Par l’intermédiaire des synapses, les motoneurones de la ME sont en contact avec
de nombreux autres neurones dont ils reçoivent différentes informations issus de
synapses excitatrices et/ou inhibitrices.
Un motoneurone effectue une
sommation temporelle prenant en
compte le fait que plusieurs
messages afférents arrivent en
un temps plus ou moins
rapproché.
Il réalise une sommation spatiale
en prenant en compte les
différents messages nerveux
afférents à un instant donné
(excitateurs et/ou inhibiteurs).
Cette double sommation détermine la nature de la réponse du motoneurone
(émission ou non de PA) et son intensité (en fréquence de PA) : on dit qu’il y a eu
intégration des messages nerveux afférents.
4- La plasticité cérébrale permet les apprentissages
Doc. 1 p. 368 : cortex moteur 4 sujets
L’imagerie médicale et notamment l’IRM permet d’étudier le fonctionnement du
cerveau en localisant les zones activées lors d’un tâche précise. La comparaison
des cartes motrices de plusieurs individus montre des différences importantes.
L'organisation du cortex moteur est innée mais des différences s’acquièrent au
cours du développement, de l’apprentissage des gestes, et de l’entraînement grâce
à la plasticité cérébrale. Cette dernière intervient donc dans l’élaboration d’un
phénotype individuel.
Doc. 2 p. 369 : cartes motrices singes
Les singes se nourrissant sur un petit plateau (prise de la nourriture à deux doigts)
présente une organisation de son cortex moteur montrant une surreprésentation de
la motricité des doigts par rapport aux singes se nourrissant sur de grands plateaux
(prise de la nourriture à pleines mains).
La réalisation fréquente d'un mouvement (apprentissage d'un geste) entraîne donc
une modification de l'organisation du cortex moteur.