commande motrice souhaité par le sujet. (musique) Donc ce codage de le cerveau il est très
important parce que c’est un pillier une question fondamentale dans un domaine de recherche qui
aujourd’hui euh prend de plus en plus d’importance c’est le domaine des interfaces cerveau-
machine donc les ICM dans lesquels on va essayer de court-circuiter l’activité musculaire et aller
directement décoder l’intention des sujets en regardant l’activité de leur cortex moteur par
exemple de leur activité cérébrale et en déduire leurs intentions motrices pour du coup
communiquer ça une machine. Ca peut être un ordinateur q qui contrôle la position d’un mobile
sur un écran ou alors un bras robotisé. Et euh et du coup on peut communiquer ça à une machine
et la machine peut exécuter le mouvement. Et là on a une machine qui est contrôlée par le
cerveau donc une interface cerveau-machine qui vous vous imaginez bien peut avoir beaucoup
d’applications utiles dans le le le cadre de par exemple de patient à mobilité réduite d’être
paraplégique par exemple.
Joséphine Demerliac : Les applications cerveau-machine ne manquent pas. Elles sont
prometteuses. Tenez par exemple le P 300 spelleur.
Margaux Perrin : C’est un protocole qu permet à des patients qui ne peuvent plus communiquer
de manière classique de euh communiquer en utilisant uniquement leur euh activité cérébrale.
Donc en fait on demande euh à la personne seulement de porter son attention sur la lettre qu’il
veut épeler. Et donc euh toutes les lettres vont être flashées, le moment où cette lettre-là sera
flashée, on enregistrera une activité euh électrique particulière. Et donc comme ça on va être
capable de retrouver la lettre sur laquelle euh la personne portait son attention. L’objectif c’est
vraiment pour des patientes qui peuvent pas communiquer euh typiquement les patientes qu’on
appelle le Locked-In syndrome ou le syndrome d’enfermement. C’est des gens qui sont
complètement paralysés à la suite d’un ac d’un accident vasculaire cérébrale ou d’un