b) si Iest un id´eal de Aalors f(I) = {y∈B|y=f(x), x ∈I}est un id´eal de f(A)
3) Si Aet Bsont des anneaux, les id´eaux de l’anneau produit A×Bsont les I×Jo`u Iest un id´eal de Aet Jun
id´eal de B.
4) Si Iest un id´eal de Ales id´eaux de A/I sont du type
J/I ={bx∈A/I|x∈J}o`u Jest un id´eal de Acontenant I
5) Si Iest un id´eal de Aalors I[X] est un id´eal de A[X] et on a l’isomorphisme
(A/I)[X]↔A[X]/I[X]
Id´eal engendr´e
Soit Cune partie quelconque de l’anneau Aon appelle id´eal engendr´e par Cle plus petit id´eal de A(au sens de
l’inclusion) qui contient C. C’est l’id´eal
(C) = {x1c1+... +xkck|k∈N,xi∈A, ci∈C}
Id´eal de type fini
On dit qu’un id´eal Ide Aest de type fini si il existe un nombre fini a1,...,and’´el´ements de tels que I= (a1, ..., an).
Un anneau dans lequel tout id´eal est de type fini est dit noeth´erien.
On a l’´equivalence
Anoeth´erien ⇔toute suite croissante d’id´eaux I1⊂I2⊂... ⊂In⊂... est stationnaire
et aussi
Anoeth´erien ⇔toute famille (non vide) d’id´eaux {Iα|α∈X}poss`ede un ´el´ement maximal
Id´eal principal
On dit qu’un id´eal Ide Aest principal s’il est engendr´e par un ´element, c’est-`a-dire s’il existe atel que I= (a).
On a (1) = Aet
dest inversible ⇔(d) = (1)
Divisibilit´e et id´eaux
Si aet bsont deux ´el´ements d’un anneau Aon d´efinit adivise bet on note a|bpar
a|b⇔il existe c∈Atel que b=ac
du point de vue des id´eaux on a
a|b⇔(b)⊂(a)
Si aet bsont deux ´el´ements d’un anneau A. On a aet bsont associ´es si et seulement si
(a) = (b).
Autrement dit
(a) = (b)⇔b=αa avec αinversible
Sommes et produits d’id´eaux
Si Iet Jsont deux id´eaux de Aon d´efinit l’id´eal not´e I+Jcomme ´etant le plus petit id´eal contenant I∪J, donc
l’id´eal engendr´e par I∪J, c’est l’id´eal
I+J={x+y|x∈I, y ∈J}
Si Iet Jsont deux id´eaux de Aon d´efinit l’id´eal not´e IJ comme ´etant le plus grand id´eal inclus dans I∩Jc’est
l’id´eal
IJ ={x1y1+... +xkyk|k∈N,xi∈I, yi∈J}
Si I1, I2, ..., Iksont des id´eaux de Aon d´efinit de mˆeme I1+I2+... +Iket I1I2...Ik.
Id´eaux ´etrangers
On dit que deux id´eaux Iet Jde Asont ´etrangers (entre eux) si I+J=A.
Dans ce cas on a IJ =I∩Jet on a le ”th´eor`eme des restes chinois”: l’application
A→A/I ×A/J
x7→ (pI(x), pJ(x))