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Pédagogie
Etymologie : vient du mot grec : paid → enfant
Aggos→ guide
Andragogie : andros →homme-adulte
Aggos→guide
Pédagogie: l’art d’enseigner, d’éduquer ou de former aussi bien les
enfants que les adultes.
Andragogie : l’art d’enseigner aux adultes
Assimilation des connaissances → le savoir
L’apprentissage de comportements nouveaux →le savoir-faire
Développement d’attitudes adéquates →le savoir –etre (Chalvin, D.,
1999)
La pédagogie est un art ou un savoir –faire qui, en ouvrant le chemin
de la culture, guérit l’enfant de ce mal qu’est la condition d’un
homme exclu de la communication. Marginal et déviant, celui qui
refuse le savoir refuse la culture et donc les valeurs de la société que
l’école est censé reproduire (Resweber J-P, 1992)
La didactique
méthodologie de l’enseignement, plus particulièrement
méthodologie spéciale de l’enseignement d’une discipline
ou d’un groupe de disciplines apparentées. (De Corte et al., 1979, )
ensemble des méthodes pédagogiques de l’enseignement
destinées à transmettre une discipline de la meilleure
manière possible.
Théorie générale des processus éducatifs ou la théorie
générale de l’enseignement. (Allaoua, M., 1998).
Didactique/pédagogie
La didactique est centrée sur l’enseignement d’un
contenu précis alors que la pédagogie porte son attention
sur les relations entre les enseignants et les élèves, ou entre
élèves eux-mêmes.(Allaoua, M., 1998).
Didactique →rapport au savoir
Pédagogie→rapport à la classe
Psychopédagogie
Il s’agit d’une psychologie et d’une pédagogie
mutuellement impliquées l’une par l’autre :
 une psychologie qui prend pour objet d’étude les
écoliers entant que tels en vue d’améliorer l’action exercée
sur eux par le milieu scolaire et par l’effort du maitre, et
s’attachant à expliquer le succès ou l’échec des pratiques
pédagogiques ;
une pédagogie fondant l’art d’enseigner sur ce que l’on
peut savoir des tendances de la vie mentale enfantine et
peut être des lois qui la régissent.
Les biens faits immédiats qu’on peut attendre de cette
discipline de pensée, c’est d’abord l’établissement d’un
véritable « contact »entre les maîtres et les élèves d’une
classe.(Ferré, A.1966).
2. Les méthodes pédagogiques
Une méthode est une manière
d’enseignement. (Pelpel, P., 2002)
d’organiser
la
pratique
Guy Avanzini (1975) définit une méthode pédagogique en référence
à trois paramètres : des finalités, une progressivité didactique, une
représentation psychologique de l’élève.
« Ainsi une méthode est-elle une manière -générale ou appropriée à
une discipline déterminée- d’organiser la vie de la classe en fonction
de la fin qu’on poursuit , de la structure de ce qu’on enseigne et de
l’idée que l’on nourrit des écoliers; selon les modalités complexes
d’équilibre , elle intègre et articule toutes ces variables , dont aucune
ne peut etre omise sans déstructurer l’ensemble... » (Avanzini G., 1975).
2.1. La méthode centrée sur l’enseignant
Elle consiste à:
Valoriser le pôle enseignant ;
Minorer la relation que l’élève pourrait entretenir avec le savoir;
C’est l’enseignant qui est censé savoir;
L’élève supposé apprendre;
C’est l’enseignant qui prend l’initiative et la responsabilité de la
transmission du savoir (Pelpel, P., 2002)
Elle est appelée:
Méthode magistrale : ce qui importe, c’est ce que va faire
l’enseignant : à savoir, préparer une intervention, puis la réaliser en
utilisant certaines techniques.
L’efficacité de la méthode dépend de la performance de l’enseignant
Les élèves ne jouent qu’un rôle secondaire
Méthode dogmatique: c’est l’enseignant, et lui seul, qui
détermine le contenu de l’enseignement ; il apparait aux élèves
comme un « dogme », comme un « modèle », une vérité, quelque
chose qui ne peut être remis en question.
Méthode traditionnelle: ancienne (pas d’origine ponctuelle)
Parce qu’elle correspond à un mode de transmission du savoir qui
respecte et utilise la distinction entre le maître et le disciple.
Ses avantages :
Économique et rapide;
 permet de faire passer le maximum de connaissances dans un
minimum de temps ;
sécurisante pour l’enseignant ;
facile dans une certaine mesure.
Ses inconvénients :
Si le professeur apparait comme la médiation nécessaire entre
l’élève et le savoir, il peut aussi, dans une certaine mesure, apparaitre
comme l’obstacle qui s’interpose entre le savoir et l’élève ;
Elle est fondée sur la performance de l’enseignant, elle vaut ce que
vaut l’enseignant lui-même ;
elle comporte des faiblesses sur le plan de l’apprentissage ;
systématiquement pratiquée, elle risque d’engendrer chez l’élève
passivité et dépendance (Pelpel, P., 2002)
2.2. Méthode centrée sur l’activité des élèves (s’appuie sur
les données de la psychologie du développement)
Sur le plan théorique, le professeur se définit toujours par le savoir
qu’il possède.
Sur le plan fonctionnel, il va essentiellement être l’organisateur et
l’animateur des activités des élèves.
Ces derniers ne sont plus exclusivement définis par leur
dépendance vis-à vis de l’enseignant mais par les relations qu’ils
développent entre eux et avec le savoir, à travers les activités
auxquelles ils se livrent.
C’est une méthode appelée :
Active
: ce que les élèves apprennent résulte pour une grande
partie de l’activité qu’ils déploient eux-mêmes.
Le terme d’ « école active » apparait en 1920 sous la plume d’A
Ferrière. (Pelpel, P., 2002).
L’objectif des méthodes actives est de susciter des situations ou le
formé se forge des habiletés utiles pour l’action. Elles sont basées
sur la construction des connaissances par le sujet lui-même, la
liberté individuelle, la tolérance.
Le formé est actif dans sa démarche d’apprentissage. (Chalvin, D., 1999)
Nouvelle :
On entend par pédagogies nouvelles les théories et les pratiques
qui, au lieu de s’imposer de l’extérieur de l’enfant, vont se
développer à partir de ses besoins, de ses désirs et de ses possibilités
d’expression. Leur caractère fondamental consiste dans le respect
du sujet. (Resweber J-P, 1992).
Sur le plan théorique, on en retrouve les fondements chez
Montaigne et surtout chez Rousseau (l’Emile en 1762)
Sur le plan pratique : la période la plus riche se situe dans les
dernières années du XIXe siècle et les vingt-cinq premières années
du XXe siècle : développements de pratiques novatrices proposées
par :
L’américain J. Dewey, l’italienne M. Montessori, le belge O.
Decroly, les français A Ferrière, R. Cousinet, C. Freinet et d’autres.
Elles demeurent nouvelles car minoritaires et sont encore, pour la
majorité des enseignants, à découvrir. (Pelpel, P., 2002).
Appropriative ou de découverte :
Les connaissances et les savoir- faire acquis résultent
pour l’essentiel d’une activité personnellement prise en
charge par les élèves.
Sa caractéristique principale : créer un milieu
éducatif (dont l’enseignant fait parti) qui permettent aux
élèves d’apprendre d’une manière plus directe et plus
autonome, donc plus efficace et plus attrayante. (Pelpel, P., 2002)
Avantages
-intérêt et motivation : l’activité est investie par ceux qui s’y livrent,
et elle a un sens pour eux, ici et maintenant ;
-meilleur apprentissage et meilleure mémorisation ;
-autonomie et initiative ;
-développement des relations entre les élèves et relations plus riches
avec l’enseignant.
Difficultés
-Méthodes délicates à mettre en œuvre et qui demandent à
l’enseignant plus de travail à tous les niveaux : la préparation, la
réalisation, l’évaluation. ( compétences particulières notamment sur
le plan des techniques);
-Couteuses en temps… alors que l’enseignant se plaint souvent d’en
manquer ;
- exigent la réunion d’un nombre de conditions : les effectifs des
classes et leur aménagement, l’organisation de l’enseignement
(Freinet attachait une grande importance à la présence d’un milieu
naturel. (Pelpel, P., 2002)
2.3. Méthode centrée sur le contenu et l’interaction
(s’appuie sur les théories de l’apprentissage)
Les recherches sur les conditions et les structures des
apprentissages ont débuté avec les travaux de
Pavlov(1927) sur le conditionnement, puis ceux de
l’américain Skinner sur le conditionnement opérant.
Skinner a transposé dans le domaine de la pédagogie à
partir des années cinquante l’apport de ces recherches
expérimentales (1968). (Pelpel, P., 2002)
Pour cette méthode:
-le contenu de l’enseignement doit etre organisé selon un
principe de rationalité ;
-l’apprenant doit être impliqué dans l’apprentissage, par
un système d’interaction efficace ;
-l’apprentissage aboutit à une réussite assignable. (Pelpel, P.,
2002)
Il s’agit d’une méthode centrée sur le learning et non sur le
teaching.
L’élève se rapporte directement à un savoir préparé à son
intention, la relation à l’enseignant devient inessentielle.
( l’enseignant n’enseigne plus, il fabrique de l’enseignement
dont l’élève fait son profit par le biais d’une médiation
appropriée : manuel ou logiciel)
Elle est appelée :
-scientifique ou positive : d’une part, elle se fonde sur une
approche scientifique et expérimentale de l’apprentissage, en même
temps que sur une psychologie comportementaliste selon laquelle
apprendre, c’est modifier son comportement.
D’autre part, parce qu’il s’agit d’une méthode qui calcule les effets
de l’enseignement et ne laisse rien au hasard.
-programmée : programme au sens scolaire. Organisation
donnée au contenu qui doit être d’une nature telle qu’elle
permette à l’apprentissage de s’effectuer.
-individualisée : chacun parcourt personnellement les étapes
de l’apprentissage.
(L’enseignant dans la 1ere méthode, le groupe dans la 2eme)
Point fort
Organiser le contenu de l’enseignement sous forme de
programme et créer une technique qui permette à
l’apprenant d’en parcourir toutes les étapes selon un
certain ordre et à son rythme propre.
Avantages
S’approprier un contenu personnellement, d’une manière
organisée, et à son propre rythme (sans la pression
culpabilisante ou stressante de l’enseignant ou du groupe).
Inconvénients
Apprentissage solitaire.
Il faut être fortement motivé pour s’engager dans le
chemin et le suivre jusqu’à son terme (convient plus pour
une formation des adultes).
Après une certaine vogue de l’enseignement programmé
dans les années soixante, l’intérêt s’est porté vers d’autres
approches (telle la non-directivité). Mais il revient
aujourd’hui à l’ordre du jour, sous l’influence de quatre
facteurs qui conjuguent leurs effets :
•Le retour en force d’une pédagogie centrée sur les
contenus et sur l’élaboration didactique ;
•La réflexion sur l’échec scolaire et le regain d’intérêt pour
les recherches sur l’apprentissage ;
•Le développement de la technologie informatique qui se
prête particulièrement bien à la mise en œuvre de cette
méthode et peut y introduire une certaine souplesse, voire
une certaine convivialité ;
•Dans certains pays, la pénurie d’enseignants, dans
d’autres, la pénurie d’enseignants qualifiés… (Pelpel, P., 2002)
Les techniques pédagogiques
Tableau – Inventaire des principales techniques pédagogiques (In: Pelpel , P., 2002)
Méthode
Médiation
Techniques privilégiées
Magistrale
L’enseignant
-expositive
-démonstrative
-interrogative
-travail de groupe
Travail autonome
Projets
Jeux pédagogiques
sorties
-manuels
-matériel didactique
-documents-élèves
-enseignement
programmé
-audiovisuel
-EAO(enseignement
assisté par ordinateur)
Active
Le groupe
Programmée
Le matériel
Domaines de compétence de
l’enseignant
expression/communication
Animation /organisation
Production/utilisation
Bibliographie :
Allaoua, M. (1998). Manuel des méthodes et des pédagogies de
l’enseignement. Ed. Palais du livre, Alger.
Avanzini G.(1975). Immobilisme et novation dans l’éducation
scolaire. Privat, Toulouse.
Chalvin, D. (1999). Méthodes et outils pédagogiques. Encyclopédie
des pédagogies pour adultes. Tome 2, 2eme édition, ESF, Paris.
De Corte et al.(1979). Les fondements de l’action didactique, de la
didactique à la didaxologie. A de Boeck, Bruxelles.
Ferré, A.(1966). Eléments de psychopédagogie pratique, Armand
colin, Paris.
Pelpel, P.(2002). Se former pour enseigner, Dunod, Paris.
Resweber Jean-Paul(1992). Les pédagogies nouvelles, 3eme édition,
Que sais-je ? Presses Universitaires de France.
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