Constitution de liste d’espèces 1 - Bioindicateurs La mise au point d’indicateurs (ou bioindicateurs) comme FAST (Fish Assemblage Sampling Technique) nécessite l’établissement de liste de référence (liste d’espèce) : les espèces intéressantes à prendre en compte en fonction d’un certain nombre de critères. - les espèces cibles, recherchées par la pêche amateur ou professionnelle ou la chasse sous-marine - des espèces représentatives des principaux habitats (herbier à Posidonia oceanica, sable, roche, coralligène) - des espèces faciles à identifier en plongée sous-marine - des espèces suffisamment abondantes pour ne pas biaiser les évaluations Comment dresser cette liste ? Le recours aux “dires d’expert” est-il une démarche acceptable ? 2 - Délimitations de zones Natura 2000 Préambule Le réseau Natura 2000 a pour objectif de contribuer à préserver la diversité biologique sur le territoire de l'Union européenne. Il doit assurer le maintien ou le rétablissement dans un état de conservation favorable des habitats naturels et des habitats d'espèces de la flore et de la faune sauvage d'intérêt communautaire. Il est composé de sites désignés spécialement par chacun des États membres en application des directives européennes de 1979 et 1992, dites "Oiseaux" (liste d’espèces d’oiseaux considérées comme importantes à protéger) et "Habitats" (liste d’habitats remarquables à préserver; quelques espèces, vertébrés, invertébrés et plantes mentionnées). Sa création contribue en outre à la réalisation des objectifs de la convention sur la diversité biologique adoptée au "Sommet de la Terre" de Rio de Janeiro en juin 1992. L’essentiel des espèces listées sont des espèces protégées par un texte de loi. Or, il existe en France un déséquilibre important entre les espèces terrestres et les espèces marines (7 invertébrés marins par exemple contre plusieurs centaines en milieu terrestre). Questions 1 - En vous appuyant sur la démarche identifiée pour FAST, comment pourriez vous proposer une amélioration des listes d’espèces à prendre en compte ? 2 - Une fois ces listes établies, comment sélectionner les zones à préserver ? TD Listes d’Espèces : Comment sélectionner de façon optimale des espèces Pr Francour Patrice [email protected] Des espèces indicatrices • exemple 1 : rôle majeur des prédateurs de haut-niveau trophique • exemple 2 : prise en compte de la structure de l’habitat • exemple 3 : espèces indicatrices (notion de bio-indicateurs) Idée de base : Evolution du pourcentage de poissons observés au sein d’une liste préétablie d’espèces cibles (recherchées par la pêche professionnelle ou amateur) (Harmelin et al., 1997) Application : construction d’un indice qui tienne compte de plus de paramètres que la pression de pêche, utilisable par n’importe qui et n’importe où. • liste de 25 espèces • prise en compte de la taille (2 classes de taille) • uniquement Présence/Absence (15 minutes de nage au hasard) • 6 comptages par station • 5 paramètres sont calculés : indice moyen, indice cumulé, CV, proportion P & G, nombre d’espèces • la comparaison des valeurs simultanément permet d’apprécier l’état du peuplement Calcul de l’index: Petit ou Espèce Moyen Grand Valeur … Prise en compte d’un facteur (multiplicatif) traduisant l’importance de l’espèce (« valeur patrimoniale ») Dentex dentex Sparus aurata Labrus spp. … x x 1 x 3 x 2 Index = somme des valeurs Les espèces retenues : • les espèces cibles, recherchées par la pêche amateur ou professionnelle ou la chasse sous-marine • des espèces représentatives des principaux habitats (herbier à Posidonia oceanica, sable, roche, coralligène) • des « couples » d’espèces (ex : Conger conger et Muraena helena) • les espèces très peu fréquentes et d’intérêt (écologique, patrimonial) sont retenues comme jokers (pas d’estimation de la taille) Calcul de l’index • Si il y a 25 espèces, la valeur maximale est alors 25 x 3 = 75 • En posant 75 = 100%, on calcule l’Index en pourcentage. • Si aucune espèce n’est vue durant la plongée, l’index = 0. • Si les 25 espèces sont vues, l’index = 100. • Comme cet index est calculé en pourcentage, sa valeur est indépendante du nombre d’espèces sélectionnées dans la liste au préalable. • Index est calculé pour chaque comptage (6 de 15 minutes, nage au hasard) • MI : index moyen représente la moyenne arithmétique des 6 Index • CV : coefficient de Variation est calculé pour les 6 comptages (rapport entre l’écart-type et la moyenne) • CI : index cumulé est calculé selon la même procédure mais en regroupant les 6 comptages • SL/L : proportion d’espèces pour lesquelles les deux classes de taille ont été vues • Nb : nombre d’espèces vues Comme l’Index calculé pour chaque comptage, ces valeurs sont indépendantes du nombre d’espèces dans la liste Suivis des peuplements de poissons du Cantonnement de Pêche du Cap Roux (Var, France) (Seytre, 2009) R : Réserve = Cantonnement N et S : Nord et Sud du Cantonnement = hors réserve Mise en évidence d’un effet « protection » dès 2007, 4 ans après la mise en place du cantonnement Critères : • les espèces cibles, recherchées par la pêche amateur ou professionnelle ou la chasse sous-marine • des espèces représentatives des principaux habitats (herbier à Posidonia oceanica, sable, roche, coralligène) • des espèces faciles à identifier en plongée sous-marine • des espèces suffisamment abondantes pour ne pas biaiser les évaluations Méthodes : • pour chaque critère, une évaluation semi-quantitative (0-5 par exemple) • toutes les espèces potentielles sont analysées pour ces critères • ne sont retenues que les espèces pour lesquelles la somme des valeurs est supérieure à un seuil (arbitraire) Espèces Pêche Pro Ligne Chasse s/m Herbiers PO Coralligène … Somme Sp 1 5 5 5 1 3 … 50 Sp 2 1 4 1 5 1 … 24 Sp 3 2 1 3 1 4 … 26 Sp 4 4 1 1 3 0 … 46 Sp 5 … … … … … … Sélection d’une liste d’espèces : • établissement d’une liste de critères de sélection • proposition d’une cotation semi-quantitative (indifférente) • remplissage d’un tableau et choix de N espèces • dires d’expert limités au maximum • malheureusement pas souvent le cas dans les textes nationaux ou internationaux La Convention de Berne Adoptée le 19 septembre 1979 par le Conseil de l ’Europe. Entrée en vigueur le 1/6/1982 (condition = ratification par au moins 5 pays). Traité ouvert à la signature des États membres, des États non membres qui ont participé à son élaboration et de la Communauté économique européenne et à l'adhésion des autres États non membres. La France a signé le 19/9/1979, a ratifié le 26/4/1990 et l’a mis en vigueur (publication JO) le 1/8/1990. Des amendements ont été proposés le 5 décembre 1997, avec une entrée en vigueur le 6 mars 1998 : essentiellement des espèces marines. La Convention de Berne Cette Convention a pour objet d'assurer la conservation de la flore et de la faune sauvages et de leur habitat naturel. Elle accorde une attention particulière aux espèces (même migratrices) menacées d'extinction et vulnérables énumérées dans les annexes. Les Parties s'engagent à prendre toutes mesures utiles pour la conservation de la flore et de la faune sauvages en particulier lors de l'élaboration de la politique nationale d'aménagement et de développement, ainsi que dans la lutte contre la pollution. Les Parties encouragent aussi l'éducation et la diffusion d'informations générales concernant la nécessité de conserver le patrimoine naturel sauvage. La Convention de Berne Les Parties contractantes se sont notamment engagées à protéger les habitats des espèces sauvages de la flore et de la faune (Chapitre II), assurer la conservation des espèces de flore et de faune sauvages des Annexes I et II et de l'Annexe III. Les annexes de la Convention concernent respectivement : • les espèces de flore strictement protégées - Annexe I • les espèces de faune strictement protégées - Annexe II Annexe I Seront interdits la cueillette, le ramassage, la coupe ou le déracinage intentionnels des plantes. Annexe II Seront interdits : * toutes formes de capture intentionnelle, de détention et de mise à mort intentionnelle; * la détérioration ou la destruction intentionnelles des sites de reproduction ou des aires de repos; * la perturbation intentionnelle de la faune sauvage, notamment durant la période de reproduction, de dépendance et d'hibernation; * la destruction ou le ramassage intentionnels des œufs dans la nature ou leur détention, même vides; * la détention et le commerce interne de ces animaux, vivants ou morts, y compris des animaux naturalisés, et de toute partie ou de tout produit, facilement identifiables, obtenus à partir de l'animal. La Convention de Berne Les Parties contractantes se sont notamment engagées à protéger les habitats des espèces sauvages de la flore et de la faune (Chapitre II), assurer la conservation des espèces de flore et de faune sauvages des Annexes I et II et de l'Annexe III. Les annexes de la Convention concernent respectivement : • les espèces de flore strictement protégées - Annexe I • les espèces de faune strictement protégées - Annexe II • les espèces de faune protégées - Annexe III Annexe III Toute exploitation de la faune énumérée dans cette annexe est réglementée de manière à maintenir l'existence de ces populations hors de danger. Ces mesures comprennent notamment : * l'institution de périodes de fermeture et/ou d'autres mesures réglementaires d'exploitation; * l'interdiction temporaire ou locale de l'exploitation, s'il y a lieu, afin de permettre aux populations existantes de retrouver un niveau satisfaisant; * la réglementation, s'il y a lieu, de la vente, de la détention, du transport ou de l'offre aux fins de vente des animaux sauvages, vivants ou morts. La Convention de Berne Les Parties contractantes se sont notamment engagées à protéger les habitats des espèces sauvages de la flore et de la faune (Chapitre II), assurer la conservation des espèces de flore et de faune sauvages des Annexes I et II et de l'Annexe III. Les annexes de la Convention concernent respectivement : • les espèces de flore strictement protégées - Annexe I • les espèces de faune strictement protégées - Annexe II • les espèces de faune protégées - Annexe III Listes d’espèces protégées ou proposées à dires d’expert • les moyens et méthodes de chasse et autres formes d'exploitation interdits - Annexe IV NATURA 2000 Le réseau Natura 2000 a pour objectif de contribuer à préserver la diversité biologique sur le territoire de l'Union européenne. Il assurera le maintien ou le rétablissement dans un état de conservation favorable des habitats naturels et des habitats d'espèces de la flore et de la faune sauvage d'intérêt communautaire. Il est composé de sites désignés spécialement par chacun des États membres en application des directives européennes dites "Oiseaux" et "Habitats" de 1979 et 1992. Sa création contribuera en outre à la réalisation des objectifs de la convention sur la diversité biologique adoptée au "Sommet de la Terre" de Rio de Janeiro en juin 1992. Zones ZNIEFF Différentes dispositions, sans statut juridique applicable, peuvent permettre une meilleure connaissance de la diversité biologique et, par voie de conséquence, sa protection éventuelle. Un inventaire des zones naturelles d’intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a débuté en France à la fin des années 80, en milieu terrestre et en milieu marin à l’initiative des DIREN. La première génération des Inventaires ZNIEFF a essentiellement consisté en un inventaire bibliographique des zones. Leur délimitation même était fonction des connaissances existantes préalablement. La deuxième génération, actuellement en phase finale (Terre et Mer conjointement), repose sur un véritable inventaire de terrain. Ces études de terrain permettent alors de définir plus précisément les contours des zones, de les supprimer ou d’en créer de nouvelles. Zones ZNIEFF L’inventaire ZNIEFF bénéficie d’une méthodologie commune à toutes les régions et à tous les départements : existence d’une liste d’espèces et d’habitats considérés comme Déterminants ou Remarquables. A partir du moment où au moins une espèce et un habitat Déterminants sont présents, la zone peut être considérée comme relevant d’une zone ZNIEFF. En pratique, il y a toujours plusieurs espèces et plusieurs habitats déterminants. L’importance relative de la zone au niveau écologique est appréciée en fonction du nombre de Déterminants et de Remarquables. Les zones les plus riches sont considérées comme de type I et les zones moins riches, de type II. A terre, les zones de type I sont insérées au sein de zones plus vaste de type II. En mer, ce n’est pas une obligation. Sélection de ces espèces : • les espèces protégées citées dans les textes de lois nationaux • les espèces protégées citées dans les textes de lois communautaires • les espèces qui ont été proposées pour protection Protection de nombreuses plantes terrestres Protection de nombreux Invertébrés et Vertébrés terrestres Protection de 3 Phanérogames marines Protection de 7 Invertébrés marins Protection de Mammifères marins Il existe, en France comme ailleurs un déséquilibre important entre les espèces terrestres protégées et les espèces marines Sélection de ces espèces : • les espèces protégées citées dans les textes de lois nationaux • les espèces protégées citées dans les textes de lois communautaires • les espèces qui ont été proposées pour protection • en fonction de différents critères (rareté, endémisme, évolution, abondance, importance patrimoniale ou fonctionnelle) I . Cotation relative aux notions de rareté et de menace : 0 : Taxon considéré comme présumé disparu; 1 : Taxon considéré comme étant en danger; 2 : Taxon vulnérable intrinsèquement; 3 : Taxon menacé par action directe; 4 : Taxon rare; 5 : Taxon rare et non menacé; 6 : Taxon non rare et non menacé ; II . Cotation relative à la notion d'endémisme : 1 : Espèce endémique de la région PACA; 2 : Espèce pour laquelle la région PACA abrite un pourcentage important de l'aire de répartition méditerranéenne; 3 : Espèce présente en région PACA mais dont l'aire de répartition est le bassin occidental de la Méditerranée; 4 : Espèce présente en région PACA mais dont l'aire de répartition est la région méditerranéenne ± le proche Atlantique; 5 : Espèce non endémique de la région méditerranéenne + le proche Atlantique. III . Cotation relative au niveau et à l'évolution des effectifs des espèces : 0 : Espèce dont les populations sont en permanence réalimentées par des reproducteurs extérieurs à la région PACA; 1 : Espèce dont les effectifs de reproducteurs régionaux ou les populations se situent à niveau critique pour sa survie; 2 : Espèce se reproduisant exceptionnellement ou très irrégulièrement en région PACA ; 3 : Espèce dont les effectifs de reproducteurs régionaux ou les populations subissent une régression forte et/ou continue dans le temps en région PACA, et se rapprochent du niveau critique pour sa survie dans la même région; 4 : Espèce dont les effectifs de reproducteurs régionaux ou les populations sont stables ou en augmentation. IV . Cotation relative à la classe d'abondance des effectifs : 1 : Population à individus rares ou isolés; 2 : Population ponctuelle; 3 : Population dispersée; 4 : Population abondante et dense. V . Cotation relative aux intérêts patrimoniaux : 1 : Valeur patrimoniale intrinsèque du taxon; 2: Intérêt économique (exploitation); 3 : Intérêt paysager; 4 : Intérêt pédagogique; 5: Intérêt esthétique (collections,...). VI . Cotation relative aux intérêts fonctionnels : 1. Fonction de protection vis à vis d’autres espèces 2. Fonction de stabilisation des rivages 3. Fonction d’habitats 4. Indicateur de facteurs du milieu En croisant chacun de ces critères, on peut attribuer un code à une espèce; c’est généralement la somme des différents indices qui est retenue. Plus cette valeur est faible, plus l’espèce est considérée comme à protéger. Propositions d’évolution des Directives européennes 1. Structuration des écosystèmes Habitats et Espèces Ingénieurs; Habitat et Reproduction; Ressources naturelles et Prédation; Capacités de Reproduction 2. Problème des Espèces rares 3. Maintien des activités humaines Principes de sélection : • prise en compte des espèces ingénieurs • prise en compte des habitats-nurseries et des habitats-frayères des espèces mobiles d’intérêt communautaire • prise en compte des prédateurs spécialisés en bout de chaîne alimentaire et des prédateurs clé-de-voûte • prise en compte des espèces hermaphrodites et maintien d’un sex-ratio suffisant • prise en compte des espèces rares quand leur statut d’espèce rare est réellement établi • prise en compte des espèces à forte valeur économique pour la pêche professionnelle ou les autres activités humaines en zone littorale Comment sélectionner de façon optimale et à moindre coût ? (d’après Pimm & Lawton, Science, 1998) 16 espèces distribuées au hasard dans 100 cases (en rouge les plus rares). ABILM IKLMO P P KOP AIJLN HMOP P HIP IJMNP DKNO LMN GHOP ABOP NOP AELM CKNO AFMO NP P NOP CKNP EIL MNP AJKLM NOP A B KMO BNO FKNOP O IKNOP OP GO DJKNP MOP LNO D C P FKOP NOP FIP BJKO IKNO ILOP MOP DEFGJ OP O G E DNP EO BKP M H F ACGH JMNO IJMNP MNOP KMOP CMOP KNP P BNOP MOP CDGH ABCG KMOP LMP DNO EMOP OP NOP DHMN O JKLM ACEG LMNO EHMO OP MO NOP JNOP DNP I J HN DMNP AGHL OP LP IOP IMNP HMOP K L KMNO GHJM P OP NOP AFKM NP LOP ACEG OP M IMNOP GMNO MOP KMNO P MOP DNO O JMNO BKLNP P DOP IKLNP N NP NOP MNOP KNOP NOP MOP MNOP DHLM ADIJK OP LNOP DLMO P IMN Comment sélectionner de façon optimale et à moindre coût ? (d’après Pimm & Lawton, Science, 1998) 16 espèces distribuées au hasard dans 100 cases (en rouge les plus rares). Les 3 carrés avec le plus d’espèces (en blanc) ne contiennent qu’une seule des espèces rares ABILM IKLMO P P KOP AIJLN HMOP P HIP IJMNP DKNO LMN GHOP ABOP NOP AELM CKNO AFMO NP P KMO BNO FKNOP O IKNOP OP P FKOP NOP FIP BJKO IKNO DNP EO BNOP MOP NOP CKNP EIL MNP AJKLM NOP GO DJKNP MOP LNO ILOP MOP DEFGJ OP O ACGH JMNO IJMNP MNOP KMOP CMOP KNP P BKP M CDGH ABCG KMOP LMP DNO EMOP OP NOP DHMN O JKLM ACEG LMNO EHMO OP MO NOP JNOP DNP NOP JMNO BKLNP P DOP HN DMNP AGHL OP LP IOP KMNO GHJM P OP NOP AFKM NP LOP ACEG OP IMNP HMOP IMNOP GMNO MOP KMNO P MOP DNO IKLNP NP MNOP KNOP NOP MOP MNOP DHLM ADIJK OP LNOP DLMO P IMN Comment sélectionner de façon optimale et à moindre coût ? (d’après Pimm & Lawton, Science, 1998) 16 espèces distribuées au hasard dans 100 cases (en rouge les plus rares). Les 3 carrés avec le plus d’espèces (en blanc) ne contiennent qu’une seule des espèces rares 4 carrés (en jaune) contiennent chacun 2 espèces rares, mais ne contiennent pas les 16 espèces ABILM IKLMO P P KOP AIJLN HMOP P HIP IJMNP DKNO LMN GHOP ABOP NOP AELM CKNO AFMO NP P KMO BNO FKNOP O IKNOP OP P FKOP NOP FIP BJKO IKNO DNP EO BNOP MOP NOP CKNP EIL MNP AJKLM NOP GO DJKNP MOP LNO ILOP MOP DEFGJ OP O ACGH JMNO IJMNP MNOP KMOP CMOP KNP P BKP M CDGH ABCG KMOP LMP DNO EMOP OP NOP DHMN O JKLM ACEG LMNO EHMO OP MO NOP JNOP DNP NOP JMNO BKLNP P DOP HN DMNP AGHL OP LP IOP KMNO GHJM P OP NOP AFKM NP LOP ACEG OP IMNP HMOP IMNOP GMNO MOP KMNO P MOP DNO IKLNP NP MNOP KNOP NOP MOP MNOP DHLM ADIJK OP LNOP DLMO P IMN Comment sélectionner de façon optimale et à moindre coût ? (d’après Pimm & Lawton, Science, 1998) 16 espèces distribuées au hasard dans 100 cases (en rouge les plus rares). Les 3 carrés avec le plus d’espèces (en blanc) ne contiennent qu’une seule des espèces rares 4 carrés (en jaune) contiennent chacun 2 espèces rares, mais ne contiennent pas les 16 espèces A B IL IKLMO P MP KOP AIJLN HMOP P HIP IJMNP DKNO LMN GHOP ABOP NOP AELM CKNO AFMO NP P KMO BNO FKNOP O IKNOP OP P FKOP NOP FIP BJKO IKNO DNP EO BNOP MOP NOP CKNP EIL MNP AJKLM NOP GO DJKNP MOP LNO ILOP MOP D EF G JOP O A C GH JMNO IJMNP MNOP KMOP CMOP P KNP BKP M CDGH ABCG KMOP LMP DNO EMOP OP NOP DHMN O JKLM ACEG LMNO EHMO OP MO NOP JNOP DNP DMNP AGHL OP LP IOP ACEG OP IMNP HMOP IKLNP NP DOP HN Les 3 carrés entourés (la KMNO GHJM AFKM NOP LOP meilleure solution) P OP NP contiennent les 16 espèces, KMNO IMNOP GMNO MOP MOP mais aucun des carrés blancs P et un seul des jaunes DNO NOP JMNO BKLNP P MNOP KNOP NOP MOP MNOP DHLM ADIJK OP LNOP DLMO P IMN Planning for biodiversity Stuart L Pimm; John H Lawton Science; Mar 27, 1998; 279, 5359; Research Library pg. 2068 Reproduced with permission of the copyright owner. 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