•l’apraxie : il s’agit d’un désordre de la motilité en dehors de toute paralysie, de toute
incoordination, de troubles graves du mouvement volontaire ou de déficit intellectuel : le patient peut
tout faire sur le plan moteur, mais il est incapable d’exécuter des mouvements coordonnés. Comme
pour les agnosies, il existe différents types d’apraxies :
-l’apraxie idéomotrice : c’est l’impossibilité pour le patient de faire un geste sur
commande alors qu’il le fait si on lui montre (ex : on demande au patient de faire le signe de
croix, il en est incapable, alors qu’il le fait si on lui mime, si on lui montre ; idem pour le
statut militaire,…). Cependant, si le patient est confronté à la situation où il doit faire le signe
(dans une église ou face à un militaire), il le réalise, mais de manière automatique, pas de
manière volontaire
-l’apraxie idéatoire : c’est l’impossibilité pour le patient de se souvenir de l’utilisation de
l’objet (ex : il est incapable d’allumer une bougie si on lui présente une boîte d’allumettes
et qu’on lui demande ; il est incapable de se servir un verre d’eau si on lui présente la
bouteille fermée avec le verre). C’est un trouble de l’organisation du mouvements pour
arriver à un mouvement complet avec un but : le patient n’arrive pas à organiser correctement
entre elles les différentes séquences motrices d’un mouvement complexe
-l’apraxie constructive ou de construction : c’est l’impossibilité pour le patient de
réaliser, de construire en 3D un objet vu en 2D (ex : le patient est incapable de dessiner un
cube si on lui présente juste une face de ce cube)
-l’apraxie d’habillage (c’est l’apraxie la plus souvent rencontrée) : c’est l’impossibilité
pour le patient d’utiliser un vêtement au bon endroit, même s’il a identifié le vêtement en
question