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Chapitre 5 : La motricité volontaire et la plasticité cérébrale
Le réflexe myotatique est un exemple de réponse motrice et il permet d’étudier le fonctionnement d’un réseau
de neurones très simple. Il explique le contrôle de la posture du corps mais il n’est pas responsable de la réalisation
des mouvements volontaires du corps.
Quels processus biologiques permettent de faire fonctionner les muscles en réponse à un souhait conscient
de mouvement ? TP n°3
Le système nerveux central est constitué de l’encéphale (dans boite crânienne) et de la moelle épinière (dans
colonne vertébrale). La barrière hémato-encéphalique a un rôle de filtration du passage de certaines molécules
de la circulation générale vers la circulation encéphalique.
L’encéphale est constitué du cerveau (masse moyenne 1350g, siège de l’intelligence, des émotions et de la mémoire
et point de référence pour classer les différents fossiles de la lignée humaine (volume boite crânienne)), du
cervelet et du tronc cérébral qui prolonge la moelle épinière située dans la colonne.
Coupe transversale de cerveau : 3 parties distinctes de l’extérieur vers l’intérieur
Cortex : substance grise (corps cellulaires de neurones).
Substance blanche (axones myélinisés). Echanges entre les cortex des 2 hémisphères cérébraux et entre aires
d’un même hémisphère et entre cortex et le reste du SN.
Noyaux gris centraux (corps cellulaires de neurones). Maladie de Parkinson liée à une absence de régulation des
mouvements par les noyaux gris centraux.
Le cortex cérébral a une faible épaisseur (2 à 5mm) mais des circonvolutions et des rainures augmentent sa
surface : 2200 cm2. Il est organisé en 6 couches de neurones interconnectés par d’innombrables synapses.
I. Quelles zones du cerveau assurent la commande des mouvements volontaires ?
1. Les méthodes d’étude.
Diverses observations de lésions du système nerveux ont permis de déterminer les structures nerveuses
importantes dans la commande volontaire du mouvement. Ceci a permis d’identifier des zones très localisées du
cortex cérébral. De même, le rôle essentiel de la moelle épinière a été mis en évidence : des lésions conduisent à
une paralysie d’un ou plusieurs membres en fonction de leur localisation.
Conséquences de lésions
Médullaires sur motricité
Actuellement, des méthodes non invasives donnent des renseignements très importants sur le fonctionnement du
système nerveux : IRMf (imagerie par résonance magnétique fonctionnelle). Le sujet est placé dans un appareil
créant un champ magnétique qui oriente les molécules biologiques dans le même sens. La suppression du champ
magnétique provoque un retour des molécules à une disposition aléatoire. La vitesse de ce retour dépend du type
de tissu : on obtient ainsi une image anatomique de la structure étudiée. Lorsqu’une zone cérébrale est activée,
ses neurones fonctionnent davantage donc ils consomment plus de glucose et de dioxygène que lorsque cette zone
n’est pas active : le sang sortant est donc appauvri pour ces molécules. La désoxyhémoglobine (hémoglobine sans
02) émet un signal BOLD différent de l’oxyhémoglobine : plus les neurones sont actifs, plus le sang sortant
contient de désoxyhémoglobine.