DOSSIER 1.3 > CONSO ET REGENERATION D’ATP DANS LES CELLULES MUSCULAIRES
Les fibres musculaires des muscles striés squelettiques sont des structures
spécialisées dans la contraction.
Les cellules musculaires rendent possible un mouvement en transformant
l’énergie chimique des molécules organiques en énergie mécanique.
Un exercice musculaire demande de l’énergie et s’accompagne d’une augmentation
de la ventilation, donc de l’apport en dioxygène. Ce dioxygène est un élément
permettant la synthèse d’ATP.
Problématique
Quels sont les mécanismes cellulaires de la contraction musculaire ?
Comment intervient l’ATP dans la conversion de l’énergie chimique en
énergie mécanique ?
I. LES CELLULES MUSCULAIRES : DES CELLULES SPECIALISEES
> La contraction des muscles squelettiques permet un mouvement volontaire. Lors
de sa contraction, un muscle raccourcit. C’est en réalité l’ensemble de ses cellules
qui interviennent dans ce raccourcissement.
Les cellules musculaires présentent lors de leur observation au microscope une
alternance de bandes sombres et claires. C’est cette particularité qui leur confère le
nom de muscles striés.
Cette alternance est due à l’organisation des myofibrilles.
Les myofibrilles sont constituées d’éléments fonctionnels contractiles qui se
répètent : les sarcomères. Chaque sarcomère est composé de myofilament
d’actine et de myosine. Lors de la contraction la longueur des sarcomères
diminue grâce au coulissement des filaments d’actines sur ceux de myosines.
Les myofibrilles sont reliées à la membrane plasmique des fibres musculaires grâce
à d’autres protéines. Un raccourcissement des sarcomères entraine donc un
raccourcissement des myofibrilles et donc de la fibre musculaire.
II. UTILISATION DE L’ATP LORS DE LA CONTRACTION MUSCULAIRE
> Lors de la contraction musculaire, de l’énergie chimique sous forme d’ATP est
convertie en énergie mécanique au niveau de chaque sarcomère. Cette conversion
est permise par les propriétés des filaments d’actines et de myosines.
> Cycle de contraction :
1. activation d’une tête de myosine, provoquée par l’hydrolyse d’une
molécule d’ATP ;
2. fixation de la tête de myosine sur l’actine (formation complexe actine-
myosine – le calcium est indispensable) ;
3. retour de la tête de myosine à la position de repos (coup de rame) ;
4. séparation actine/myosine, permise par la fixation d’une nouvelle molécule
d’ATP sur la myosine.
> Si l’ATP n’est pas régénéré, les têtes de myosines ne se détachent pas de l’actine
et la myofibrille reste contractée. (origine de la rigidité cadavérique).
Sciences de la vie
Energie et cellule vivante
CONSOMMATION ET REGENERATION D’ATP DANS LES CELLULES MUSCULAIRES
Rappels secondes
.
Activité 1
Des cellules spécialisées
dans la contraction
Livre p50/51
Activité 2
Utilisation ATP