8 août 2008
JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
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Décrets, arrêtés, circulaires
TEXTES GÉNÉRAUX
MINISTÈRE DE L’ÉCOLOGIE, DE L’ÉNERGIE, DU DÉVELOPPEMENT
DURABLE ET DE L’AMÉNAGEMENT DU TERRITOIRE
Arrêté du 13 juin 2008 relatif à la performance énergétique des bâtiments existants de surface
supérieure à 1 000 mètres carrés, lorsqu’ils font l’objet de travaux de rénovation importants
NOR : DEVU0813714A
Le ministre d’Etat, ministre de l’écologie, de l’énergie, du développement durable et de l’aménagement du
territoire, et la ministre du logement et de la ville,
Vu la directive 89/106/CE du 21 décembre 1988 relative au rapprochement des dispositions législatives,
réglementaires et administratives des Etats membres concernant les produits de construction ;
Vu la directive 98/34/CE du 22 juin 1998 prévoyant une procédure d’information dans le domaine des
normes et réglementations techniques ;
Vu le code de la construction et de l’habitation, et notamment l’article R. 131-26 ;
Vu l’arrêté du 20 décembre 2007 relatif au coût de construction pris en compte pour déterminer la valeur du
bâtiment, mentionné à l’article R. 131-26 du code de la construction et de l’habitation,
Arrêtent :
TITRE Ier
GÉNÉRALITÉS
C
HAPITRE
Ier
Champ d’application
Art. 1er.−Le présent arrêté a pour objet de déterminer les modalités d’application de l’article R. 131-26 du
code de la construction et de l’habitation.
Les dispositions du présent arrêté s’appliquent aux bâtiments et parties de bâtiments existants de surface hors
œuvre nette supérieure à 1 000 mètres carrés, à l’exception des catégories suivantes de bâtiments :
a) Les bâtiments ou parties de bâtiments qui, en raison de contraintes particulières liées à un usage autre que
d’habitation, doivent garantir des conditions particulières de température, d’hygrométrie ou de qualité de l’air ;
b) Les bâtiments ou parties de bâtiments à usage agricole, artisanal ou industriel, autres que les locaux
servant à l’habitation, dans lesquels le système de chauffage ou de refroidissement ou de production d’eau
chaude pour l’occupation humaine produit une faible quantité d’énergie au regard de celle nécessaire aux
activités économiques ;
c) Les bâtiments ou parties de bâtiments non chauffés, dans lesquels les seuls équipements fixes de
chauffage sont des cheminées à foyer ouvert, et ne disposant pas de dispositif de refroidissement des locaux ;
d) Les bâtiments destinés à rester complètement ouverts sur l’extérieur en fonctionnement habituel ;
e) Les bâtiments situés dans les départements d’outre-mer.
Les dispositions du présent arrêté s’appliquent lorsque sont entrepris des travaux de réhabilitation portant sur
l’enveloppe, les installations de chauffage, de production d’eau chaude, de refroidissement, de ventilation,
d’éclairage ou les équipements utilisant les énergies renouvelables d’un bâtiment, pour un coût total supérieur à
25 % de la valeur du bâtiment concerné.
Art. 2. − Les dispositions applicables aux bâtiments ou parties de bâtiments dont la date d’achèvement de la
construction est antérieure au 1er janvier 1948 sont celles des articles 2 à 44 de l’arrêté du 3 mai 2007 relatif
aux caractéristiques thermiques et à la performance énergétique des bâtiments existants.
Les dispositions applicables aux bâtiments ou parties de bâtiments dont la date d’achèvement de la
construction est postérieure au 1er janvier 1948 sont celles des articles 3 et suivants du présent arrêté.
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Art. 3. − La valeur du bâtiment concerné est déterminée selon son usage et sa surface hors œuvre nette
conformément aux dispositions de l’arrêté du 20 décembre 2007 relatif au coût de construction pris en compte
pour déterminer la valeur du bâtiment, mentionné à l’article R. 131-26 du code de la construction et de
l’habitation.
Art. 4. − Le calcul du coût prévisionnel des travaux visés à l’article 1er du présent arrêté inclut au moins le
coût des travaux suivants :
construction ou remplacement d’une paroi opaque séparant l’ambiance chauffée de l’extérieur, du sol ou
d’un local non chauffé ;
travaux d’isolation des parois opaques, y compris les travaux de peintures, plâtreries, carrelage, électricité
consécutifs aux travaux d’isolation ;
travaux de réfection de l’étanchéité de toitures terrasses, y compris les travaux induits sur les acrotères et
les équipements techniques indissociables du bâtiment situés en toiture ;
travaux de réfection ou de couverture de toitures ;
travaux d’installation ou de remplacement de parois vitrées ou portes donnant sur l’extérieur, y compris
les travaux de peintures, plâtreries consécutifs ;
travaux d’installation ou de remplacement de fermetures ou de protections solaires ;
travaux d’installation ou de remplacement d’éléments du système de chauffage ou de production d’eau
chaude sanitaire, y compris les travaux de gros œuvre ou de terrassement extérieurs au bâtiment, les
travaux sur les réseaux, les travaux sur le système d’évacuation des produits de combustion et les travaux
de reprise des peintures, plâtreries consécutifs ;
travaux de suppression ou d’installation de cheminées ;
travaux d’installation ou de remplacement d’éléments du système de ventilation ;
travaux d’installation ou de remplacement d’éléments du système de refroidissement ;
travaux d’installation ou de remplacement d’éléments du système d’éclairage dans les bâtiments à usage
autre que d’habitation, y compris les travaux d’électricité consécutifs ;
travaux d’installation ou de remplacement d’éléments de régulation, de programmation ou de gestion
technique de bâtiment, y compris les travaux d’électricité consécutifs ;
travaux de remplacement ou d’installation de systèmes de production d’électricité à demeure ;
travaux d’installation ou remplacement d’installations solaires thermiques.
Ce coût intègre l’ensemble des dépenses relatives à la dépose et la mise en décharge des équipements et
ouvrages remplacés, la fourniture et pose des ouvrages et équipements nouveaux, ainsi que l’ensemble des
travaux induits éventuels, notamment l’ensemble des installations de chantier, et sujétions liées à l’exécution de
ces travaux.
Art. 5. − Pour l’application du présent arrêté, préalablement au dépôt de la demande de permis de
construire ou de la déclaration préalable au sens de l’article L. 421-4 du code de l’urbanisme ou, si les travaux
ne sont pas soumis à ce permis ni à cette déclaration, préalablement à l’acceptation des devis ou à la passation
des marchés relatifs à ces travaux, le maître d’ouvrage réalise l’estimation du coût des travaux visés à
l’article 4.
En l’absence d’un chiffrage détaillé du coût de chacun des types de travaux visés à l’article 4, et si les
prestations du marché relatif à ces travaux font l’objet de lots séparés, cette estimation peut être réalisée sur la
base de l’estimation des lots contenant ces travaux.
C
HAPITRE
II
Définitions
Art. 6. − Huit zones climatiques H1a, H1b, H1c, H2a, H2b, H2c, H2d, H3 sont définies en annexe I du
présent arrêté.
Trois classes d’exposition des bâtiments au bruit des infrastructures de transport BR 1, BR 2et BR 3sont
définies et déterminées selon les modalités de l’annexe II du présent arrêté.
Art. 7. − Les termes nécessaires à la compréhension du présent arrêté sont définis en annexe III.
Art. 8. − On appelle bâtiment initial le bâtiment tel qu’il existe avant les travaux de réhabilitation. On
appelle bâtiment en projet le bâtiment tel que conçu suite aux travaux de rénovation.
Art. 9. − La consommation conventionnelle d’énergie d’un bâtiment pour le chauffage, le refroidissement,
la production d’eau chaude sanitaire, l’éclairage, et les auxiliaires de chauffage, de refroidissement, d’eau
chaude sanitaire et de ventilation, s’exprime sous la forme d’un coefficient exprimé en kWh/m2d’énergie
primaire, noté Cep. Ce coefficient prend en compte une éventuelle production d’électricité à demeure du
bâtiment.
La surface prise en compte est égale à la surface de plancher hors œuvre nette au sens de l’article R. 112-2
du code de l’urbanisme.
Ce coefficient est calculé pour une période d’une année en adoptant des données climatiques
conventionnelles pour chaque zone climatique, selon les modalités de calcul définies dans la méthode de calcul
TH-C-E ex approuvée par un arrêté du ministre en charge de la construction.
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On note respectivement Cepinital et Cepprojet les consommations conventionnelles d’énergie calculées pour le
bâtiment initial et pour le bâtiment en projet.
On appelle consommation de référence du bâtiment en projet et on note Cepréf la consommation
conventionnelle d’énergie du bâtiment en projet, calculée sur la base des caractéristiques de référence données
dans le titre II du présent arrêté.
Art. 10. − La température intérieure conventionnelle atteinte en été, notée Tic, est la valeur maximale
horaire en période d’occupation de la température opérative ; pour le résidentiel la période d’occupation
considérée est la journée entière. Elle est calculée en adoptant des données climatiques conventionnelles pour
chaque zone climatique.
Les modalités de calcul de Tic sont définies dans la méthode de calcul TH-C-E ex approuvée par un arrêté du
ministre en charge de la construction.
On appelle température intérieure conventionnelle de référence et on note Tic réf la température intérieure
conventionnelle atteinte en été, déterminée sur la base des caractéristiques thermiques de référence données
dans le titre II du présent arrêté.
Art. 11. − On distingue deux catégories de locaux relativement au confort d’été et au refroidissement,
nommées CE1 et CE2, et définies en annexe III.
C
HAPITRE
III
Exigences
Art. 12. − 1. Est considéré comme satisfaisant à la présente réglementation thermique tout bâtiment en
projet pour lequel le maître d’ouvrage est en mesure de montrer que sont respectées simultanément les
conditions suivantes :
1oLa consommation conventionnelle d’énergie du bâtiment initial Cepinital fait l’objet d’une estimation selon
la méthode TH-C-E ex, conformément aux modalités précisées à l’article 14 du présent arrêté ;
2oLa consommation conventionnelle d’énergie du bâtiment en projet Cepprojet est inférieure ou égale à sa
consommation de référence Cepréf ;
3oPour les bâtiments en projet à usage d’habitation, la consommation conventionnelle d’énergie pour le
chauffage, le refroidissement et la production d’eau chaude sanitaire, exprimée en kWh/m2d’énergie primaire
du bâtiment en projet, est inférieure ou égale à un coefficient maximal Cepmax, déterminé selon les modalités
précisées dans l’article 13 du présent arrêté ;
4oPour les bâtiments en projet à usage autre que d’habitation, la consommation conventionnelle d’énergie du
bâtiment en projet Cepprojet est inférieure de 30 % à la consommation du bâtiment initial Cepinital, estimée comme
prévue au 1 (1o) du présent article.
5oLes caractéristiques minimales définies au titre III du présent arrêté sont respectées.
6oPour les zones ou parties de zones de catégorie CE1 et pour chacune des zones du bâtiment en projet
définies par son usage, la température intérieure conventionnelle de la zone Tic est inférieure ou égale à la
température intérieure conventionnelle de référence de la zone Tic réf. Cette exigence peut également être
satisfaite en considérant chacune des parties de zones du bâtiment pour lesquelles sont calculées tour à tour Tic
et Tic réf ; Si le calcul conduit à une valeur de Tic réf inférieure à 26 oC, Tic réf est alors égale à 26 oC.
Cette exigence ne s’applique pas aux zones composées de locaux de catégorie CE2.
2. Sont réputés respecter la réglementation les bâtiments en projet dont les produits de construction et leurs
mises en œuvre sont conformes aux procédés et solutions techniques approuvées dans les conditions décrites au
titre IV du présent arrêté.
Art. 13. − Pour l’application de l’article 12, les valeurs du coefficient maximal Cepmax sont données dans le
tableau suivant :
TYPE
de chauffage ZONE
climatique
CEPmax EN kWh
énergie primaire
/m2/an
Combustibles fossiles ou bois H1 130
H2 110
H3 80
Chauffage électrique H1 165
(y compris les pompes à chaleur) H2 145
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TYPE
de chauffage ZONE
climatique
CEPmax EN kWh
énergie primaire
/m2/an
ou Réseau de chaleur
à partir du 1
er
janvier 2010. H3 115
Chauffage électrique H1 195
(y compris les pompes à chaleur) H2 175
ou Réseau de chaleur
jusqu’au 31 décembre 2009. H3 145
Dans le cas d’un bâtiment utilisant différents systèmes de chauffage, le coefficient Cepmax est égale à la
moyenne des coefficients Cepmax correspondant aux systèmes de chauffage, pondérés par les besoins en
chauffage correspondants.
Art. 14. − Dans les deux cas suivants ci-dessous, par dérogation aux 1 (1o) et 1 (4o) de l’article 12, il n’est
pas exigé d’évaluer la consommation Cepinital et, pour les bâtiments à usage autres que d’habitation, la
consommation du bâtiment en projet Cepprojet ne doit pas nécessairement être inférieure de 30 % à la
consommation Cepinital :
les travaux de rénovation s’accompagnent d’un changement d’usage au sens de la méthode TH-C-E ex ;
ou l’ensemble du bâtiment avant rénovation n’était pas utilisé, ou bien ni chauffé ni refroidi.
Les autres dispositions prévues à l’article 12 s’appliquent.
Art. 15. − Le maître d’ouvrage doit pouvoir justifier toute valeur utilisée comme donnée d’entrée du calcul
des coefficients Cep et Tic conformément à la méthode de calcul TH-C-E ex :
lorsque des produits sont soumis à l’application du décret no92-647 du 8 juillet 1992 modifié concernant
l’aptitude à l’usage des produits de construction, les produits étant identifiés dans ce cas par l’apposition
du marquage CE, et que celui-ci comprend la caractéristique thermique, la justification de cette valeur est
apportée par référence aux normes harmonisées ou agréments techniques européens ;
dans le cas contraire, les caractéristiques des produits sont justifiées par référence aux normes françaises
ou avis techniques ou norme nationale équivalente acceptée par un pays membre de l’Union européenne
ou partie contractante de l’accord EEE, et sont délivrées par un organisme tierce partie indépendante
notifié au titre de la directive 89/106 reconnu par un Etat membre de la Communauté européenne ou un
Etat partie contractante de l’accord instituant l’Espace économique européen. Le bénéfice de cette
disposition ne vaut que durant la période précédant l’application d’une norme européenne harmonisée ou
agrément technique européen.
A défaut de pouvoir justifier une valeur de la caractéristique thermique d’un produit selon ces modalités, la
valeur à utiliser est précisée dans la méthode de calcul TH-C-E ex.
Art. 16. − A l’exception des bâtiments dont les produits de construction et leurs mises en œuvre sont
conformes aux procédés et solutions techniques, le maître d’ouvrage fait établir sous format électronique la
description des données utilisées pour le calcul, selon le modèle défini dans la méthode de calcul TH-C-E ex.
Le maître d’ouvrage fait également établir, au plus tard à l’achèvement des travaux, une synthèse d’étude
thermique selon les modalités précisées en annexe VI.
TITRE II
BÂTIMENT DE RÉFÉRENCE
C
HAPITRE
Ier
Caractéristiques thermiques du bâti
Inertie
Art. 17. − L’inertie quotidienne de référence est déterminée selon l’inertie avant les travaux de rénovation
selon la méthode TH-C-E ex. Si l’inertie avant travaux est légère ou très légère, l’inertie de référence est égale
à l’inertie du bâtiment avant travaux. Sinon, l’inertie de référence est moyenne.
L’inertie séquentielle de référence est très légère au sens de la méthode TH-C-E ex.
Surfaces et orientation des parois
Art. 18. − Pour le calcul de Tic réf et de Cepréf, les surfaces des baies de référence sont celles du projet.
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Toutefois :
lorsque les travaux de rénovation prévoient l’installation ou le remplacement de l’ensemble d’une façade
rideau telle que la surface de baie est supérieure à 50 % de la surface de la façade, on la considère égale à
50 % de cette dernière pour le calcul du bâtiment de référence. La surface de façade considérée est égale à
la somme des surfaces des parois verticales en contact avec l’extérieur ou avec un local non chauffé ;
lorsque les travaux de rénovation prévoient le remplacement de l’intégralité de la couverture d’un plancher
haut, la surface des baies horizontales de référence a pour limite maximale 10 % de la surface totale de ce
plancher.
Les surfaces dépassant ces seuils sont considérées comme des parois opaques et viennent s’ajouter à
celles-ci.
Art. 19. − Pour le calcul de Tic réf et de Cepréf, les orientations des baies de référence sont celles du bâtiment
en projet.
C
HAPITRE
II
Isolation thermique
Art. 20. − Les déperditions thermiques par transmission à travers les parois et les baies d’un bâtiment sont
caractérisées par le coefficient moyen de déperdition thermique du bâtiment, appelé Ubat, exprimé en W/(m2.K),
et déterminé dans la méthode de calcul TH-C-E ex.
Art. 21. − Les déperditions thermiques de référence sont calculées avec les caractéristiques dimensionnelles
A1à A7et L8à L10 du projet définies comme suivant :
A1: surface des parois verticales opaques, y compris les parois verticales des combles aménagés et les
surfaces projetées des coffres de volets roulants non intégrés dans la baie, à l’exception des surfaces opaques
prises en compte dans A5, A6et A7;
A2: surface des planchers hauts et toitures autres que ceux pris en compte en A3;
A3: surface des planchers hauts donnant sur l’extérieur en béton ou en maçonnerie pour tout bâtiment, et
surface des planchers hauts à base de tôles métalliques nervurées des bâtiments non résidentiels ;
A4: surface des planchers bas ;
A5: surface des portes, exception faite des portes entièrement vitrées ;
A6: surface des fenêtres, des portes entièrement vitrées, des portes-fenêtres et des parois transparentes ou
translucides des bâtiments non résidentiels ;
A7: surface des fenêtres, des portes entièrement vitrées, des portes-fenêtres ou des parois transparentes et
translucides des bâtiments résidentiels ;
L8: linéaire de la liaison périphérique des planchers bas avec un mur ;
L9: linéaire de la liaison périphérique des planchers intermédiaires ou sous comble aménageable avec un
mur ;
L10 : linéaire de la liaison périphérique avec un mur des planchers hauts en béton, en maçonnerie ou à base
de tôles métalliques nervurées.
Les surfaces des parois opaques verticales et des baies prennent en compte les spécifications de l’article 18.
Les surfaces A1à A7sont les surfaces intérieures des parois et les linéaires L8à L10 sont déterminés à partir
des dimensions intérieures des locaux. Seules sont prises en compte, pour les déterminations de ces surfaces et
de ces linéaires, les parois ou liaisons donnant sur un local chauffé, d’une part, et, d’autre part, sur l’extérieur,
un local non chauffé, le sol ou un vide sanitaire.
La surface à prendre en compte pour les portes, les fenêtres et les portes-fenêtres est celle en tableau.
Dans le cas où la liaison périphérique d’un plancher se situe à la jonction d’un plancher intermédiaire avec
un plancher bas ou un plancher haut, le linéaire à prendre en compte est respectivement L8ou L10.
Les valeurs des coefficients de transmission thermique de référence a1à a10 correspondant respectivement aux
caractéristiques dimensionnelles A1à A7et L8à L10 sont données dans le tableau ci-dessous :
COEFFICIENT
ai
ZONES H1, H2
et H3800 mètres ZONE H3
800 mètres
a
1
(W/m
2
K) 0,36 0,40
a
2
(W/m
2
K) 0,20 0,25
a
3
(W/m
2
K) 0,27 0,27
a
4
(W/m
2
K) 0,27 0,36
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