INTV4

publicité
INTV4
RADIOLOGICALLY
PERCUTANEOUS
NEPHROSTOMIES: A
RETROSPECTIVE STUDY OF
300 CASES
M A L L AT F, H M I D A W , H I D O U S S I A , S L A M A A , J A I D A N E M , B E N
S O R B A N , M O S B A H A F, B E N A B D A L L A H A , M A M A N
DEPARTMENT
OF
UROLOGY
A N D R A D IO LO GY,
SOUSSE
CHU
SAHLOUL,
INTRODUCTION
•
La technique de néphrostomie, mise en place par voie
percutanée, pour le drainage du haut appareil urinaire, est
actuellement largement utilisée.
•
L’existence d’appareils d’échographie interventionnelle, du
scanner et d’un matériel de drainage percutané adapté rendent ce
geste plus facile à réaliser, sous anesthésie locale, avec une
morbidité faible, réduisant ainsi la place de la chirurgie
conventionnelle.
OBJECTIFS
Déterminer le succés, la morbidité et la
mortalité
associés
à
néphrostomie
percutanée radiologiquement guidés, ainsi
qu’une revue de la littérature
MATERIELS ET METHODES
•
Analyse rétrospective de 300 patients traités avec PCN sur
une période de 10 ans
•
les
nephrostomies
ont
échographique ou TDM
•
Les données sur la maladie sous-jacente, les complications, la
gestion ultérieure, et gestion à long terme ont été recueillies
été
placés
sous
contrôle
RESULTATS
•
PCN a réussi à 296 des 300 tentatives (98,6%). Il y avait
seulement une complication majeure (0,3%), des saignements
de transfusion exigeant ou embolisation, septicémies,
hydrothorax ou d'un pneumothorax
•
9 complications mineures, y compris les infections des voies
urinaires, délogement du cathéter, obstruction du cathéter par
des débris, des fuites urinaires, et l'inflammation de la peau
au site d'insertion du cathéter percutané
RESULTATS
•
Soixante-trois (24%) des procédures ont été suivies par une
infection des voies urinaires pendant le traitement PCN.
•
Quatre-vingt-neuf (29,6%) cathéters glissé par inadvertance.
DISCUSSION
•
L’intérêt de la technique de néphrostomie percutanée, utilisée
pour le drainage du haut appareil urinaire en amont d’une obstruct
ion urétérale ou d’une fistule urinaire, n’est plus à démontrer [2, 4]
•
Le développement des appareils d’échographie interventionnel le,
permet tant le repérage des cavités rénales dilatées et la mise en
place d’un matériel de néphrostomie adapté rendent cette
technique facile à réaliser, sous anesthésie locale
•
cette technique de dérivation pallie aux échecs de montée de
sonde rencontrés dans 40 à 60% des obstructions urétérales
d’origine néoplasique [9, 17].
DISCUSSION
•
La morbidité et la mortalité des dérivations percutanées sont
considérablement
réduites
par
rapport
aux
dérivations
chirurgicales traditionnelles autrefois utilisées dans le contexte
de l’urgence [11, 21], (respectivement 4% de complications et
0,2% de mortalité dans la série 1207 NPC de STABLES, tous âges
confondus [23]). La fréquence des complications, observée dans
notre série de patients âgés de
plus de 70 ans, n’est pas supérieure aux chiffres de la littérature,
sans distinction d’âge.
DISCUSSION
•
Aucun décès directement imputable à la technique de NPC elle
même n’est survenu.
•
La fréquence des échecs de mise en place de la NPC varie de 0 à
17% [1, 5, 12, 23, 25].
•
La faible dilatation des cavités pyélocalicielles, la présence d’une
lithiase coralliforme, le manque d’expérience de l’opérateur sont
des causes d’échecs.
•
Les complications hémorragiques sont rapportées dans 1,3% des
cas [23]. Une hématurie transitoire est habituelle pendant 24 ou 48
heures et n’est pas cons idérée comme une compl ication.
•
Les hématuries abondantes sont le plus souvent liées à une plaie
artérielle lors de la traversée parenchymateuse.
DISCUSSION
•
Les complications infectieuses sont rares (1,9%)
•
La septicémie correspond le plus souvent à l’exacerbation
d’un état septique préexistant
•
Nous n’avons observé aucun urinome dans notre série, ni
perforation colique
•
La mise en place d’une NPC en urgence pour obstruction liée à
une tumeur urétérale pose le problème du risque de greffe
tumorale rétropéritonéale et sur le trajet de la sonde
DISCUSSION
les incidents liés à la sonde sont très fréquents:
• L’obstruction par des débris divers ou des caillots sanguins est
fréquente surtout dans les premières heures et nécessite des
irrigations ou des passages de guide. Les incrustations
calcaires surviennent après quelques semaines et imposent
des changements réguliers de sonde (toutes les 6 ou 8
semaines).
• Les déplacements surviennent dans 3 à 18% des cas (13% dans
notre série).
DISCUSSION
•
Malgré l’efficacité et la faible morbidité immédiate de la NPC,
l’âge et surtout l’état général du patient apparaissent donc
comme des facteurs limitant les poss ibi lit és de trai tement
se condaire et font remettre en question l’indication même de
la NPC initiale en cas d’insuffi sance rénale d’origine
tumorale. Cette question essentielle, souvent abordée dans la
littérature [6, 13, 22], ne peut néanmoins se poser que lorsque
la nature cancéreuse de l’obstruction est déjà connue. En
dehors des cancers avancés symptomatiques, inaccessibles à
toute forme de traitement et où l’abstention est raisonnable,
CONCLUSION
•
La néphrost omie percutanée échoguidée est un geste
drainage simple, rapide et sûr. Sa réalisation nécessite
matériel adapté (sondes d’échographie équipées d’un guide
ponction, sondes de néphrostomies spécifiques), et
opérateur entraîné à ce type de technique.
de
un
de
un
•
Quand le drainage du haut appareil urinaire est indiqué, il
s’agit le plus souvent d’un geste urgent, réalisé chez un
patient dont l’état général est parfois précaire (insuffisance
rénale, syndrome infectieux grave...).
CONCLUSION
le drainage percutané par néphrostomie est utilisé
actuellement de façon préférentielle par rapport
aux méthodes de cathétérisme urétéral rétrograde
en raison du faible taux d’échecs de mise en place,
de la morbidité réduite, et de sa réalisation sous
anesthésie locale
Téléchargement