Principes de l’entraînement
L’ entraînement en musculation présente le gros avantage de pouvoir individualiser le travail, pour être efficace et sans risque
celui-ci devra respecter quelques principes :
- s’ échauffer.
- s’ étirer.
- travailler en amplitude maximale pour préserver une souplesse articulaire.
- travailler en symétrie, indispensable à l’ équilibre musculaire.
- solliciter les antagonistes, car la force d’ un muscle dépend de la puissance de son antagoniste.
- soigner son placement.
- gérer son dosage en fonction de l’ objectif poursuivi.
AGONISTES / ANTAGONISTES
En anatomie et myologie, un antagoniste est un muscle ou un groupe de muscles qui s'opposent au mouvement crée par
les agonistes.
Lorsqu'un muscle travaille, le muscle opposé ne travaille pas, sinon il empêcherait le mouvement de se produire, car les deux
muscles se compenseraient. Lors d'un effort musculaire, le muscle agoniste est donc celui qui se contracte, le muscle
antagoniste est celui qui s'étire en réaction à cette contraction. Ainsi, chaque muscle possède son muscle antagoniste.
Le groupe agoniste/antagoniste : on travaille le muscle quadriceps pour l'extension du genou (au quadriceps assis) qui est
agoniste parce qu’il « fait » le mouvement, tandis que les muscles ischio-jambiers se relâchent. C’est l’inverse à plat ventre où
pour la flexion les ischios (agonistes) ramène la charge, tandis que le quadriceps devient antagoniste en se relâchant.
Autre exemple, si on plie le bras en remontant une charge, le biceps se contracte, il est donc le muscle agoniste dans l'exercice.
En même temps, le triceps s'étire, car il est le muscle antagoniste. Inversement, lorsque l'on allonge le bras en poussant une
charge, c'est l'inverse.