•Constat de travail de fin d’études
En confrontant mes différentes lectures au sujet d’«intégrer les familles dans les soins » avec
mes expériences de stages, j’ai constaté que lorsque le patient est un enfant les soignants intègrent
facilement les parents dans le soin.
Par exemple, lors d’un stage que j’ai effectué en chirurgie ambulatoire, l’infirmière
proposait très souvent aux parents de donner la prémédication à l’intervention. Elle justifiait cela
par le fait que c’est moins angoissant surtout pour un enfant, car cela lui donne un sentiment de
sécurité et cela minimise la forte impression provoquée par la blouse blanche. Celle-ci peut générer
en effet une appréhension chez l’enfant. En même temps cela met en confiance les parents et ils se
sentent utiles.
De plus, l’infirmière impliquait les parents pour évaluer la douleur de leur enfant car ils
connaissent ses réactions et cela bien mieux qu’elle qui ne le voyait qu’un jour.
L’intégration des parents dans le soin pour leur enfant paraît donc logique. D’autant plus que
le regard porté par l’enfant sur sa première hospitalisation pourra souvent déterminer sa confiance
ou non au système de soin.
J’ai pu appuyer ce constat par différentes lectures qui attestent qu’il est « inenvisageable de
se passer de la compétence rassurante des parents lors de l’hospitalisation de l’enfant » (P.
Thibault-Wanquet, 2008, p.97).
La place des proches dans la relation de soin auprès de l’adulte à l’hôpital est moins
évidente. En effet, au cours de mes stages, j’ai constaté que les soignants prennent des positions
différentes vis-à-vis des proches et les intègrent différemment dans les soins.
Ainsi, en stage dans un service de soins de longue durée et soins de suite et de réadaptation
dans un département de blessés crâniens, effectué en fin de deuxième année, j’ai observé que
certains soins étaient effectués en présence d’un proche avec l’accord du patient.
Les infirmiers commençaient par prendre contact avec les proches du patient hospitalisé et
les réunir. Ils se renseignaient sur les rapports sociaux entretenus par le patient avec ces derniers : se
voyaient-ils souvent avant l’accident ou la maladie, vivaient-ils dans la même ville ?... Cela avait