Résumé
La rétinite pigmentaire regroupe un ensemble de maladies progressives et génétiques
qui amène à une perte de la vision incurable et touchent deux millions de personnes à travers la
monde. Cette pathologie induit une dégénérescence précoce des photorécepteurs de la rétine et
de l'épithélium pigmentaire. Les cônes sont les cellules photoréceptrices permettant la vision
diurne. En cas de rétinite pigmentaire, ils sont très vite dégénérés. La dégénérescence
commence par les segments externes. Cette structure particulière est responsable de la
transduction du signal lumineux en signal chimique.
Dans le but de progresser dans la thérapie des rétinites pigmentaires, Busskamp et ses
collaborateurs ont montré que l’expression du cluster de microARNs 183/96/182 est suffisant
pour le maintien des segments externes lorsque la machinerie de maturation de l’ensemble des
microARNs est absente. Cependant, le modèle étudié ici n’est pas représentatif d’une
pathologie existante chez l’Homme. Ainsi, le projet c’est tourné vers une autre perspective
appelée la thérapie optogénétique.