- Canadian Blood Services` professional education

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GUIDE DE LA PRATIQUE
TRANSFUSIONNELLE
Chapitre 1: Du donneur au receveur – un ouvrage sur l’activité
transfusionnelle au Canada
Robert Barr, MD, et Ted Alport, MD, FRCPC
PRÉSENTATION DU SYSTÈME D’APPROVISIONNEMENT EN SANG AU
CANADA
Le système canadien d’approvisionnement en sang est complexe, solidement intégré et rigoureusement
réglementé. Le don de sang total et le don par aphérèse sont faits bénévolement. Au Canada, les deux
fournisseurs de sang sont Héma-Québec, au Québec, et la Société canadienne du sang, pour le reste du pays.
Ces deux organismes sont responsables du recrutement des donneurs; de la collecte, du traitement et de la
conservation du sang; de l’exécution des épreuves de laboratoire sur chaque don; ainsi que de l’acheminement
des produits sanguins et des produits de fractionnement du plasma vers les hôpitaux. Partout dans le réseau,
du personnel qualifié s’assure que les prélèvements et les transfusions sont pratiqués dans les conditions les
plus sûres et les plus efficaces possible, veille à ce que les communications entre les intervenants soient claires
et se fassent en temps opportun et s’emploie à transmettre, tant aux donneurs qu’aux receveurs, l’information
nécessaire pour assurer la sécurité des composants ou des produits sanguins transfusés.
Santé Canada réglemente le système canadien d’approvisionnement en sang et inspecte les établissements de
la Société canadienne du sang. Le financement public de cette dernière doit être approuvé par un comité
provincial. Dans plusieurs provinces, la Société canadienne du sang gère des laboratoires de services
diagnostiques réalisant principalement des analyses prénatales et des épreuves de compatibilité sanguine
croisée. À l’instar des services de transfusion hospitaliers, ces laboratoires reçoivent leur agrément du ministère
de la Santé de la province où ils sont situés.
Le siège social de la Société canadienne du sang, situé à Ottawa, doit:
élaborer et mettre en place des directives et des procédés de fabrication normalisés pour diverses
divisions (Chaîne d’approvisionnement, Qualité et affaires réglementaires, Services médicaux et de
l’innovation, et Affaires publiques);
surveiller et inspecter les établissements de collecte et les laboratoires régionaux s’acquittant de
l’exécution des épreuves;
passer des contrats avec les établissements de fractionnement pour qu’ils effectuent le fractionnement du
plasma de la Société canadienne du sang et assurer aux Canadiens et aux Canadiennes un
approvisionnement adéquat en produits de fractionnement et en produits recombinants;
entreposer et transporter ces produits vers les établissements de la Société canadienne du sang, selon les
besoins, en vue de leur distribution dans les hôpitaux.
Au Québec, ces fonctions relèvent d’Héma-Québec.
Les donneurs bénévoles constituent un élément fondamental et précieux du système d’approvisionnement
en sang. Le donneur doit:
se rendre aux établissements de collecte permanents ou aux collectes itinérantes;
répondre avec honnêteté à toutes les questions écrites et orales du questionnaire sur l’état de santé;
signer un consentement éclairé attestant qu’il autorise le prélèvement de son sang, de ses plaquettes ou
de son plasma et qu’il a bien compris les questions posées;
informer la Société canadienne du sang de toute maladie ou de tout diagnostic ultérieur au don de sang
qui pourrait avoir des effets néfastes pour un receveur de sang.
Les effectifs régionaux de la Société canadienne du sang comprennent du personnel administratif,
médical, infirmier et technique qui doit:
https://professionaleducation.blood.ca/fr/transfusion/guide-clinique/du-donneur-au-receveur-un-ouvrage-sur-lacti
vite-transfusionnelle-au
Date de publication: Lundi 30 mai 2016
Avertissement important : Ce guide se veut un outil éducatif. Les lignes directrices qui y sont formulées à l’égard des soins à prodiguer aux
patients ne devraient donc pas être suivies rigoureusement. Leur application trop stricte pourrait en effet donner lieu à l’administration de
transfusions inutiles à certains patients, ou au contraire, occasionner des réactions indésirables chez des patients qui recevraient des quantités
insuffisantes de sang ou de produits sanguins. Ces lignes directrices visent principalement les patients adultes et peuvent ne pas convenir au
traitement des enfants. À la lecture des recommandations figurant dans le guide, il importe de garder à l’esprit la nécessité, dans certaines
situations, de consulter un spécialiste en médecine transfusionnelle afin d’offrir des soins optimaux aux patients.
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GUIDE DE LA PRATIQUE
TRANSFUSIONNELLE
Chapitre 1: Du donneur au receveur – un ouvrage sur l’activité
transfusionnelle au Canada
recruter des donneurs, les évaluer et les encadrer lors des collectes de sang total et des collectes par
aphérèse;
traiter et conserver les composants et les produits sanguins, les distribuer et en assurer l’acheminement
vers les hôpitaux des régions, selon les besoins;
effectuer les épreuves de laboratoire ou prendre les dispositions nécessaires pour l’exécution centralisée
de ces épreuves, puis étiqueter les unités pouvant être mises en circulation;
veiller au contrôle et à l’assurance de la qualité;
assurer, de concert avec les hôpitaux, le bon déroulement des enquêtes sur les dons antérieurs et les
produits sanguins transfusés.
RAPPEL DE PRODUITS, ÉTUDE DES DONS ANTÉRIEURS D’UN DONNEUR
ET ENQUÊTE SUR LES PRODUITS SANGUINS TRANSFUSÉS
Tout renseignement ultérieur au don de sang laissant présager un risque pour un donneur ou un receveur doit
être signalé à la Société canadienne du sang. L’information peut provenir du donneur, d’un hôpital, d’un autre
établissement de collecte, d’un médecin, d’un tiers, etc. En règle générale, c’est soit le donneur qui, étant
tombé malade après avoir donné du sang, communique avec la Société canadienne du sang, soit un hôpital qui
signale une réaction indésirable suite à la transfusion d’un produit sanguin. Toutes ces communications donnent
lieu à une enquête approfondie.
Retrait et rappel de produits
Ce sont là des modalités voisines, appliquées volontairement ou sur ordre de l’organisme de réglementation. Il
s’agit, dans tous les cas, de repérer les composants – issus d’un seul don ou de plusieurs dons – susceptibles de
compromettre l’intégrité et la sécurité de l’approvisionnement en sang, puis de les retirer de la circulation. Si
les composants visés ont déjà été transfusés, il appartiendra au directeur médical, au directeur de la banque de
sang de l’hôpital et au médecin traitant de déterminer si la notification du ou des patients s’impose. À titre
d’exemple, on pourrait procéder au rappel de composants sanguins si un donneur signalait la survenue d’une
fièvre quelques jours après avoir donné du sang.
Étude des dons antérieurs d’un donneur
Cette recherche a pour objet de retracer les receveurs de composants sanguins provenant d’un donneur chez
qui la présence d’un agent infectieux est détectée et confirmée lors d’une analyse ou d’un don ultérieur, et de
communiquer avec ces receveurs.
Lorsque la Société canadienne du sang apprend qu’un donneur a obtenu un résultat positif confirmé à un test
de dépistage d’une maladie transmissible, celui-ci est exclu indéfiniment, et on entreprend une étude de ses
dons antérieurs. On communique avec les hôpitaux ayant reçu du sang ou des composants sanguins issus de
ces dons et on leur demande de repérer les receveurs, le cas échéant. Les médecins traitants doivent ensuite
soumettre les transfusés à des épreuves de dépistage de l’agent infectieux en cause et transmettre les
résultats à la Société canadienne du sang.
Enquête sur les produits sanguins transfusés
On ouvre ce type d’enquête lorsqu’une infection associée à une transfusion est signalée chez un receveur. On
cherche ainsi à déterminer si la présence de l’agent infectieux est détectée chez le ou les donneurs du sang qui
lui a été transfusé. Lorsque la Société canadienne du sang apprend qu’un receveur a obtenu un résultat positif à
une épreuve de dépistage de maladies transmissibles par transfusion (en l’absence d’une autre cause connue),
elle identifie et repère tous les donneurs en vue d’une reprise des épreuves de dépistage de la maladie
transmise au receveur.
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Date de publication: Lundi 30 mai 2016
Avertissement important : Ce guide se veut un outil éducatif. Les lignes directrices qui y sont formulées à l’égard des soins à prodiguer aux
patients ne devraient donc pas être suivies rigoureusement. Leur application trop stricte pourrait en effet donner lieu à l’administration de
transfusions inutiles à certains patients, ou au contraire, occasionner des réactions indésirables chez des patients qui recevraient des quantités
insuffisantes de sang ou de produits sanguins. Ces lignes directrices visent principalement les patients adultes et peuvent ne pas convenir au
traitement des enfants. À la lecture des recommandations figurant dans le guide, il importe de garder à l’esprit la nécessité, dans certaines
situations, de consulter un spécialiste en médecine transfusionnelle afin d’offrir des soins optimaux aux patients.
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Chapitre 1: Du donneur au receveur – un ouvrage sur l’activité
transfusionnelle au Canada
Qu’il s’agisse de retracer des dons antérieurs ou des produits sanguins transfusés, il importe de repérer les
personnes qui ont obtenu un résultat positif à une épreuve de dépistage de maladies transmissibles par
transfusion, d’une part, pour assurer l’intégrité de l’approvisionnement en sang et, d’autre part, pour que le
donneur en cause puisse recevoir du counselling et prendre les précautions nécessaires pour éviter de
contaminer d’autres personnes.
Les laboratoires de transfusion des hôpitaux peuvent compter sur du personnel médical et technique
qualifié qui doit:
élaborer et mettre en place des politiques et procédures de transfusion approuvées par le comité de
transfusion de l’hôpital ou de la région;
commander les composants et les produits sanguins dont l’hôpital a besoin, puis veiller à ce qu’ils soient
conservés et distribués en toute sécurité;
assurer le maintien de la compétence en matière de groupage sanguin, de recherche d’anticorps et
d’exécution des épreuves de compatibilité;
élaborer, tenir à jour et distribuer des guides de procédures techniques et cliniques à l’intention des
employés de laboratoire ainsi que du personnel infirmier et médical de sorte que l’analyse, la distribution
et la transfusion du sang se fassent dans le respect des normes de sécurité établies;
informer les fournisseurs de soins de santé des directives et des méthodes de transfusion;
veiller à ce que les transfusions se fassent en toute sécurité et, en cas de réaction indésirable à une
transfusion, signaler celle-ci et en rechercher la cause, au besoin;
assurer la tenue adéquate des dossiers de transfusion, qui doivent rendre compte de la réception, de
l’entreposage et de la distribution des composants et des produits sanguins ainsi que de l’enquête
effectuée dans les cas de réactions indésirables;.
donner suite sans délai aux demandes d’étude des dons antérieurs d’un donneur déposées par la Société
canadienne du sang ou à toute autre forme de correspondance visant le repérage de receveurs d’unités de
sang potentiellement contaminé d’après des renseignements obtenus des donneurs ou au sujet de ces
derniers subséquemment à leurs dons de sang; sur demande, informer le médecin ayant commandé l’unité
suspecte ou le transfusé (selon les règles de l’hôpital à cet égard) du risque de contamination et de la
nécessité d’exécuter des épreuves de dépistage.
Le personnel clinique du service hospitalier qui pratiquera la transfusion doit:
fournir au laboratoire de transfusion des échantillons adéquats et clairement étiquetés du patient receveur
aux fins d’exécution des épreuves de compatibilité;
s’assurer que le composant sanguin utilisé pour la transfusion est compatible avec le groupe sanguin du
patient receveur;
perfuser le composant sanguin au moment et selon le débit précisés, à l’aide d’un transfuseur adéquat et
surveiller le patient de près afin de déceler d’éventuels effets indésirables;
consigner chaque transfusion dans le dossier du patient et signaler toute réaction indésirable au médecin
traitant ainsi qu’au laboratoire de transfusion.
Le médecin traitant qui prescrit le composant ou le produit sanguin au patient doit:
évaluer la nécessité de sa commande du point de vue clinique;
bien renseigner son patient sur les avantages et les risques de la transfusion de même que sur les
solutions de rechange afin que ce dernier puisse fournir un consentement éclairé, et noter ce
consentement dans le dossier du patient;
transmettre des instructions au personnel responsable de la transfusion sur l’urgence de l’intervention, sur
la quantité de produit à transfuser et sur le débit d’administration;
veiller à ce que toutes les réactions importantes et inattendues soient signalées sans délai et fassent
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Avertissement important : Ce guide se veut un outil éducatif. Les lignes directrices qui y sont formulées à l’égard des soins à prodiguer aux
patients ne devraient donc pas être suivies rigoureusement. Leur application trop stricte pourrait en effet donner lieu à l’administration de
transfusions inutiles à certains patients, ou au contraire, occasionner des réactions indésirables chez des patients qui recevraient des quantités
insuffisantes de sang ou de produits sanguins. Ces lignes directrices visent principalement les patients adultes et peuvent ne pas convenir au
traitement des enfants. À la lecture des recommandations figurant dans le guide, il importe de garder à l’esprit la nécessité, dans certaines
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rapidement l’objet d’une enquête;
si le laboratoire de transfusion repère (par exemple dans le cadre d’une étude des dons antérieurs d’un
donneur menée par la Société canadienne du sang) un patient ayant reçu un composant ou un produit
sanguin douteux, communiquer rapidement avec ce patient, que ce soit personnellement ou par
l’entremise de son médecin de famille, et prendre les dispositions nécessaires à l’exécution des épreuves
de dépistage de maladies transmissibles; tenir la Société canadienne du sang et les autorités sanitaires (si
la loi l’exige) informées de l’état de santé du patient et leur transmettre les résultats des épreuves.
Les liens unissant ces organismes et représentants du domaine de la santé sont illustrés au tableau 1. La
grande efficacité du système tient entièrement à la compétence, à la compassion et au dévouement des divers
intervenants. Cela dit, on pourrait améliorer les échanges de données et l’intégration des systèmes
informatiques entre la Société canadienne du sang et les hôpitaux pour en arriver à une utilisation plus
judicieuse des produits sanguins et à une meilleure gestion de l’approvisionnement en sang.
Au cours des dernières années, on a énormément amélioré la qualité et la sécurité des composants sanguins
mis en circulation par la Société canadienne du sang grâce à diverses transformations, à l’accent mis sur la
qualité et à l’amélioration des méthodes de production et d’analyse. Malgré tout, la transfusion de sang
continue de poser un risque et ne doit jamais être considérée comme entièrement sûre. « Mieux vaut prévenir
que guérir » : suivant ce principe de la précaution, les responsables du système d’approvisionnement en sang
ne doivent pas attendre que du tort ait été causé avant d’agir, mais ils doivent plutôt gérer le « risque théorique
».
Les décisions ayant un profond retentissement sur le recrutement et la fidélisation des donneurs ne doivent être
prises qu’après mûre réflexion afin de ne pas compromettre la capacité de la chaîne d’approvisionnement en
sang de répondre à la demande. Au Canada, moins de 4 % des personnes admissibles donnent du sang chaque
année. Ce pourcentage tombe à 2,2 % si l’on ne tient compte que des donneurs actifs, c’est-à-dire ceux qui font
des dons au cours d’années consécutives. Il est très difficile de recruter des donneurs et de les fidéliser. Si ce
n’était de ces donneurs bénévoles assidus, le système d’approvisionnement en sang n’existerait tout
simplement pas, et les soins de pointe qu’offrent nos hôpitaux ne seraient certes pas ce qu’ils sont. On s’attend
à ce que la demande de sang augmente au point, peut-être, de dépasser l’offre, en dépit de tous les efforts
déployés pour élargir le bassin de donneurs. Étant donné ce risque de pénurie, les personnes assurant
l’approvisionnement en sang et la transfusion de composants sanguins doivent éviter à tout prix le gaspillage et
faire bon usage du sang à leur disposition.
Au sein des hôpitaux canadiens, il appartient essentiellement au personnel médical de décider de l’utilisation
qui sera faite de la réserve de sang. Quant à la collecte du sang, à l’analyse des échantillons, à la transfusion
des composants sanguins et à la surveillance des receveurs, elles relèvent du personnel infirmier et technique.
On doit travailler sans relâche pour bien informer tous les intervenants, y compris les receveurs, des risques et
des bienfaits des transfusions. Nous espérons que le présent guide contribuera à optimiser l’utilisation et la
sécurité des composants et des produits sanguins.
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transfusions inutiles à certains patients, ou au contraire, occasionner des réactions indésirables chez des patients qui recevraient des quantités
insuffisantes de sang ou de produits sanguins. Ces lignes directrices visent principalement les patients adultes et peuvent ne pas convenir au
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patients ne devraient donc pas être suivies rigoureusement. Leur application trop stricte pourrait en effet donner lieu à l’administration de
transfusions inutiles à certains patients, ou au contraire, occasionner des réactions indésirables chez des patients qui recevraient des quantités
insuffisantes de sang ou de produits sanguins. Ces lignes directrices visent principalement les patients adultes et peuvent ne pas convenir au
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