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Conférence inaugurale du Printemps des Sciences
Conférence introductive du Printemps des Sciences 2015
Le mercredi 11 février 2015
(accueil à partir de 13h30)
Institut de Zoologie,
Cet après-midi sera composé de deux exposés où il sera question de Lumière et de Santé.
Bases physiques de la scintigraphie et de la tomographie à émissions de
positions
par Maryse Hoebeke (Physicienne à l'ULg)
Les applications de la physique dans le cadre de l'instrumentation médicale sont spectaculaires. Quel
chemin parcouru depuis l'invention du stéthoscope par Laennec en 1819 et la découverte des rayons
X par Roetgen en 1895 ! Radiographie, scintigraphie, tomographie, échographie, thermographie et, plus
récemment encore, l'imagerie de résonance nucléaire et la tomographie à émission de positons ont
révolutionné les possibilités diagnostiques.
Le but de cet exposé est d'introduire de façon simple les concepts de physique qui sous-tendent la
scintigraphie et la tomographie à émission de positons. Le principe de l'imagerie nucléaire consiste à
administrer au patient une molécule qui contient un noyau radioactif. En imagerie, ces isotopes radioactifs
sont appelés des marqueurs. Dans de nombreux cas, les marqueurs vont devoir être préalablement
incorporés par voie chimique dans des molécules
susceptibles de se localiser préférentiellement au niveau d'un organe particulier ou de cellules cibles.
Ces molécules spécifiques sont appelées les traceurs. Dans un nombre limité de cas, le marqueur est
directement le traceur. La scintigraphie repose sur la détection d'un photon directement émis par le noyau
radioactif. La tomographie par émission de positons procède par la détection de deux photons issus
de la disparition d'une antiparticule, le positon émis par le noyau radioactif. L'imagerie nucléaire tire son
originalité et sa puissance de diagnostic de son caractère fonctionnel. Elle permet d'identifier les structures
pathologiques sur base de leur différence fonctionnelle.
La Lumière ne sert pas qu'à voir ! Effet de la lumière sur les fonctions
cognitives non-visuelles
par Gilles Vandewalle (Biologiste à l'ULg)
Tout comme l'oreille, l'oeil a une fonction double. Il permet de voir, mais transmet aussi l'information
lumineuse pour
réguler diverses fonctions dites « nonvisuelles ».
La lumière est ainsi le principal synchronisateur de l'horloge biologique, mais elle constitue également un
«signal éveillant » qui augmente la vigilance, affecte le sommeil et régule les performances cognitives à