2. Beth Juda : le village

2. Beth Juda : le village

Le village
•Le village oriental fut construit
sur le modèle du village
palestinien El Hosson.
•Lors de sa construction,
quelques concessions durent
être faites, surtout en ce qui
concerne les matériaux
employés. En effet, des murs de
torchis, comme en Palestine,
sont difficiles à conserver dans
notre climat humide. Ainsi, on
incorpora des blocs de pierre
taillées de la Marne pour
consolider les murs.
•De même, le plan,
l’aménagement et la position des
pièces à l’intérieur des maisons
sont conformes à la réalité.

L’organisation du village
•Outre les maisons, on y trouve une source, une place de village et une
synagogue. Les petits murs et les escaliers irréguliers font également partie
du caractère typique de telles constructions.
•Le village donne une impression des maisons palestiniennes du début de
notre siècle. Il ressort des textes et des recherches archéologiques que ces
maisons ressemblent beaucoup à celles du début de notre ère.

L’aménagement du village
•Pendant la construction des maisons, on aménageait le terrain. Par
conséquent, les maisons en forme de blocs se touchaient les unes les
autres, et les rues étaient sinueuses et étroites. Pour des maisons en
torchis, il était très important qu’elles soient proches les unes des autres, et
qu’elles aient la plupart de leurs murs en commun. Ainsi, lors de lourdes
pluies d’orage emportant l’argile, les dégâts étaient moindres.
•La place du village était le lieu des activités communes, comme les fêtes
accompagnant la récolte.

Les terrasses
• L’habitude de loger sous des tentes est toujours très répandue. Les
voyageurs y sont même obligés dans la saison chaude à cause des
moustiques. Pendant quatre mois de l’année, des tentes étaient dressées
sur les terrasses des maisons.
•On traitait aussi sur ces terrasses les affaires secrètes, ou on s’y retirait
dans les moments de tristesse (« être assis dans un coin du toit » signifiait
mener une vie triste).
•Dans les émeutes, on montait sur le toit pour voir ce qu’il se passait, pour
se sauver ou pour se défendre.