L’imam As-San‘ani nous expose, qu’il y a 200 ans, son peuple (du Yémen)
était polythéiste d’origine. C’est à dire qu’ils ne sont jamais entrés dans
l’Islam malgré que leurs actes soient similaires à ce que pratiquent les
musulmans. « Ils ne connaissaient pas ce qu’est réellement Islam, ni la
nature du dogme de l’unicité d’Allah (tawhîd) ».
Qu’en est-il de nos communautés actuelles ?! Nous pouvons constater
auprès de ceux qui prétendent à la da‘wa du monothéisme pur, qu’ils
qualifient leur peuple d’apostat[2] ainsi que les gouverneurs qui sont à leurs
têtes. Ceci est une preuve qu’ils ne connaissent pas ce qu’est le chirk
(polythéisme). Par conséquent ils portent un faux jugement sur une
communauté polythéiste d’origine.
Les doués d’intelligence pourront facilement se rendre compte in châ'
Allah, en méditant sur notre situation, que la mécréance caractérise ces
communautés. Les gens ne se désavouent pas du taghout, car ils sont
complètement ignorants de la signification d’une fausse idole, comme nous
l’étions nous même auparavant. Bien que nous ayons grandi au sein de
familles aux patrimoines culturels qui partagent certaines pratiques avec
les musulmans, nous n’avions jamais appris à mécroire au taghout, ce mot
était même complètement étranger à notre vocabulaire, et ceci parce que
le vrai dogme est inconnu.
C’est pour cela que les populations s’adonnent aux actes impies, comme le
fait de demander le jugement dans les tribunaux, d’adhérer à d’autres
législations, d’invoquer les tombeaux... etc, et cela de façon naturelle car
se sont des actes coutumiers que personne parmi eux ne condamne ni ne
reconnaît comme étant contraire à l’Islam.
La cause principale qui a abouti à faire méconnaître le tawhîd, est le travail
diabolique qu’ont fourni les savants des pays arabes. En effet pour soutenir
les sultans contemporains, ils ont élaboré de viles ambiguïtés qu’ils ont
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