HORMONOLOGIE – REPRODUCTION – Anatomie des testicules
Il y a beaucoup de choses communes avec l’ovaire. On étudie le testicule gauche car il possède un drainage
veineux particulier comparé au testicule droit.
On retrouve l’hexagone vu dans le cours sur les ovaires, le rebord chondro-costal, les crêtes iliaques, la
symphyse pubienne, la racine des membres inférieurs, etc.
Macroscopiquement, le testicule est blanc nacré.
Le drainage veineux du testicule se fait dans la veine rénale gauche (et pas vers la veine cave inférieure
comme le testicule droit). En pratique, toute la pathologie veineuse sera plus fréquente à gauche qu’à droite à
cause de cette particularité. Si un patient a une adénopathie dans cette région, un lymphome, un cancer du rein,
etc. ces derniers pourront entraver le retour veineux et on aura un varicocèle. Le varicocèle est très fréquent,
pas tous sont dans ces situations mais selon le prof « c'est un grand classique, notamment dans les examens,
concours divers et variés ». Cette variation au niveau de la vascularisation explique que le testicule droit est
moins exposé aux pathologies rénales.
C’est la glande génitale mâle, évidemment paire, appelée « orchis » en grec. Cette étymologie explique
notamment le terme orchite, qui est une inflammation du testicule.
Ce testicule va avoir une sécrétion exocrine avec un trajet qui suit les voies déférentielles (ou spermatiques)
pour être expulsée vers le milieu extérieur. Cette fonction permet la création de gamètes fécondables.
La fonction endocrine se fait par la synthèse de la testostérone, hormone mâle.
La topographie du testicule est extra-abdominale, dans le scrotum pour maintenir une température idéale pour
la spermatogenèse de 35°. Si le testicule se trouve dans la cavité abdominale on aura une altération de la
fonction de spermatogenèse car on ne sera plus à 35°C.
Le testicule est palpable (différent de l'ovaire), a une surface lisse, une consistance ferme (ni molle ni pierreuse,
cette dernière consistance pouvant amener à suspecter une tumeur). On a une sensibilité à la pression. On
pourra l’examine par échographie scrotale qui permet d'avoir une excellente visualisation des testicules, tout
comme l'échographie endo-vaginale pour les ovaires.
II. Pathologies du testicule
Les pathologies du testicule sont multiples.
Elles peuvent être tumorales (bénigne ou cancer qui ne sont pas rares chez l'homme jeune et d'âge moyen) ;
Elles peuvent être infectieuses (orchite virale par oreillons par exemple ou par MTS, etc.).
Elles peuvent être aussi ischémique par la torsion du testicule (très douloureux).
On a aussi des pathologies congénitales (on n'en a pas parlé pour l'ovaire) qui concernent la descente du
testicule. Il est issu de la région lombaire embryologiquement parlant puis il va descendre dans la région
scrotale. On palpe les bourses à la naissance pour vérifier que les testicules soient bien descendus. Si on a une
altération de cette descente (on a alors un testicule ectopique), on a une absence de spermatogenèse et un risque
accru de cancer du testicule.
Enfin on pourra avoir des traumatismes (coups directs portés ou réception sur la région périnéale).
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