ration alimentaire

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République Algérienne et Populaire
Ministère de l’enseignement supérieur et de le recherche scientifique
Université ABDELHAMID IBN BADIS Mostaganem
Bio- énergétique
Présenté par Dr Selouani
Année Universitaire 2013-2014
Plan
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I-Introduction.
II-Définitions et généralités.
III-Définition de la ration alimentaire.
IV-Organisation des repas.
V-L’adaptation de la ration alimentaire.
VI-La pyramide alimentaire.
VII-Conclusion.
I/-Introduction:
Pour vivre et croitre, les organismes ont besoin
de synthétiser de la matière organique, de se
déplacer, de réparer et substituer les tissus
endommagés.
***Cela demande de l’énergie.
II/-Définitions et généralités:
• Le métabolisme est l'ensemble des transformations
moléculaires et des transferts d'énergie qui se
déroulent de manière ininterrompue dans la cellule ou
l'organisme vivant.
• C'est un processus ordonné, qui fait intervenir des
processus de dégradation (catabolisme) et de synthèse
organique (anabolisme).
• La bioénergétique est la partie de la biochimie qui
étudie et explique les mécanismes des transformations
(conversions) de l'énergie dans les tissus vivants.
Les grandes voies métaboliques:
•Glycolyse (première partie de dégradation du glucose).
•Gluconéogenèse ou néoglucogenèse (synthèse du glucose).
•Cycle de Krebs ou cycle de l’acide citrique (deuxième partie dégradation glucose,
acides gras, AA)
•Voie des pentoses phosphate (pouvoir réducteur -NADPH-, pentoses pour acides
nucléiques)
•Glycogène (synthèse et dégradation)
•Biosynthèse et dégradation des acides gras
•Biosynthèse et dégradation des acides aminés
Bioénergétique
•Respiration mitochondriale (conversion de l’énergie chimique et synthèse de
l’ATP)
•Photosynthèse (conversion de l’énergie lumineuse en énergie chimique, cycle de
Calvin…)
Le catabolisme:
• Catabolisme : ensemble de réactions
enzymatiques de dégradation de
macromolécules qui convergent en un petit
nombre de molécules de petite taille. Ces
réactions s'effectuent avec une libération
d'énergie dont une partie est stockée sous
forme d'ATP et de transporteurs d'électrons
réduits .
glycolyse
‐cycle de Krebs
‐dégradation du glycogène
‐phosphorylation oxydative
‐la voie des pentoses phosphates
‐β‐oxydation des acides gras
‐transamination/désamination
des acides aminés
L’anabolisme:
• Anabolisme: ensemble de réactions
enzymatiques de biosynthèse qui divergent
pour former beaucoup de macromolécules ou
leurs précurseurs. Ces réactions nécessitent
un apport d'énergie fournie généralement par
l'hydrolyse de l'ATP et/ou par le pouvoir
réducteur des molécules énergétiques.
la gluconéogenèse
‐cycle de Krebs
‐synthèse glycogène
‐la voie des pentoses phosphate
‐synthèses des acides gras
‐synthèses des acides aminés
‐photosynthèse
III-Définition de la ration alimentaire:
• La ration alimentaire est la quantité et la
nature d'aliments qu'une personne doit
consommer en un jour afin de subvenir aux
besoins de son corps.
• Pour mesurer la valeur énergétique d'un
aliment, on utilise généralement la calorie
(cal) ou le joule (J). 1 kcal équivaut à 4,1866 kJ.
•pour un enfant : environ 1 600 kcal
•pour un adolescent/une adolescente : de 2 900 kcal/ de
2 400 kcal
•pour un homme (avec un poids moyen de 70 kg et une
activité physique modérée) : de 2 800 kcal
•pour une femme (avec un poids moyen de 55 kg et une
activité physique modérée) : de 2 200 kcal
•pour une femme enceinte : de 2 200 kcal + 150 au
premier trimestre et +250 au deuxième et troisième
trimestre.
•pour une personne avec une activité physique intense :
de 300 à 700 kcal de plus que la ration normale.
a/-Les besoins protidiques
**Aliments constructeurs: 50% de la matière
organique de l’organisme toute les cellules des
tissus actifs.
** Se conjuguent avec des composés: GP, LP,
NP(ADN).
**Les protéines alimentaires apportent les
acides aminés nécessaires à à la synthèse des
protéines endogènes.
Rôle:
***Édification tissulaire: croissance,
grossesse, allaitement, immunité (Ig), Fc de
la coagulation .
***Renouvellement cellulaire.
Maintien de la pression oncotique.
Afin de couvrir ces pertes la FAO préconise un
apport protidique de :
▫ 35 g/ jour de protéines animales.
▫ 45 g/ jour de protéines végétales.
• Les acides aminés essentiels:
Isoleucine, leucine, méthionine, lysine,
phénylalanine, thréonine,
tryptophane et la valine.
• La ration protidique représente 12 à 20% de la
ration alimentaire.
b/-Les besoins glucidiques:
• 50-55% des besoins énergétiques totaux soit
350 g/j.
• 10% sucres « rapides » (IG élevé):
• Mono- et disaccharides (glucose, saccharose,
• lactose, fructose): sucre, miel, confiture
• ▫ 90% sucres« lents » (IG faible):
• polysaccharides (amidon) : Riz, pâtes
Rôle:
• Les glucides sont des aliments énergétiques.
• Le jeûne glucidique :
***néoglucogenèse
*** catabolisme lipidique: acide acétylacétique
***catabolisme protidique: acide cétonique
Pouvant aboutir à une acidose.
• Les glucides épargnent les protéines et protègent
contre l’acidose.
c/-Les besoins lipidiques:
• 30-35% des besoins énergétiques soit 1g/Kg/j
**Rôle énergétique important surtout la
thermorégulation++.
** Absorption des vitamines liposolubles.
** Cholestérol précurseur hormones stéroïdes
et sels biliaires.
** Structure de la membrane cellulaire.
Apports alimentaires:
• AG essentiels: acide linoléique, acide
arachidonique.
• Les lipides peuvent contenir des AG non saturés
ou polyinsaturés (graisse végétales: huile de soja,
olive, tournesol maïs) à effets antiathérogène; et
des AG saturés (graisse animale: viande rouge)
athérogène.
• Un déficit: une peau sèche, trouble du cycle
sexuel chez la femme, stérilité chez l’homme…
d/-Besoins vitaminiques:
**Non énergétique.
** Indispensables: catalyseurs des réactions
biologiques.
** Une alimentation variées et équilibrée couvre
les besoins sans apport complémentaire.
** On distingue:
- Les vitamines liposolubles: A, D, E, K
- Les vitamines hydrosolubles: B1, B6, B9,B12, C
e/-Besoins hydrominérales:
**Non énergétique.
** L’eau doit être apportée à 2-2.5 L/jour
** Indissociables des minéraux (Na+, K+, Ca+2,
Mg+2).
**Afin de combler les pertes par les urines,
matières fécales, sueur.
IV/-Organisation des repas:
-1. Le petit déjeuner : 25 %
-2. Le déjeuner : 35 %
-3. Le goûter : 10 %
-4. Le diner : 30%
V/-L’adaptation de la ration
alimentaire:
• La ration alimentaire quotidienne d’une personne
dépend de son métabolisme de base. C’est la
dépense énergétique d'une personne quand elle
est au repos complet, calme et éveillée, allongée
et à jeun, à une température ambiante
n'entraînant pas de dépense énergétique de
thermorégulation. Le métabolisme basal
s'exprime en Calories, en kilojoules ou en watts
par mètre carré de surface corporelle et par
heure. Le métabolisme basal d’un homme est
estimé à 1778 Kcal/jour et celui d’une femme à
1318 Kcal/jour.
Les dépenses énergétiques quotidiennes d'un
sujet sont dues au métabolisme de base qui
représentent 60 à 70% de la dépense énergétique
totale, auquel s'ajoute la déperdition d'énergie
liée au travail musculaire, à la digestion et au
maintien de la température interne du corps à
37°C.
Les besoins énergétiques moyens se calculent en
multipliant la valeur du métabolisme de base
(M.B.) par un coefficient approprié à l’activité de
la personne.
a/-Les variations en fonction du poids:
• La masse corporelle est un facteur essentiel dans
la détermination du métabolisme de base.
L'O.M.S. a proposé dans son rapport de 1986 des
équations basées sur l'âge et le sexe : m
représente la masse en kilos.
• Avec ces formules du tableau ci-dessous, on
obtient pour un homme de 35 ans, pesant 75
kilos, un métabolisme de base égal à : 11,6 x 75 +
879 = 1749 kcal par jour. Pour une femme de 28
ans, pesant 55 kilos : 14,7 x 55 + 496 = 1304 kcal
par jour.
b/-Variations en fonction de la taille:
• L'O.M.S. a déterminé des équations prenant
en compte la taille du sujet, en plus de son
poids, de son âge et de son sexe. Dans le
tableau ci-dessous, m représente la masse en
kilos et T représente la taille en mètres.
• On obtient pour un homme de 35 ans, pesant
75 kilos et mesurant 1,85 m, un métabolisme
de base égal à : 11,3 x 75 + 16 x 1,85 + 901 =
1778 kcal par jour.
c/-Variations en fonction du sexe et du
l’âge:
• La masse maigre ou masse musculaire entraîne
une dépense énergétique d'entretien huit à dix
fois supérieure à celle engendrée par la masse
grasse. La masse maigre d’un homme est
généralement supérieure à celle de la femme.
Ceci explique que les besoins énergétiques d'un
homme soient supérieurs à ceux d'une femme.
Avec l'âge, la masse grasse augmente tandis que
la masse maigre diminue compte tenu de la fonte
musculaire. Ce phénomène naturel est d'autant
plus marqué que les personnes vieillissantes ont
une activité physique moins importante.
d/-Variations en fonction de l’activité
physique:
• Le travail musculaire est responsable d'une
dépense énergétique importante qui est mesurée
par la consommation d'oxygène. L'énergie
dépensée correspond au travail mécanique mais
aussi à l'adaptation de l'organisme à l'effort et à
l'augmentation de la température corporelle.
Lorsqu'on pratique une activité sportive
importante plusieurs fois par semaine, le
métabolisme de base augmente de 5 à 10%, à
cause de l'accroissement de la masse musculaire.
Par exemple, la dépense énergétique moyenne
pour la course à pied est de 750 kcal / heure.
VI/-La pyramide alimentaire:
• L’intérêt de la pyramide alimentaire tient au fait qu’elle
représente un modèle d’alimentation saine. Elle permet de
visualiser les différentes familles d’aliments et de montrer
les proportions relatives de chacune d’elles: les aliments
figurant de la base sont quantitativement les plus
représentés, les quantités diminuant au fur et à mesure
que l’on monte. Un déséquilibre surtout s’il se produit aux
niveaux les plus bas, met en péril l’intégrité de tout
l’édifice. La pyramide est un outil éducatif pour bien choisir
ses aliments et pour le plaisir d’un bon repas. Pour
atteindre la bonne répartition en nutriments, il faut manger
varié car aucun aliment n´est équilibré en soi. Chaque
grande famille d´aliments doit être représentée au moins
une fois par jour.
VII/-Conclusion:
• Chaque individu a des besoins alimentaires qui
dépendent de son sexe, de son mode de vie, de son
activité physique, de son âge... L’équilibre alimentaire
demande une vision globale de ce que nous
consommons.
• Une bonne alimentation résulte surtout de la régularité
dans la prise quotidienne des repas et d’une
alimentation variée. L'alimentation qui a pour but de
couvrir des besoins nutritionnels qui évoluent au cours
de la vie. Trouver son équilibre passe par l'écoute de
ses sensations corporelles comme la faim ou le
manque d'appétit.
Conclusion:
Bonne santé == équilibre alimentaire =
variété et modération.
Merci
Et
Bon courage
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