COULISSES
ECHOS-SCOOPS
Pulsations l Juin 2007 l Hôpitaux universitaires de Genève
Les 100 ans
de la Maternité
Présentée par Séverine
Hutin, porte-parole des
HUG, l’émission
Pulsa -
tions
du mois de juin sera
consacrée aux 100 ans
de la Maternité. L’occa -
sion de découvrir deux
ex traits du film de Ri -
chard Dindo consacré à
la Maternité et d’évoquer
les progrès réalisés en
un siècle.
Sur Léman Bleu, le ma -
gazine santé des HUG
sera diffusé à partir du
lundi 11 juin à 19h26,
puis toutes les deux
heures jusqu’au mardi
12 à 15h26. Rediffusion
le lundi 18 et le mardi
19 juin aux mêmes heu -
res que le lundi 11 et
mardi 12 ainsi que les
week-ends du 16-17 et
23-24 à 11h45 et 01h45.
Sur TV8 Mont-Blanc,
l’émission sera diffusée
mardi 12 juin à 17h15,
mercredi 13 à 7h50,
jeudi 14 à 22h, samedi
16 à 20h20, dimanche
17 à 7h50 et lundi 18
à 13h15.
Avec l’inauguration à Lausanne du Centre d’imagerie biomédicale, l’EPFL, les HUG, le CHUV et les
Universités de Genève et Lausanne unissent leurs compétences dans ce domaine de pointe.
Au départ: la volonté poli-
tique des cantons de Genève
et de Vaud. A l’arrivée: un
pôle lémanique en sciences
du vivant. Ainsi, le projet
Science, Vie et Société met
en synergie l’EPFL (Ecole
polytechnique fédérale de
Lausanne), les Universités de
Genève et Lausanne, ainsi
que les HUG et le CHUV.
Parmi les axes prioritaires,
la recherche en génomique
fonctionnelle qui comprend
la mise en place de plusieurs
plateaux technologiques de
pointe, dont celui en ima-
gerie biomédicale.
Ainsi, depuis 2004, les cinq
partenaires ont constitué
une plate-forme d’imagerie
par résonance magnétique
(IRM) qui a débouché sur
une… inauguration officielle
le 4 juin 2007! Placé sous la
direction du Pr Rolf Gruet-
ter, le Centre d’imagerie
biomédicale (CIBM) est ins-
tallé à l’EPFL où on trouve
des IRM de très haut champ
(lire ci-dessous): une IRM 14
tesla et une IRM 9 tesla pour
l’imagerie animale et molé-
culaire, ainsi qu’une IRM 7
tesla pour l’imagerie hu-
maine. Deux IRM 3 tesla,
une aux HUG et l’autre au
CHUV, complètent le pla-
teau technique.
Le pôle genevois du CIBM
«Financée à 50% par un
projet de loi et à 50% par le
CIBM, cette IRM assure pour
moitié des prestations cli-
niques et pour moitié des
projets de recherche sous
l’égide du CIBM», explique
le Pr Osman Ratib, membre
du comité de direction du
CIBM et chef du dépar -
tement d’imagerie et des
scien ces de l’information
médicale des HUG, très
heureux de prendre part à
ce projet. «Le CIBM nous po-
sitionne comme leader dans
le domaine. Nous n’aurions
jamais pu faire cela seuls,
alors que par le biais d’une
seule organisation interins-
titutionnelle, nous pouvons
optimiser des ressources lo-
gistiques, humaines et fi-
nancières. Le centre réunit
les expertises des chercheurs,
physiciens, médecins, il ren-
tabilise les investissements
dans la recherche technolo-
gique, fondamentale et cli-
nique et fait progresser l’ima-
gerie biomédicale dans le
contexte d’un réseau de re-
cherche.»
En imagerie par résonan-
ce magnétique, les HUG mè-
nent leurs projets, coordon-
nés par François Lazeyras,
physicien, dans plusieurs
directions: recherches mé-
taboliques (diabète), sur les
maladies neurodégénéra-
tives (cerveau), en cardiolo-
gie et en oncologie. «Le but
est de comprendre les pro-
cessus biomédicaux nor-
maux et pathogènes et de
suivre les maladies en cours
de traitement», résume le
Pr Ratib.
PET animal
Mais les contributions ne
s’arrêtent pas là puisque les
Hôpitaux universitaires ont
une autre flèche à leur arc:
le PET ou tomographie par
émission de positrons (lire
également ci-dessous). Très
présente en clinique, cette
technologie occupe égale-
ment une place de choix
J. Gregorio
L'IRM 3 tesla des HUG assure pour moitié des prestations cliniques et
pour moitié des projets de recherche sous l’égide du CIBM.
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dans le CIBM. «L’objectif est
de développer le PET animal.
Nous allons prochainement
installer deux scanners PET
dédiés à l’expérimentation
animale à Genève et à Lau-
sanne. Grâce au cyclotron
dont nous disposons à Ge-
nève et qui fournit des radio-
traceurs, nous pourrons tes-
ter de nouvelles molécules
afin d’améliorer le diagnos-
tic et de trouver des médi-
caments spécifiques à cer-
taines maladies», relève le
Pr Ratib. De son côté, l’équi-
pe du CHUV cherchera à
combiner le PET à l’IRM.
A n’en pas douter, par leur
implication dans le CIBM,
les deux centres hospita-
liers universitaires partici-
pent à la mise en place d’un
haut niveau d’excellence
scientifique et d’innovation.
Giuseppe Costa
«Je dois faire un scanner».
Oui, mais de quoi s’agit-il
exactement? Quelles sont
les différences entre les
machines utilisées? «Un
scanner est toujours un tun-
nel dans lequel le patient
se couche. C’est par contre
la physique de la machine
qui va changer», résume le
Pr Osman Ratib.
Scanner aux rayons X
Apparu dans les années
70, le CT-scan (Computeri-
zed Tomography Scanner)
produit un réarrangement
par ordinateur d’images en
coupes prises aux rayons X.
On obtient ainsi des ima -
ges détaillées des organes
du corps. «L’imagerie ana-
tomique met en valeur les
structures, cérébrales par
exemple, et tout ce qui vient
les perturber comme les tu-
meurs, hémorragies, cail -
lots», précise le Pr Ratib.
IRM
L’imagerie par résonan-
ce magnétique (IRM) s’im-
pose dans les années 80.
Elle utilise un champ ma-
gnétique pour étudier les
propriétés magnétiques du
corps humain et générer
une image, d’où la néces-
sité de se départir de tout
objet métallique. L’IRM
offre une meilleure diffé-
renciation des tissus et éva-
luation du cerveau, des ar-
ticulations et de certaines
tumeurs. La puissance du
champ magnétique est dé-
finie par les unités de tes-
la. Depuis mars 2006, les
HUG possèdent une IRM 3
tesla.
PET-scan
La tomographie par émis-
sion de positrons (TEP),
mieux connue sous son ap-
pellation anglaise de PET-
scan (Positron Emission
Tomography Scanner), est
une technique d’imagerie
fonctionnelle. Une substan-
ce radioactive, liée à du glu-
cose (traceur), est injectée
au patient. «La radioacti-
vité émanant du patient
est ensuite détectée et ana-
lysée par le PET qui fournit
des images spécifiques sur
le métabolisme des tissus.
Les principales applications
médicales sont l’oncologie
(tumeurs cancéreuses), la
neurologie (épilepsie, ma-
ladie d’Alzheimer) et la
cardiologie», explique le
radiologue.
PET-CT
Ces dernières années,
une nouvelle génération
d’appareils, combinant le
scanner aux rayons X et la
tomographie à émission
de positrons, est apparue:
le PET-CT. «Cette techni que
d’acquisition simultanée
de données anatomiques
et métaboliques prend au-
jourd’hui une place prépon-
rante dans les investiga-
tions diagnostiques en on-
cologie et se développe en
neurologie et en cardiologie.
L’information obtenue par
l’obtention simultanée des
deux types d’images s’avère
nettement supérieure à
celle des deux examens en-
registrés séparément», re-
lève le Pr Ratib.
Et les claustrophobes «al-
lergiques» à ces différents
tunnels? « Nous essayons
de les rassurer et parfois
leur donnons des anxioly-
tiques. L’annulation d’un
examen est rare et l’anes-
thésie en général réservée
aux enfants», répond le Pr
Ratib. G.C.
Dans la famille des scanners...
... il y a le CT-scan, l’IRM, le PET-CT, tous utilisés en imagerie médicale.
A chaque technologie, sa spécificité.
Un scanner est toujours un tunnel dans lequel le patient se couche. La physique de la machine peut
par contre changer.
J. Gregorio
L’Arc lémanique leader en imagerie
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