Conclusion des comparaisons

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Laboratoire de physique corpusculaire de Caen
La fragmentation du 12C à 95 MeV/u appliquée au domaine de
la hadronthérapie
Rencontre Jeunes Chercheurs 2010
Benjamin Braunn
DSM/IRFU/SPhN CEA Saclay
Mardi 14 décembre 2010
1
Sommaire de la présentation
• Contexte de l’étude
• Expérience E566
• Expérience vs Simulations avec GEANT4
• Conclusions et perspectives
2
•
Contexte de l’étude
•
Expérience
•
Comparaisons
•
Conclusion et perspectives
Radiothérapie : les différentes familles
3
•
Contexte de l’étude
•
Expérience
•
Comparaisons
•
Conclusion et perspectives
avantages balistiques
•
Pic de Bragg
•
Faible diffusion angulaire
Conformation à la tumeur
Intérêt des ions carbone 12 (1)
12C-
Ions
250 MeV/u
18 MeV
photons
4
4
•
Contexte de l’étude
•
Expérience
•
Comparaisons
•
Conclusion et perspectives
avantages biologiques
Intérêt des ions carbone 12 (2)
Efficacité Biologique Relative
RBE
Effet Oxygène
OER
RBE élevé
=
Dégâts importants
Pour des dégâts biologiques identiques.
Pour des dégâts biologiques identiques
et pour un même type d’irradiation.
OER faible
=
Faible
résistance
des cellules
hypoxiques
5
Contexte de l’étude
•
Expérience
•
Comparaisons
•
Conclusion et perspectives
Intérêt des ions carbone 12 (3)
(u.a)
•
Inconvénient :
fragmentation
Compromis à faire entre des
dégâts biologiques élevés
et une bonne localisation de
la dose
Carbone : bon candidat
6
•
Contexte de l’étude
•
Expérience
•
Comparaisons
•
Conclusion et perspectives
Influence de la fragmentation sur la dose
Simulation GEANT4
•
12C
à E= 290MeV/u dans l’eau
Consommation du projectile
•
50% à 165 mm
•
Baisse du dépôt d’énergie au
pic de Bragg.
Contribution des fragments
• Apparition d’une
“queue de fragmentation” due aux
interactions nucléaires
7
•
Contexte de l’étude
•
Expérience
•
Comparaisons
•
Conclusion et perspectives
Cartographie de dose
Objectif :
dose uniforme à ± 3%
proton
± 3%
Calcul de dose
• nombre
• position
projectile
• énergie
+
RBE
+
• nombre
• position
• énergie
fragments
8
•
Contexte de l’étude
•
Expérience
•
Comparaisons
•
Conclusion et perspectives
Collaboration GDR MI2B (IN2P3,CEA)
Expérience E566 au GANIL
Objectif :
Obtenir le nombre et l’énergie des fragments émis
à un angle donné, et après une épaisseur donnée de matière
afin de tester différents modèles nucléaires avec GEANT4
•
LPC Caen : G.Ban, E. Batin, B. Braunn, J. Colin, D. Cussol, J.M. Fontbonne, M. Labalme, F.R. Lecolley, C.
Pautard.
•
IPN Lyon : M. Chevallier, D. Dauvergne, F. Le Foulher, C. Ray, E. Testa, M. Testa.
•
IPHC Strasbourg : F. Haas, D. Lebhertz, M. Rousseau, L. Stuttge.
•
CEA Saclay : M.D. Salsac.
•
IRSN : V. Lacoste, F. Trompier.
9
Plan
• Contexte de l’étude
• Expérience E566
– Présentation du dispositif expérimental
– Etalonnage et analyse des résultats
• Expérience vs Simulations avec GEANT4
• Conclusions et perspectives
10
•
Contexte de l’étude
•
Expérience
•
Comparaisons
•
Conclusion et perspectives
Expérience : mesure de fragmentation sur cible
épaisse
Cible : PMMA (C5H8O2)n
Matériau équivalent tissu
Parcours du carbone = 20 mm
12C
40 mm
à 95 MeV/u
25
20
15
10
5
Les télescopes sont placés sur des bras rotatifs
Couverture angulaire de 0 à 70°
11
•
Contexte de l’étude
•
Expérience
•
Comparaisons
•
Conclusion et perspectives
Montage expérimental – ligne G22
Porte-cibles
Détecteurs à particules chargées
Monitorage faisceau
Chambre
ECLAN
Faisceau 12C à 94,5MeV/u
I : 104 à 108 pps
12
•
Contexte de l’étude
•
Expérience
•
Comparaisons
•
Conclusion et perspectives
Dispositif « particules chargées »
ΔE1
ΔE2
ΔE3
Schéma télescope
5 Télescopes à particules chargées
3 étages : ΔE1-ΔE2- ΔE3
• ΔE1 : Si (80 μm)
• ΔE222/04/2017
: Si (500 μm)
• ΔE3 : BGO (7,6 cm) ou CsI ( 7,5 cm)
13
Plan
• Contexte de l’étude
• Expérience E566
– Présentation du dispositif expérimental
– Etalonnage et analyse des résultats
• Expérience vs Simulations avec GEANT4
• Conclusions et perspectives
14
•
Contexte de l’étude
•
Expérience
•
Comparaisons
•
Conclusion et perspectives
Energie (Canal)
échelle logarithmique
Mesures : taux de production
Épaisseur 1 cm
Cartes d’identification
ΔE1–ΔE2 et ΔE2–ΔE3
+
Sélection
=
Taux de production par
fragment pour un angle
et pour une épaisseur
donnés
La
Lesdispersion
Z=1 et 2est
sont
d’autant
plus
prépondérants
importante que la
La production
charge
est petitede Z=2
est plus importante à
Les
charges
plus
faible
angleles
que
Z=1
lourdes après 2 cm ne
sont plus détectées
15
•
Contexte de l’étude
•
Expérience
•
Comparaisons
•
Conclusion et perspectives
Mesures : spectres en énergie
Energie (Canal)
Cartes d’identification
ΔE1–ΔE2 et ΔE2–ΔE3
+
Sélection
+
Étalonnage en énergie
=
Spectres en énergie
16
•
Contexte de l’étude
•
Expérience
•
Comparaisons
•
Conclusion et perspectives
PMMA
15
5 mm
mm
Perte d’énergie dans la cible
Énergie du faisceau
L’énergie moyenne par
nucléon des fragments est
proche de l’énergie moyenne
par nucléon du projectile.
La dynamique de la réaction
est importante :
les particules légères
peuvent avoir une énergie
cinétique jusqu’à deux fois
celle du projectile.
L’énergie des fragments
diminue en fonction de
l’épaisseur.
17
Plan
• Contexte de l’étude
• Expérience E566
• Expérience vs Simulations avec GEANT4
– Caractéristiques de la simulation
– Description des modèles
– Comparaisons
• Conclusions et perspectives
18
•
Contexte de l’étude
•
Expérience
•
Comparaisons
•
Conclusion et perspectives
Caractéristiques de la simulation
Dispositif entier
Arrêt avant propagation dans les détecteurs
Temps de calcul 106 évènements
1 à 6 heures
Temps de calcul 106 évènements
2 à 5 jours - ferme de calcul
+
Test de l’efficacité de détection
Coupure des Z=1 à haute énergie
22/04/2017
19
Objectif
: évaluer les modèles nucléaires au sein de Geant4
19
•
Contexte de l’étude
•
Expérience
•
Comparaisons
•
Conclusion et perspectives
Projectile
Modèles nucléaires
Quasi-projectile
Cascade binaire intra-nucléaire
BIC
Evaporation
EVAP
Evaporation Généralisée
GEM
FermiFragments
Break-up
FBU
Multifragmentation Statistique
b
Dynamique moléculaire quantique
S
JQMD
Cible Quasi-Cible
Partie dynamique de la collision
Voie d’entrée
Partie statistique de la collision
Voie de sortie
20
Plan
•
Contexte de l’étude
•
Expérience E566
•
Expérience vs Simulations avec GEANT4
– Caractéristiques de la simulation
– Description des modèles
– Comparaisons
•
Conclusions et perspectives
21
•
Contexte de l’étude
•
Expérience
•
Comparaisons
•
Conclusion et perspectives
Comparaisons
modèles nucléaires – GEANT4
particule
chargée
Modèles nucléaires
testés avec GEANT4 :
« LPC » et « BIC »
cascade binaire
intra-nucléaire
« QMD »
dynamique moléculaire
quantique
p
d, t, α
Autres Ions
LPC
modèles inélastiques et de désexcitation
BIC
QMD
BIC
EVAP
BIC
EVAP
BIC
EVAP
BIC
EVAP
JQMD
GEM
BIC
EVAP
JQMD
GEM
< 100 MeV
> 80 MeV
modèle optique
evap*
BIC
EVAP
BIC
EVAP
22
Plan
•
Contexte de l’étude
•
Expérience E566
•
Expérience vs Simulations avec GEANT4
– Caractéristiques de la simulation
– Description des modèles
– Comparaisons
– Distributions en charge
– Distributions angulaires
– Distributions énergétiques
•
Conclusions et perspectives
23
Distributions en charge
PMMA
5 mm
Distributions angulaires
Distributions en énergie
Échelle logarithmique
Résultats pour
une simulation
de 106 12C incidents
LPC ≈ BIC≠QMD
Sous-évaluation
des données
Écarts d’un facteur 2
Surévaluation de
BIC d’autant plus
que le fragment a
une charge élevée
1 coup simulé obtenus pour 106 12C
Pas de Z=5,6
avec QMD par
manque de
statistique
Erreurs statistiques seules
24
Distributions en charge
Distribution
Distributions angulaires
Distributions
en énergie
en
charge
PMMA
25 mm
Après le pic de Bragg
0°
Mesure à 0°possible
LPC ≈ BIC ≈ QMD
Sous-estimation
Surestimation
Pas de Z=6 :
entièrement stoppés
dans la cible
Écarts d’un facteur 2
à un facteur 10
25
Plan
•
Contexte de l’étude
•
Expérience E566
•
Expérience vs Simulations avec GEANT4
– Caractéristiques de la simulation
– Description des modèles
– Comparaisons
– Distributions en charge
– Distributions angulaires
– Distributions énergétiques
•
Conclusions et perspectives
26
Distributions en charge
Distributions angulaires Z=1
Distributions angulaires
Distributions en énergie
Manque le point à 0°
PMMA
5 mm
PMMA
25 mm
La forme générale de la distribution est reproduite
BIC < QMD à petit angle
27
Distributions en charge
Distributions angulaires Z=2
Distributions angulaires
Distributions en énergie
Manque le point à 0°
PMMA
5 mm
Forme de la distribution reproduite
PMMA
25 mm
Forte surévaluation de la pente par BIC
28
Distributions en charge
Distributions angulaires Z=4
Distributions angulaires
Idem pour Z=3, 5 et 6
Distributions en énergie
Manque le point à 0°
PMMA
5 mm
PMMA
25 mm
Mauvaise reproduction de la forme de la distribution
pour les Z=3, 4, 5 et 6
29
Plan
•
Contexte de l’étude
•
Expérience E566
•
Expérience vs Simulations avec GEANT4
– Caractéristiques de la simulation
– Description des modèles
– Comparaisons
– Distributions en charge
– Distributions angulaires
– Distributions énergétiques
•
Conclusions et perspectives
30
Distributions en charge
Distributions angulaires
PMMA
5 mm
Distributions en énergie
Énergie moyenne avec BIC
Energie moyenne
bien reproduite
Les distributions
ne sont pas assez
étalées autour de
l’énergie moyenne
Z=2
Partie basse
énergie mieux
reproduite par
QMD
L’énergie moyenne
ne diminue pas
pour BIC
31
Distributions en charge
Distributions angulaires
PMMA
25 mm
0°
Distributions en énergie
Z=2
Non reproduction
de l’énergie moyenne
32
Plan
• Contexte de l’étude
• Expérience E566
• Expérience vs Simulations avec GEANT4
• Conclusions et perspectives
33
•
Contexte de l’étude
•
Expérience
•
Comparaisons
•
Conclusion et perspectives
Bilan expérimental
– Les taux de production des Z=1 et 2 sont prépondérants par rapport
aux taux de production des fragments plus lourds
– Le taux de production de l’hélium est supérieur au taux de
production de l’hydrogène à petit angle
– Les fragments sont essentiellement issus du projectile
– L’énergie des fragments peut être élevée
(contraintes sur les dispositif expérimental)
34
•
Contexte de l’étude
•
Expérience
•
Comparaisons
•
Conclusion et perspectives
Bilan comparaison
– L’influence des modèles de désexcitation statistique est faible
(petit système ; E < 100 MeV/u)
– Les modèles testés BIC et QMD ne reproduisent pas les données
écart d’un facteur 2 à 10 sur les taux de production
Pshenichnov et al. (NIM B 268) arrive à la même conclusion à 200 et 400 MeV/u
avec BIC
BIC ne semble pas adapté pour reproduire le mécanisme de fragmentation en
hadronthérapie
35
•
Contexte de l’étude
•
Expérience
•
Comparaisons
•
Conclusion et perspectives
Conclusion générale
Nécessité de valider un modèle nucléaire pour la Hadronthérapie
– Tester d’autres modèles
– Faire des comparaisons à d’autres énergies (ex : QMD)
– Tester d’autres environnements MC (ex: Fluka, MCNPX)
– Développer un modèle dédié
Nécessité de réaliser des mesures (peu de données expérimentales)
– sur cible épaisses (consommation du projectile, mesure de dose,
taux de production de fragments)
– sur cible minces (sections efficaces de réaction, déconvolution
entre le transport des ions et les interactions
nucléaires)
36
•
Contexte de l’étude
•
Expérience
•
Comparaisons
•
Conclusion et perspectives
•
GANIL
Perspectives
Mesures de sections efficaces
– C+PMMA (cible épaisse) à 95 MeV/u (2008) (Analyse finalisée)
– C+(C,CH2,O,Al2O3,Al, Ti, Au) à 95 MeV/u (2010-2011)
– C +(C,CH2,O,Al2O3,Al, Ti, Au) à 95 MeV/u mesures complémentaires à 0° (2012-2013)
•
GSI (Projet FIRST)
– O+C, C+C, C+Au à 200 et 400 MeV/u (2011)
•
LNS Catane
– C+C, C+Au à 32 et 62 MeV/u (analyse en cours 2010)
– C+C, C+Au, C+CH2 à 80 MeV/u (2010-2011)
Mesures réalisées en concertation
Difficultés pour obtenir du temps de faisceau
•
Archade (2015) salle d’expérience dédiée aux mesures physiques et biologiques
– Etude de la fragmentation avec des faisceaux de H, He et C entre 80 et 400 MeV/u
37
Collaborateurs
• LPC Caen : J.C. Angelique, G.Ban, E. Batin, J. Colin, C. Courtois, D.
Cussol, J.M. Fontbonne, M. Labalme, F.R. Lecolley, C. Pautard.
• IPN Lyon : M. Chevallier, D. Dauvergne, F. Le Foulher, C. Ray, E. Testa,
M. Testa.
• IPHC Strasbourg : F. Haas, M. Rousseau, L. Stuttge.
• CEA Saclay : M. D. Salsac, P. Kaitaniemi.
• GANIL : D. Lebhertz, M.G. Saint Laurent.
Merci de votre attention !
38
39
•
Contexte de l’étude
•
Expérience
•
Comparaisons
•
Conclusion et perspectives
Désexcitation statistique séquentielle
résidu
n
p
He
résidu
E*
A>4
t
γ
Photo-évaporation
Émission statistique de particules légères « froides »
Gem = émission jusqu’au 28Mg
22/04/2017
Evap= émission jusqu’au 4He
40
40
•
Contexte de l’étude
•
Expérience
•
Comparaisons
•
Conclusion et perspectives
Fermi Break-Up
p
He
A>4 etnA<17 et Z<9
E*
t
Émission statistique simultanée de particules légères « froides »
22/04/2017
41
41
•
Contexte de l’étude
•
Expérience
•
Comparaisons
•
Conclusion et perspectives
SMM
t
n
résidu
n
fragment
n
Freeze-out
E*fragment
p MeV
nucléon > 3
n
t
p
n
fragment
He
22/04/2017
42
42
Monitorage faisceau
Ge
Émission de rayon X par fluorescence
transition K-LII (21.99 KeV)
transition K-M (25 KeV)
Le nombre de photons détectés est
proportionnel au nombre de carbones
traversant la feuille d’argent
Vers la chambre à réaction
Axe du faisceau
Feuille d’argent
Si(li)
22/04/2017
43
43
Distribution angulaire de l’hydrogène
Deux mécanismes de production ?
22/04/2017
44
44
Comparaison – efficacité de détection
Écart entre les deux types de simulations
10 à 20%
Résultats identiques
22/04/2017
45
45
Comparaison – efficacité de détection
22/04/2017
46
46
Reconstruction de l’énergie du projectile
Traversée du télescope
Interactions EM
22/04/2017
Interactions EM et nucléaires
47
47
Erreur de sélection et donc d’identification
22/04/2017
48
48
Parcours des ions
Comparaisons mesures (GSI) – G4
Ecart lié à la section efficace de
fragmentation du carbone
200
Décalage lié au l’énergie d’ionisation I
Pour l’eau, I=78,5 eV
22/04/2017
49
49
Haettner et al. Rad. Prot. Dosim. (2006), Vol. 122, No. 1-4, pp. 485-487
Laboratoire de physique corpusculaire de Caen
Le groupe « APPLI » vous invite cordialement à assister à la
Soutenance de thèse de
Benjamin Braunn
Vendredi 5 novembre 2010 à 10h en salle G. Iltis.
La fragmentation du 12C à 95 MeV/u appliquée au domaine de la
hadronthérapie
Etude expérimentale et simulations sur cibles épaisses de PMMA
Un pot sera offert à l’issue de la présentation.
50
Cascade binaire noyau - noyau
Nucléons projectile
« Spectateurs »
P
Zone participante
Nucléons cible
« spectateurs »
P
+
1
Particules
émises
2
« spectateurs »
C
Quasi cible
Quasi projectile
3
+
« spectateurs »
C
51
(JAERI)QMD
•Résolution de l’équation de transport Landau-Vlasov (LV, VUU, BUU)
Partie Vlasov
• potentiel du champ moyen
Partie Landau
•
terme de collision à 2 corps nucléonnucléon
•
blocage de Pauli (mécanique quantique)
On suppose que :
•Nucléons = fonctions d’onde gaussiennes
Akira Ohnishi, Proceedings of the fifth symposium on simulation of hadronic
many-body system; March 3-4, 1998, JAERI, Tokai, Japan
•Fonction densité totale = somme des fonctions densité
•Interaction effective = Coulomb+ Skyrme+Symétrie
52
•
Contexte de l’étude
•
Expérience
•
Comparaisons
•
Conclusion et perspectives
Test des voies de Sortie
Voie d’entrée fixée : QMD
+
EVAP_FBU_SMM = Si E*nucl>3 MeV
Si A,Z<16,9
Sinon
SMM
FBU
EVAP
EVAP_FBU =
Si E*nucl>3 MeV
Si A,Z<16,9
Sinon
SMM
FBU
EVAP
EVAP_SMM =
SMM
FBU
EVAP
EVAP =
Si E*nucl>3 MeV
Si A,Z<16,9
Sinon
SMM
FBU
EVAP
Si E*nucl>3 MeV
Si A,Z<16,9
Sinon
Même chose avec GEM à la place de EVAP
8 couplages testés
53
•
Contexte de l’étude
•
Expérience
•
Comparaisons
•
Conclusion et perspectives
Très faible
modification
des taux de
production
PMMA
15 mm
Conclusion :
Les modèles de
voie de sortie n’ont
pas d’influence
notable sur les
taux de production
simulés.
54
•
Contexte de l’étude
•
Expérience
•
Comparaisons
•
Conclusion et perspectives
Dose totale mesurée dans le premier étage
PMMA 5 mm
Si
Si
BGO/CsI
Estimation de la dose déposée dans
le silicium fin (80 µm)
La dose varie sur 3 ordres de grandeurs en
fonction de l’angle.
10-10 Gy/12C correspond à 10 µGy pour 1 Gy
carbone déposé à la tumeur.
55
PMMA 20 mm
•
Contexte de l’étude
•
Expérience
•
Comparaisons
•
Conclusion et perspectives
Estimation de la dose
Dose mesurée dans le premier étage des télescopes (Silicium 80 µm)
PMMA 5 mm
PMMA 20 mm
L’écart entre les simulations et l’estimation de la dose est au maximum d’un facteur 2
L’erreur sur la dose est donc moins importante que pour les taux de production
A 22/04/2017
0° pour 20 mm, 10-7 Gy/12C correspond à 10 mGy pour 1 Gy déposé par les carbones
au niveau de la tumeur, soit 1% de la dose carbone déposée à la tumeur
56
•
Contexte de l’étude
•
Expérience
•
Comparaisons
•
Conclusion et perspectives
Modèles de désexcitation statistique
Modèles d’émission statistique séquentielle
Modèles d’émission statistique explosive
GEM = émission jusqu’au 28Mg
EVAP= émission jusqu’au 4He
FBU = explosion en fragments
SMM = expansion du noyau puis explosion
( Si A ≤ 4 pas d’évaporation => directement photo-évaporation )
57
•
Contexte de l’étude
•
Expérience
•
Comparaisons
•
Conclusion et perspectives
Différentes armes contre le cancer
45% guérison
55% d’échec
58
•
Contexte de l’étude
•
Expérience
•
Comparaisons
•
Conclusion et perspectives
Radiothérapie
Radiothérapie :
150 000 patients /an (France)
59
59
•
Contexte de l’étude
•
Expérience
•
Comparaisons
•
Conclusion et perspectives
Protonthérapie
Protonthérapie :
50 000 patients (Monde)
60
•
Contexte de l’étude
•
Expérience
•
Comparaisons
•
Conclusion et perspectives
Hadronthérapie : carbone
Carbone
5 000 patients (Monde)
Outil complémentaire aux techniques
existantes
La hadronthérapie demande de gros
investissements
Technique encore peu développée
61
•
Contexte de l’étude
•
Expérience
•
Comparaisons
•
Conclusion et perspectives
Centres de thérapie par ions carbone
62
•
Contexte de l’étude
•
Expérience
•
Comparaisons
•
Conclusion et perspectives
Bilan- données expérimentales
Les taux de production et l’énergie des fragments en fonction de l’angle et de l’épaisseur de
PMMA traversé ont été mesurés.
Effets attendus :
– La dispersion des fragments est d’autant plus grande que la charge est petite.
– Les charges les plus élevées (Z=5 et 6) disparaissent après 20 mm de PMMA (parcours des carbone=20mm).
– L’énergie des fragments diminue en fonction de l’épaisseur de cible.
Observations :
–Le nombre d’hélium produit est plus important que celui d’hydrogène à petit angle.
–L’énergie moyenne par nucléon des fragments est proche de l’énergie moyenne par nucléon du projectile.
Les fragments proviennent majoritairement du projectile.
– L’énergie cinétique des particules est très grande (jusqu’à deux fois l’énergie du faisceau pour les Z=1).
Cela se révèle être une contrainte pour l’identification ainsi que pour l’électronique d’acquisition.
63
•
Contexte de l’étude
•
Expérience
•
Comparaisons
•
Conclusion et perspectives
Conclusion des comparaisons
Les modèles de voie d’entrée BIC et QMD ne reproduisent pas les données
expérimentales
L’écart sur les taux de production varie d’un facteur 2 à 10
L’évolution angulaire des taux de production n’est pas bonne pour l’ensemble des épaisseurs
BIC surévalue la dispersion pour l’ensemble des charges (sauf Z=1)
Les spectres en énergie de Z=2 ne sont pas reproduits par BIC ni par QMD
64
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