Tale S, SVT, 2006-2007 1/1 DST 6 – éléments de correction Sujet 1 : 10 points Antilles, juin 2004 Saisies des données Déductions - Interprétations Barème Les failles se sont mises en place après les terrains Les failles affectent les terrains granitiques et granitiques / métamorphiques et les sédiments A. métamorphiques ainsi que les sédiments A Principe de recoupement 2,5 Les sédiments B se sont déposés après les sédiments A Les sédiments B recouvrent les terrains affectés et les terrains granitiques / métamorphiques et la mise par les failles en place des failles. Principe de superposition 2,5 Les roches volcaniques recouvrent tous les Le volcanisme est le dernier événement géologique qui terrains: granitiques, métamorphiques et a affecté cette région. sédimentaires (A et B) Principe de superposition 3 Mise en relation et synthèse 1er événement: dépôt des sédiments A au-dessus des terrains granitiques et métamorphiques 2ème événement mise en place des failles 3ème événement: dépôt des sédiments B 4ème événement: volcanisme 2 Sujet 2 : 10 points Observations Le document montre au niveau 0 (limite Crétacé- Tertiaire = limite K-T) : Le pic de la teneur en iridium qui permet de localiser la limite K-T Barème 1 Une augmentation du pourcentage des spores des fougères basses dans les sédiments, augmentation contemporaine ou légèrement postérieure à la limite Crétacé - Tertiaire 1,5 Une baisse antérieure à la fin du Crétacé pour les fougères arborescentes qui se développeront surtout au début du tertiaire 1,5 Une disparition presque totale des pollens de gymnospermes et angiospermes à la limite CrétacéTertiaire 1 Interprétations Barème La brutale augmentation du taux de spores de fougères indique non seulement une expansion relative des fougères (pour info : plantes pionnières pouvant se développer dans des conditions difficiles) mais surtout une régression très importante des plantes à pollen (Gymnospermes et Angiospermes) 2 Les modifications observées sont relativement temporaires : Selon les groupes, on observe des rediminutions ou des ré-augmentations. Ceci confirme que les variations observées correspondent à une crise, et non à une tendance générale. 0,5 On peut donc parler d’une crise biologique en milieu continental à la fin du Crétacé. Cette crise biologique en Nouvelle-Zélande est corrélée dans le temps avec l’impact météoritique dans le golfe du Mexique. Etant donné l’éloignement des deux régions, cela conforte l’idée que cet événement catastrophique d’origine extraterrestre est à l’origine d’une crise biologique à l’échelle planétaire. 1 1,5