Observations sur l`altération des roches calcaires - IRD

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OBSERVATIONS
SUR L’ALTÉRATION
DES ROCHES CALCAIRES
SOUS CLIMAT MÉDITERRANÉEN
HUMIDE (Liban)
Par
M. LAMOUROUX
Cet
rd
mener
A-
article
de l’Institut
o bien
o pu Etre
de Recherche
les travaux
&digé,
grâce
Agronomique
qui en font
*
à l’obligeance
du Libon,
qui
de Monsieur
o donne
toutes
HARAOLJI,
facilites
à M.
Directeur
Géné-
LAMOUROUX
pou,
l’objet.
INTRODUCTION
B - LE
MILIEU
(Carte
du
Liban
au
1/500000)
1 - Relief
2 - Climat
3 - GBologie
4 - Sols
C - ALTERATION
DES
CALCAIRES
1 - Altbration
des marnes
2 - Altération
des calcaires
tendres
3 - Altération
des calcaires
durs
3.1
3.2
et calcaires
marneux
(accessoirement
des
basaltes)
- Nature
de ces calcaires
(Tableou
8)
- Diffdrents
mécanismes
de I’alt6ration
3.2.1
- Observations
de cinq
stades
dans
I’alr6ration
d’un
calcaire
dur
jurassique
3.3
3.2.2
- Alteration
de roches
3.2.3
- AltBration
d’un
3.2.4
- Altération
de ruines
calcaires
calcaire
dur
romaines
en deux
stades
jurassique
calcaires
3.2.5
- Observations
diverses
- Sols formes
sur ces calcaires
durs
D - DISCUSSION
1 - Processus
2 - Sois
formés
de formation
b portir
des sols
des
terra
rouges
mbditerranéens
rossa.
Equilibre
détache
a l’Institut
climatique
des sols
méditerraneens
E - CONCLUSION
F - BIBLIOGRAPHIE
’
Directeur
de recherches
O.R.S.T.O.M.,
de recherches
agronomiques
de Tel’Amoro.
21
LIBAN
I
Isohyetes
f 05lOl5z&l
.
A - INTRODUCTION
De
nombreux
en particulier,
et
a
fait
l’époque
se sont
se sont
sous
Certains
des climats
BORDAS
attaches
de controverses
de sa formation.
formés
un climat
auteurs
l’objet
(1950)
tr8s
cite
de conservation
GEZE
(1947)
pour
méditerraneens.
à ses
pensent
du climat
de génese”.
des sols
0 SO définition,
de ces auteurs
différents
et non
à I’etude
quont
que
“les
“le
climat
La
terra
caractéristiques,
sols
rouges
rossa,
au mode
mediterranéens”
actuel.
affirmer
que
BOULAINE
(1961)
méditerranéen
reprend
la même
actuel
idée
est
en disant
sont dans des conditions
de milieu
qui ne sont pas celles
qui ont deterque “les sols méditerranéens
Ce même auteur
pense qu’un
mode de pédogénése,
une fois déclanché,
peut se
miné leur genèse”.
“ultérieurement”.
poursuivre
de la fin
mats
du Tertiaire
rubéfionts
epoque
DURAND
jusqu’au
du quaternaire
de tirsification
Bien
des
d’autres
des geologues
limons
considère
du Quaternaire
et de dépôts
auteurs
du Maroc
(1959)
debut
les
terra
(Sicilien).
rubéfiés
qui
rossa
comme
considérer
la formation
plus
ont
Malgre
sur
roches
émis
des hypothèses
ont
cile
et
de montrer
I’agressivit6
d’un
il
6té
semblables.
déterminantes
et des terro
semble
“phénomine
I’actuol’ite
d’une
du
libanais
climat
des
b I’epoque
cli-
actuelle,
Les
quant
études
rossa
comme
du quaternaire,
0 la datation
celles
de nombreux
sols
ont,
6 juste titre
d’ailleurs,
tendance
0 généraliser
et à
le résultat
d’une
pédogénese
ancien-
jours.
de I’dvolution
carbonatées,
comme
rouges
de nos
la lenteur
dures
pédologique
des sols
formes
parle
rouges.
en particulier,
plus
(1953)
ne se formeraient
Les pedolugues
d’Afrique
du Nord,
du Midi
de la Fronce,
etc..
rouges.
donné
une grande
importance
à ces formations
anciennes.
De lb une
ne ne se poursuivant
des paléosols
CHOUBERT
des sols
difficile
induit”
et l’absence
d’admettre
apparaif
quasi-absolue
ce point
tout
aussi
sous
climat
méditerranben,
n’en
pas
un
moindres
des
Parler
inacceptable.
pédogénese
est
d’horizons
de vue.
-
d’alteration
d’une
Bien
de nombreux
militent
en
évolution
qu’il
soit
diffi-
arguments
faveur
de
-
cette
conception.
Dans
des roches
et
le mode
marque
le cadre
calcaires
du Liban,
vont
d’altération
&tre
des
b climat
decrits.
roches
mediterraneen
La nature
humide,
lithologique
carbonatees.
En
outre,
différents
du calcaire
le
climat
processus
intervient
octuel
d’alteration
dans
imprime
la vitesse
aux
sols
une
indeniable.
terraneenne
Cette
note a pour but de montrer
que
se poursuivent
encore
oujourd’hui,
les processus
pedogenétiques
tout en ayant
perdu de leur
dans cette
intensité.
zone
medi-
B - LE MICIEU
Quelques
dans
ce milieu
Le
de part
traits
schimotiques
des facteurs
de la pedogénèse
et des sols
vont
situer
l’étude
mediterraneen.
Liban
et d’autre
est
un petit
du parallele
pays
de
10000
km2.
II borde
la Mediterranée
orientale
sur
200
km
34”N.
23
1 - Le relief
Le
dominant
deux
relief
du
la mer
chaînes
entre
un
large
Le Mont
importants
vers
Choueiffot,
et
Liban
est
2 000
et
fossé
Liban
par
m et
chaînes
parallèles
I’AntiIiban
formant
frontiere
constitue
la haute
d’effondrement
descend
- La
le sud.
caracterisé
3 000
assez
plaine
au sud entre
brutalement
côtière
Sat’da
deux
sur
s’blargit
plaine
0 la
de la
la mer en formant
sur
quelques
mer,
avec
la
le
Mont
Liban
Entre
Syrie.
ces
Bekaa.
une
kilomètres
serie
dans
de plateaux
I’Akkar
plus
au nord,
à
et Tyr.
2 - Le climat
Le climat
mais
a
ii
6th
reste
très
nord,
du Liban
typiquement
a
sec et
humidité
1500
tandis
Le
climat
1000
ouest
été
de
les
moyennes
la plaine
de
du Mont
tants
Liban,
la
Liban
d’août
zone
voit
et
de
baisse
de
I’Antiliban,
(200
la côte
Vers
considérablement
à 0°C
la
besoins
dans
le
a
1 400
mai.
Les
côte
a
b plus
contre
au delà
les
mm sur
pluvieux
I ‘est,
et
semi-humide
de novembre
la côte
sur
de contrastes
mésothermique,
relative.
de 800
moyennement
mm).
le sud,
la période
sur
30°C
un climat
un climat
humidite
passer
13’C
presque
dans
forte
sur
est
comme
seche
assez
concentrées
en janvier
au nord
relative
une
sa pluviometrie
sont
1955)
le definit
côtiere
et
atteignent
Bekaa
de Ksara,
(1959)
hiver
varient
de I’aridite
I’humidit6
La
en
précipitations
mensuelles
mm) se rapproche
BALDY
même
du Mont
Les
moyennes
qu’en
climatologiques
variable.
élevées
mm en altitude.
températures
Bulletins
tres
a des températures
Le versant
et
(cf
méditerraneen.
de 2 000
m,
18’C
en montagne.
dans
le
sud
de I ‘écran
en eau
(800
à
montagneux
deviennent
impor-
en été.
3 - La géologie
La gealogie
une
certaine
unit6
de calcaire
nances
ouest
gris,
de marnes
Les
que
étudiée
DUBERTRET
de presque
constitue
(1943)
toutes
le noyau
du
de I’Aptien
et de I’Albien
est une puissante
formation
cénomaniens,
calcaires
par
calcaire
lapiézées
et de calcaires
Le Cénomanien
calcaires
les
bien
à la nature
de dalomies
du Liban.
laprézés
du Liban,
quant
parfais
jurassiques.
Ils
dolomitiques,
presentent
et ses collaborateurs,
les
Liban
roches.
Le
présente
Jurassique
formé
Les
alter-
sont bien developpées
dans le
du Mont
Liban
et de I’Antiliban.
centre
sont
et de I’Antiliban.
durs
de profondes
et
compacts,
dolines,
bien
des vallées
que
moins
échancrées,
etc..
Au
du sud
tantôt
Sénonien
et du nord.
suivant
tendres,
Les
Les
formations
se
sont
déposés
calcaires
les
des marnes
eacènes,
surtout
grises
et des calcaires
abondants
dons
le
marneux
sud
Liban,
sur
les
sont
plateaux
tantôt
durs,
faciés.
quaternaires
représentent
les
plaines
côtières
et
la plaine
pas calcaires
: les
grès
de bose
basaltiques
surtout
d’effondrement
de la 8ekaa.
Quelques
la partie
centrale
formations
du Mont
ne sont
Liban
et
absolument
les
pointements
développés
du crétacé
dans
dans
le nord
du
pays.
4 - Les sols
Deux
l’écran
logique.
24
cf.
facteurs
montagneux
GEZE
(1947)
dominent
du Mont
Liban
; BILLAUX
la pédagénese
et
la nature
(1960)
; LAMOUROUX
au Liban
calcaire
et
: la pluviométrie
de la plupart
OSMAN
très
des roches
(1963).
variable
du fait
du substratum
de
géo-
A - SUR ROCHES CALCAIRES
Comme
caires
le montre
cette
note
les sols
formés
sur
roches
calcaires
ne sont
pas forcément
cal-
:
- sur
roches
sols
calcaires
pour
dans
donner
les poches
nus.
des oxydes
moins
- sur
Les
l’érosion
roches
flysch,
hydrique
sur
tout
tre
de la Bekaa.
calcaires
bruns,
Ils
le long
au sur
a
tendres
et
marnes
de lits
caracterisés
Cr6tac6,
entraÎne
s’observent
ou contisols
une
des
en
sols
réduction
plus
sols bruns
marneux,
des
OU
sont
fortement
et blancs
remaniés
for-
par
sols bruns argileux tr&s calcaires
et Albien
- est
des SOIS gris
se forment
par
Aptien
ou pararendzines
dans
le nord
classes
du Liban
fréquent
du centre
ouest
en bas de pente,
sous
. les
observe
DE TOPOGRAPHIE
ou dans
dans
les
pluviométrie
etc.
a pu être
de la côte
et en quelques
actuellement
de bruyères,
ferrugineux
C - EN POSITION
ces
des
anciennes
discontinus
localement
du milieu
totale
au moins
couleur ocre OU brune ;
de
dures
calcaires
sont
sur
sur gras du cr6tac6,
de pins,
plus
du Mont
de part
Liban.
et d’au-
CALCAIRES
- sur basalte
sols
tendres
Bvolués.
de lits
-rendzines
de sol
trés
peu
s’observent
B - SUR ROCHES NON
-
et
l’homme.
Ces sols
transforme
ou I’hydromorphie
des sols
décalcarification
les fissures,
sols rouges médithran&ens
organique
moyennement
alternances
le profil.
6 une
dans
;
calcaires
au par
Ce type
donnant
decalcorifiés
tement
; des
L’hydratation
calcaires
aboutit
fossiles
de la matière
de fer
roches
l’altération
terra rossa,
superficielles
L’influence
bruns forestiers.
- sur
dures,
: des
sols
farte
points
bruns
de
a
1 000
localises
1400
6 pH
sols sont lessivh,
en un point
très
se forment
mediterraneens
particulier
du
des
;
mm et sous
acide.
Un
végétation
podzol
huma-
Liban.
PLANE
la Bekaa
les
centrale,
alluvions
et colluvions
ont
évolué
diffé-
remment.
- le mauvais
- les
sols
basses
riches
favorise
en argiles
de la Bekaa
- la baisse
caire
drainage
450
les
sols
- 800
dans
montmorillonitiques
et b I’arri8re
de pluviom6trie
dans
I’hydromorphie
des
de nombreux
se tirsifient
plages
du sud au nord
côtieres
sols
;
facilement
dans
les
parties
;
de la Bekao
influe
sur
I’evalution
du cal-
:
mm,
Sols
brun-fonc6
surface
sont
et plus
les
“sols
ou châtain
ou moins
châtains
plus
au mains
hydromorphes
isohumiques”
decalcarifiés
en profondeur.
de
la
en
Ce
classification
française.
350
- 450
mm - Zone
200
- 350
mm -
Sols
de transition.
brun-clair
humiques
bruns
fortement
calcaires”
calcaires
en surface.
de la classification
“Sols
iso-
française.
25
C - ALTÉRATION DES CALCAIRES
II
esf
bien
connu
que
les
roches
carbonatées
s’alterent
plus
facilement
que
les
roches
est
parfais
siliceuses.
La dissolution
importante,
par
Mais
res
tendres
dans
exemple
cette
l’eau
dans
les
dissolution
ou marneuses,
chargee
est
par
de gaz
calcaires
durs
relativement
d’autres
carbonique
ou d’acides
humiques
très
jurassiques.
lente
et peut
phénom&nes
être
dominde,
physico-chimiques
dans
tels
les
que
roches
calcai-
l’hydratation
ou
l’hydrolyse.
Successivement
seront
examinees
- l’altération
rapide
des
- l’altération
moins
rapide
- l’altération
lente
:
marnes
et calcaires
mais
marneux
nettement
et difficilement
visible
observable
;
des calcaires
tendres
des calcaires
et des
basaltes
;
durs.
1 - Altération des marnes et calcaires marneux
Amédiat,
Sur
puisqu’il
sans
reuse,
l’horizon
ou calcaires
de quelques
mais
structure,
En
et
marnes
suffit
profondeur
bien
sous
C d’altération
marneux
pluies
differenciée
un sol
0
-
20
Gris
cm
de Sat’da
clair
faibles,
(5 Y
mais
développees
20
-
80
Gris
cm
100
-
cm
Idem,
(5 Y
Plus
Quelques
80
7/2).
inclusions
taches
en une
est
im-
masse
ter-
se maintient
pendant
sous couvert
herbacé
0 grasse,
cohésion
huit
a
mois
dix
8)
sur pente
de 10%,
nuciforme
moyenne
Argilo-limoneupcalcaire.
et plus
nuciforme
consistant
de nodules
structure
le délitage
tendres
initiale.
l’humidité
Tableau
Structure
coherent
mais
Quelques
33,
Structure
porosité.
exactement
nettement.
Djezzine,
7/2).
forte
au plus
ces matériaux
Quelques
verticalement.
clair
tique.
vers
en place
très
(n”
l’altération
transformer
de la roche-mère
marneux
se distingue
Profil observh sur marne shnonienne
A la sortie
pour
calcaires
prismatique
ocre-rouille
grosse,
qu’en
fine
tendres,
,
de cailloux.
farineux
et
consistance
cailloux
une
et racines
surstructure
prisma-
Argilo-limoneux-calcaire.
consistante,
et des amas
a
tendance
surface.
et sous oliviers.
Racines
peu, cohbrente
calcaires
verticales.
et
indiquent
peu
poreuse.
un debut
d’hy-
dromorphie.
100
-
140
cm
Idem,
avec
une
acre-rouille
et
structure
facettes
prismatique
noires
plus
grosse,
‘des élaments
à tendance
marneux
plus
aux
plaquettes.
ou moins
Taches
Peu
alterés.
racines.
Tableau 1
E ch.
S.Z.
S.;
sol
dérive
de marnes,
Lim;
A$ie
pres
C.$..
de Sarda.
pH
%
co3co
t0t.l
%
actif
0 - 15
22.6
4,7
24.7
22,0
50,4
32,9
7,75
37,s
21,5
1.2
40 - 60
20,4
3,2
27,2
23,9
45,6
33,b
7,as
40,5
24
1.3
a0 - 110
50
1,9
24,2
29,6
47,0
35,9
7,a
46
25,5
1.4
110 - 120
68,6
2,4
26,8
26,8
44,0
33,5
7,a
46
26
N%
C/N
M.O%
S 01.1
1.2
L
E”e$
d’un
5s3 1.1
Ech.
26
Profondaur
Analyses
c %
Fer libre
%
‘2O
ms. k
Bases échangeables
CO
43
m.éq.’
K
o,a9
1,13
7,9
1,53
o,7
0,ll
27,s
2,0
0,33
0,32
0,68
4,7
0,55
o,7
0,11
24,b
1,3
0,15
0,6
Oc6
0,06
23,3
1,2
0,12
0,09
23,0
1,7
0,ll
1.3
0,2a
0,51
a,5
0,47
1.4
0,21
0,30
7
0.36
de
2 - Altération des calcaires tendres (accessoirement des basaltes)
L’horizon
toujours
très
argileux
.
Entre
fortemen
Soirla
De
40
a
Sur
et
80
it calcaire,
des poches
turée
d’altération
ou
l’altération
du materiau
Nabotiye,
cm,
constituent
basalte,
terreuses
sur
des calcaires
eocène
tendres,
aplatis,
l’horizon
b l’est
Plateau
-
35
cm
sépare
éocène
Brun-gris
de I’Akkar,
de roches
le sol
bien
-
40
-
70 cm
(10
et
crayeux,
enrobes
d’une
s’est
masse
YR
(no
nette,
De
forme
terreuse
profonde
100
Tableau
Altération
Tableau
un sol
brun
gris
cm une
a
quelques
cailloux
calcaires
large
Argileux-calcaire.
0 moyen,
Quelques
et
Brun-clair
cailloux
du calcaire
tendre
de densité
2
(10
calcaires
formant
YR
5/4),
avec
tendres,
des lits
peu
taches
ou pas
horizontaux.
gris
plus
foncé.
Très
Calcaire
tres
tendre,
blanc
1,86.
Analyses
d’un
sol
dérive
d’un
calcaire
tendre,
pres
de Satda.
%
Total
%
0
2,5
14,2
16,3
65,0
42,0
8,O
12,0
2,2
232
14.4
33,l
SO,5
36,4
8,l
49,5
4,18
75,0
0,45
23‘8
Roche
3 - Altération des calcaires durs
passag’e
tant
permettant
de la terra
Cette
a
sous
De nombreuses
bien
rossa
absence
certains
longtemps
existent,
et
racines
structuré.
10 -20
Le
struc-
cohérent
cailloux
35-40
brutalement.
100 cm
en surface.
44, I
vent
brunâtre
masse
44.2
44.3
d’argiles
être
: de 45-50
à 250
Total
tions
sans
8).
Grumelo-nuciforme,
poreux.
ondulee.
, quelques
crayeux,
y 01 très
net
sous-jacent.
44,
cultures,
3/2).
est très
alternent.
vacuolaire
Sous
Sai’da.
foncé
tendre
l’altération
altérées
du basalte
moyennement
calcaire
40
parfaitement
développées.
Limite
cm
du sud
très
consistant,
35
est
d’altbratian.
du plateau
et des colonnes
brun-ocre-rouille
calcaire
Profil observ6 sur roche calcaire fendre boc&ne
0
originel
visible.
de dire
que
dure
entre
les
Cénomonien,
aux
le sol
argiles
surfaces
et
lisses
la roche
rouges
Eocene)
et bien
constitue
environnantes
nettes
se fait
un argument
se seraient
sou-
impor-
formées
il
climat.
observations
qu’éphémères
de décalcification
roche
de transition
auteurs
un autre
b la
(Jurassique,
5,70
rouges
sur
differents
et souvent
ou brunes
difficiles
suivant
calcaires
b voir.
les
durs
du Liban
Elles
montrent
se traduisent
que
par
les
altéra-
la foJmation
cas.
27
3.1 - NATURE DE CES CALCAIRES
Les
calcaires
durs
a
- durs
tr&s
(Tableau
durs
a
- moyennement
fissurés
- les
teneurs
plus
de
sous
en
de 95%;
rétention
Aptien
friables
chocs
les
pour
(J6)
(C4)
au marteau)
(au
dur)
l’eau
(0,8
0
1,5
exemples
3.2.1
pr6cis
* Les dolomies
blème
trait8
28
et
génkralement
une
faible
calcaires
durs
Capacité
de rétention
maximum
%
1 Dz;;;:
FeT.
0,lfJ
0,09
2‘65
0,06
98
fine,
sont
la cassure
pre-sque
10
YR
7/2
Y
10 YR
6/2
2,5
6/2.
Y
et
lisse,
(Munsell
parfois
un peu
humide)
rugueuse
;
:
- 8/2
- 8/4
10 YR
nette
claires
- 7/3
Y 7/2
jaunâtre
clair
est
toujours
%
h203)
2,63
est
capacit6
-
. . .
5/4
- 5/6
7/4
- 5/6
- 5/2
DE L’ALTÉRATION
mentionn6,
dans
superficielle
de
d’alt6ration
de roches
seront
la colonne
1 à 2 mm,
choisis
altération,
aspect
et les
l’état
verruqueux
phénom&nes
de la surface
de la surface,
observés
des roches
etc..
dkrits.
Des
*
de 5 stades d’alfbratfon d’un calcaire dur jurarrfque
Une
(x = 144,4
de differentf
92,9
pour 7 6ch.,
: altgration
- V
élevées,
0,46
texture
est
sont
b 2,70)
2,70
couleurs
8,
(2,65
2,60
- DIFFkRENTS MkANISMES
le tableau
; facilement
96,5
2,5
I ‘air
coupants
97,s
- gris
Sur
anguleux,
4
- blanc
a
:
8
2,5
exposées
ghnbralement
%).
Carbonate
%
(CO~CO
domine)
- blanc
3.2
sont
de magn6sie)
fortes
analytiques
5
- leur
- les
; bclats
(et
apparentes
41
(e) (Faci&
rouges
;
marteau)
de calcium
densités
(96,9
Eocéne
à des argiles
;
carbonate
(C2b)
C6nomanien
main,
peu
1 Mop...d.~
n Cchantillon
gaologique
Jurassique
(a la
Caractbristiques
Tableau 3
Age
les
8) associés
des observations
; y = 223,8)
ont
ici.
une
les
d ans une
altbration
plus
intéressantes
tranch6e
bien différente,
a et6
nouvellement
mais
n’apportent
faite
a
Balloun6
sur
calcaire
jurassique
J6
ouverte.
que
peu
d’Cl6menk
suppl6mentaires
au
pro-
En premier
s’observe
cher
entre
soit
situé,
masse
néralement,
moins
“plus
moins
terre,
bloc
profondeur,
calcaire,
par poches,
finement
arraché
prhsente
petits
rouges
entre
les plages
laires
dures,
surface
rouges
calcite,
(2,5
YR
avec,
une
plus
les
ou
du
humi-
1 et 2
profonde
remplis
d’une
Sur
la fa-
une
d’alteration
: trainées
limites
indistinctes,
aux
altéree
4 b 3/6
zone
bigarrée
des masses
ou moins
au
entre
une
trous
apparaissent
plus
rugueuse,
nets
-Jaunâtre
Gris
Gé-
polyedrique.
s’observe
plages
dans
présente
plus
P/ages
ro -
rossa.
Milieu
de 1 m2) de couleur
petites
soit
infbrieure
les
d’un
au lessivage.
Un
rouge
difference
de terra
en place”.
de
ce Inférieure
(pr&s
face
soumis
altération
argile
la
remplies
la
grande
des faces
d’altération
les
mètres
une
dans
aux fissures
phénomènes
de,
lieu,
I’altbration
ou
nodu-
a
hémisphériques,
.
Hde)
centre,
Ces
nodules
riches
sont
en fer
quelques
et
petits
pores.
\
Plages /Rouges
Figure
1 - Diffirents
calcaire
stades
dur (no
d’altération
14).
d’un
Ca/caife
Dur
La
racine
des
calcaire
par
digitations
limitées
par
rapport
ble-t-il,
non
dépôts
sur
d’altbration,
trés
5 cm d’époisseur
Bien
lons
des
d’olteration
Figure
2 - Racines
d’un
amas
le calcaire
dur.
ferrugineux
que
différents
ont
se
exportés
ICI roche).
plus
par
s’agit,
de
la
le
desem-
roche
et
couche
represente
4
a
points.
difficilement,
éliments
pu être
(il
dans
bien
Cette
héterogene,
et
fait
relativement
b la roche
de produits
de
nodules
pr6levés
des
de
échantilcette
et
zone
anolysés.
dans
29
.
4
Tableau
Analyses
des produits
d’altération
14.1
Roche saine
Echantillons
d’un
14.2
Amas durs
ferruginér
calcaire
jurassique
14.3
Plages grisblanc indurés
de Ballouné.
14.4
Plages rouges
tendres
Terra
14.5
rossa
.-
Stades
d’altération
1
couleur
(Hde)
10 YR 7/2
Da
2
2,5
2,68
Humidité
maximum
CO3Co
56
Fe203
T.
%
9,7
98,O
82,O
0,13
Fe203
en % d’&lémentt
calcaires
Fe203
libre
FelJFe
T %
61,O
39,7
2,32
3,74
6,5
12,9
“Cortex
4,00
4,40
K
0,03
0.13
0.13
10 cinq
successifs
de I’alt6ration
4 montrent
bien
2) devient
poreux
(St.
pour
relative
physico-chimiques
se fait
per rapport
rossa
peut-être
et
stades
du tableau
donner
des tl6ments
progressivement
au fer
une
par
d’olt6ration
total
partie
(9,7%
de la silice,
rapport
a
suivants
d’un
progressif
(St.
calcaire
la masse
maximum
3) encore
non
sans
dipart
sont
partiellement
une
plus
: dès
leur
de fer,
pour
riches
en
de calcaire
;
il faut consi-
optimum.
2, les
La db-
que
le fer
libre
au stade
terra
tandis
le stade
lessivées
augmentation
a la terra
de retention
39,7%
Mais
atteint
jurassique.
saine
dures,
calcaire
avoir
provoquerait
dur
de la roche
4) n’ont
plus que
considbrablement.
semblent
&Changeables
ce qui
0,52
21,05
de capacité
rouges
(St.
augmentent
stades
bases
O,52
17.45
gris-blanc
des calcaires
aux
Les
..
0,48
10,51
actuelle
le passage
des plages
calcaires
que le cortex.
Les plages
le fer total
et les bases echangeables
calcarification
16,O
12,B0
facilement
diminue
0,06
tracer
3,20
l’augmentation
processus
0,03
traces
%
verruqueux”
et s’aItere
dérer
7.9
44,0
6,80
analytiques
fer et moins
par contre,
7,9
30,4
Mg
Ce seraient
l’eau)
7,8
CO
NO
Le
10,8
22,0
0,02
s
rossa.
1,59
17
traces
m.&q.
14,7
1,22
30
cm.
r&.ultats
14,70
11.9
1,42
N %
Les
YR 3/6
0
7,17
9,6
%
Bases échangeables
2,5
non
%
P2O5
5
5 YR 4/6
PH
C R
4
Fond 7,5 YR
5.6
Mouchetures
5 YR 5/8
2.47
1,3
%
3
YR 4 b
3,6
relative
des toux
de fer.
Cependant,
humide
ment
est
drainé
pour
et 4 ne sont
montre
calcaire.
ration
est
30
très
de
que
8,
“cortex
ll est
1 a 2 mm,
ne peut
mais
tous
pas souvent
le tableau
Le
très
il
nécessaire
s’agir
pas trop
là que d’un
humide
les élements
restent
observables,
du fait
que
por
plus
Pour beaucoup
mince ou n’existe
mince
par
2 est
plus
de calcaires
durs,
pos,
l’altération
lia
il
plus
mais
est
sans être
du Stode
cies
l-2-5
plus
en d’autres
du type
Un
de fer,
5.
En fait,
est
frhquente,
poreux
g6nérolement
pas forcbment
pas g6n6ral.
oxydes
milieu
moyenneles
stades
comme
3
le
elle-même.
ferrugineux,
se pr6sente
alors
n’est
1 au Stade
du type
à !a roche
profonde
rare
a pas réduction
I’alt6ration
ou moins
mais
points,
n’y
en place
contre
le stade
est
d’alt6ration”
parfois
verruqueux,
cas qui
puisqu’il
les
1 -3-5,
plus
que
comme
et
pénétrant
durs,
ou
l-5.
le
la roche,
une
surface
dans
“cortex
fes
GOUROUS
d’afrtfissures.
d’oltbrotion”
Pour
les
II est
entre
les
calcaires
inutile
roches
Tableau
R
E
“Cortex
15
R
E
18.3
(R)
5
Type
4
les
leurs
observations
produits
Comparaison
sur
de plus
durs
r6sume
et
CO~CO%
6paisseurs.
analytique
comparatif
ces faits.
leurs
produits
Ht6
da
grandes
d’alt6ration,
Fe T
max.
%
Fe203
%
Fc203%
d’616menk
non talc.
2,66
2,41
0,60
4,60
0,15
1,75
6
7,4
“Cortex
et nodules
sCparCs”
j6
95
76,s
2‘66
2,50
0,50
5,30
0,17
2,78
3,4
11,s
R
E
Nodules
roche
c4
96
89
2,72
1,97
0,IS
11,60
0,04
0,32
1
2,9
20
R
E
Cortex et nodules
s6pcrrés
J6
96
81,5
2,76
2,lO
0,41
3,80
0,76
2,44
19
13,2
30.2
R
E
II
c4
96,3
84,0
2,58
2,40
0,70
12,70
0,07
1 ,oo
6,2
98,7
36
2‘57
1,97
0,58
8,OS
0,03
0,20
2,3
0,3
R
E
verruqueux”
(E)
calcaires
Asa
g6ologique
la masse
de ce genre , un tableau
d’altération
entre
d’alttkation
dans
97,s
?6,5
sépor6s
Le produit
E “dit
et non
saine
de la
La roche perd C03Ca
en auréoler
concentriques et s’enrichit
en
Si02
roche-m8re
roche
et
se fait
C2b
47
la
I’altlration
de multiplier
saines
Echant,
tendres,
(sauf
Les
d’alt6ration”
comme
pour
0
une
l’échantillon
diff6rentes
doit
formant
formes
- les formations
Stre
consid6r6
v6ritable
comme
zone
une
d’alt6ration
1,9
formation
passant
secondaire
liée
progressivement
à
b la
47).
de cette
altbration
“verruqueuses”
:
sont
identiques
b celles
dkrites
plus
haut
(échantillons
14 et 4) ;
- la roche
vant
est
vidualisent
phr
- les
dans
r6oles
S’il
formant
3.2.2
le milieu
tandis
piriode
dans
que
argileuse
brune
zones
plus
un peu
altir6es
ou moins
calcaire
tendres
riches
s’enle-
en.fer
et nettement
s’indi-
hydromor-
;
et les
nodules
peuvent
s’observer
slmultan6ment
(Echan-
’
diffirent
puis
doute
des petites
calcaires
des pric6dents,
13,4%
que
des
de C03Ca
la plus
roches
la roche
se vide
b la piriphérie.
grande
partie
calcaires,
le fer
de soncalcaire
Echantillon
du calcaire
pourrait
en au-
47).
de ces formations
bgafement
secondai-
provenir
des argiles
environnant.
de roches
le sol
leurs
la surface
sbche
aucun
orrez
takains
Cbnomanien,
des calcaires
Quand
laissent
bien
(36%,
Jurassique,
d’altération
;
directement
- Altbatiod
Sur
rant
ne fait
vient
masse
15-18)
parfois
des nodules
verruqueuses
20 - 30.2)
avec
autour,
une
(Echantillons
- phinomène
lisse,
Tout
formations
tillons
res nodulaires
totalement
6 l’ongle.
durs
se dessache
alvéoles
une
dans
en 2 stades
Eocene,
et sur
ou moyennement
en avril-mai,
mince
du calcaire.est
longue,
duras,
couche
blanche
le courant
des
calcaire
et
galets
durs
lisse.
peut
galets
quaternaires,
Btre
ou
d’environ
un ph6nomene
tres
cou-
observ6.
rochers
retirés
du sol
un demi-millimetre
Ce ph6nomane
peut
se produire
non
calcaire
d’Qpaisseur,
pendont
une
de l’hiver.
31
Formation
d’altération
lopp6
d’une mince couche
autour du golst Fnve-
de terre
argileuse
En
gileuse
supposant
un galet
non
3 - Processus
calcaire
que
Bvident
de la pellicule
observer
ce processus
est
de 10 cm de royon
possible
dur.
annuel
d’altération
et que
disparaîtra
Si
l’altération
, par
contre
Pr&
l’épaisseur
en 200
que
10 dureté
du calcaire
interviendra
altérée
et dans
de nombreux
cas cette
de la roche
ce dernier
de Boit-Eddine,
suivant
processus
vers
les
cinq
ans,
Baakline,
pour
chée
Caicalre dur
Cénomanien
dé-calcite
de petits
dans
leur
loge.
nent
plus
brunes,
Au
en descendant
aux
le
ces éléments
blanc-brunâtre
dessus,
puis
L’altération
et
se fait
solutions
d6part
ces
rougeâtres
sur
du sol,
de
de la surface
Figure
32
terre
ar-
ou diminuer
même
haut
très
la partie
est
rore
à l’oeil.
et difficile
b
fréquemment.
formees
par
quand
alt6r6e
l’impor-
pas visible
entre
no 5)
résente
en re r lef des
des veines
on arrache
deux
traversont
la roche
arêtes
du
reste
atta-
été
faites
0 la terre.
observations
de ce genre
ont
points.
4 - AltCration
superficielle
d ur c6nomanien.
d’un
calcaire
vers
Kalaat
Fahra,
le calcaire
jurassique
est
morcelé
en une
parallélipipèdes.
Entre
5 et 3 m,
pés d’une
mosse altérée
pr&s
un demi-
une
- Altbration d’un calcaire dur jurassique
De Feytroun
fer
plus
Parfois,
Des
3.2.3
n’est
observé
en de nombreux
Figure
du
de lui
un calcaire
dur c6nomanien
(Tableau
8,
une alt6ration
superficielle
laissant
sol,
tonts
représente
autour
augmenter
d6crits
a 6té
la roche.
cessibles
olt6rée
laissant
pellicule
stades
d’olt6ration
arêtes
multitude
d’un
calcaire.
II est
tance
par les eaux de pluie
pellicule
calcaire.
humide.
figure
millimètre,
Entraînement
de la mince
Desséchement
du sol et décallement d’une mince pellicule
calcaire.
CO3Ca
sont
envelopet bougent
couleurs
devien-
en surface.
toutes
les
faces
ac-
a/térée
l’individualisation
Btant
plus
bhc
impor-
du sol.
5 - Alt6ration
d’un calcaire
fissur
en paroll6lipipèdes.
jurassique
-brunâtre
3.2.4
- Observations sur I’alt6m#on de ruines romaines
Les
rol
bien
ruines
sentent
dans
en surface
des plaques
Pr&
petites
une
d’Alep
d’elles
cuvettes
le
En
nettement
3.2.5
certains
mm),
dues
1 à 2 cm d’un
granites
creusé
roses
un tronçon
d’une
b une
usure
calcaire
romaine
de 600
calcaires
ferruginisb,
pas touch6r
est
tres
par
forme
de char
par
sont
en géne-
déterres
irregulier,
prb-
formant
l’altération.
de larges
1 à 2 cm de profondeur.
(roue
mm,
recemment
dalles
dont
II ne semble
exemple),
mais
le centre
pas que
elles
ces
seraient
du calcaire.
pierres
et certainement
calcaires
moins
de monuments
dans
le cas de JBrache,
romains
partiellement
l’altération
a
enterrés..
- Observations diverses
D’autres
observations
par
des
calcaires
nodules
de phenomènes
ments
du fer
produire
les
qui
par
eaux
plus
coulent
concourent
long
Le produit
neuse,
tique
tres
et
peu
illitique,
couleurs
important
flocule
dons
bleu
des
sous
sont
calcaires
les
dures
des
et
le transport
des
processus
est
une
L’argile
due
conditions
eldments,
forme
parois
les
le transport
grottes,
la
calcaires,
de calcaire,
qui
fraîcheur
etc..
n’ont
,
les
pas
autant
mouve-
ce&
de se
DURS
Sa couleur,
suivant
la structuration
sa libhration
durs,
decalcarifi6e.
en bases.
du gley,
les
des racines,
ou dans
d’ann6es.
des roches
et totalement
satur6e
gris
apres
d’altbration
sableuse
sur
la dissolution
même
milliers
dissolvante
rocheuses
formis
que
calcaires
et des
l’action
de parois
ferruginis6s
à montrer
des
des milliers
de constater
le
ou moins
alteration
depuis
permettent
qui
- SOLS FORMÉS SUR CES CALCAIRES
oux
pourri
de voie
de
pluviométrie
blocs
ne sont
m6canique
de riecles,
certaines
une
voisins
cuvette
dissolution
vingtaine
de calcaire
3.3
(400
d’une
une
sous
Pourtant,
de
Des
est
marque
(Jordanie),
calcaire.
couche
soient
resultat
de Jéroche
un sol
et des trous,
de chacune
plutôt
romaines
Conserv+es
fins
terre
est
au fer
tr8s
polyedrer
argileuse,
abondant,
de drainage
de complexes
tres
essentiellement
va du
du milieu.
peu
rouge
Le
coherents,
ferrisiliciques
un peu limomontmorillonifer
formes
(Stade
4)
du
vif
joue
des
que
premier
(10
un
R),
rôle
le
fer
exemple
d’oltérotion.
Sol rouge mbdlterranien
sur calcaire dur thomanien
A 1 km 0 I ‘ouest
relle
(graminees,
o-
8 cm
Rouge
brun
etc..
fonc6
-
75
cm
Rouge-brun
reux.
nes
75
-
95
cm
(5 YR
bien
calcaires
3/4).
3/4).
des
pente
Surface
quelques
Facettes
Rouge-brun
).
(5 YR
Argilo-limoneux,
8
sur
de Sfarey,
Poterium,
F inement
Tableau
et sous
dCvelopp6e.
Finement
et
39,
15 0 20%,
rocheuse
cailloux
poly6dres
de
(na
nuciforme
racines
une
v6g6tation
natu-
abondants.
consistant
et peu
poreux.
&Portier.
peu
revêtues.
maigre
Cailloux
coh6rent,
bien
poly(drique,
16gbrement
8)
coh6rent,
Argileux
consistant
et
caillouteux.
et peu
po-
Raci-
d6velopp6es.
(2,5
dans
YR
les
6/3).
alv6oles
Masse
humide
compacte.
TrBr
argileux,
avec
revêtements
des cailloux.
33
Analyses
Tableau 6
d’un
sol
1
%
34,8
7,6
32
36,5
7,45
48
21,8
55,8
12,9
21,l
66‘2
19,l
18,3
65
40,2
7,45
41
9,8
15,2
70
42,8
7,55
69,5
2,7
p205
arr. %o
K20
%a
SC 119.1
0
1,90
0.22
8.6
3,2
0,02
1,94
119.2
II
1,79
0,19
9,4
3,0
”
1,90
119.3
II
1,37
0,15
9,1
1,6
”
1,78
119.4
II
0,59
0,08
7,4
1,o
”
1,28
C/N
M.“%
(n”
sur calcaire dur 4ocine
pente
de 8 %,
couvert
48,
Tableau
herbac6e
8)
dense
(Poterium),
fortement
caillou-
en surface.
-
20 cm
Brun-rouge
fonce
-
80
cm
Passage
Tableau
Racines
progressif
s’effritant
gats.
(non
en une
Analyses
(2,5
peu
bien
structure
d’un
sol
0 - 15
48.2
50 - 70
3/4),
structure
nuciforme
Argileux,
d6veloppies.
consistante
(2,5
YR
3/4).
N %
cubique
Lissage
des agré-
Peu de racines.
rouge
mdditerran6en
S.F.
%
Limon
%
sur
calcaire
Argile
%
dur
6ocène
C.R.
%
pH
de Zaoutar.
Fe203
total
%
4,2
l,o
8,O
13,4
76,4
34,4
7,65
10,7
2.6
0,6
4‘4
7,2
87‘6
39,6
7,15
12,8
C/N
M.osg
p2°5
ais. %
Mg
CO~CO
%
0
0
0,03
Bores Cchangsabler
Ca
faible
de 5 à 10 cm
Structure
et peu poreuse.
0,45
C %
0 large,
de cailloux
calcaire.
fonce
Roche
Echant.
moyenne
10 à 20%
Non
Brun-rouge
polyédrique,
‘.
;
48.1
YR
poreuse.
labouré).
caillouteux.
Argileux,
7
uniforme
consistante,
de diamètre.
34
Fe203
20,4
3,4
286
281
N %
sur
de Sfarey,
-e L/
Fe T4(
C%
de Zaoutar,
dur
PH
C.R.
%
CO~CO
cohbrence,
20
calcaire
Echantillon
Près
0
sur
Argile
%
S.F.
%
J
Sol rouge mbditerranien
teux
mediterraneen
Limon
%
S.G.
%
4,9
1
rouge
K
m.&q.
97,5
%
Na
S
48.1
1,25
0,16
7,8
2,15
0,032
14,4
4,8
0,18
0,64
20
48.2
0,42
0,08
5,2
0,72
traces
11,6
2
0,05
0,52
14,l
D - DISCUSSION
Ces
des
r6sultats
calcaires
Mois
cation”
d’observations
se poursuit
quels
encore
et d’analyses
de nos
processus
succinctes
a montrer
contribuent
que
I’alt6ration
jours.
physico-chimiques
pr6sident
à la formation
des
“argiles
de d6calcifi-
?
Que
en (quilibre
sont
avec
les sols
formes
le climat
6 partir
actuel
des produits
d’olt6ration
des calcaires
7
Ces sols
sont-ils
7
1 - Processus de formation des sols rouges mhditerranbens
Differentes
des sols
rouges
Pour
l’horizon
par
hypotheses
STREMME
et
d’accumulation
l’érosion.
tropical
ont
ét6
6miser
quant
a
l’origine
et à la formation
des terra
rossa
et
méditerran6ens.
DURAND
en période
DEL
de
VILLAR
l’argile
(1959)
(citer
et
des
assimile
de biostasie
les
Ces
(12).
par
DURAND,
sesquioxydes
sols
deux
1959)
de sols
rouges
b des
points
de vue,
les
sols
lessiv6s
sols
rouges
ferrollitiques
peu
ne seraient
ou de rendzines
formes
vraisemblables,
que
tronqués
sous
climat
ne seront
pas
retenus.
BORDAS
la terra
rossa
d6tritiques
(1950),
Comme
une
se seraient
d’alt6ration
des
reprenant
argile
mêlés
calcaires
à cette
en trois
sont
fer
serait
r6sultat
par
Le
résiduelle
reliefs
complexe
fer
les
olt6rotion
est
la silice
bases
argilo-silicati,
du calcaire
Des
6l6ments
le
processus
II décrit
05
les innombrables
cavités
et fissures
“siallitique”,
aboutissant
abondant
dans
dans
les
le
micelles
reste
insoluble
argileuses
par
les
0 la forma-
des
pluies
ou moins
au complexe
calcaires.
et diffuserait
ob la s6paration
fer-silice
se produirait.
colorerait
le sol en rouge.
La silice
plus
se milangerait
dite
;
dans
Ce
la zone
Le fer insoluserait
entrafn6e
suivantes.
siliceux
d6tritique
formerait
formi
la terra
de dibris
rossa.
varibs
Cette
argile
recouvrant
les
karstiques.
La terra
rossa
et
ces 6l6ments
Les terres
rouges astructur6er
observ6s
sur les roches calcaires
des sols
Cette
canismes
et
th6orie
a
fait
appel
ditritiques
constitueraient
les
“terres
et priv6er
de matiires
organiques
des r6gions
m6diterraniennes.
b trois
stades
successifs
d’alt6ration
rouges”.
seraient
sans
trop
les
“roches-mares”
en expliquer
les m6-
les conditions.
Peut-on
ration
avec
considère
des calcaires.
colluviales.
en profondeur
d’une
superficielle
en p6riode
s6che
bilis6
sur place
par dessication
en profondeur
et de MARCELLIN,
d6pens
d’actions
ou Illitiques
Le
complex6
b la suite
aux
;
kaolinitiques
3 - Une ferruglnlsaflon
de HOLLSTEIN
form6e
intense
humides
2 - Une kaollnlsation,
d’argiles
id6es
:
surtout
constamment
tion
argile
stades
- Une diealcllcatlon
1
certaines
de d6calcification
travers
les
parler
“dissociation
d’une
horizons
superficiels”
fer-silice
alors
que
en plriode
I’altirotion
sache
sous
des calcaires
l’influence
se fait
de I’6vapo-
en grande
partie
en profondeur?
Les
matbriaux
rossa,
argile
naissance
terra
fossiles.
rossa
et
Ce stade
de décalcification
à un sol
parfaitement
les
“terres
rouges”
sont
interm6diaire
des terres
constitue
un mat6riau
bien
structurl,
considirles
rouges
incluant
parental
comme
des
astructur6es
est
- et non
des 6l6ments
une
roches-mares,
donc
trbs
: la terra
discutable
roche-mire
dltritiques
- qui
des
donne
vari6s.
35
Une
théorie
REIFENBERG
peut-être
(1947)
0 propos
produit
de decalcification
ristique
du climat
entre
moins
des
sols
recente
de certains
aussi
tout
acceptable
REIFENBERG
calcaires
a saison
méditerranéen,
mais
de Palestine.
(durs
sèche
pour
tres
la plupart).
marquee
est
considbre
celle
les
Ce produit
et dont
l’indice
Bmise
terra
rossa
serait
de Lang
par
comme
caracté-
P/T
varierait
30 et 60.
Les
observations
superieure
de l’indice
terra
se forment
rossa
faites
au Liban
de Lang
sous
-
(60)
une
conduisent
valable
pour
pluviométrie
assez
Kartaba
En fait,
ternance
l’indice
de Lang
pluvieux
Pluviom6trie
essentielles
et
indice
a
plus
de Lang
cependant
pour
le
la limite
Liban.
atteignant
Ainsi
BO et même
des
100
:
86
des caractéristiques
d’hivers
forte
semblable,
ne l’est
100.
- Machgara
qu’une
conclusion
89
- Bikfaya
alors
une
a
la Palestine
d’ét6s
moyenne/T’C
du climat
très
secs
moy.
mbditerroneen
semble
être
n’a
que
est
sa sécheresse
le facteur
tres
peu de signification
dominant
estivale.
de cette
L’al-
pédog6nèse
particulière.
Sous
petite
climat
quantité
en sels
mediterranhen,
et son
minéraux
des sols
auraient
aux
micelles
sont
finalement
dont
les
sont
collotslale
précipités
siliceuses
pH
sur
des roches
La silice
6th
pluvieux
protectrice
le calcaire
En hiver,
et en sesquioxydes.
elle,
action
par
et sont
en
les
et sec
est
chargés
entrainant
peptise
Les
est
dans
sesquioxydes
alcalin
Au
tondis
daires
rôle
cours
que
les
de leur
d’autres
par
important
les
bicarbonates
dans
moins
et peptisant
le fer
très
que
pouvait
joue
qu’en
teneurs
relatif
en silice
sesquioxydes
la place
qui,
sans
des cations
fixes
bien
que proteges
au cours
de calcium
par
de leurs
la silice
mouvements
jouerait
un grand
d’autres
particules
rôle
même
du fer
la structuration
de points
fort
Mais
probable
elle
envelopper
cristallis4s.
qu’en
n’existe
physico-chimiques
BASTISSE
(1960),
la formation
de la silice,
il
liées
abondantes
y a plusieurs
sols
qu’en
sous
un tel
les
et
les
tres
faible
de
secon-
REIFENBERG
mouvements
mediterrandens
des
la silice
joue
dons
les roches
quantit6
microbienne
points
- peuvent
(1951),
calcaire
a d6fendu
I’activit6
a
suivant
siecles
BETREMIEUX
en milieu
un
DEB
l’effet
mode
et
les
ne peut
6poques
Bgalement
(cite
par
de formation,
jouer
quantit6s
mois
pour
ont
liba-
protecteur
montri
d’acides
lui
exclue.
forêts
ce r8le
BETREMIEUX)
de petites
pas être
- les
que
humiques.
les sels
forriques
lessivés.
de formation
des sols
ou de ses complexes
de ces sols
qui
et même
vecteur
humiques,
ou moins
(1936)
être
peuvent
des transformations
’
la silice.
migrer,
Le processus
autant
du fer.
d6veloppées
Bgalement
mouvements
rôle
II est
1 %).
plus
AGAFONOFF
peuvent
de
d6finis
le
des matieres
organiques
étaient
bien
étudie
la migration
L’intervention
naises
ont
sesquioxydes
provoqueraient
et ferro-siliciques.
(souvent
matières
les
floculées
de silicates
auteurs
ferri
calcaires
36
hautes
negativement.
produit
floculation,
particules
avec formation
bien
complexes
Les
les
ce processus).
sol,
et
de calcium
les
prennent
les solutions
montent
dans le sol et les sesquioxydes
flocul6s
par des électrolytes
plus concentrbs,
rencontrés
(l’hydroxyde
ne se forme
par
un enrichissement
en milieu
En 6t&
ascendants
I’humus
inhibée
alcalins.
lessivé,
form6e
en et6,
du fer
gineralement
le calcaire.
alors
hiver
compos6s
rouges,
meriteraient
avec
la place
une etude
rouges
m6diterran6ens
la silice
ou
les
de la silice
dans
plus approfondie.
n’est
matiares
.pos absolument
humiques,
ces phinombnes
le r8le
connu.
du fer
et son devenir,
Les
dans
etc..
2 - Sols formés à partir des terra rossa. Equilibre climatique
des sols mhditerran6eno
2
a
.l
- Les
former
residus
une
II faut
dissolvante
caires
non
quantit6
cependant
des eaux
fissurbs,
calcaires
plus
ou moins
port
et il
en bas de pente
lement
étrangers
sont
des
giles
les
Du
jusqu’a
tains
350
nord
au sud
riches
mat
un peu
Dans
la région
plus
soutirage
terra
rossa.
formls
sols
peuvent
des poches
a
soumises
d’alt6ration
l’action
de ces cal-
et des fissures
profondes
un matériau
.
néogènes,
les
d’apports.
pas rare
par
partir
de produits
ou fissures
sols
dans
ailleurs,
peuvent
quand
le sol
il
des eliments
tota:
des calcaires.
calcaire,
plus
être
y a trans-
distinguerons-nous
de I’alt6ration
du
rouges
De même,
de trouver
le verrons
poches
- alluvions),
et formant
actuelles
et en
nous
passons
rouges
la même
enrichis
Ces
ou moins
en 6I6ments
des sols
continus.
particulier
celles
de sols
calcaires
il
en est
d’Hermel-El-Kaa
rouges
sols
m6lang6s
b
de
étrangers
aux
la pluviom&rie
“ar-
marquent
bruns
calcaires
450
mm puis
jusqu’à
plus
a
ou moins
des
sols
encroûtds
rouges
ou
châ-
et soturdes.
que
les
Elles
montagne,
les
anciens
a 600
(4
sont
ont
tres
encore
des argiles”
dans
les
fissures
et
Nous
observi
sur
pentes
a
remontent
pas venir
de tr8s
structure
tr8s
loin
loin,
les
plus
les
grumeleuse
dans
car
le
nous
a J6rusalem.
avons
temps,
sommes
observe
d’illite
aux
argiles
dans
des fentes
pas aux
et
d’un
des sols
sols
peu
rouges
de calcaires
environnants.
Ces
de kaolinite
form6s
; elles
sous
un cli-
mm).
accumul6es
probablement
fortes,
est
rouges
nous
de la Bekaa,
sols
avons
de Damos
ne correspondant
correspondent
certaines
pentes
mm),
calcaires
rouges
et
à Palmyre,
de montmorillonite,
celui-ci
colluvions
de Homs
de même.
(250
un peu
constitubes
(Tel’Amaro)
des
en Syrie,
basalte,
sont
contre,
d’argi.les
argileux
sur
pluvieux
en kaolinite
En
n’est
(colluvions
des sols
des argiles
en bases
la disparition
“le
sols
fossiles
Par
riches
est
les
et de poudingues
sont
sont
surfaces
en surface.
Pour
rouges
8) servent
profondes,
;
de la Bekaa
a
La succession
argiles
Les
tableau
infiltrations
de sol.
mm de pluie,
d6calcarifiés
les
détritiques
climatiques
types
98 %,
et des
de calcaires
poudingues
nous
a
en place
transport&
dans
il
de d6calcification”
es variations
-L
profondément
(normes
a
(95
6rosions
d’annies.
de ne pas parler
comme
dans
6léments
- des sols
2.2
Aussi,
formes
des
masses
et sur
difficile
discontinus
en carbonates
de surface.
les thalwegs,
au milieu.
- des sols
dibris
6océne
alors
ou dans
les
des milliers
accumule
aux
calcaire
est
riches
consid6rables.
lente,
m6langé
sur
continus,
que
depuis
sont
même
Cependant,
profonds,
considérer
dechiquet&,
trés
compte-tenu
de sols,
metéoriques
L’altération,
argileux
de roches
appreciable
sur
la pluviombtrie
poussie.
cavernes
du Mont
fine
bien
I’irosion
à quelques
Mais
il
plusieurs
origine
une
très
05
Hermon,
nous
entre
dbveloppde.
est
tr&s
6levae
se produit
profondes
centaines
(1 000
lb un autre
trouvons
1500
II n’est
intense
metras,
sont
parfois
trhs ancienne.
sur
de matras
et
a
1500
de trbs
2000
d’un
vieilles
m des
pas possible
fortes
mm),
phinomene
pentes
sommet
sols
que
et
ils
ces
ne
d6nude
et rocailleux.
37
E - CONCLUSION
L’alteration
ture
lithologique
d’altbration
nous
est
pouvons
roche
et
toire
l’argile
pour
points.
libre
avec
tion
d’argiles
qu’en
fin
point
le climat
n’en
est
qu!une
mince
des
extrêmement
sur
calcaires
de la roche
(altération
de saison
Si,
pas de même sur
de passage
a l’oeil,
des formes
etc..
du type
pluies
est
calcaire
qui
Cette
le sol
alors
durs.
b la terra
l-3-5).
quand
l’altération
calcaires
dure
pellicule
variables
de vue
actuel,
un
grand
l’altération
nombre
de sols
des calcaires
la zone
Exceptionnellement,
fait
(cinq
stades
la transition
mince
pellicule
Elle
est
est
sup-
entre
la
transi-
souvent
trop
(l-5).
observes
*
la na-
durs,
rossa
se desseche.
du type
suivant
moyennement
au
se poursuit
Les théories
que critiquables
Liban
de nos
sont
résiduelles
sur cer-
en parfait
jours,
ainsi
dquili-
que
la forma-
de d6calcification.
En
de grandes
les
montagne,
variations
définition,
sous
actuel
s’est
Dons
les
les autres
anciens
un sol
formé
produite
de la Bekoa,
en équilibre
différents
depuis
en
dans
dans
le
des
des conditions
et
climat
sens
sons
peut-être
Et,
enterrés
les
ils
dans
aux
qu’il
des
y ait
sols
eu
actuels.
conditions
plateaux
sont
actuelles
du sud
“héritiers”
le cas de sols
différents,
est
sans
seraient
discontinuite.
sur
mais
pedogenetiques
de sols
d’onnees,
Ce
semblables
et
actuel,
du quaternaire.
de processus
La succession
milliers
particulier.
le même
de I’Akkar
avec
au cours
la surimposition
et fossiles.
formés
pluviometriques
est
plaines
des climats
d’observer
se seraient
toujours
6galement
pas rare
sols
climatiques,
un sol
I’evolution
semblent
évolue
il
termes
ce n’est
perceptible
A notre
sols
visible,
les
sous
pédoclimat,
Le mgcanisme
de cette alteration
fait l’objet
d’hypothéses
variées.
bien
de REIFENBERG,
semblent
présenter
un certain
interêt,
tains
et dont
se présente
le
de décalcification
être
de BORDAS,
Par
bien
tous
fréquemment,
et n’apparaît
mince
roche,
souvent
observer
Plus
posés).
des calcaires
de la
les
également
uns
fréquente
Liban,
de sols
héritiers,
il
actuels
dans
les
oyant
n’est
et .ac.tifs,
ces plaines.
F - BIBLIOGRAPHIE
AGANOFF
(V.)
BALDY
(C.)
- Sols
- Contribution
XXXIV,
BASTISSE
BILLAUX
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Revue
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Géographie
(J .)
explicative
- Facteurs
(G .)
avons
- Les
limite
notre
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du fer
dans
les
et du manganèse
des facteurs
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de:
1959,
phénomènes
géo-
dans
les sols.
Thèse.
entre
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Hermel
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CHOUBERT
expérimentale
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et physiologiques.
BETREMIEUX
l
types
méditerranbens.
Chélif.
Thèse
marines
Sols
Université
Africains,
d’Alger,
et continentales
1961,
1957,
quaternaires.
1953.
aux calcaires,
mais ii en est de même pour
les basaltes.
2-3.
1,
IV’
Con-
DUBERTRET
(1.)
-Carte
lithologique
-Carte
g6ologique
II
DURAND
(J.H.)
- Les
pement
ERHART
GEZE
(H.)
(B.)
Le
LAMOUROUX
et les croûtes
en tant
que
des
(A.)
(A.)
REY
(J.)
- Carte
Direction
de I’hydraulique
giologique.
et de Ilequi-’
sols
Masson
et
Cie,
Notes
et
r6flerions.
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Liban
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- La gknèse
-
Ecole
II
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rural,
de la bordure
et aptitudes
Tel’Amara,
climatologiques
Palestine.
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Liban
des sols
Liban,
Milieu
Liban,
et mise.en
janv.
du p6rim6tre
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Observatoire
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Ksara,
Liban,
1955.
39
Tableau 8
chant.
LocalitC
IA,titude
/““““]
TYPet;;
s0l
Dureté
- Echantillons
riabilitc
(2)
(3)
de roches
:ogc<
:OgM(
%
Do
prélevaes
au Liban
té max
%
3203
Couleur
lunsell
Hde
eT%
gr.
Texture
= groin)
Altération
1 - Jumssiqua (J)
Ballo~n6
14
II
15
630
1150
R.M.
n.c
D.
640
1150
PachesB
n.c
D.
98
2,68
1,30
0,13
10 YR 7/2
3r.fins
un
BO” rugveux
Alt.
M.F.
95
2,66
0,50
0,17
10 YR 7/3
sr.fins,
Verruqueux
lisse
superf.
16
Feytroun
1 200
1 350
Noir
n.c
D.
F.
95
2,63
2,30
0,07
10 YR 7/3
ûr.
fins
Alt.
superf.
trous
20
Baabdat
700
1250
B
4l.c
M.D.
bD
F.
96
2,76
0,41
0,76
10 YR 5/6
ûr.
?ns
moyen.
Alt.
700
1 250
R.M.
n.c
T.D.
P.F.
95,5
fins
Verruqueux
R.B.
D.
M.F.
95
,I
21
sableux
2,70
0,40
0,26
DYR6b5/
Gr.
2,70
0,41
0,lO
2,s
Saccharol’de,
rvgueux
Y 712
69
Ehmei
1 300
1500
72
Machnaqa
1 250
1500
R.M.
n.c
M.D.
99
2,70
0,78
77
Hermon
1 450
1200
R.M.
n.c
D.
M.F.
90,s
2,73
0,29
0,08
OYR4
22
Salima
800
1 300
B.
D.
M.F.
91,4
2,75
2,00
1 ,a7
2,s
D.
M.F.
97,6
2,63
1,05
2,66
0,60
2,60
2,72
l
“.C
tl.C./l
Gr.fins,lisses
DYR665/
1 b 2 mn
2 ?I 3 mn
superf.1
b 2 mm
Alt.superf.
II
II
Iégke
II
Gr.moy.fins.
fins, rugueux
Alt.superf.
1 à 2 mm
0 YR 6 b 5/
Gr.moy.fins,
rugueux
Alt.superf.
2 b 3 mm
0,15
2,5
Gr.fins,lisser
Verruqueux-Fissure
0,20
10 YR 13/2
Gr.fins,lisser
Alt.superf.
lb
Y 4/4
Gr.fins,lisser
2 - Aptten (Cas - Czb)
:2b
Chahrour
4
Beit
n.c
R.M.
n.c
D.
1550
R.M.
n.c
T.D.
M.F.
99
720
1 300
R.M.
n.c
D.
M.F.
96
2,81
0,35
0,21
!,5
Ehmei
1 200
1500
B.
c.
M.D.
T.F.
07
2,73
0,66
1,05
!,5
Machnaqa
1 050
1500
B.
n.c
M.D.
F.
80
2,73
2,22
4,30
10 YR 5/0
; ras,
II
1 050
1500
B.
n.c
D.
M.F.
96
2,96
0,05
0,20
10 YR 8/2
Gr.fins,Iisse!
650
1 300
B.
C.
M.D.
T.F.
90,5
2,67
0,92
10 YR 5/6
Gr.grossiers
Brichtein
73.2
R.M.
1150
74
73.1
1000
500
Kartaba
68
230
1 420
Rame1
71
t2a
75
2
Bhouara
3 - Eodne
97,5
l
Y 6/2
Y
6/2
Y b
10 YR 5/(
Gr.
Gr. moy.fins
rugueux
ruguew
Alt.
profonde
Ait.
(e),
31
Sirabié
150
BO0
R.M.
c.
M.D.
F.
96,3
2,55
4‘7
0,15
10 YR 8/2
Oolithique,
rugueux
34
Bayssour
340
900
3.
C.
M.D.
àD
F.
74,7
1,94
2,2
0,42
10 YR 7/3
Gr.finr,
gueJJx
44’
Sarda
160
750
B.
c.
75,0
1,86
‘3,s
0,45
46
Bobliyé
210
750
Noir
n.c
Tendre
F.
87.8
1,62
7,6
0,37
0
Gr.mcyens,
rugueux
47
NabatyiZaoutar
510
850
R.M.
n.c
T.D.
M.F.
98,7
2,57
0,60
0,20
10 YR 8/2
Gr.fins,lisse!
Alt.superf.
850
R.M.
n.c
T.D.
P.F.
97,5
2,66
0,45
0,03
10 YR 8/2
Gr. très fins,
lisses
Alt.
48
1 b 2 mm
fins
500
.
tr&s tendre
flanc
laiteu
Alt.superf.l
b 2 mm
ru-
Crayeux
Alt.
dons
la masse
faible
par poches
58
Chemnstor
63
YatC
/ 1 100
Baalbeck
I
1100
4 - C6nomenim
600
R.M.
n.c.
M.D.
F.
99,s
2,64
0,95
0,OB
Blanc
2,s Y a/2
SaccharoMe
Alt. superf.
et par trous
1 mm
440
R.M.
C.
T.D.
F.
va
2,08
0,70
0,06
10 YR B/2
TrBs fins,
lisses
Alt. par points
fissures
M.F.
97
2,sa
2,50
10 YR 8/2
Gr.fins,lisses
Alt.superf.2
b 3 mm
6 2 mm
et
(C4)
3
Est Damour
200
1000
R.M.
n.c.
5
Sud Beit
870
1250
B.R.M.
n.c.
M.F.
96,3
2,68
1.68
0,12
;,5
Y 7/2
Gr.fins
un
peu rugueux
Alt.superf.l
18.3
.Ghargouz
420
1000
B.
n.c.
M.F.
96
2,72
0,15
0,04
2,s
Y 8/4
Gr.fins,lisses
Alt.superf.faible
Jendrites
Mn
420
1000
R.M.
n.c.
M.F.
96
2,52
1,50
0,oa
2‘5
Y 7/4
Gr.fins,
M.F.
96,3
2,SB
0,70
0,07
10 YR 7/3
Gr.fins,lisses
Alt.superf.l
Iissures
b 2 mm
F.
aa,
2.67
0,ao
2,s
Saecharolde
Alt.superf.
et trous
1 a 3 mm
Gr.fins,
un
peu rugueux
Alt.superf.
faible
8,s Y 7 0 a/2
Gr.
Alt.superf.
points
et par
‘Ianc
Gr.fins,lisses
Alt.superf.
1 0 2 mm
et par points
Gr.moy.fins
I issss
Alt.superf.
2 mm
Gr.moy.
un
peu rugueux
Ait.
Gr.fins,lisses
Alt.
18.4
Edit
n
R.M.
c.
1100
B.
C.
550
1100
R.M.
n.c.
.D.b
M.F.
B2,3
2,58
2,70
0,ll
360
800
R.M.
ns
.D.
M.F.
90,2
2,40
1,4B
0,06
600
R.M.
n.c.
.D.
P.F.
98
2‘88
0,70
30.2
Aarsal
1 450
37
Sfarey
550
39
49
Innsar
60
Deir
el Ahmc
1200
450
.D.
.D.
1.
à
Y 7/2
10 YR 8/2
10 YR
lisses
moyens
8/2
65
Jbeil
67
Torzoya
500
1300
B.
“.C.
1 100
1500
B.
“.C.
Rendzine
bl.
5 - Snenien
32
Miy&
Oumiy6
I.D.
T.F.
82,5’
2,75
1,90
M.F.
99*
2.60
2,72
0,16
a3
1,86
21,B
1,43
10 YR 7/3
60
800
tendre
800
Marne
grise
30,5
2
53,a
2,43
6 tendre
91,J
2,13
16
0,29
tendre
94,2
1,94
26,6
0,36
94,s
2,42
6,BO
0,50
98
2,70
2,06
50,s
2,31
1 380
90,s
2,67
0,92
très tendre
33
Ar’n DelbC
120
35
Kafer
Falouss
480
40
Farta
Faouqua
50
850
Rendzine
bl.
tr&
tendre
(ciment)
1000
1.D.
B.C.
1
Baabdal
90
950
R.M.
n.c.
57
Homate
100
1 070
R.M.
n.c.
smleh
Beyrouth
20
700
R.M.
sableux
I
76
(1)
(2)
(3)
faible
sur 1 à
(CM
flanc
10 YR
a/1
I
Alt.superf.
5 Y 5 a 6/2
flanc
‘,5
laiteux
YR a/2
4
b
10 YR 8/2
0,86
i6térogàne
fond gris ocre
Gr.moy.
rugueux
fins,
Ciment
poreux
rugueu
profonde
dans
Alt.
dons la masse
Gr.fins,lisses
Alt.
1 à 4 mm et par
trous
Grès
Alt.
dans
Alt.
superf.
calcaire
7 - Albien (C3)
Reichmachta
R.M.
rouge méditerran6en
; B. brun ; n.c.
non calcaire
; c calcaire.
: moyennement
dur ; T.D.
: très dur.
D : Dur;
M.D.
(appr6ciation
: moyennement
friable
; P. F. : peu friable
F : friable
; M.F.
C03Ca
: CalcimCtre
Fer total : extraction
Bernard.
aux triacides.
Dosage
a I’orthoph~nantroline.
manuelle).
10 YR S/a
la masse
II
Gr.fins,lisses
la masse
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