Prescription et administration de médicaments (Janvier 2014)

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Prescription et administration de
médicaments
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Avril 2016
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PRESCRIPTION ET ADMINISTRATION DE MÉDICAMENTS
Objectif
La présente norme énonce les attentes de l’Ordre des sages-femmes de l’Ontario
(OSFO) en ce qui concerne la prescription et l’administration de médicaments aux
clientes.
Les normes d’exercice de la profession de sage-femme sont les normes minimales de
conduite professionnelle et de pratique clinique que les sages-femmes de l’Ontario sont
censées respecter.
Définition
Les sages-femmes ont les connaissances, les compétences et le jugement requis pour
prescrire les médicaments énumérés dans la liste figurant au Règlement de l’Ontario
884/93 sur les médicaments désignés (en anglais). Tout médicament qui peut être
administré par une sage-femme en vertu de ce règlement peut aussi être prescrit par
elle.
Norme
En vertu du Règlement de l’Ontario 884/93 sur les médicaments désignés, le pouvoir
qu’ont les sages-femmes de prescrire un médicament se limite au traitement de
troubles qu’elles peuvent diagnostiquer et pour lesquels elles peuvent fournir les
conseils nécessaires, favoriser la prise de décisions éclairées et assurer la gestion suivie
des soins
Dans l’exercice de leur profession, les sages-femmes peuvent utiliser tout médicament
et administrer toute substance injectée ou inhalée sur l’ordre d’un membre de l’Ordre
des médecins et des chirurgiens de l’Ontario. Les sages-femmes peuvent aussi
administrer, prescrire ou ordonner tout médicament ou substance qui peut être acheté
légalement ou obtenu sans ordonnance.
POUR ASSURER LA SÉCURITÉ DU TRAITEMENT MÉDICAMENTEUX
La sage-femme doit :
•
Évaluer la cliente et faire faire des tests de laboratoire et mener des
investigations diagnostiques, selon le cas;
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Se conformer aux lois fédérales et provinciales pertinentes;
Respecter toutes les normes, lignes directrices et politiques pertinentes
établies par les différents organismes (p. ex. : unités de santé publique,
banques de sang) œuvrant dans la fourniture ou le contrôle des
médicaments ou de substances autorisés;
Fournir une ordonnance par écrit ou, lorsque c’est nécessaire, une
ordonnance par téléphone ou un ordre verbal;
Examiner si le médicament est un traitement sûr et efficace pour la situation
particulière de la cliente;
Fournir à la cliente ou à son représentant les renseignements nécessaires sur
le médicament prescrit, notamment sur l’effet thérapeutique attendu, les
effets secondaires possibles, les contre-indications et les précautions;
Prendre en considération, au moment de prescrire ou d’administrer une
substance ou un médicament désigné au règlement, la résistance à la
substance ou au médicament, les erreurs de médication, le contrôle des
infections et la sécurité;
S’assurer qu’il y a des mécanismes adéquats en place pour prévenir la fraude
à l’ordonnance;
Déclarer en bonne et due forme les effets indésirables des médicaments et
les erreurs de médication (voir Annexe 2 – Déclaration des effets indésirables
de médicaments et des erreurs de médication);
Surveiller la réponse de la cliente au traitement après l’avoir prescrit et,
suivant le cas, continuer, rajuster le dosage ou cesser le traitement.
TENUE DU DOSSIER-CLIENTE
La sage-femme doit :
•
•
•
Établir les antécédents médicaux de la cliente et documenter les symptômes
ou les troubles pour lesquels elle reçoit un traitement;
Connaître et bien comprendre les médicaments que prend la cliente et, pour
ce faire, établir les « meilleurs antécédents pharmaceutiques possible » (voir
l’Annexe 3, où l’on donne un exemple de ce que l’on peut inclure dans ces
antécédents);
Documenter rapidement au dossier de la cliente toutes les ordonnances
données par téléphone ou les ordres donnés verbalement;
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Fournir un plan de soins de suivi, au besoin, et le documenter au dossier de la
cliente
Documenter la réponse de la cliente au traitement médicamenteux;
S’assurer que les erreurs de médication sont dûment reconnues et gérées,
notamment en les documentant et en les déclarant selon les lignes
directrices de l’Association des sages-femmes de l’Ontario (voir l’Annexe 2 –
Déclaration des effets indésirables de médicaments et des erreurs de
médication);
S’assurer que la gestion du risque est dûment déclarée quand les effets
indésirables de médicaments ou les erreurs de médication surviennent dans
un hôpital (voir l’Annexe 2).
PRESCRIPTION LÉGALE DE MÉDICAMENTS
•
•
•
La sage-femme ne peut prescrire de médicaments qu’aux fins prévues dans
la Ligne directrice pour la prescription et l’administration de médicaments
désignés (énoncée plus loin) et dans le Règlement de l’Ontario 884/93 sur les
médicaments désignés (version modifiée).
La sage-femme ne doit pas se prescrire de médicaments à elle-même, et ne
doit pas prescrire de médicaments à un membre de sa famille en dehors des
soins de sage-femme qu’elle lui donne, ou quand il y a un conflit d’intérêts. 1
La sage-femme doit documenter au dossier de la cliente le médicament
prescrit et le numéro d’ordonnance.
L’ordonnance légale que prépare la sage-femme doit indiquer ce qui suit :
•
•
•
•
•
•
•
1
le numéro d’ordonnance
la date au complet (p. ex., 5 février 2014)
le nom de la cliente
l’adresse de la cliente (si disponible)
le nom du médicament prescrit, sa concentration (le cas échéant), la dose
administrée et la quantité de médicament
les instructions complètes pour la prise du médicament prescrit
les instructions pour le renouvellement de l’ordonnance, au besoin
Norme de l’OFSO sur le soin des personnes proches.
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le nom de la sage-femme qui prescrit le médicament, son numéro de
téléphone et son adresse, ces renseignements étant écrits en lettres
d’imprimerie
le numéro d’inscription à l’OSFO et la désignation professionnelle de la sagefemme
la signature de la sage-femme
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SAGES-FEMMES QUI OBTIENNENT DES CONSEILS ET FOURNISSENT DES SOINS
DANS UN GROUPE INTERPROFESSIONNEL – PRESCRIPTION DE MÉDICAMENTS
La sage-femme :
•
•
•
Ne peut pas déléguer l’acte de prescrire un médicament;
Doit aviser tout professionnel de la santé qui participe au soin de la cliente
qu’elle a prescrit un médicament, lorsque cela est cliniquement approprié, et
doit documenter le fait qu’elle a donné cet avis;
Doit consulter le professionnel de la santé approprié si la réaction de la
cliente au médicament n’est pas celle qui était anticipée.
Quand la sage-femme poursuit le traitement médicamenteux commencé par un autre
professionnel de la santé, elle doit :
•
•
•
•
Fournir des évaluations continues et les documenter;
Surveiller la réponse de la cliente au traitement et la documenter;
Communiquer la réponse de la cliente au professionnel de la santé de
référence et, au besoin, changer ou cesser le traitement;
Consulter le professionnel de la santé approprié à tout moment au cours de
la poursuite du traitement médicamenteux, s’il y a lieu.
ENTREPOSAGE APPROPRIÉ DES MÉDICAMENTS
La sage-femme doit :
•
•
S’assurer de bien suivre les recommandations du fabricant du médicament
ou du vaccin en ce qui concerne l’entreposage et la manutention;
Éliminer les médicaments, les vaccins et les produits sanguins non utilisés ou
périmés conformément aux lignes directrices établies par le bureau de la
santé publique et la banque de sang.
Ligne directrice pour la prescription et l’administration de médicaments –
Règlement de l’Ontario 884/93 sur les médicaments désignés (version modifiée)
La présente ligne directrice s’applique aux substances qui ont été ajoutées au
Règlement de l’Ontario 884/93 (en date de février 2010). Les sages-femmes peuvent,
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en toute autonomie, prescrire et administrer les substances et médicaments désignés
dans leurs interventions au sein de la communauté, dans un hôpital et dans tout autre
milieu où elles exercent leur profession.
ANTIBIOTIQUES
Pour la prescription et l’administration d’antibiotiques, les sages-femmes sont censées
suivre les recommandations visant à réduire le risque de résistance aux antibiotiques.
Elles doivent prescrire ou administrer l’agent antibiotique le plus sûr et le plus efficace
qui soit disponible.
Antibiotiques administrés par voie intraveineuse :
1. Streptocoque du groupe B
Ampicilline, céfazoline, clindamycine, érythromycine, pénicilline G
La sage-femme peut prescrire et administrer, sous sa propre responsabilité, des
antibiotiques administrés par voie intraveineuse à sa cliente enceinte uniquement dans
le but de prévenir une infection néonatale à streptocoques du groupe B pendant la
période intrapartum.
Quand une femme enceinte a besoin d’un traitement ou d’une prophylaxie pour une
infection à streptocoques B et qu’elle est allergique à la pénicilline G, il faut obtenir du
laboratoire une confirmation de la sensibilité de la cliente aux antibiotiques afin de
choisir l’antibiotique le plus approprié. L’ampicilline peut remplacer la pénicilline; la
cézafoline est recommandée pour les clientes qui sont allergiques à la pénicilline. Pour
les clientes présentant un risque élevé de réaction anaphylactique à la pénicilline, la
clindamycine ou l’érythromycine administrée par voie intraveineuse est
recommandée. 2
2
Centre de prévention et de contrôle des maladies infectieuses, Groupe d’étude canadien sur les soins de
santé préventifs : Prevention of Early-onset Group B Streptococcal Infection in the Newborn (updated
2002). Disponible en anglais seulement à http://canadiantaskforce.ca/wpcontent/uploads/2012/09/CTF_GBS_TR_fi.pdf?414ed1.
Société des obstétriciens et gynécologues du Canada, Directive clinique no 298 : Prévention de l’infection
néonatale à streptocoques du groupe B d’apparition précoce (remplace no 149, septembre 2004).
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Dans toutes les autres situations, la sage-femme ne peut pas prescrire
d’antibiotiques par voie intraveineuse sous sa propre responsabilité.
Antibiotiques administrés par voie orale :
La sage-femme peut prescrire des antibiotiques oraux uniquement dans le cadre des
soins de routine qu’elle fournit.
Les antibiotiques oraux peuvent être utilisés pour le traitement des infections
suivantes :
1. Infections urinaires 3
Ciprofloxacine, sulfaméthoxazole-triméthoprime, nitrofurantoïne, triméthoprime
Les antibiotiques oraux devraient être prescrits après que l’on a identifié la souche
bactérienne et la sensibilité aux antibiotiques. On devrait éviter de prescrire le
sulfaméthoxazole-triméthoprime et le triméthoprime au cours du premier trimestre de
la grossesse en raison du risque accru d’anomalies du tube neural (ATN). Si un
antibiotique est cliniquement nécessaire au cours du premier trimestre de la grossesse,
une forte dose d’acide folique (4 mg/jour) devrait être administrée pour prévenir les
ATN. 4
On devrait aussi éviter le sulfaméthoxazole-triméthoprime dans les 2 à 6 dernières
semaines de la grossesse car les sulfonamides peuvent déplacer la bilirubine des sites
de liaison à l’albumine et causer un kernictère chez le nouveau-né, surtout si la
naissance est prématurée.
Les fluoroquinolones (p. ex., la ciprofloxacine) ne devraient pas être prescrits pendant la
grossesse, à moins que les avantages l’emportent sur les risques et que toutes les autres
options anatibiotiques aient été éliminées.
3
4
Urinary tract infections in pregnancy, M Lee RPh, P. Bozzo, A Einarson RN, G Koren MD.
Medication Safety in Pregnancy and Breastfeeding, Gideon Koren MD, Motherisk.
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Si les symptômes persistent après le traitement prescrit, la sage-femme doit
consulter un médecin.
2. Mastite
Amoxicilline-acide clavulanique, céphalexine, ciprofloxacine, clindamycine,
cloxacilline
Ces antibiotiques sont prescrits uniquement pour la fièvre et les signes et symptômes
de blocage des canaux lactifères qui ne se résolvent pas dans les 24 heures ou qui
empirent rapidement après un traitement non médicamenteux.
Si les symptômes persistent après le traitement prescrit, la sage-femme doit
consulter un médecin.
3. Vaginose bactérienne
Clindamycine, métronidazole
Pour les femmes ayant des antécédents de travail prématuré et qui présentent une
vaginose bactérienne, que celle-ci soit ou non accompagnée de symptômes, un
traitement aux antibiotiques peut être bénéfique. La vaginose bactérienne survenant
pendant la grossesse est associée à la rupture prématurée des membranes, à la
chorioamnionite, au travail prématuré, à l’accouchement prématuré et à l’endométrite
post-partum (après un accouchement par césarienne). Au cours de la grossesse, le
traitement est recommandé pour les clientes présentant ou non des symptômes de
vaginose bactérienne qui ont déjà eu un accouchement prématuré. Le but est de
réduire le risque de rupture prématurée des membranes avant le travail et une
insuffisance de poids chez le nouveau-né.
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Si les symptômes persistent après le traitement prescrit, la sage-femme doit
consulter un médecin.
Antibiotiques topiques :
1. Douleurs aux seins et aux mamelons
Mupirocine-valérate de bétaméthasone-miconazole (Onguent tout-usage pour les
mamelons)
Des antibiotiques topiques peuvent être utilisés dans le cadre d’un régime
thérapeutique pour les douleurs aux seins et aux mamelons. L’onguent tout-usage pour
mamelons est une crème composée d’un antibiotique, d’antifongiques et de stéroïdes
à faible dose, que l’on peut utiliser pour traiter les douleurs persistantes aux mamelons.
On utilise cet onguent pour traiter topiquement la candidose mammaire chez la femme
qui allaite, qu’il y ait ou non une infection bactérienne secondaire. La crème doit être
appliquée avec parcimonie sur les mamelons après chaque allaitement et la zone
traitée ne doit pas être lavée ou essuyée, même avant le prochain allaitement.
L’onguent tout-usage n’est pas recommandé pendant la grossesse. Bien que
généralement bien toléré, l’onguent ne devrait pas être utilisé sur de grandes parties de
la peau, et n’est pas destiné à être utilisé sur une longue période. Si la situation ne s’est
pas améliorée au bout d’une semaine, la sage-femme doit consulter un médecin.
MÉDICAMENTS ANTI-INFLAMMATOIRES NON STÉROÏDIENS (ORAUX)
1. Douleurs post-partum
Diclofénac, naproxène
Ces médicaments anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) peuvent être utilisés pour
traiter les douleurs post-partum. L’approche générale pour l’utilisation des AINS dans
quelque population que ce soit vise à utiliser la plus faible dose de médicament pour
une durée très courte dans le but de réduire le risque d’événements indésirables, tels
que les saignements gastro-intestinaux. Les AINS ne devraient pas être administrés aux
clientes qui ont de l’asthme ou qui sont allergiques à l’aspirine [acide acétylsalicylique
(AAS)]. L’ibuprofène est l’anti-inflammatoire le moins puissant du groupe AINS et peut,
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à des doses pouvant aller jusqu’à 400 mg, être obtenu en vente libre. Il est prouvé que le
naproxène et l’acétaminophène ont le même effet sur les douleurs post-partum. 5
MÉDICAMENTS ANTIHÉMORRAGIQUES ET OCYTOCIQUES
1. Gestion des saignements post-partum
Carbétocine, misoprostol
La sage-femme administre sous sa propre responsabilité des ocytociques et des
antihémorragiques pour la gestion des saignements post-partum. Le choix de l’agent et
le mode d’administration dépendra du scénario clinique et de la disponibilité de ces
médicaments.
Carbétocine – utilisation non indiquée sur l’étiquette
L’utilisation de la carbétocine (p. ex. : Duratocin®) est approuvée au Canada pour la
prévention de l’atonie utérine et des hémorragies post-partum à la suite d’une
césarienne de convenance pratiquée sous anesthésie péridurale ou rachidienne. La
carbétocine s’est révélée efficace pour le traitement non indiqué sur l’étiquette des
hémorragies post-partum survenant après un accouchement vaginal, et elle est utilisée
comme traitement de deuxième ou de troisième intention dans les hôpitaux de
l’Ontario, seulement après l’essai d’un traitement à l’ocytocine et au maléate
d’ergonovine, si ces médicaments sont disponibles.
La sage-femme n’est pas autorisée à utiliser la carbétocine pour traiter des états
autres que l’hémorragie post-partum.
Misoprostol – utilisation non indiquée sur l’étiquette
Le misoprostol est un analogue synthétique de la prostaglandine E qui est approuvé
comme agent antisécrétoire ayant des effets protecteurs sur la muqueuse gastrointestinale. Le misoprostol s’est avéré efficace dans le traitement non indiqué sur
l’étiquette de l’atonie utérine post-partum ou de l’hémorragie post-partum qui
n’avaient pas été contrôlées au moyen de l’ocytocine. Il s’agit d’un agent de deuxième
5
Skolvlund et al, European Journal of Clinical Pharmacology, 1991, Volume 40, Number 6, pp. 539-542.
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ou troisième intention, seulement après l’essai d’un traitement à l’ocytocine et au
maléate d’ergonovine, si ces médicaments sont disponibles. Le misoprostol ne devrait
pas être administré à une personne ayant des antécédents d’allergies aux
prostaglandines. S’il est administré comme traitement de troisième intention en
réponse à une hémorragie post-partum survenant hors hôpital, il convient de
transporter la cliente à l’hôpital et de consulter un médecin. L’utilisation du misoprostol
pour la prévention de l’hémorragie post-partum ou pour l’induction du travail est en
cours d’évaluation. Son utilisation pour l’induction du travail en présence d’un fœtus
vivant est limitée aux seuls essais cliniques. La sage-femme NE PEUT PAS prescrire ou
ordonner du misoprostol pour l’induction du travail dans ces circonstances. Cependant,
si un médecin ordonne l’emploi du misoprostol pour l’induction du travail lors d’une
grossesse non viable, la sage-femme peut continuer de participer au suivi de la cliente.
La sage-femme n’est pas autorisée à utiliser le misoprostol pour traiter des états
autres que l’hémorragie post-partum.
ANESTHÉSIQUES LOCAUX
1. Réparation du périnée dans la période post-partum immédiate
Bupivacaïne, chloroprocaïne
La sage-femme administre sous sa propre responsabilité les anesthésiques locaux pour
la gestion de la douleur pendant la réparation du périnée dans la période immédiate
suivant l’accouchement. Le choix de l’agent et le mode d’administration dépendront du
scénario clinique, de la norme de la communauté obstétricale locale et de la
disponibilité du produit.
Bupivacaïne (MARCAÏNE)
Cet anesthésique de type amide est utilisé pour une anesthésie par infiltration ou par
blocage lors d’une réparation du périnée. C’est un agent à action légèrement plus lente
(5 à 10 minutes), mais la durée d’effet est plus longue (2 à 4 heures). La licodaïne
(Xylocaïne) est un anesthésique local de type amide, qui est aussi à la disposition des
sages-femmes.
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Chloroprocaïne (NESACAÏNE)
Cet anesthésique de type ester est utilisé pour une anesthésie par infiltration ou par
blocage lors d’une réparation du périnée. C’est un agent à action rapide, et la durée
d’effet est plus courte (moins de 30 minutes). Il est davantage susceptible de causer de
l’hypersensibilité.
La sage-femme est autorisée à utiliser ces anesthésiques locaux uniquement pour
les réparations du périnée effectuées immédiatement après l’accouchement.
AUTRES MÉDICAMENTS
1. Dompéridone – utilisation non indiquée sur l’étiquette
Le dompéridone est un médicament antidopaminergique approuvé pour le traitement
des nausées et des vomissements. Il est utilisé comme traitement non indiqué sur
l’étiquette pour accroître la production de lait maternel chez les femmes pour lesquelles
les méthodes non pharmacologiques se sont avérées inefficaces ou chez les femmes
ayant des antécédents d’insuffisance de lait. Le dompéridone ne doit pas être
administré par intraveineuse. La prudence s’impose lorsqu’on utilise ce médicament
chez des clientes atteintes d’hépatite et chez celles qui prennent des
anticholinergiques, car ces agents peuvent contrecarrer l’effet du dompéridone sur le
tube digestif. Le dompéridone ne doit pas être administré en même temps que le
kétoconazole en raison du risque accru d’allongement de l’intervalle QTc et du risque
d’arythmie cardiaque qui y est associé.
La sage-femme n’est pas autorisée à utiliser le dompéridone pour traiter des
troubles autres que l’insuffisance de lait maternel.
2. Vaccin rougeole-rubéole-oreillons (RRO)
(P. ex., M-M-R® II, Priorix®). Si l’on constate pendant la période prénatale qu’une
cliente est sujette à la rubéole, on devrait lui offrir le RRO dans la période post-partum
immédiate. Les femmes qui n’ont pas d’anticorps détectables ou qui n’ont pas
antérieurement reçu le vaccin contre la rubéole devraient être vaccinées uniquement si
elles ne sont pas enceintes au moment de la vaccination et si elles évitent de tomber
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enceintes pendant le mois suivant la vaccination. Le vaccin RRO ne devrait pas être
administré aux femmes qui sont enceintes (l’effet possible sur le fœtus n’étant pas
connu); à celles qui ont une infection aiguë, notamment une infection respiratoire
aiguë, ou une maladie aiguë; à celles qui ont des antécédents de sensibilité à la
néomycine ou à la gélatine; à celles qui présentent une dyscrasie sanguine, des
lymphomes ou d’autres pathologies malignes généralisées; à celles qui ont une
tuberculose active non traitée; ou à celles qui suivent un traitement
immunosuppresseur, quels que soient les types d’agents utilisés. L’allaitement ne
constitue pas une contre-indication à la vaccination RRO. Chaque fois qu’il y a
vaccination RRO, la sage-femme doit envoyer un dossier de vaccination au médecin à
qui le suivi de la cliente est transféré à la fin de la période de 6 semaines post-partum.
Elle devrait aussi, lorsque la collectivité l’exige, envoyer le dossier de vaccination au
bureau de santé publique local.
3. Immunoglobulines contre le virus varicelle-zona
(P. ex., VariZIGTM). L’administration d’immunoglobulines contre le virus varicelle-zona
est recommandée pour les personnes sujettes à ce virus, y compris les femmes
enceintes, pourvu qu’il y ait eu une exposition significative au virus. L’administration
des immunoglobulines est recommandée dans les 4 jours suivant l’exposition au virus
pour prévenir une infection ou réduire la gravité de l’infection chez la mère. On estime
que le traitement est hautement efficace s’il est commencé dans les 4 jours suivant
l’exposition. S’il est commencé plus de 4 jours après l’exposition, son efficacité est
incertaine. Le risque de complications de la varicelle est plus élevé chez les femmes
enceintes que dans l’ensemble de la population adulte en santé. La décision
d’administrer les immunoglobulines anti-varicelle-zona à une femme enceinte devrait
être évaluée au cas par cas. Avant de décider, le clinicien devrait examiner la santé de la
cliente et le type d’exposition au virus, et déterminer s’il y a eu antérieurement des
infections non reconnues causées par la varicelle. Si, après évaluation de toute
l’information disponible, qui pourrait comprendre les résultats de tests de sensibilité
fiables pour les anticorps de la varicelle, la femme enceinte qui présente une exposition
importante au virus de la varicelle est jugée susceptible de développer l’infection, on
peut administrer les immunoglobulines anti-varicelle-zona. On ne sait pas si ces
immunoglobulines sont excrétées dans le lait maternel ou non. Du fait que beaucoup de
médicaments passent dans le lait maternel, la prudence s’impose quand on envisage
d’administrer les immunoglobulines anti-varicelle-zona à une mère qui allaite.
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ANNEXE 1
Liste alphabétique des médicaments que les sages-femmes sont autorisées
à administrer et prescrire
Tous les médicaments qu’une sage-femme peut administrer en vertu du Règlement de
l’Ontario 884/93 sur les médicaments désignés peuvent aussi être prescrits par elle.
Les médicaments suivants sont désignés dans le Règlement 884/93 comme étant des
substances ou des médicaments qu’une sage-femme peut administrer par injection sous
sa propre responsabilité :
Ampicilline — pour la prévention de l’infection néonatale à streptocoques du groupe B
Bupivacaïne — pour l’anesthésie locale pour l’épisiotomie ou la réparation de déchirures
Carbétocine
Carboprost trométhamine
Céfazoline — pour la prévention de l’infection néonatale à streptocoques du groupe B
Chloroprocaïne — pour l’anesthésie locale pour l’épisiotomie ou la réparation des
déchirures
Clindamycine — pour la prévention de l’infection néonatale à streptocoques du groupe
B
Chlorhydrate de diphenhydramine
Chlorhydrate d’épinéphrine
Chlorhydrate de lidocaïne avec ou sans épinéphrine – pour l’anesthésie locale pour
l’épisiotomie ou la réparation de déchirures
Dimenhydrinate
Érythromycine — pour la prévention de l’infection néonatale à streptocoques du groupe
B
Fluides intraveineux
Immunoglobuline anti-hépatite B
Immunoglobuline anti-Rho (D) (ou anti-D)
Immunoglobuline anti-varicelle-zona
Maléate d’ergonovine
Vaccin rougeole-rubéole-oreillons (RRO)
Ocytocine – pour le traitement des hémorragies post-partum
Pénicilline G — pour la prévention de l’infection néonatale à streptocoques du groupe B
Phytonadione
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Date du prochain examen:
Entrée en vigueur:
Entrée en vigueur:
Pièces jointes:
Prescription et administration de
médicaments
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Le Conseil
25 novembre 2013
Avril 2016
-1 janvier 2014
aucune
Vaccin contre l’hépatite B
Les médicaments suivants sont désignés comme étant des médicaments qu’une sagefemme peut administrer par inhalation sous sa propre responsabilité :
Oxygène thérapeutique
Protoxyde d’azote
Les médicaments suivants sont désignés comme étant des médicaments qu’une sagefemme peut prescrire sous sa propre responsabilité :
Acide folique (voie orale; plus de 1 mg par dose)
Amoxicilline-acide clavulanique — pour le traitement de la mastite
Céphalexine — pour le traitement de la mastite
Ciprofloxacine (voie orale)
Clindamycine (voie orale)
Clotrimazole
Cloxacilline (voie orale)
Composé thérapeutique d’hydrocortisone pour traitement anorectal
Diclofénac (voie orale)
Dompéridone — pour la stimulation de la production de lait maternel
Immunoglobuline anti-hépatite B
Immunoglobuline anti-Rho (D) (ou anti-D)
Maléate d’ergonovine (voie orale)
Métronidazole (voie orale)
Miconazole
Misoprostol — pour la prévention des hémorragies post-partum
Mupirocine-valérate de bétaméthasone-miconazole (voie topique)
Naproxène (voie orale)
Nitrofurantoïne — pour le traitement des infections urinaires
Nystatine
Onguent ophtalmique d’érythromycine
Phytonadione
Succinate de doxylamine-chlorhydrate de pyridoxine
Sulfaméthoxazole-triméthoprime (voie orale)
Triméthoprime — pour le traitement des infections urinaires
Vaccin contre l’hépatite B
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aucune
ANNEXE 2
Déclaration des effets indésirables de médicaments et des erreurs de médication
Déclaration des effets indésirables de médicaments
Vous pouvez déclarer au Programme Canada Vigilance tout effet indésirable
soupçonné qui est lié à des médicaments ou à d’autres produits de santé. Pour cela,
rendez-vous à la page Déclaration des effets indésirables à http://www.hc-sc.gc.ca/dhpmps/medeff/report-declaration/index-fra.php.
Le site fournit un formulaire de déclaration de Canada Vigilance pour les professionnels
de la santé et un formulaire de déclaration pour les clientes. Les déclarations peuvent
être faites par téléphone ou envoyées par télécopieur, par courrier ou en ligne.
Pour contacter le bureau régional de Canada Vigilance et une déclaration par
téléphone, composez le 1 866 234-2345; pour envoyer la déclaration par télécopieur,
composez le 1 866 678-6789.
Déclaration des erreurs de médication
Il est souhaitable de déclarer confidentiellement toute erreur de médication à l’Institut
pour l’utilisation sécuritaire des médicaments du Canada (ISMP Canada), un organisme
national indépendant sans but lucratif. L’information communiquée est versée dans la
base de données de l’Institut, qui s’en sert ensuite pour établir des politiques en vue de
prévenir la survenance d’événements indésirables à l’avenir. Pour en savoir plus sur cet
organisme, allez à la page d’accueil de son site à http://www.ismpcanada.org/fr/index.html ou à la page « Système canadien de déclaration et de
prévention des incidents médicamenteux (SCDIPM) » à https://www.ismpcanada.org/fr/scdpim.htm. Pour d’autres renseignements sur les déclarations
d’incidents, vous pouvez aller au site de l’Association des sages-femmes de l’Ontario
(http://www.aom.on.ca), ou à celui de Healthcare Insurance Reciprocal of Canada
(HIROC) (https://www.hiroc.com/Home.aspx).
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-1 janvier 2014
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ANNEXE 3
Meilleurs antécédents pharmaceutiques possible (MAPP)
Les meilleurs antécédents pharmaceutiques possible (MAPP) présentent un
historique minutieux de l’utilisation de tous les médicaments (prescrits ou non prescrits)
que la patiente prend sur une base régulière. Le professionnel de la santé produit cet
historique à l’aide de différentes sources d’information. Les MAPP sont plus exhaustifs
que les antécédents pharmaceutiques de routine (qui donnent souvent un aperçu
rapide des antécédents phamaceutiques).
Pour produire les meilleurs antécédents pharmaceutiques possible, il faut :
1.
2.
Mener, si possible, une entrevue avec la patiente pour s’informer sur les
médicaments qu’elle prend.
Vérifier les renseignements pharmacologiques fournis par la patiente en
consultant, au besoin, plusieurs autres sources, telles que :
o la famille ou les aidants
o les pharmaciens et les médecins locaux
o l’inspection des flacons de médicaments
o les listes des médicaments pris par la patiente
o le profil pharmacologique fourni par d’autres établissements
o l’historique des demandes de règlement des frais de médicaments
d’ordonnance pour les bénéficiaires du Programme de médicaments de
l’Ontario (Visualiseur des profils pharmacologiques des patients)
o les dossiers médicaux antérieurs de la patiente
Les MAAP indiquent le nom, la dose, la fréquence et le mode d’administration des
médicaments que la patiente prend actuellement. Dans les faits, ces données peuvent
être différentes de l’information fournie sur l’ordonnance. Il serait utile d’utiliser un
guide pour produire des MAPP exacts et efficaces (un guide est suggéré sur le site Web
du Bureau de la formation et de la pratique interprofessionnelle de l’Université Queen’s,
à https://meds.queensu.ca/central/assets/modules/mr/appendix-2.html) .
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Si une entrevue avec la patiente n’est pas possible, on peut recourir à d’autres sources
pour obtenir ses antécédents pharmaceutiques ou clarifier des renseignements
contradictoires. Cependant, les autres sources ne peuvent pas se substituer à une
entrevue exhaustive avec la patiente ou sa famille. Si la patiente présente des flacons
de médicaments ou une liste de médicaments d’ordonnance, il convient de vérifier, si
possible, les instructions de dosage pour chaque flacon et chaque médicament.
Souvent, les patientes prennent des médicaments selon une posologie qui est
différente de celle qui est prescrite sur l’étiquette d’ordonnance. Il se peut aussi que les
patientes n’aient pas inclus dans leur liste des médicaments nouvellement prescrits. 6
•
Si une cliente signale des allergies à un médicament, la sage-femme devrait
systématiquement lui demander d’indiquer l’étendue et le type d’allergie, de
sensibilité ou de réaction qu’elle a, et cette information devrait être consignée
au dossier de la cliente.
21 St. Clair Avenue East | Suite 303 | Toronto, Ontario | M4T 1L9
T: (416) 640-2252 | F: (416) 640-2257 | www.cmo.on.ca
6
Université Queen’s, Bureau de la formation et de la pratique interprofesionnelle. Medication
Reconciliation: A Learning Guide. Voir le site Web à
https://meds.queensu.ca/courses/assets/modules/mr/4.html.
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