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professeur Bernard Robinet qui m’accorda dérogation sur dérogation pour prolongation des
travaux de recherche ; et de même à Marc Oberlé, secrétaire général du CGTI, qui me permit
d’entamer et de poursuivre lesdites recherches simultanément à mon cursus d’Ingénieur-élève
du Corps des Télécoms. À tous merci de votre confiance.
Je n’oublie pas mes collègues de travail, à commencer par Marie Baquero et Danielle Childz
qui ont organisé le pot ô combien réussi, et dont l’aide efficace en termes de tâches adminis-
tratives est extrêmement appréciée au quotidien. Et mon groupe de recherche, constitué outre
Didier et Philippe déjà cités, de Guy Debarge, monsieur maths et monsieur Mac; Renaud Gabet,
qui tient la plate-forme WDM d’une main de fer ; Yves Jaouën, monsieur télé(phone)travail et
monsieur NASDAQ ; Catherine Lepers, que je peux maintenant taquiner à propos de sa sou-
tenance d’habilitation ; et anciennement de Claude Chabran, animateur et chef de laboratoire
au voisinage duquel même les pires montages expérimentaux savaient se tenir. Tout ce petit
monde entretient une excellente ambiance au sein d’une équipe bien soudée, à laquelle je suis
très heureux d’appartenir.
Au-delà de ce cadre, je pourrais encenser tous les membres du département, dont le concours
de chacun, à l’un ou l’autre moment, m’a permis de résoudre tel ou tel problème épineux —
généralement auto-imposé. Je citerai plus particulièrement Alain Croullebois, qui a réalisé
toute la partie mécanique des montages précédemment évoqués ; Bernard Huyart et Hervé
Petit, à qui j’ai emprunté nombre de composants électroniques, et non moins d’heures de
travail à éclaircir certains points obscurs ; Xavier Begaud, qui en tant que collègue de bureau est
depuis cinq ans la cible immédiate de mes questions les plus incongrues ; Jean-Claude Belfiore,
Philippe Ciblat, Patricia Desgreys, Louis Jallet, Patrick Loumeau, Olivier Rioul, Jorge Rodríguez
Guisantes et Robert Vallet, qui m’ont été d’un secours inestimable dans mes tentatives de
dépasser les frontières de l’optique non-linéaire, et dont certains ont bien voulu relire les parties
correspondantes du présent mémoire.
J’ai également bénéficié de l’aide directe et substantielle d’un nombre certain de non-
permanents du département avec lesquels j’ai travaillé. D’abord Horacio Soto Ortiz, qui m’a
beaucoup appris de la « manip » lors de ses visites à l’ENST et de mes deux séjours au sein de
son laboratoire du CICESE à Ensenada (Mexique), où il a bien voulu m’accueillir. Ensuite, par
ordre chronologique approximatif, Cassandra Gozin et Yola Georgiadou, avec qui j’ai entamé
ma formation expérimentale ; Daniele Bianchi et Ludovic Noirié, qui ont effectué les études
préliminaires et déterminé les paramètres généraux de la boucle à 1 GHz ; Robin Brassac et
Benoît Dhien, qui en ont fait les premiers essais ; Marina Servol, qui l’a domptée — et dont la
motivation quasi-obsessionnelle, le yaourt de seize heures et les longues conversations dont
elle m’a fait profiter, mériteraient bien plus qu’un point-virgule perdu au milieu de cette liste ;
et Maja Ostojic, qui a mis en place la boucle à 10 GHz. Votre assistance m’aura été très précieuse,
et j’espère avoir été de compagnie aussi agréable que vous le fûtes.
Bien entendu, la vie du « labo » ne se limite pas à ce que l’on a pu m’apporter spécifiquement
pour cette thèse. J’ai une pensée chargée de souvenirs pour mes ex-collègues de bureau Laurent
Du Mouza, Guillaume Pham et Uwe Wiedmann. Nos discussions à deux, trois ou quatre
sur tous les sujets et tous les tons, depuis la bonne façon de lentiller une fibre jusqu’à la
différence de temps de travail entre Allemands et Français, m’ont toujours beaucoup amusé.
De même pour ceux de « l’autre bureau », Francine Jérémie, Philipp Müller, Arash Djalali-Vali,
à l’époque où nous nous marchions joyeusement sur les pieds quand tout le monde essayait de
maniper en même temps. Plus récemment, à ce sujet, toutes mes recherches de matériel furent
grandement facilitées par Stefan Lauffenburger d’une part, Christophe Gosset et Joseph Désiré
Topomondzo d’autre part, bien que pour des raisons diamétralement opposées. En cas d’échec,
à l’étage supérieur, Mohamed Ratni, Haroun Ben Romdane et dernièrement Souheil Bensmida
n’ont jamais hésité à fouiller leurs propres tiroirs ou faire des mesures pour me rendre service.