Reproduction Dr. Le Corroller 10 pages Anatomie des

HORMONOLOGIE – REPRODUCTION – Anatomie des testicules
26/03/2015
NAUD Romain L3
CR : AUDOUARD Justine
Hormonologie - Reproduction
Dr. Le Corroller
10 pages
Anatomie des testicules
A. Généralités
I. Généralités et topographie générale
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Plan
A. Généralités
I. Généralités et topographie générale
II. Pathologies du testicule
B. Morphologie externe du testicule
I. Testicule et épididyme
II. Variantes embryologiques
C. Morphologie interne du testicule
D. Vue antérieure de la région abdomino-pelevienne
I. Vascularisation artérielle et veineuse du testicule
II. Drainage lymphatique du testicule
III. Innervation testiculaire
E. Les enveloppes testiculaires
HORMONOLOGIE – REPRODUCTION – Anatomie des testicules
Il y a beaucoup de choses communes avec l’ovaire. On étudie le testicule gauche car il possède un drainage
veineux particulier comparé au testicule droit.
On retrouve l’hexagone vu dans le cours sur les ovaires, le rebord chondro-costal, les crêtes iliaques, la
symphyse pubienne, la racine des membres inférieurs, etc.
Macroscopiquement, le testicule est blanc nacré.
Le drainage veineux du testicule se fait dans la veine rénale gauche (et pas vers la veine cave inférieure
comme le testicule droit). En pratique, toute la pathologie veineuse sera plus fréquente à gauche qu’à droite à
cause de cette particularité. Si un patient a une adénopathie dans cette région, un lymphome, un cancer du rein,
etc. ces derniers pourront entraver le retour veineux et on aura un varicocèle. Le varicocèle est très fréquent,
pas tous sont dans ces situations mais selon le prof « c'est un grand classique, notamment dans les examens,
concours divers et variés ». Cette variation au niveau de la vascularisation explique que le testicule droit est
moins exposé aux pathologies rénales.
C’est la glande génitale mâle, évidemment paire, appelée « orchis » en grec. Cette étymologie explique
notamment le terme orchite, qui est une inflammation du testicule.
Ce testicule va avoir une sécrétion exocrine avec un trajet qui suit les voies déférentielles (ou spermatiques)
pour être expulsée vers le milieu extérieur. Cette fonction permet la création de gamètes fécondables.
La fonction endocrine se fait par la synthèse de la testostérone, hormone mâle.
La topographie du testicule est extra-abdominale, dans le scrotum pour maintenir une température idéale pour
la spermatogenèse de 35°. Si le testicule se trouve dans la cavité abdominale on aura une altération de la
fonction de spermatogenèse car on ne sera plus à 35°C.
Le testicule est palpable (différent de l'ovaire), a une surface lisse, une consistance ferme (ni molle ni pierreuse,
cette dernière consistance pouvant amener à suspecter une tumeur). On a une sensibilité à la pression. On
pourra l’examine par échographie scrotale qui permet d'avoir une excellente visualisation des testicules, tout
comme l'échographie endo-vaginale pour les ovaires.
II. Pathologies du testicule
Les pathologies du testicule sont multiples.
Elles peuvent être tumorales (bénigne ou cancer qui ne sont pas rares chez l'homme jeune et d'âge moyen) ;
Elles peuvent être infectieuses (orchite virale par oreillons par exemple ou par MTS, etc.).
Elles peuvent être aussi ischémique par la torsion du testicule (très douloureux).
On a aussi des pathologies congénitales (on n'en a pas parlé pour l'ovaire) qui concernent la descente du
testicule. Il est issu de la région lombaire embryologiquement parlant puis il va descendre dans la région
scrotale. On palpe les bourses à la naissance pour vérifier que les testicules soient bien descendus. Si on a une
altération de cette descente (on a alors un testicule ectopique), on a une absence de spermatogenèse et un risque
accru de cancer du testicule.
Enfin on pourra avoir des traumatismes (coups directs portés ou réception sur la région périnéale).
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HORMONOLOGIE – REPRODUCTION – Anatomie des testicules
B. Morphologie externe du testicule
I. Testicule et épididyme
L'axe du testicule est oblique en bas et en arrière. En bas il est fixé au scrotum par le ligament scrotal (ou
gubernaculum testis). C’est grâce à ce ligament très court que le testicule arrive a destination dans le scrotum.
Le testicule va être recouvert par un épididyme (en forme de cimier de casque). Cette structure va être allongée
et contournée ainsi que fermement attachée à la tête du testicule à son extrémité proximale. Elle s’en détache
ensuite puis s’y rattache et forme une anse pour remonter vers le haut. Ceci correspond au début des voies
spermatiques.
II. Variantes embryologiques
En embryologie on pourra entendre parler de variantes du développement. Ici le prof a dit « ne les apprenez pas
par cœur, c'est juste pour que vous les ayez vus au moins une fois » mais il a quand même plus insisté sur les
deux premières.
Les deux structures aberrantes du développement les plus connues sont l'appendice épididymaire et
l'appendice testiculaire. La première se trouve sur la tête de l'épididyme et la deuxième sur la tête du testicule.
Ces deux structures peuvent se tordre. Ceci peut mimer une torsion de testicule ou une orchi-épididymite.
Cependant, ces torsions sont sans gravité.
D’autres structures plus anecdotiques qui ne sont pas à retenir :
-Vas aberrans de rot (prononcé « rote » dans le cours) qui peut se développer dans l’anse de l'épididyme
-Organe de Giraldès
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C. Morphologie interne du testicule
Le parenchyme testiculaire (ou pulpe testiculaire) va être cloisonné par des septa issus de l’albuginée.
L’albuginée testiculaire est la membrane périphérique et résistante du testicule qui forme des cloisons. La pulpe
testiculaire sera donc constituée de plusieurs logettes.
Si on s’intéresse à un seul secteur, on va avoir un tube séminifère contourné, extrêmement long, dans lequel la
spermatogenèse va se faire. La spermatogenèse dure environ 2 mois et demi.
Les tubes séminifères contournés portent ensuite le nom de tube séminifères droits (2 par logette) qui
convergent encore pour former un réseau qui se nomme le rete testis.
Ce rete testis va donner une quinzaine de canalicules efférents qui vont se réunir encore une fois pour former
une seule structure qui est le conduit épididymaire. Ce dernier est très sinueux, il va cheminer dans
l’épididyme et va devenir de moins en moins sinueux pour porter le nom de conduit efférent.
Tout ceci est entouré d’une séreuse qui s'appelle la vaginale testiculaire qui vient s'invaginer entre l'anse
épididymaire et le testicule. Cette séreuse forme un a un espace de glissement qui est théorique. On peut
cependant avoir une dilatation de cet espace de glissement (qu'on appelle hydrocèle testiculaire) si par
exemple on prend un coup.
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HORMONOLOGIE – REPRODUCTION – Anatomie des testicules
D. Vue antérieure de la région abdomino-pelevienne
On reprend les mêmes repères osseux que pour l’ovaire (mais du côté gauche) avec également le cadre
obturateur.
Le testicule est tout en bas du schéma, il a une projection variable. Si on stimule la face médiale de la cuisse on
va déclencher un réflexe qui est le réflexe crémastérique. Il peut ainsi remonter au niveau de l'orifice externe
du canal inguinal par ce réflexe crémastérique.
On place le rein gauche avec son hile projeté en L1. On retrouve les vaisseaux rétro-péritonéaux : l’aorte avec
sa bifurcation en L4, puis la bifurcation iliaque au niveau du sacrum. L'artère iliaque externe va être importante.
On fait la projection du ligament inguinal sous lequel on place l’artère iliaque externe.
On place l’uretère qui croise l’artère iliaque primitive (et pas externe comme le côté droit).
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