Notes d`Ilia Kiria sur M. et la crise de l`étatisme soviétique, 11-12-02

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A partir de 1984 M. Castells a effectué plusieurs travaux sur la Russie. Son plus
grande expérience qui lui a donné une vision particulière sur le pays – en 1992 il était
en tête de groupe des experts invités par le gouvernement russe. Dans ce groupe il y
avait des personnes connus comme Fernando Cardozo (président de la Brésil après) et
un sociologue français Alain Touraine qui fut à l’époque un maître de Castells. En
plus il faut dire que la femme de Castells Emma Kiseleva est russe et comme il le note
c’est elle qui lui a donné une vision de certains aspects de ses travaux.
Sur le sujet plusieurs travaux ont été publiés. Dans le troisième volume de « L’ére
de l’information »1 il y a toute une chapitre consacrée à la crise de étatisme
soviétique. En plus il y a « La nueva revolucion rusa » publié à Madrid2 et un ouvrage
édité à Université de Berkeley en Californie où Castells enseigne toujours3.
La question fondamentale que Castells pose : « Pourquoi en étant vers
milieux des années 1980 une troisième pays industrielle du monde URSS, et
notamment sa élite politique avec Gorbatchev en tête, a senti qu’il faut
commencer la perestroïka ».
La réponse qu’il donne est suivante : « La crise de milieux des années 1970 qui se
renforçait vers 1985, selon Castells, est caractérisé par l’incapacité totale de étatisme
et de industrialisme soviétique d’assurer le glissement vers la société de
l’information ». Et surtout, le passage vers paradigme informationnelle contredisait
aux intérêts de nomenklatura de parti. Ici il faut remarquer que en fait toute la période
soviétique était caractérisé par les crises et des récessions : la réforme de NEP, les
réformes de Khrouchtchev, les réformes de Kosygine à l’époque de Brejnev. Mais,
selon Castells, la crise des années 1970 qui a finalement provoqué la perestroïka
n’était pas de même nature.
Étatisme, selon Castells, est une système sociale dans laquelle toutes les biens
supplémentaires produits par la société sont consommés par les possesseurs du
pouvoir.
Bien sure que dans cette système le pouvoir politique est plus importante que
économique ce qui était bien illustré par la politique soviétique extérieure quand
URSS finançait les pays comme Cuba, Corée du Nord et Vietnam et aussi certains
régimes en Afrique en tenant compte qu’il ne peut rien gagner avec ça. Actuellement
ces pays sont toujours redevables envers la Russie.
- L’idéologie marxiste-léniniste imposée aux masses par un appareil culturel
étroitement contrôlé.
- L’économie centralisée et planifiée
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Système économique
Castells décrit précieusement la système économique soviétique. Les point
principales pour lui sont les suivants :
Union Soviétique avait une croissance économique plus forte que les pays de
l’Occident. Même si on ne prend pas en compte la statistique officielle selon laquelle
URSS dépassait les Etats Unis à 80 fois (bien sure que c’était la mensonge) dans la
production de certains biens, les données objectives montrent que son industrialisation
était une des plus rapides dans l’histoire. Chaque système doit être regardée de point
de vue des buts qu’elle visait. De ce point de vue les bolcheviques ont eu une réussite
extraordinaire. D’une petite groupe politique qui a pris pouvoir en 1917 dans une pays
majoritairement agraire elle a construit un appareil d’état puissant et pyramidale en
industrialisant le pays.
Economie soviétique reposait sur un cascade des priorités : armée, industrie,
matières premières et agriculture. Dans ce schéma on voit très bien la réalisation de
idée de Marx qui visait un armée comme principale polygone pour les essaies des
nouvelles technologies (et aussi les nouvelles technologies de l’information et de la
communication). C’est pourquoi URSS dépensait des sommes considérables (15% de
PNB et selon certains estimations même 20-25% ce que dépassait considérablement
les dépenses militaires aux Etats Unis dans l’ère de militarisation de Raigan) pour
l’armée et la production militaire (40% de industrie était militaire). Puis il est
compréhensible pourquoi la deuxième priorité c’est l’industrie - pour nourrir l’armée ;
et la troisième priorité – les ressources naturelles (pour assurer la production
industrielle). Dans cette logique il suffisait de mettre délibérément quelques centaines
milliers des travailleurs de secteur agricole dans l’industrie pour avoir une croissance
plus rapide.
Economie soviétique était une économie centralisée et planifié. Donc, les prix
ont été artificiellement fixées et ne dépendaient pas de offre et de la demande. Deux
organismes contrôlaient cette système. Le premier – c’est fameux Gosplan qui fixait
annuellement 200 000 prix pour les produits et planifiait combien il faut produire de
telle où telle bien pour couvrir les besoins. Deuxième – Gossnab qui contrôlait le
fournissement et la distribution de tous les produits d’un épingle jusqu’à un éléphant.
C’est Gossnab qui décidé combien de carburant il a fallu importé en Sibérie orientale
pour le chauffage etc. Bien sur, que dans telle système artificielle il a fallu vivre dans
isolation totale. Et la système économique soviétique vivait dans cette isolation. Par
contre, ce que Castells ne dit pas, que quand même cette isolation n’était pas absolue.
D’abord il faut dire que on exportait des matières premières pour les pays occidentaux
(ce que constituait une bonne manière de remplire les caisses de parti communiste).
Par contre cette exportation n’était pas largement affichait à l’intérieur du pays.
L’importation des certains produits était possible mais seulement des pays de pacte de
Varsovie. Pourtant ce n’était pas le cas des produits culturelles. Union soviétique à
partir de l’époque de Staline montrait certains filmes américains et français. Mais,
bien sure, chaque filme passait une rédaction importante avant la diffusion, on ajoutait
des éléments idéologiques et supprimais certains épisodes des filmes (en plus il faut
dire que majorité d’entre eux à la fin des années 40 était montraient en URSS avec
violation des droits d’auteurs).
Question technologique
Pourtant en dépassant les Etats Unis dans la production des certains biens
industrielles URSS a complètement raté la révolution des TIC et finalement il a du
utiliser pour les besoins militaires les ordinateurs analogiques qu’aux Etats Unis
produits dans les usines soviétiques mais d’après les technologies volés chez les
américains.
Il n’y a pas des raisons de tel retard de quoi Castells conclue: « le système lui
même, et non quelques carence des talents ni une insuffisance des investissements est
à l’origine de ce retard ». Mais quand même il tache de donner certains éléments de
réponse et présenter les obstacles majeurs mis aux développement de TIC par la
système soviétique. Ils sont les suivants :
Complexe militaire qui constituait une bonne machine à bouffer les efforts de
la recherche. Il est claire que car l’armée et l’industrie militaire étaient un priorité
pour l’état, les meilleurs chercheurs travaillaient dans le secteurs militaire. En plus,
car dans ce domaine il n’y avait pas de concurrence et c’était l’état qui décidait quelle
usine vas produire quoi et dans quelle quantité, même dans la branche militaire les
recherches souvent n’était pas prises en compte.
Économie de commandement ne favorisait pas l’amélioration de produit. Il est
claire que quand dans l’économie de marché la nouvelle technologie entre dans la
cycle de production, il faut du temps pour la mettre en marche et pendant ce temps la
productivité peut considérablement baisser ce que vas tout de suite influencer le prix
de produit. Mais dans la système de économie planifiée on ne peut pas admettre la
baisse de productivité car il y a le plan et le système ne peut pas être réguler par les
instruments de marché (les prix sont artificielles). Donc, dans ce cas là, seul
possibilité de augmenter la productivité ce n’est pas la nouvelle technologie mais
élargissement des usines et recrutement de plus grande nombre des travailleurs
(système extensive du développement).
La rupture entre la recherche et l’industrie (cette rupture existe même jusqu’à
maintenant). D’un côté il existait Académie des sciences de URSS qui était bien
financée mais qui constituait une « boîte noire » car les recherches qu’elle menait
étaient détachés de la production. D’autre côté chaque branche de industrie avait ses
propres instituts de recherche que dépendaient de ses ministères qui, à leur tour,
dépendaient de Gosplan qui leur donnait des directives directs sur la quantité de leur
production. En plus il n’y avaient pas des liaisons entre les différents structures de
recherche.
Dans le domaine de la recherche ainsi comme partout la système de contrôle
de l’information et de répression idéologique était assuré par un appareil de KGB
puissant et omniprésent. Comme l’avait dit Lenine, la meilleur façon de contrôler
l’information c’est contrôler la fourniture de papier. Et il faut dire ici que ce schéma
était très bien réalisé en URSS. Tous ce qui était lié avec le papier était très bien
contrôler. Les machines à écrire étaient très bien surveillés et ce n’est pas chacun qui
avait le droit de les posséder, pour faire une photocopie d’un document en langue
russe il a fallu avoir deux autorisation signés, alors que pour celui en langue étrangère
– trois autorisations.
Crise de fédéralisme soviétique
Pour Castells le problème de fédéralisme est aux fond communicationnelle
parce qu’elle représente la crise d’identité soviétique. Et c’est en fait ce problème de
double identité qui a joué la rôle cruciale dans la chute de Union Soviétique. La thèse
de crise de fédéralisme n’est pas nouvelle. Elle a été montré explicitement par Hélène
Carrere d’Encausse, chercheur à Académie Française, spécialiste de Union
Soviétique4. Et en fait dans ses idées sur la crise de fédéralisme Castells appuis sur les
travaux de Encausse.
Le fédéralisme soviétique, et c’est là qu’il y a le défaut, reposait sur le
double identité qui a été provoquée à l’époque par l’idéologie bolchevik.
D’abord les bolcheviks ne faisaient pas la distinction entre les ethnies et les
peuples parce que le communisme c’est une idéologie cosmopolite qui visait la
révolution mondiale assurée par prolétariat développé. Par contre, bien sure, qu’ils
avaient besoin de agrandir toujours la territoire de Union Soviétique en rattachant à
elle les territoires des autres républiques et pour le faire URSS avait besoin de soutien
des élites nationales. C’est comme ça que la système de fédéralisme soviétique est
fondé. Elle ne repose pas sur le même principe que par exemple la Suisse
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Notes d`Ilia Kiria sur M. et la crise de l`étatisme soviétique, 11-12-02

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