Dispersion de l’anisotropie optique moléculaire avec la longueur d’onde et effets Kerr et Cotton-Mouton Roger Servant To cite this version: Roger Servant. Dispersion de l’anisotropie optique moléculaire avec la longueur d’onde et effets Kerr et Cotton-Mouton. J. Phys. Radium, 1950, 11 (4), pp.153-159. <10.1051/jphysrad:01950001104015300>. <jpa-00234231> HAL Id: jpa-00234231 https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00234231 Submitted on 1 Jan 1950 HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of scientific research documents, whether they are published or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers. 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Par là se trouvent expliqués les importants « décalages » observés entre longueurs d’onde réduites de réfractivité et de biréfringence. dispersion de I’anisotropie les domainesspectrauxexptoressont encode trop resoptique. salt que lanisotropie optique 0d treints pour quun-e variation tres nettement superieur d’un,e molecute gest de’finie, en fonction de ses pola-aux erreucs de mesures et aux corrections puisse risabilités optiqties principales A, B, C par las’y manifester./- Aussi, Martin’- [3J, Mitra [4], et formule Kqishnan [5] conclureut d’abord A la, quasi constance de p. - Krislinan signala cependant des 6carts pour divers liquiaes comme’ I’acide formique dont - Ie facteur de dépolarisation crolt nettement vers les qui se réduit d’ailleurs, lorsque l’ellipsoide des pola- courtes longueurs d’onde;. reprenant les risaBilites est de revolution (modèle -de’ Lange- mesures sur le benzene, G.Enfin, due Vaucouleurs [6] vin : B C), A probl6me 2013 de la On = tr6uva une variation systematique de pavec la comme le montrent les nombres longueur d’onde, suivants : Comme les polarisabilites A, B, C varient avec 11 frequence de la lumiere, il est naturel de recherchercomment 0 varie pvec la longueur d’onde; Une reponse a cette, question semble pouvoir 6tre il parait premature de vouloir déduire fournie par les etudes sur la diffusion moleculaire Cependant, de ces dohnees, encore trop restrcintes, la,loi de de la lumière [1J. En effet, les diverses theories d6 ranisotropie optiques. de Vessot-King, Ramanathan ou Gans permettent variation11 m’a semble, au contraire, reprenant de relier ranisotropie d an facteur due- d6polari- I’examen des tres precises donnees La obttnue relation [2] est et tres etendues sur les birefringences cristallines sation, p _des liquides. de la forme eflEts ou et - qu’en polarirnetriques les Kerr Cotton-Mouton, obtehir d’utiles renseignements ge d avec la longueur d’onde. Elle permet, de 0 de - - sur - pourrait dispersion on la de d6duire la dispersion Examen th6orique. 2013 A la suite des travaux p, accessible experimentalement. Malheureusemeitt, cette derniere est faible’ et - de Langevin [71 puts de Born [8], de nombreux LE en principe, celle -de JOURNAL DE PHYSIQUE ET LE RADIUM. 2013 T.11. - No-4. - AVRIL 1950. Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:01950001104015300 1 t. 154 de Mallemahn [10], Rocard [ 11], [12], Stuart [13], Serber [14], Neugebauer[15], Snellman [16], etc., se sont attaches a relier 1’anisotropie optique a la constante de Kerr. Certains [9], [ 10], [ 11 ], moyennant des hypotheses supplemehtaires sur la diffusion des liquides, ont introduit le facteur de depolarisation p de ces liquides. Ils sont arrives a des relations du type physiciens comme Gans J dtant [9], l’intégrale classique de Langevin Raman et Krishnan Quant a la quantite J, elle prend des valeurs differentes suivant que 1’orientation des molecules est due a leur anisotropie electrique OJ::, ou magnétique dm,’ou a un moment permanent M, ou un moment orbital (quand Ie spinest d6coupl6), etc. Pour les liquides homopolaires par exemple, c’est finalement le produit Slj qui s’introduit et l’on a (Gans) : - est la longueur d’onde, n l’indice de refraction, la constante di6lectrique et p Ie facteur de comperessibilit6 isotherme). Ces formules ont parfois ete utilis6es [3], [12], etc. pour pr6voir la dispersion ’de p. Ainsi, la formule (3) (où À Cette formule ne se ramene a la formule (5) que lorsque, pour la commodite des calculs, on admet l’hypothèse de Gans [9] : E peut s’ecrire qui fait abstraction Qntraine dispersion de 6, puisqu’elle cas, lorsque l’orientation Fanisotropie magn6tique, ou a. un moment permanent, c’est le produit 66M ou aM2, etc. qui intervient dans 1’expression de la double refraction. Le calc.ul correct doit’ donc etre repris sur les mêmes bases, mais a partir des formules- (6) et (4) par exemple. 11 conduit cette fois a conclure que 6 (et non 62) doit varier approximatipement _avec .la . n2-I longueur d’onde, comme n2 + 2 (2). Ce resultat peut d’ailleurs, a mon avis, etre pr6vu est due a ,cette loi que G. de Vaucouleurs a cru pouvoir v6rifier resultats experimentaux. partir Dependant, le raisonnement precedent est, à mon avis, entach6 d’erreur : la formule (3) se rattache a la formule (2) lorsque l’on pose de de la - Du reste, dans les autres Si l’on admet que la constante de Kerr satisfait approximativement a la loi d’Havelock : a - ses n2- , . directement : On voit deja, dans l’hypothèse de Silberstein (3) et le cas sch6matique d’une molecule a deux atomes de polarisabilite a, distants de ;r, que les polarisabilites principales sont en,premiere approximation k est- la constante ,de -Boltzmann, T la temp6absolue, N Ie nombre de molecules par centimetre cube) et que l’on exprime’ 62 en fonction de la constante de Kerr au moyen de la formule (ou rature classique a a, done A la refraction. et plus generale il suffit’ de revenir au module mol6culaire de Langevin. Supposons que dans l’intervalle spectral considere il n’intervienne, pour chacune des polaest Mais, cette s’agit du calcul des valeurs moyennes de l’anisotropie optique, c-esse de 1’etre lorsqu’il s’agit de dispersion : Comme , Dans 1’6tat physique considéré. plus rigoureuse I risabilités principales, qti’une seule fréquenèe propre de resonance; A et B seront [7] de’la forme Si l’on revient ’en,effet-à la théorie de l’orientation, voit que la birefringence optique d’un liquide dans un champ electrique, ou magn6,tique est proportionnelle a I’ani5otropie optique de ses molecules (1) et non a son carre, exactement à on (1) proportipnnelle Mais, de façon substitution, absolument licite lorsqu’il Wl et wo sent toujours tres voisins, 1’ani- (2) En négligeant Ie champ de Lorentz-Lorenz, rait que 6 doit varier comme (n2-I). (8) J. CABANNES, 10C. Cit., p. 109. on trouve- 155 quantite qpi, Voyons se suivant les comment le varie très sensiblement, la refractivite. sotropie optique longueur d’onde, sotropie pptique s’6crira hypotheses faites, est la avec comme bien resultat théorique precedent confirme. ttude uniaxes. de - la cristaux birefringence des Assimilons, suivant une ’ideeque Langevin [7] a appliqu6e, au quartz, les cristaux uniaxes a des alignements convenables de « mol6cules )). Tandis que pour les liquides orient6s par un champ directeur (électrique.ou magnétique) les refractions ordinaire et extraordinaire sont -liées de maniere complexe aux polarisabilites principales suivant les formules de la theorie de l’orientation I1tude des biréfringences 6lectrique et J’ai montre [17] magnetique des liquides. de Kerr et de , constantes des la dispersion que Cotton-Mouton en fonction de la longueur d’onde pdut etre traduite avec une grande precision par une f or2013 (ou J’ est l’int6grale. dont nous avons- parl6), ici, o dans le cas d’une orientation complete on a J et les effets se s6parent, si bienque réfractivités = et polarisabilites sont mule du type proportionnelles - - ’ partir de la theorie fonction des constantes moleculaires’; elle est,- en particulier, proportionnelle à optique a. Comme a varie peu, je n’avais introduit dans les calculs que sa valeur, moyenne, ce qui revenait comme je l’indiquais, a negliger de faibles variations vis-A-vis de celles de la birefringence. J’ai indique depuis [18] que I’on pouvait, en realite, tenir exactement compte de la variation de a et qu’alors se trouvaient completement expliqu6s les décalages que 1’on observe entre longueurs d’onde propres de birefringence et de refractivite. En voici la raison : La theorie de l’orientation montre que la constante de Kerr est de la forme La constante de ii nous est done possible, pour ces « pseudomolecules )) de calculer leur anisotropie -optique 6 -en fonction des données expérimentales par a est calculable a Langevin-Born en 1’anisotropie - - les variations de cette quantite à r6fractivit6 quand la longueur d’onde et de comparer celles de la varie. Faisons cette dans le cas meme du quartz. Le tableau ci-dessous (calcul6 d’apres les donn6es de Landolt, II, p. 915) fournit les elements de la discussion. On voit que, dans le vaste domaine spectral envisage, 1’anisotropie pptique varie - d’environ 25 comparaison pour i oo. II en contraire £ est de même reste constant et du 6gal uotient à d2 . d2 An 14,5.-io-3 moins d’un centi6me pres. -Pour le spath, on trouve un resultat ’analogue, avec toutefois vers. les courtes longueurs d’onde de legers 6carts syst6matiques (de quelques pour cent) sur lesquels nous reviendrons. Mais dans les deux cas, on peut conclure que 1’ani- faeteur 03BE ne dependant pas de la longueur d’onde. Supposons que, dans le domaine spectral considéré, on puisse employer, pour traduire la dispersion de refraction, une formule de Lorentz-Lorenz a un le à I seul terme Inexperience montre ’que c’est possible, dans. la ’ 156 majorité des cas;pour et ’lultraviolét (4) . le proche infrarouge, d6veloppant , Admettons d’aute part que l’anisotröpie soit proportionnelle à -la refraction En le visible optique- les termes, I - trouve que 3 forme que javais ,proposee Chlorobenzène. On,queles formu]cs £xprimant formule (9) : On, voit- la grande . generalite de la lormule (9) : Tandis que les formujes exprimant par exemple la variation thermfque des effets Kerr et CottonMouton sont tres differentes suivant que l’orientation, moleculaire est due A une anisdtropie, un la valeur du coefficient a de la formule. Ainsi, pour les liquides non pola’ires et touj ours dans les memes hypoth£ses, moment permanent ou une intervention variable . du spin 1151i 1191 etc., la formule (9) gmt nôus adoptons Ào- 6tant - tivit (5). Si, pennet de pr6ciser aussi calcul formule a terme -derive un en’ effet de la formule des bandes infrarouges (condui-M’A2, etc.) et lorsque, sans dissocier . bandea - ultraviolettes les plus dloigndes (qui conduiait-à deg termes constants), on grolipe toutes les bander ultraviolettes, compte tenu 11e leurs forces respectives en une seule,bande reduite A. sur la signification physique des bandes r6duites, voir R. SERVANT, J- phys., 1947. 8, p. l3 S. sant des l’influetiee des au constante, générale -’ l’influence lorsquà’on neglige termes en obtient. Dane, en supposant nous trouvont entendu, -le on l’anisotropie optique propor- tionnelle a la refraction, la dispersion avec la longueur d’onde, est applicable A tous to Cas. Si pour-a--la valeur moyenne o,29 dont-il ne s’ecarte jamais beaucoup pour les liquides, , on et’réduisàDf å )a/a est bien de Iq serie phr, rapport portant cette valeur dans l’ expression de 3, Fig. i. -Bien- en . la on trouve . longueur d’onde reduite de refrac- contraire,. on .l’anisotropieobtientlrait dtait supposes Mentions que létude des décalages entre longueurs d’onde propres Ao et À1 de refraetivite et de, birefringence permet precisement due dépâtager ces hypqthese et de confirmerla premiere :: amso-r tropie prpportionnelle a la/ refraction. (5} 11 faudrait ecrire À2/11 = 1,7 À/2 si l’on employait des formules de -Sel’meier au lieu de formules de Lorentz-lorenz Signalons aussi que pour !es gaz a est cette fois très petit 157 dl biréfringenees: electrique jet La figure i represente les résultats sur le chloro propres magnetique benzène [d’après’ les mesures de Szivessy, F. J: - sont identiques (ce quiconfirme J’Ídentité des Davis, Szivessy et Dierkesmann,, Ingersoll ,et dispersions des eSets Kerr et Cotton-Mouton) ’ Winch (6)] lorsqu’on emploie Ia- méthode du gra- et leur carre a pour valeur À 2 3,3. lO6., À1 etant phique rectiligne que j’ai preconisee pour- avoir exprimee en angstroms. ’Dautre part le carre_ de une representation- simple mal formule : On la- longueur d’onde propre de refractiyite est. les én carres porte des longueurs d’onde A2 0= 1,5.106. abscisses et - en otdonn£es des quantites proportiopnelles On obtient done ici = de respectivement a et A/c. J’ai indique sur Ie meme nitrobenzene .[dont les birefringences et électrique ont ete etudiees par Mouton, Szivessy, Davis, Lyon, IngerCottonet soli et Which (7)] on trouve un résuJtat analogue (fig..2). Avec Ie tion de’ A2 On voit que 1es points exp6rimentaux sont bien align6s suivant trois droites. Les longueurs d’onde . Fig. 2. magnetique - Nitrobenzène. La figure 4 represente de même les resultats sur le tolu6ne [d’apr6s Szivessy, Davis, On a obtehus et Dierkesmann Szivessy L6 figùre de carbone On a 3 repr6sente les -re"sultats (étùdié par le sulfure Davisi Ingersoll et Winch (8). ’ On sur Pour taus les rait en (6) G. SzivEssy, Z. Physik., 1923’, 18/ p. 9 7; Francis J: DAVIS,- J. Opt. Soc. A inet., 1940, 30, p. 488-,* G: SzivEssy et A. DIËRKESMANN, Ann. PkySik., 192g, 3, p. L. R. INGERSoLL et Wesley R. WiNCH, Phys. Rev., 1933, 44, p. 399. (7) A. COTTON et H. MOUTON, C. R. Acad. St., 1908, 147, p..lg3;.Anrf.Phys., 191o, 20, p. 194; J. Phgs., 19 1 1 , 1, p. 5. N. LYON, -Ann. Physik., 19 15,- 48, p. 7 43. G. SzivEssy, F. J. DAVIS, L. R._ lNGERSOLL Ot W. R. WINCH, 10C. cit, 507; exemples qui precedent [et-l’on pour- d’autres (1°)] Ie 2,4 (et non de 1,4). signaler voisin de (8)LOC. cit, . (9)]. a rapport 2 est tres (9) Loe. cit. (1°) ’Ainsi, j’ai signale pour le -quartz (J. Phys., 1942, 3, p. go). qu’il existe, en plus du décalage entre longueurs d’onde propres de refraction et de pouvoir ’rotatoire prevu par la theorie, un décalage analogue entre longueurs d’onde propres de rdfractivite et de birefringence. Ce fait rentre dans l’explication géhérale proposée lei. On a pouf le quartz : , 158 Fig. 3. - Sulfure de carbone. Fig. 4. --- Tolu6ne.. On peut done conclure que l’anisotropie optique pratiquement inehangé. De IA sans doute, sa grahde moléculaire d varie très sensiblément, en fonction generalite et son grand pouvoir d’adaptation. de la Iongueur d’onde, comme la réfractivité. Conclusion. L’existence de legejs ecarts a cette loi, comme Les etudes directes de la diffusion de la lumiere et de sa depolarisation par les liquides pour Ie spath, n’est cependant pas exclue, la rela-ne semblent pas permettre, a 1’heure actuelle, de tion A2/1 2,4 À2o- pouvant n’etre qu’approchee. d6finitivement la loi de dispersion de I’anipreciser sa justification Quant à la formule o3 = sotropie optique mol6culaire eh fonction de la n’est pas subordonnee a 1’exactitude rigoureuse de longueur d’onde. la loi- precedente : Tout faible ecart a celle-ci se Au contraire, les resultats polarimetriques tres traduit simplemeht par une legere differentiation precis et très etendus sur les cristaux uniaxes et lesde À2/1 par rapport a 2,4 Ao, Ie coefficient a restant birefringenceselectrique et magnetique des liquides - = 2aA’f.’ 159 permettent d’6tablir que l’anisotropie optique varie tres sensiblement, avec la longueur d’onde, comme la ref ractivite. Certes, cette variation reste faible en Comparaison de celle des birefringences cristallines ou des ’effets Kerr ou Cotton-Mouton et la notion d’anisotropie moyenne garde tout son interet pour la des calculs.. Mais, c’est la dispersion de l’anisotropie optique avec la longueur d’onde qui explique les importants décalages observes entre longueurs d’onde propres reduites de refraction et de birefringence. optique plupart Manuscrit reçu Ie18 BIBLIOGRAPHIE. I I [1] La diffusion moléculaire de la lumière, I929. C. R. Acad. Sc., I925, 181, 2I2. ROCARD Y. MARTIN W. H. - Phys. Chem., I924, 28, I288. MITRA S. M. Z. Physik, I935, 96, 29. KRISHNAN R. S. 2014 Proc. Ind. Acad. Sc., I936, A 3, 566. VAUCOULEURS G. de. - C. R. Acad. Sc., I949, 228, 9I4. LANGEVIN P. Le Radium, I9I0, 7, 249. CABANNES J. - Paris, [2] [3] [4] [5] [6] [7] ,[8] [9] [10] - - 2014 BORN M. - Ann. Physik, I9I8, 55, I77. Ann. Physik, I92I, 65, 97; Z. Physik, I923, 17, 353. Ann. Physique, I924, 2, I87; C. R. MALLEMANN R. de. 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Le théorème général relatif à la reproduction de deux points très voisins, peut être aisément déduit par une double de la formule classique de l’effet Doppler, en supposant qu’une source monochromatique ponctuelle parcoure l’objet élémentaire. Aspect des conditions d’Abbe et de Herschell dans la Cinématique des images. En utilisant la première approximation de Gauss, on fait l’étude relativiste des changements de vitesse et de fréquence propre qu’éprouve l’image correspondante à un point lumineux qui, venant de l’infini, se déplace tout le long de l’axe du système. Sommaire. - application stigmatique 1. Soit la un trajectoire lumineuse qui unit, a travers, consequence écrire systeme optique quelconque, deux points P et Pcoordonn6es x, y, z; x, y. z’. et considérons de aussi la trajectoire qui lie deux autres points Q et Q, oil n et n repr6sentent les indices de refraction suppos6s respectivement tres voisins de P et P.. des milieux extr6mes, et 9, Q les angles qui forment On démontre que la variation (QQ-) (PP-) du les elements linéaires- PQ et P-Q- avec les rayons chemin optique est 6gale a la difference entre les respectits. C’est le th6or6me de la differentielle projections, traduites, en chemin optique, des du, chemin optique » que l’on emploie si souvent segments élémentaires PQ = s et P-Q- = s sur les dans 1’etude des aberrations geometriques des rayons conjugu6s correspondants, et 1’on peut en instruments. Lorsqu’au lieu de considerer des points purement (1) Voir la .Note intitulee Concept interlérentiel des images on applique le théorème à deux sources g6om6triques optiques mobiles dans la lhéorie de la relatioité (C. R. Acad. Sc., et leurs images, on trouve la condition pour que 1949; 228, p. 2014-2016), - « -