Pouvoir de

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QUELS POUVOIRS DANS UN
MONDE DE SOUVERAINETÉ
« LIMITÉE »?
Pouvoir
 Au sens strict: capacité d’agir
« je peux »
 A à voir avec affirmation de soi (Giddens) et
libre-arbitre
« sujet »
Pour que la capacité d’agir soit déterminée
par ses choix (direction)
Au plan des relations sociales, objet central de la science
politique: capacité à activer les ressources en imprimant
une direction (Montbrial)
 Pouvoir de: empowerment, autonomie
 Pouvoir sur: domination, contrôle, contrainte
Au plan international droit à l’autodétermination des
peuples: capacité de décider et d’agir pour soi
Puissance
 Une des catégories centrales en Relations
internationales, particulièrement pour le
courant réaliste
 Weber: possibilité de faire triompher au
sein d’une relation sociale sa propre volonté
Ici puissance n’est pas un absolu mais une
interaction
Ex. bras de fer actuel Chine-USA
Deux dimensions
1. Positive: capacité de faire et de faire faire
aux autres
2. Négative: capacité de ne pas faire et
d’empêcher les autres de faire ce qu’ils
voudraient
Facteurs de la puissance
EXEMPLES




géographie
Ressources naturelles
Capacité industrielle
Degré de préparation
militaire
 Population
 Éducation (Todd)
… mais longtemps surtout
facteur militaire
Aujourd’hui on peut mettre
en doute le primat du
facteur militaire
Le poids des différents
facteurs varie selon les
contextes et donc la
mondialisation
économique les transforme
Dynamisme économique
Essentiel à la force militaire
Donc à la puissance politique
Dans la mondialisation, les leviers
économiques, financiers, technologiques,
etc. ne sont plus territorialisés… le marché
global a sa logique propre
… inter-dépendance
Potentiellement, rend tout État puissant
dans un domaine vulnérable dans d’autres
donc plus complexe

Puissance douce (Nye)
conviction/séduction/influence/légitimité

Puissance structurelle (Strange)
Capacité de façonner les structures de
l’économie politique globale
Plus seulement l’État
Puissance et souveraineté
sont les deux « outils » du
pouvoir… de facto et de jure
Dans la mondialisation:
 Puissance: facteurs habituels plus « relatifs » à
 Autres acteurs
 Réseaux
 Interdépendances
(ex. Chine et congrès USA)
Rappel: possibilité de faire triompher au sein
d’une relation sociale sa propre volonté
 Souveraineté: on a vu que limitée de fait
Mais la question du pouvoir reste entière en tant
que capacité d’agir et de faire agir
Et la question du pouvoir…
… pose la question de la démocratie
Qui a la capacité d’agir ou de faire agir?
Les populations peuvent-elles les choisir?
Sont-ils identifiables?
Ont-ils des comptes à rendre?... À qui?
Si on ne peut identifier les lieux du pouvoir,
peut-on parler de démocratie?
Une des critiques importantes de la
mondialisation
La gouvernance mondiale « désapproprie » les
peuples de leur capacité à décider pour euxmêmes…
Peut donner lieu à 2 « postures »
 Anti-mondialisation (retour à la souveraineté)
 Alter-mondialisation (démocratisation de la
gouvernance mondiale)
Plus de gouvernance = moins de
souveraineté?
La souveraineté ne joue pas de la même manière
pour tous (États modernes, postmodernes et
pré-modernes) ni à tous les niveaux:
 Retour à l’État pour la sécurité (terrorisme)
 Contraction « volontaire » de la souveraineté
économique
De fait, double hiérarchie: entre États pas
vraiment égaux, et entre souverains et autres
acteurs… les deux souffrent d’un déficit de
légitimité
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