AVLIS CONSEIL-FORMATION-PLACEMENT
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N° de SIRET : 43221698400042 Code APE : 8559A
N° d'existence délivré par la DIRECCTE : 11754446075
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LE SYSTÈME DIGESTIF
I. Description du système digestif
Le tube digestif est un long conduit musculo-membraneux. Il comprend 8 segments : la bouche ou
cavité buccale, le pharynx, l’œsophage, l’estomac, l’intestin grêle, le gros intestin, le rectum et l’anus. À
cela s’ajoutent les glandes annexes : les glandes salivaires, le foie (avec la vésicule biliaire) et le pancréas.
II. Anatomie et rôles des différents organes
1) La bouche ou cavité buccale
La cavité buccale occupe la partie inférieure de la face. Il y a 2 types de digestions à ce niveau : la
digestion mécanique et chimique.
a) Digestion mécanique
Au cours de la mastication, les dents de diverses formes coupent (les incisives), déchirent (les
canines), écrasent (les prémolaires) et broient (les molaires) les aliments afin de faciliter leur déglutition
et augmenter leur surface.
b) Digestion chimique
La présence d’aliments dans la cavité buccale (ou cavité orale) clenche un réflexe nerveux qui
incite les glandes salivaires à sécréter de la salive (1L/jour) qui parvient dans la cavité buccale par
l’intermédiaire de conduits.
En solution dans la salive se trouve :
- La mucine : protège la bouche et lubrifie les aliments.
- Une solution tampon qui neutralise l’acidité dans la bouche.
- Des agents antibactériens qui tuent les bactéries.
- L’amylase salivaire qui commence à dégrader l’amidon et le glycogène.
- Une lipase pour une 1ère dégradation des graisses.
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c) La langue
Elle sert à goûter mais aussi à diriger les aliments pendant la mastication, puis à les façonner en
une boule appelée bol alimentaire. La langue pousse ensuite le bol alimentaire tout au fond de la cavité
buccale et dans le pharynx.
2) Le pharynx
C’est la gion que nous appelons gorge, c’est un carrefour qui communique aussi bien avec
l’œsophage qu’avec la trachée et la cavité nasale. Lorsque nous avalons, l’extrémité supérieure de la
trachée bouge et son ouverture est bloquée par un rabat cartilagineux appelé épiglotte. Cela empêche les
aliments de passer dans les voies respiratoires.
3) L’œsophage
L’œsophage est le segment du tube digestif qui fait passer les aliments du pharynx à l’estomac. La
déglutition commence avec des muscles dits volontaires, mais ce sont les ondes de contractions
involontaires des muscles lisses qui prennent ensuite la relève : péristaltisme.
4) L’estomac
Il est situé dans la partie supérieure de la cavité abdominale, sous le foie et le diaphragme. Ce gros
organe peut emmagasiner un repas entier, il est doté d’une paroi très élastique et de replis en accordéon
appelés plis gastriques. L’estomac peut s’étirer jusqu’à contenir 2 L d’aliments et de liquides.
L’épithélium qui délimite la cavité gastrique sécrète le suc gastrique, un liquide digestif qui se
mélange avec les aliments. Il contient :
- Une concentration élevée de chlorure d’hydrogène (ou acide chlorhydrique) afin de maintenir
un suc gastrique acide (pH situé entre 1,5 et 3,5).
- De la pepsine : une enzyme qui hydrolyse les protéines.
L’épithélium sécrète également un mucus de protection mais malgré cela l’épithélium se désagrège
constamment, et la mitose doit nérer suffisamment de cellules pour remplacer complètement la
muqueuse gastrique tous les trois jours.
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Lorsque nous voyons, sentons ou goûtons des aliments, le cerveau transmet un message nerveux à
l’estomac qui commence à sécréter des sucs gastriques. Toutes les 20 secondes environ, les muscles lisses
de l’estomac brassent et pétrissent le contenu. Lorsqu’un estomac vide subit cette action, la faim se fait
sentir par des tiraillements.
Le bol alimentaire, qui se mélange aux sucs gastriques dans l’estomac, devient rapidement une
bouillie alimentaire appelée chyme acide.
La plupart du temps, l’estomac est fermé à ses deux extrémités. Le cardia, l’ouverture par laquelle
l’estomac communique avec l’œsophage, ne se dilate habituellement qu’à l’arrivée d’un bol alimentaire.
Dans la partie inférieure de l’estomac se trouve le muscle sphincter pylorique, qui contribue à faire passer
le chyme de l’estomac à l’intestin grêle.
5) Intestin grêle
La majeure partie de la digestion enzymatique des macromolécules alimentaires se déroule dans
l’intestin grêle. D’une longueur de plus de 6 m, l’intestin grêle est le segment le plus long du tube
digestif. Cet organe principal de la digestion a pour rôle l’absorption de la plupart des aliments et le
transport des nutriments vers le système circulatoire.
a) Digestion dans le duodénum
Les 25 premiers cm environ de l’intestin grêle forment le duodénum, dans lequel le chyme
provenant de l’estomac se mélange avec les sucs digestifs sécrétés par le pancréas, le foie et les cellules
de la muqueuse intestinale. Le reste de l’intestin est constitué du jéjunum et de l’iléon. 4 hormones
principales permettent le début de la digestion :
- La gastrine : sécrétée par l’estomac en présence d’aliments. Elle stimule la fabrication du suc
gastrique.
- La sécrétine : le pH acide du chyme qui entre dans le duodénum déclenche la libération par la
muqueuse intestinale de cette hormone qui stimule le pancréas afin de récupérer du suc
pancréatique basique.
- La cholécystokinine (CCK) sécrétée par le duodénum en présence de graisse. Elle agit sur la
vésicule biliaire afin de libérer de la bile dans le duodénum et elle déclenche également la
libération d’enzymes pancréatiques.
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- Le peptide inhibiteur gastrique (GIP) : sécrété lorsque la glycémie est trop élevée, il stimule la
sécrétion d’insuline par le pancréas. De plus, il diminue la vidange gastrique et l’appétit.
b) Rôle du pancréas
Le suc pancréatique, produit par le pancréas, est acheminé jusqu’à l'intestin grêle par différents
canaux. Il est libéré lorsque le chyme acide arrive au contact de la muqueuse duodénale. Il contient un
très grand nombre d'enzymes :
- La trypsine et de la chymotrypsine, des enzymes qui scindent les protéines complexes en
composés plus simples qui peuvent être absorbés et utilisés par l'organisme.
- La lipase scinde les graisses.
- L'amylase hydrolyse l'amidon en maltose.
- D'autres enzymes transforment ensuite le maltose en glucose et en fructose.
Il est de loin le suc digestif le plus important. Il contient aussi beaucoup de bicarbonate de sodium
basique qui neutralise l'acidité du chyme.
c) Rôle du foie
Synthétisée par le foie, la bile permet l'absorption des graisses en se combinant avec elles afin de
former des structures (appelées micelles) solubles dans l’eau et accessibles aux lipases (enzymes qui
agissent sur les lipides). La bile divise les graisses en fines gouttelettes facilitant ainsi leur absorption par
la muqueuse intestinale. Stockée dans la vésicule biliaire, elle s’écoule dans l’intestin grêle en réponse à
la présence de graisses dans l'estomac et dans la partie supérieure de l'intestin. La cholécystokinine libérée
par des cellules du duodénum et du jéjunum facilite la libération du contenu de la vésicule biliaire. En
l’absence de bile, la digestion des graisses est inefficace. On estime que les 7/8 environ de la bile sont
réabsorbés dans l'intestin, le reste est éliminé et donne aux excréments leur couleur brune.
d) Rôle du suc intestinal
Il contient aussi des enzymes qui assurent la dégradation terminale des grosses molécules (peptidases,
sucrases, phosphatases, ...).
Au total, toutes ces sécrétions digestives constitueraient une perte importante pour l'organisme tant en
liquides (de 7 à 10 litres d'eau par 24 h) qu'en sels minéraux s'ils n'étaient presque totalement réabsorbés.
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e) Absorption des nutriments
L'intestin grêle est le siège principal de l'absorption des produits de la digestion. L'absorption est
favorisée par la longueur de l'intestin grêle (environ 6 m) et la surface intestinale qui présente de
nombreux replis appelés villosités.
Le transport des produits de la digestion au travers de la paroi de l'intestin grêle peut être actif
comme pour le sodium, le glucose et de nombreux acides aminés, ou passif : certains acides aminés sont
capables de traverser la barrière intestinale sans être dégradés. La paroi intestinale est donc capable
d'absorber sélectivement les substances nutritives et d'en rejeter d'autres.
6) Le gros intestin
Le gros intestin ou côlon (forme de U inversé) est un tube large, de 1,5 m de long, qui prolonge
l’iléon et le caecum. Il constitue la partie terminale du tube digestif et assure principalement la
réabsorption de l'eau et des ions sodium et chlorure. Il contient également des bactéries qui sont capables
de dégrader la cellulose jusque- préservée de la digestion et libèrent des gaz. Le contenu digestif devient
donc beaucoup plus solide, ce qui aboutit à la concentration des matières fécales. Le côlon se termine par
le rectum auquel fait suite l'anus fermé par un muscle en anneau, le sphincter anal externe, qui permet la
défécation.
III. Pathologies digestives
1) La cavité buccale
Gingivite : inflammation des gencives qui deviennent rouges, enflées et qui présentent des
saignements. Généralement, la gingivite est la conséquence d'une mauvaise hygiène buccale.
Abcès : accumulation de pus qui se forme à la suite d'une infection par des microorganismes, le plus
souvent des bactéries.
Carie dentaire : altération, cassure et destruction d'une dent due à la déminéralisation des tissus durs
de la dent.
Aphte : petite lésion douloureuse des membranes tapissant la bouche.
Cancer de la langue :
- Les cancers de la portion mobile de la langue. Ils sont très fréquents. Les facteurs favorisants
sont connus : alcoolisme, tabagisme, mauvais état dentaire.
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