Déclaration : La France devrait sortir de l`OTAN,La paix est le fil

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Déclaration : La France devrait sortir de l’OTAN
Abstract : « Le strict respect du droit international et des
principes de la Charte des Nations Unies basés sur la
prévention et la résolution politique des conflits ne peut que
conduire à demander la dissolution de l’Otan et dans un
premier temps : le retrait de la France de cette organisation
militaire qui n’a résolu aucun problème mais les a aggravés
tous.
A la question de la légalité de l’Otan s’ajoute en effet le
fait que les guerres auxquelles l’Otan a participé au nom de
la lutte contre le terrorisme (Afghanistan, Irak, Libye etc.)
n’ont rien résolu et ont aggravé considérablement la situation
internationale en plongeant par exemple le Moyen-Orient dans
des guerres sans fin qui fragilisent la paix et étendent la
guerre en Afrique occidentale et subsaharienne. D’autres
solutions pour la construction de la paix doivent être
envisagées à travers une démilitarisation des relations
internationales, une diminution des dépenses militaires, et
des politiques audacieuses en faveur de la paix, de la
promotion d’une culture de la paix, de la réalisation concrète
de tous les droits humains à travers la mise en œuvre des ODD
(1) sous l’égide des Nations Unies. Ces exigences seront
portées par la délégation du Mouvement de la Paix présente au
contre- sommet de l’Otan de Varsovie et conduite par Yves-Jean
Gallas membre du Bureau national du Mouvement de la Paix et
représentant du Mouvement de la Paix au sein du collectif
français OTAN-Afghanistan ».
L’organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN)Télécharge
a été mise en place en 1949 et regroupait alors 12r
le
pays : les États-Unis, le Canada et 10 pays d’Europefichier en
de l’Ouest et du Nord.
.PDF
Si l’OTAN est une organisation militaire, l’article
2 de la convention constitutive initiale en date du
4 avril
1949 stipulait que les parties «
s’efforceront d’éliminer toute opposition dans leurs
politiques économiques internationales » définissant
aussi l’OTAN comme un outil au service d’intérêts
économiques et géostratégiques précis dans le
contexte de l’époque. Dans la réalité d’une Europe
détruite, l’OTAN est dès le début sous la domination
des USA. Par souci d’indépendance nationale à
l’initiative du général De Gaulle, la France, sans
quitter l’OTAN, se retire en 1966 du commandement
militaire intégré de l’Otan qu’elle réintègre en
Avril 2009 à l’initiative de Nicolas Sarkozy alors
qu’au sommet de l’Otan à Chicago en 2012 sous la
Présidence de François Hollande, la France accepte
de participer au bouclier antimissile antérieurement
appelé « guerre des étoiles ».
Pourtant, avec la chute du mur de Berlin, la fin de la guerre
froide et la dissolution du Pacte de Varsovie, les raisons
initiales de la création de l’Otan n’existaient plus et cette
organisation aurait dû être progressivement dissoute au
bénéfice d’une revalorisation de la charte des Nations Unies
et de systèmes de sécurité régionaux construits dans le
respect de la charte tel que l’OSCE pour l’Europe.
Mais à l’inverse et à l’instigation des USA, cette occasion
historique a été ratée et – progressivement sous couvert de
lutte contre le terrorisme – l’OTAN a élargi son implantation
géographique jusqu’à encercler la Russie
au nom du «
partenariat pour la paix » avec les ex-pays socialistes, et
s’est attribuée de nouvelles compétences au nom de son nouveau
concept stratégique (NSC) allant jusqu’à s’autoriser à
intervenir militairement hors du territoire de ses membres et
sans l’accord des Nations Unies ou avec des positionnements
contraires à la charte. Les Guerres au Kosovo, en Afghanistan,
en Irak, en Libye illustrent cette évolution mais se
traduisent toutes par des échecs notables et une extension
dangereuse des conflits.
A la question de la légalité de l’OTAN en termes de droit
international eu égard au respect de la charte et de ses
principes, s’ajoute le fait que les guerres précitées n’ont
rien résolu et ont aggravé considérablement la situation
internationale en plongeant le Moyen-Orient dans des guerres
sans fin qui fragilisent la paix et étendent la guerre en
Afrique occidentale et subsaharienne. Par ailleurs, l’OTAN
contribue ainsi à l’augmentation des dépenses militaires et
appelle ses partenaires européens à augmenter le niveau de
leurs budgets militaires. Est-ce la meilleure contribution que
l’Europe puisse apporter à la construction de la paix ?
Aussi, le strict respect du droit international et des
principes de la charte des Nations Unies basé sur la
prévention et la résolution politique des conflits ne peut que
conduire à demander la dissolution de l’OTAN et dans un
premier temps : retrait des structures militaires de l’OTAN.
C’est pourquoi la France devrait se retirer de cette
organisation et agir pour sa dissolution au bénéfice d’une
revalorisation du rôle des Nations Unies et de systèmes de
sécurité régionaux basés sur les principes de la charte. Mais
le plus important dans un premier temps c’est un grand débat
national sur le thème « Quelle politique de la France pour la
paix et la sécurité ? ». Les deux attentats de 2015 rendent ce
débat nécessaire. Plusieurs associations ont commencé à écrire
un projet de livre Blanc pour la Paix comme contribution à ce
débat. Il faut encourager de telles initiatives citoyennes.
Ces exigences seront portées par la délégation du Mouvement de
la Paix présente au contre-sommet de l’OTAN de Varsovie et
conduite par Yves-Jean Gallas, membre du Bureau national du
Mouvement de la Paix et représentant du Mouvement de la Paix
au sein du collectif français OTAN-Afghanistan.
1. ODD : Objectifs de développement durable. 17 objectifs
mondiaux pour mettre fin à la pauvreté, lutter contre les
inégalités et l’injustice, et faire face au changement
climatique d’ici à 2030
Le 7 juillet 2016
Le Mouvement de la Paix
Contact : Roland NIVET,
Porte-parole du Mouvement de la paix, 06 85 02 87 14
La paix est le fil rouge qui relie les 17 objectifs
du Programme de développement durable à l’horizon
2030
Le 10 juin 2016 : Message du Secrétaire général de l’ONU, M.
Ban Ki-moon, à l’occasion de la Journée internationale de la
paix, célébrée le 21 septembre :
Chaque année, à l’occasion de la Journée internationale de la
paix, l’Organisation des Nations Unies invite les peuples du
monde entier à se rappeler leur humanité commune et à œuvrer
de concert pour construire un avenir à l’abri des conflits.
Chacun d’entre nous est invité à observer cette journée, qui
est une journée mondiale de cessez-le-feu et de non-violence,
pendant la durée de laquelle les hostilités doivent cesser.
Le thème retenu pour cette année –Les objectifs de
développement durable: les piliers de la paix− vient souligner
comment l’élimination de la pauvreté, la protection de la
planète et la prospérité qui bénéficie au plus grand nombre
contribuent à l’harmonie dans le monde. Si nous faisons cause
commune, la paix sera possible; commençons par respecter une
paix de 24 heures le 21 septembre.
Les 17 objectifs de développement durable définis par l’ONU.
Les 17 objectifs de développement durable ont été adoptés à
l’unanimité par les 193 États Membres de l’Organisation des
Nations Unies à un sommet historique, qui s’est tenu en
septembre 2015. Ils sont universels et s’appliquent à tous
les pays. Et ils sont indispensables à la paix.
Si l’objectif no 16 porte expressément sur la paix, la justice
et la mise en place d’institutions solides, la paix est le fil
rouge qui relie les 17 objectifs.
Lorsque les gens se sentent capables de subvenir aux besoins
de leur famille, lorsqu’ils ont accès aux ressources dont ils
ont besoin pour vivre en bonne santé et lorsqu’ils se sentent
intégrés dans leur société, les conflits sont moins
susceptibles de surgir.
C’est pourquoi nous devons profiter des 100 prochains jours
pour montrer que le développement et la paix sont
interdépendants et se renforcent mutuellement. Œuvrons de
concert à la promotion des objectifs de développement durable
et à leur réalisation. Les dirigeants du monde entier ont
défini un programme d’action clair; en le suivant, nous
pouvons contribuer à construire un avenir de paix et de
prospérité.
Le message de Ban Ki-Moon à 100 jours de la Journée
internationale de la Paix, en PDF
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