TS Thème 3.B Neurone et fibre musculaire : la communication nerveuse
Chapitre 15 : La commande volontaire du mouvement
Livre p 374
Le réflexe myotatique sert d'outil diagnostique pour identifier d'éventuelles anomalies du système neuromusculaire localement
(nerfs rachidiens, muscles et une petite partie de la moelle épinière), mais certaines perturbations des mouvements volontaires
peuvent résulter d'anomalies touchant le système nerveux central (cerveau, moelle épinière) comme par exemple les accidents
vasculaires cérébraux (AVC).
Comment expliquer la commande motrice volontaire ?
Quelles sont les structures qui interviennent dans cette commande motrice volontaire?
I) Les aires corticales spécialisées dans la motricité volontaire
Livre p 376, 377 et 390
L’exploration du cortex cérébral est réalisable grâce à des techniques d’imagerie cérébrale permettant de visualiser à la fois des
images anatomiques (IRM) et des variations d’activité lorsque le sujet effectue une tâche précise (IRMf).
L'exploration du cortex cérébral par imagerie médicale permet de découvrir les aires du cortex cérébral spécialisées à l'origine des
mouvements volontaires.
Dans chaque hémisphère cérébral, une aire motrice primaire (dans le lobe frontal), commande directement les mouvements de
zones précises du corps. Les neurones d’une région donnée d’une aire motrice primaire commandent un ensemble de muscles
permettant la réalisation de mouvements d’une région donnée du corps. L’importance des différents territoires des aires motrices
est en relation avec la capacité de mouvements de la partie du corps concernée. Les aires motrices gauches commandent les
muscles de la partie droite du corps et inversement : il y a commande controlatérale.
D’autres aires cérébrales (dans les autres lobes) collaborent avec les aires motrices primaires.
Comment les messages nerveux élaborés au niveau de l’aire motrice primaire parviennent-ils aux motoneurones responsables de
la contraction des fibres musculaires ?
II) Du cortex aux motoneurones de la moelle épinière : les voies motrices pyramidales
Livre p 378, 379
Les messages nerveux moteurs qui partent des aires motrices primaires cheminent par des faisceaux de neurones (les voies
pyramidales) qui descendent dans la moelle jusqu’aux motoneurones. Ces voies motrices sont croisées notamment au niveau du
bulbe rachidien. Des lésions affectant les différents niveaux du système nerveux intervenant dans la commande volontaire des
mouvements sont à l’origine de troubles plus ou moins importants de la motricité.
C'est ce qui explique les effets paralysants des lésions médullaires.