La nature humaine - Association ALDERAN

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CONFÉRENCE PHILOSOPHIQUE
“Plus l’être humain sera éclairé, plus il sera libre.”
Voltaire
LA NATURE HUMAINE
CONFÉRENCE PAR ÉRIC LOWEN
Association ALDÉRAN Toulouse
pour la promotion de la Philosophie
MAISON DE LA PHILOSOPHIE
29 rue de la digue, 31300 Toulouse
Tél : 05.61.42.14.40
Email : [email protected]
Site : www.alderan-philo.org
conférence N°1600-159
LA NATURE HUMAINE
Le socle fondateur naturel de tous les êtres humains
conférence d’Éric Lowen donnée le 02/10/2008
à la Maison de la philosophie à Toulouse
Chacun d’entre nous se sent exister, que ce soit sur le mode du cogito cartésien ou de toute
autre manière. Quand nous rencontrons un autre être “humain”, nous percevons
primairement les différences identitaires et culturelles qui fondent notre individualité. Pourtant,
avant notre “je”, individualisé et différencié, il y a ce support universel et commun à tous les
êtres humains : la nature humaine. C'est cette nature humaine qui détermine
fondamentalement ce que nous sommes et ce que nous pourrions être. Peut-on parler de
connaissance de soi ou de connaissance sociale sans s’occuper de ce socle fondateur ?
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LA NATURE HUMAINE
Socle fondateur de l’homme et horizon de ses possibilités
PLAN DE LA CONFÉRENCE PAR ÉRIC LOWEN
Je voudrais rappeler le message essentiel de tous les travaux de ma discipline :
les cinq milliards d’hommes qui peuplent aujourd’hui la terre ont, tous,
la même origine, animale, tropicale, africaine.
Quelle que fût leur histoire, ils sont tous frères.
Yves Coppens
I
DE L’IMPORTANCE DE L’IDÉE DE NATURE HUMAINE
1 - La question du “Qui suis-je ?” occulte celle du “Que suis-je ?”
2 - Pour comprendre l’être humain, l’importance de l’idée d’une nature humaine
II
LES DIFFICULTÉS POUR COMPRENDRE LA NATURE HUMAINE
1 - Spontanément, nous ne sommes pas équipés pour discerner la nature humaine
2 - Le développement de conceptions erronées, provenant essentiellement des religions
3 - La diversité sociétale permet de contester l’existence d’une nature humaine
4 - La réfutation d’une nature humaine en réaction à des idées fausses sur la nature humaine
5 - La réfutation d’une nature humaine pour des raisons politiques
6 - L’instrumentalisation justificatrice de la nature humaine, un alibi sociopolitique
III
HISTOIRE DE LA DÉCOUVERTE DE LA NATURE HUMAINE
1 - La progressive découverte de la nature humaine
2 - Le début des réflexions anthropologiques dans la Grèce Antique avec la philosophie
3 - La libération des interprétations chrétiennes avec la Renaissance et l’Humanisme
4 - L’Être Humain devient objet d’étude la science : la naissance de l’anthropologie moderne
5 - Les apports continuels des grandes révolutions scientifiques anthropologiques
6 - Au final, le réenracinement de l’Être Humain dans la nature et en tant qu’être naturel
IV
QUELQUES GRANDES CARACTÉRISTIQUES DE LA NATURE HUMAINE
1 - Un être matériel
2 - Un organisme pluricellulaire
3 - Un vertébré
4 - Un organisme terrestre
5 - Un mammifère
6 - Un primate
7 - Un primate social, bipède et nu
8 - Un être “surnaturé” par le culturel, un être marqué par la dépendance culturelle
9 - Un être de l’effacement de l’instinct au profit de l’expérience et de l’apprentissage
10 - Un animal pensant... et à l’occasion... rationnel
11 - Un être doté d’une conscience réfléchie : il est conscient d’être conscient
12 - Un être communiquant, possédant un langage à double articulation
13 - Un primate doté de sens esthétique (homo aestheticus), artistique (homo artisticus)
et religieux (homo religiosus)
14 - Un être de l’inversion de la loi du plus fort au profit de la solidarité et de la coopération
15 - Un être fabriquant et créant des outils (matériels ou immatériels) : l’homo faber
16 - Un être d’anticipation et de projection dans le devenir (conscience de l’avenir)
17 - Un être poussé par sa nature à l’émancipation des déterminismes naturels
18 - Un être doté du libre-arbitre, capable d’auto-détermination
19 - Un être de la différenciation individuelle, l’émergence de l’individualité
20 - Un être spontanément subjectif, égocentrique et anthropocentrique
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V
LA NATURE NATURELLE DE LA NATURE HUMAINE
1 - La nature humaine, un héritage bioévolutif de 3,8 milliards d’années contenu dans l’ADN
2 - Une nature naturelle, matérielle et animale, qui produit conscience et pensée
3 - Un animal raisonnant et culturel en continuité avec la nature (pas d’essence différente)
4 - Unité et de universalité de la nature humaine dans tous les êtres humains
VI
DE LA NATURE HUMAINE À L’ÊTRE HUMAIN
1 - La nature humaine, élément premier et fondateur de l’existence humaine
2 - La nature humaine, infrastructure de l’Être Humain
3 - La nature humaine, condition nécessaire mais insuffisante pour faire un être humain
4 - La nature humaine, un ensemble d’aptitudes interactives qui sont à développer pour s’exprimer
5 - La nature humaine se retrouve dans tous les individus mais elle ne suffit pas à les expliquer
6 - Son interaction avec le monde produit la condition humaine, les sociétés et l’aventure humaine
7 - La nature humaine comme élément de rencontre et de réconciliation de tous les êtres humains
8 - Droits humains et nature humaine : des besoins anthropologiques pour notre développement
9 - Le respect de l’Être Humain passe par le respect de la nature humaine
VII
CONCLUSION
1 - Toute compréhension correcte de l’Homo Sapiens Sapiens commence par sa nature
2 - Comprendre la nature humaine, avec ses potentialités et ses limites, pour mieux la vivre
ORA ET LABORA
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Document 1 : La difficulté de l’étude scientifique de l’Être Humain explique que la compréhension de la
nature humaine soit si en retard sur le restant des autres domaines scientifiques.
En premier lieu, il convient de reconnaître que l'une des causes essentielles du retard
généralisé des sciences humaines est le caractère singulier de son objet, sa valeur
sacrée. L'homme est un mythe pour l'homme même. Il ne s'agrège pas lui-même au
troupeau des êtres naturels, dans la mesure où il embrasse la nature par sa
connaissance. Il se voit, quant à lui, individu libre et sujet moral. Lui appliquer les
procédés d'une connaissance objective apparaît toujours, dès lors, comme une sorte de
sacrilège. Il a fallu un effort aussi radicalement révolutionnaire que celui de Spinoza
(1632-1677) pour que s'exprime ouvertement le projet de traiter l'homme comme «une
partie de la nature», assujettie à ses lois. Mais la méthode qu'il préconise, de pure
déduction à partir de quelques définitions et axiomes, se révèle stérile. Il n'en reste pas
moins que Spinoza, en voulant traiter des passions humaines comme il s'agissait «de
lignes, de surfaces et de solides», tente vigoureusement d'introduire dans l'étude de
l'homme une forme clairement définie de rationalité. Après quelques essais au 18ème
siècle pour organiser une science de l'homme, le 19ème reprend la même démarche
dans une autre voie. Ce sont les sciences de la nature qui vont servir de modèle à la
connaissance nouvelle.
Le premier acte de la pensée rationnelle lorsqu'elle prend l'homme pour objet consiste
donc en une sorte de désacralisation, tendant à dépouiller l'être humain et ses œuvres du
caractère sacré qu'ils revêtent dans la conscience collective, à considérer l'homme
comme une partie de la nature. On remarquera paradoxalement que cette réduction
rationaliste se trouve déjà opérée d'une manière parfois radicale dans des systèmes de
pensée aussi profondément religieux que certaines philosophies médiévales. Le
thomisme, entre autre, parle d'un homme naturel, subordonné à l'homme dignifié par la
grâce, dont la connaissance relèverait d'une science objective. Mais cette connaissance,
immédiatement dérivée de la philosophie d'Aristote, n'est qu'un ensemble d'observations
et de déductions logiques à partir de principes abstraits ; elle ne saurait s'insérer dans
aucun des cadres rationnels qu'ont institués aujourd'hui les sciences des êtres de la
nature. La raison exige désormais de toute connaissance ayant pour objet une partie de
la nature des conditions de contrôle expérimental et d'efficacité comparables à celles que
remplissent les sciences physiques. La raison déductive de la psychologie thomiste peut
bien être en elle-même correcte ; elle n'est cependant pas rationnelle, en tant qu'usage
de l'intelligence en vue de cet objet particulier.
Gilles-Gaston Granger
La raison, 1955
Document 2 : La découverte de la nature humaine a dû passer en premier par la compréhension du corps
humain, ce qui amena au final à la réhabilitation du corps.
L'anatomie était alors traitée d'une manière si superficielle que, m'étant entraîné tout
seul, sans guide, à disséquer des animaux, au cours de la troisième dissection à laquelle
heureusement j'assistais, mes camarades et mes professeurs me poussèrent et je fis en
public une dissection plus poussée que celle qui devait avoir lieu et qui devait concerner,
comme le veut la coutume, presque exclusivement les seuls viscères. Quelque temps
plus tard, je fis une deuxième dissection. Mon propos était de mettre à jour les muscles
de la main et de disséquer plus à fond les viscères; car, à l'exception de huit muscles de
l'abdomen honteusement déchiquetés dans le mauvais ordre, personne (c'est la vérité)
ne nous avait montré un muscle, ou un os, et encore moins un réseau nerveux, des
veines et des artères.
André Vésale (1514-1564)
De la structure du corps humain, 1543
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Document 3 : Pendant longtemps, à la suite de la tradition aristotélicienne, les philosophes ont fait de la
raison le critère constitutif et différentialiste de la nature humaine. Si la raison nous distingue bien des autres
animaux cette vision était particulièrement réductrice.
Car c'est une chose bien remarquable, qu'il n'y a point d'hommes si hébétés et si
stupides, sans en excepter même les insensés, qu'ils ne soient capables d'arranger
ensemble diverses paroles, et d'en composer un discours par lequel ils fassent entendre
leurs pensées ; et qu'au contraire, il n'y a point d'autre animal, tant parfait et tant
heureusement né qu'il puisse être, qui fasse le semblable. Ce qui n'arrive pas de ce qu'ils
ont faute d'organes, car on voit que les pies et les perroquets peuvent proférer des
paroles ainsi que nous, et toutefois ne peuvent parler ainsi que nous, c'est-à-dire en
témoignant qu'ils pensent ce qu'ils disent ; au lieu que les hommes qui, étant nés sourds
et muets, sont privés des organes qui servent aux autres pour parler, autant ou plus que
les bêtes, ont coutume d'inventer d'eux mêmes quelques signes, par lesquels ils se font
entendre à ceux qui étant ordinairement avec eux ont loisir d'apprendre leur langue. Et
ceci ne témoigne pas seulement que les bêtes ont moins de raison que les hommes,
mais qu'elles n'en ont point du tout.
René Descartes (1596-1650)
Discours de la méthode, 1637
Document 4 : L’homme est un être social (donc politique), Voltaire en fait le constat.
Parmi tant de nations si différentes de nous et si différentes entre elles, on n'a jamais
trouvé d'hommes isolés, solitaires, errant à l'aventure à la manière des animaux,
s'accouplant comme eux au hasard et quittant leurs femelles pour chercher seuls leur
pâture. Il faut que la nature ne comporte pas cet état et que partout, l'instinct de l'espèce
l'entraîne à la société comme à la liberté.
Voltaire (1694-1778)
Essai sur les mœurs, 1756
Document 5 : Derrière toutes les organisations politiques sociales, il y a une conception de l’homme et de
sa nature qui est à l’œuvre. Tel nous pensons l’homme, tel nous pensons l’organisation sociétale.
Il existe une connexion intime entre la nature humaine et les notions de droit, de justice et
de moralité. Telle était l'idée, entre autres, des signataires de la Déclaration
d'indépendance américaine : les «Insurgents» croyaient - dans la logique de l'esprit des
Lumières et des «philosophes» anglais et français - à l'existence de droits naturels, droits
qui nous sont conférés par notre nature d'hommes.
Toutefois, le lien entre droits de l'homme et nature humaine n'est pas si évident et
plusieurs philosophes modernes l'ont vigoureusement nié, affirmant que la "nature
humaine” n'existe pas et que, même si elle existe, les règles du bien et du mal n'ont rien
à voir avec. Depuis la Déclaration d’indépendance, l'expression de droit naturel est
tombée en désuétude et elle a été remplacée par l'expression plus générique de droits de
l'homme, dont l'origine ne dépend pas d'une théorie de la nature.
Selon moi, cet éloignement de la notion de droits fondés sur la nature humaine est une
profonde erreur, à la fois pour des raisons philosophiques et comme élément de
raisonnement moral quotidien. La nature humaine est ce qui nous donne un sens moral,
ce qui nous fournit les compétences nécessaires pour vivre en société, et ce qui sert de
base aux discours philosophiques plus sophistiqués sur le droit, la justice et la morale.
Francis Fukuyama
La fin de l'homme, 2002
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POUR APPROFONDIR CE SUJET, NOUS VOUS CONSEILLONS
- Les cours et conférences sans nom d’auteurs sont d’Éric Lowen -
Revue de philosophie “ALDÉRAN”
N°12 et N°13 : Dossier spécial “Cinquantenaire de la Déclaration des Droits Humains de 1948” (en 2 partie) :
Les fondements des droits humains
N°28 : Le réenchantement du monde, par William Ruthenford
N°29 : La seconde mort de dieu, par William Ruthenford
Conférences sur les grandes révolutions scientifiques
en rapport avec la Nature humaine
- L’invention de la Science et des sciences
- La révolution biologique
- La révolution préhistorique
- La révolution darwinienne
- La révolution freudienne
- La révolution génétique
- La révolution des neurosciences
- Le concept de vie et de vivant, par Catherine Sharrock
1000-071
1000-118
1000-192
1000-041
1000-042
1000-073
1000-083
1000-227
Conférences sur la nature humaine
- Les origines préhistoriques de l’Être Humain
- L’invention de l’outil, des premiers galets taillés à internet
- L’invention du feu
- L’invention de la religion
- La naissance de l’art
1000-031
1000-044
1000-024
1000-068
1000-069
Conférences sur l’histoire de la philosophie
en relation avec la notion de nature humaine
- Démocrite et l’atomisme
- Aristote et l’éthique à Nicomaque
- Spinoza et le bonheur
- Hume et l’habitude
- Sartre et l’existentialisme
- Vercors, à la recherche de la dignité humaine
1000-130
1000-176
1000-138
1000-147
1000-149
1000-113
Cycle de cours thématiques
- 1302 : Introduction à la condition humaine : Introduction à la condition humaine : La nature du monde et
de l’Être Humain ; La condition humaine ; Penser, réfléchir, raisonner ; La conscience ; La conscience ; Le
libre-arbitre ; La volonté
Conférences sur la nature humaine
- Comment penser l’homme aujourd’hui ? Introduction à l’humanisme moderne
- L’invention de l’homme - Comment l’idée de l’Homme est venue aux hommes
- La nature humaine - le socle fondateur naturel de tous les êtres humains
- La place de l’homme dans le cosmos - le roseau pensant face au Cosmos
- L’être humain, un animal comme les autres : l’Homo Sapiens
- Le sens spirituel des origines animales de l’humanité
- Éloge du corps, réhabilitons le corps !
- La complexité humaine : corps-âme-esprit
- La matière de l’esprit, l’origine matérielle, naturelle et contingente de l’esprit
- La raison dans l’être humain - pour une anthropologie de la raison
1600-011
1600-163
1600-159
1600-043
1600-111
1600-057
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- La sociétalité de l’homme, sociétalité ne fait pas sociabilité
- La culturalité de l’homme - rôle et implications de la culturalité de l’homme
- La genèse des cultures - l’origine naturelle des cultures
- L’individualité de l’homme - nécessité et valeur de l’individualisme
- Universalité de l’humanité et unicité de l’individu
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et novation comportementale
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- Réhabiliter le désir - la positivité ontologique du désir
- Éloge du plaisir, la vertu du plaisir pour l'épanouissement humain
- Éloge de la sexualité hédoniste - la positivité de la sexualité pour la condition humaine
1600-023
1600-032
1600-260
1600-261
1600-137
1600-069
1600-119
1600-136
1600-161
1600-005
1600-132
1600-077
1600-121
1600-262
1600-115
1600-047
Quelques livres sur le sujet
- Le sentiment même de soi, Antonio R. Damasio, Odile Jacob, 2002
- La fin de l’homme, Francis Fukuyama, La Table Ronde, 2002
- Inné contre acquis : la fin de l’opposition, par Frans de Waal, Pour la Science, N°267, janvier 2000
- Les hommes et leurs gènes, Albert Jacquard, Flammarion, 2000
- Atome et nécessité : Démocrite, Épicure, Lucrèce, Pierre-Marie Morel, PUF, 2000
- Le genou de Lucy, Yves Coppens, Odile Jacob, 2000
- Animal mon prochain, Florence Burgat, Odile Jacob, 1997
- L’héritage de la liberté, de l’animalité à l’humanité, Albert Jacquard, Seuil, 1991
- L’homme neuronal, Jean-Pierre Changeux, Fayard, 1983
- L’amour en plus, Élisabeth Badinter, Flammarion, 1981
- Le paradigme perdu : la nature humaine, Edgar Morin, Seuil, 1979
- La clef des gestes, Desmond Morris, Grasset, 1977
- L’homme imaginant, Henri Laborit, Union générale d’éditions, 1970
- Le singe nu, Desmond Morris, Grasset, 1968
- Pourquoi j’ai mangé mon père, Lewis Roy (1960), Actes Sud, 1990
- L’homme, Jean Rostand (1940), Gallimard, 1962
- L’homme machine, La Mettrie (1747), Folio, 1981
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