Programme de formation du CABRI et de l’Institut de la Banque mondiale Gestion budgétaire et responsabilité financière publique Présenté par : Matthew Simmonds Directeur en chef : Politique fiscale Trésorerie Nationale, Afrique du Sud L’Afrique du sud est un pays à revenus moyens à supérieurs 7 Croissance réelle du PIB 6 PIB par habitant de 4 798 US$ – Niveau de revenus similaire à celui de la Malaisie, du Chili, de l’Argentine, de la Turquie et de la Pologne 5 Par centre • 4 3 2 -2 160 – a accéléré à partir des niveaux inférieurs Emplois non agricoles (2000=100) 150 2004 2002 2000 1998 1996 1990 90 1988 100 1986 110 1984 – Mais la récente réussite économique a encouragé la croissance de l’emploi 120 1982 Le chômage reste très élevé 130 1980 • Indice 140 2006 2004 2002 2000 1998 1996 1994 1994 1990 1988 1986 1984 1992 Croissance économique de plus de 5% 1992 • -1 1982 0 1980 1 Politique fiscale récente divisée en 4 périodes 1989 - 1993: apartheid tardif • Politique fiscale très expansionniste • Déficits importants : – Ralentissement mondial en 1992 – Dépenses motivées politiquement – Légitimité politique limitée afin d’augmenter les revenus fiscaux par la suite • Isolation politique, accès limité au capital étranger – Nécessité d’utiliser un excédent comptable actuel pour accéder aux devises • Politique monétaire nécessaire pour protéger le taux de change (taux d’intérêt élevés, inflation élevée) • Contraintes fiscales + externes + monétaire = boom à court terme/ cycles d’effondrement Politique fiscale récente divisée en 4 périodes (suite) 1993 • • • 1993 – 1996: Transition Programme de reconstruction et de développement (PRD) Déficits importants – – • Causés par le besoin de commencer à régler les inégalités historiques Effort pour répondre aux besoins de base Impulsion de croissance entraînée par la demande – – – Le déficit est perçu comme un élément de la croissance Effet multiplicateur Forte accélération des factures salariales 1994 1995 1996 0.0% -1.0% -2.0% -3.0% -4.0% -5.0% -6.0% -7.0% -8.0% -9.0% 5 Solde des liquidités en % du PIB % de croissance du PIB réel 20 % de croissance des emplois non agricoles 4 18 Dépenses totales en % d’intérêt (RHS) 16 3 14 – Cependant : – – – La croissance économique est restée modérée Croissance négative de l’emploi Poursuite de la hausse du coût de la dette 2 12 1 10 8 0 1993 1994 1995 1996 6 -1 4 -2 -3 2 - Politique fiscale récente divisée en 4 périodes (suite) • • • 1997 – 2000 Consolidation Croissance, emploi et redistribution (GEAR) Politique informée par besoin de stabiliser la macroéconomie – – – • Déficit élevé résultant de l’érosion de l’intérêt des dépenses de production Coûts d’intérêt mettant la pression sur les investissements du secteur privé Pressions de l’inflation érodant la stabilité, compétitivité, et revenus Les coûts d’intérêt baissent avec du retard 1997 1998 1999 2000 0.0% -1.0% -2.0% -3.0% -4.0% Solde des liquidités en % du PIB -5.0% -6.0% % de croissance du PIB réel 5 4 20 % de croissance des emplois non agricoles 18 Dépenses totales en % d’intérêt (RHS) 16 3 • Le GEAR est parvenu à la stabilisation, cependant : – La croissance économique est restée modérée – Croissance négative de l’emploi 14 2 12 1 10 0 1997 -1 -2 1998 1999 2000 8 6 4 -3 2 -4 - Politique fiscale récente divisée en 4 périodes (suite) 2001 • • 2001 – 2004 Expansion Consolidation fiscale dans le cadre du GEAR ont laissé de la place à l’expansion fiscale – Forte croissance réelle des dépenses • Accent sur : – Subventions sociales – Dépenses d’investissement • • Les taux d’intérêt et l’inflation plus faibles font baisser les coûts d’intérêt La croissance de l’emploi reprend 2002 2003 2004 0.0% -0.5% -1.0% -1.5% -2.0% Solde des liquidités en % du PIB -2.5% 20 20 18 15 16 14 10 12 10 5 • 8 Cependant : – La croissance reste modérée 6 0 4 2001 -5 2002 2003 % de croissance du PIB réel 2004 % de croissance des emplois non agricoles Dépenses totales en % d’intérêt (RHS) 2 - • • – Infrastructures – Education – Secteur criminel/judiciaire • Une base économique solide conduit à une performance de revenus exceptionnelle – Les déficits reculent • • Le coûts d’intérêt continuent de baisser L’emploi poursuit sa croissance positive 2006 2005 2004 2003 2002 2001 2000 1999 1998 1997 1996 1995 1994 2005 – 2006 L’économie est de la fête Poursuite de la forte croissance des dépenses Accent sur : 1993 • 1992 Politique fiscale récente divisée en 4 périodes (suite) 0.0% -1.0% -2.0% -3.0% -4.0% -5.0% -6.0% -7.0% Solde des liquidités en % du PIB -8.0% -9.0% 20 20 18 15 16 14 10 % de croissance du PIB réel % de croissance des emplois non agricoles 5 Dépenses totales en % d’intérêt (RHS) 12 10 8 6 0 4 2 -5 - La réforme des revenus et l’effort ont joué un rôle essentiel • 1994 Commission d’imposition indépendante. – – – • • Rationaliser les assiettes de l’impôt sur le revenu (particuliers) et des exonérations (entreprises) Taux de TVA unique Renforcer l’administration fiscale 1995 les administrations douanière et fiscale se sont regroupées en une autorité des revenus indépendante (SARS) La réforme administrative, l’effort du SARS et la croissance économique ont permis : – – – – Réductions successives et progressives de l’impôt des particuliers Réduction de l’impôt sur les sociétés de 40% (1995) à 29% Dividendes fiscaux de 25% (1995%) à 10% Libéralisation commerciale agressive à la fin des années 90. Revenus fiscaux en % des dépenses 100% 20% % de croissance en dépenses (RHS) 95% 90% 85% 18% 16% 2005/06 2003/04 14% 80% 12% 2001/02 10% 75% 8% 1999/00 70% 6% 4% 65% 2% 60% 0% 1997/98 1992/93 Personnes et particuliers Sociétés TVA/Taxe sur les ventes Droits de douane La consolidation des dépenses a permis les quatre expansion actuelles • La charge de la consolidation est assumée par : – La compensation des salariés (initialement), biens et services, subventions, (dépenses d’investissement) • 40% L’après-consolidation : – Les coûts du service de la dette ont continué à créer un espace fiscal – Biens et services, récupération de la compensation des salariés – Espace fiscal attribué à la croissance des avantages sociaux et du capital Compen. des salariés % des dépenses publiques totales 35% Règlement des intérêts Subventions 30% Avantages sociaux Achats d’actifs non financiers 25% Biens & Services 20% 15% 10% 5% 0% 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 Et ensuite ? • Le budget 2007 indique : – – – – • Un environnement économique fort Les revenus fiscaux restent soutenus Les dépenses non liées aux intérêts ont fortement augmenté Les coûts d’intérêt poursuivent leur baisse Cependant : – L’environnement économique est déséquilibré : faible épargne, déficit du compte courant et dépendance des afflux de capital étranger • Donc – La situation fiscale s’est améliorée : budget équilibré pour encourager l’épargne nationale, le compte courant. 1.0 0.0 -1.0 -2.0 -3.0 -4.0 0 20 09 /1 9 8 /0 20 08 /0 7 20 07 /0 6 06 20 20 05 /0 5 4 /0 20 04 /0 3 20 03 /0 2 02 20 20 01 /0 1 0 /0 20 00 /0 9 19 99 /9 8 98 /9 19 19 97 /9 7 -5.0 96 per cent % du PIB 10 8 6 4 2 0 -2 -4 -6 -8 Solde du compte financier 19 Solde du compte courant