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a. Quand il n’y a pas d’Ag : (diapo 8)
Les CB tournent DANS leur zone B dépendante.
Les CT tournent DANS leur zone T dépendante.
Les cellules dendritiques se baladent en permanence.
DONC : il y a une mobilisation des C, elles se déplacent « au hasard » mais passent dans une zone particulière cela
constitue l’architecture du ganglion (follicules B et zones T dépendantes).
Ces cellules restent environ une ½ journée dans les ganglions. En moyenne, dans un ganglion de 2 mm de diamètre
l’on retrouve 4-5 millions de lymphocytes, et on compte 0,2 rencontre par heure entre une cellule T et une cellule
dendritique.
La probabilité de rencontre des CT et des cellules dendritiques est élevée.
b. Quand il y a des Ag
Expérimentalement : on injecte l’Ag en périphérie. Il passe par les voies lymphatiques puis entre dans le ganglion.
Interactions entre CT et C dendritiques (diapo 10)
Les cellules dendritiques se chargent en Ag. Les cellules T interagissent de plus en plus avec les cellules dendritiques.
En rouge : les cellules dendritiques initialement en périphérie viennent dans le centre du ganglion. De nombreux
contacts s’établissent entre les CT et les cellules dendritiques. Les CT sont activées, elles vont proliférer et se diviser.
Les CT activées commencent à perdre leur inhibition : elles vont dans les zones B dépendantes, au contact des CB
elles transmettent une information pour activer complètement la CB.
L’activation d’un lymphocyte prend du temps. Si l’on se pique avec une épine : au bout de 24 à 48 h : le ganglion qui
draine le territoire est douloureux car on a présenté l’Ag aux lymphocytes, les lymphocytes s’activent (ce qui prend
24 à 48 h) et se mettent à proliférer ils prennent plus de place ce qui est douloureux.
Les contacts entre CT et C dendritiques sont de plus en plus prolongés le signal d’activation transmis à la CT est
plus important.
Donc quand il y a de l’Ag :
- Au début : les C se déplacent au hasard. Il y toujours de petites interactions entre la CT et C dendritique. Elles sont
brèves et transitoires et préparent la CT à son activation. Les CT commencent à exprimer des marqueurs d’activation
à leur surface.
- Puis les contacts sont plus prolongés : il y a vraiment un échange d’informations entre les CT et dendritiques. C’est
échanges se font DANS LES DEUX SENS. (la CT active en retour la C dendritique). Les C se divisent.
On a intérêt à avoir beaucoup de C activées : il y a peu de LT capables de reconnaître spécifiquement un Ag donné.
Ils ont besoin de proliférer pour être en nombre suffisant et éradiquer les Ag. Il y a donc prolifération puis
différenciation : les CT acquièrent de nouvelles fonctions, et quittent le ganglion pour gagner en périphérie le site de
l’infection.
En même temps : des C mémoires sont générées, elles pourront réagir de façon beaucoup plus efficace et rapide lors
d’un second contact avec le même Ag pour éradiquer l’infection.
Interactions entre CT et CB (diapo 11)
Les CB commencent à se déplacer en berge de leur follicule car leur Rc de chimiokines sont modifiés (les Rc leur
disant de rester dans le follicule diminuent ; les Rc leur disant d’aller dans les zones T dépendantes augmentent)
Les CB vont pouvoir rencontrer d’autres C.
La quantité d’Ag qui diffuse dans le ganglion est faible. Les CB dont les Rc ont le plus d’affinité pour Ag sont stimulées
en 1er. Les CB répondant le mieux à l’Ag sont sélectionnées.
Les CT et CB sont activées, de nouveaux Rc apparaissent (notamment CD40 sur la CB ; CD40 ligand sur la CT). Tout
cela permet l’activation totale des CB.
Rappel : quand la CB rencontre de l’Ag et qu’il n’y a pas de CT (rencontre T indépendante), elle fabrique des IgM.
Cela constitue les 1ères lignes de défense mais c’est insuffisant il y a ensuite un switch isotypique : le LB mature
fabrique des IgG beaucoup plus performantes. Cette maturation (switch) est permise par l’interaction des LB avec les
LT (cf prochain cours sur les interactions entre CT et CB).