Modello organizzativo

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Améliorer les résultats des patients grâce à
l'excellence durant la phase pré-analytique
Problèmes actuels (Qu'est-ce qui ne marche pas)?
Prof Bonini
Est-ce important ?
Prof Blanckaert
Que pouvons-nous faire (Solutions) ?
Prof Lippi
Questions
Co-présidents
Dr Vassault et Prof Palicka
Amsterdam, Juin 2007
Problèmes actuels
(Qu'est-ce qui ne marche pas ?)
PA. Bonini; F. Ceriotti; G. Mirandola
University San Raffaele – School of Medicine
LABORAF - San Raffaele Hospital
Milan - Italie
Amsterdam, Juin 2007
À quel moment et quel genre d'erreurs
interviennent (passage en revue)
• Phase pré-analytique:
46%-68,2%
– Volume de l’échantillon insuffisant
– Conditions de prélèvement non
conformes
– Manipulation des échantillons
incorrecte, transport…
– Identification incorrecte
– Échantillon inapproprié
• Analytique :
7%-13,3%
– Dysfonctionnement des appareils
– Mélange/interférence liée à l’échantillon
• Post-analytique :
18,5%-47%
– Compte-rendu d’analyse
– Saisie incorrecte des données
– Délais non conformes
J. Kalra ; Clinical Biochemistry 37 (2004) 1052–1062
Amsterdam, Juin 2007
Patients rappelés au hSR
(2006)
Phase Pré-analytique
55%
Phase Analytique
Non Classifié
3%
42%
854 patients ambulatoires rappelés sur un total de 29 5765
patients ambulatoires soit 0,29%
Amsterdam, Juin 2007
Analyses non réalisées à cause
d'erreurs pré-analytiques au hSR (2006)
12 498 résultats manquants chez
des patients hospitalisés sur
2 472 828 (0,51%)
1 371 résultats manquants chez les
patients ambulatoires sur
3 332 207 (0,05%)
13 869 analyses non effectuées sur 5 805 035 (0,24%)
Amsterdam, Juin 2007
Causes les plus fréquentes
d'erreurs pré-analytiques au hSR (2006)
Erreur Préanalytique
Patients
Hospitalisés
Ambulatoire
Echantillon hémolysé
7403
268
Echantillon insuffisant
2367
413
Tube non conforme
1178
465
Echantillon coagulé
623
96
Analyse déjà effectuée
279
5
Tube incorrectement identifié
160
19
Tube vide
148
36
Tube non identifié
88
0
Echantillon non placé dans de la glace
93
19
Tube cassé
34
14
Tube ouvert
37
23
Analyse non demandée
11
0
Amsterdam, Juin 2007
Erreurs en médecine de laboratoire
Secteur de
laboratoire
Période de collecte
des donnés
Nombre d’analyse
Nombre de patients
N° d’erreurs
Fréquence (%)
- Phase pré-analytique
- Phase analytique
- Phase postanalytique
- Phases multiples
Identification des
erreurs
Impact sur les
résultats du patient
-aucun
-léger
-modéré
-grave
-très grave
Lapworth
1994
Chimie
clinique
Goldschmidt
1995
Tout le
laboratoire
Nutting
1996
Soins
primaires
1 an
6 an
~997000
~249000
120
0.05%
des
patients
31.6%
31.6%
30.8%
6%
41 (34%)
Hofgartner 1999
génétique
Questionnaire
moléculaire
génétique
(2 labos)
moléculaire
Plebani
1997
Stahl 1998
d’urgence
Laboratoire
Tout le
laboratoire
6 mois
3 mois
3 ans
10 ans
1 an
ND
ND
ND
160.714
40490
ND
676564
ND
4234
ND
88394
ND
133
180
0,11% des
patients
53%
55.6%
189
0.47% des
résultats
d’analyses
68.2%
4135
0.61% des
résultats
d’analyses
75%*
16
0.38% des
résultats
d’analyses
44%
293
0.33% des
résultats
d’analyses
60%
23%
24%
13.3%
30%
13.3%
18.5%
16%*
9%*
31%
12.5%
19%
15%
ND
12.5%
ND
6%
ND
25%
50%
25%
63.4%
20%
10.2%
6.4%
77 (58%)
ND
5 (2,6%)
13%
13%
74%
19.6%
6.4%
ND
43%
23%
26%
8%
aucun
Bonini PA et al;. Errors in Laboratory Medicine; Clin Chem; 2002;48:691-8
Stabilité des analytes
Sang total
(20 – 25°C)
Sérum/plasma Sérum/plasma
(20 – 25°C)
(4 – 8°C)
Ammoniémie
15 min
15 min
2 heures
ACTH *
Instable
1 heure
3 heures
Catécholamines
1 heure
1 jour
2 jours
PTH
6 heures
6 heures
1 jour
Pept. Natriurétique
type B
1 jour
1 jour
3 jours
Glucose #
10 min
2 jours
7 jours
(*) ajout aprotinine 400-2000 KIU/mL (#) ajout de fluorure ou monoiodoacétate
Tiré de http://www.diagnosticsample.com/
Amsterdam, Juin 2007
Sécurité du patient :
Nous ne pouvons pas nous reposer
uniquement sur la bonne volonté des
opérateurs
Amsterdam, Juin 2007
Identification automatique
…l'identification correcte d'un patient est essentielle avant
l'exécution de n'importe quelle procédure (pas seulement
pour une transfusion sanguine), ensuite peut-être, le nombre
d'erreurs d'identification des échantillons biologiques
prélevés, d’erreurs de médication, et d'autres mésaventures
dues à la mauvaise identification pourront être réduites
Shulman et al.; Transfusion 1994; 34: 11-15
Amsterdam, Juin 2007
Biochimie Clinique
Des études ont montré que le risque, pour un technicien
procédant à des manipulations non automatisées, de
mélanger des échantillons au moment de les placer
dans l’analyseur est de 1 pour 200 à 300 échantillons
Clinical Chemistry News ; Vol. 17 N. 10 October 1991
Amsterdam, Juin 2007
Erreurs de transfusion
• Risque réel : 1 sur 12 000 unités transfusées
SLOAND et al.; JAMA 1995; 274: 1368-1373
• Transfusion incompatible ABO :
1/6 000 patients transfusés
SHULMAN et al; Transfusion 1994; 34: 11-15
• Décès dus à une transfusion incompatible ABO :
1/1 700 000 dans l’état de New York
(5,5 années : janvier 90 - juin 95)
1/1 300 000
USA (12 mois : 1994)
LINDEN et al.; Transfusion 1997, (37) 243-244
Amsterdam, Juin 2007
Suivi par bracelet
En 2 ans (1999-2000) le CAP (College of American
Pathologist) a vérifié 1 757 730 bracelets dans 217
institutions
45 197 (2,57%) erreurs ont été trouvées
•71,6% bracelets disparus
•9,1% information d'identification manquante
•7,7% bracelets illisibles
•6,8% information d'identification erronée
•3,7% bracelets discordants
•1,1% bracelets défectueux
Howanitz et al.; Arch Pathol Lab Med; 2002, 126: 809-15
Amsterdam, Juin 2007
Identification automatique
• L'identification automatique des échantillons
biologiques, des médicaments et des fournitures …est
hautement recommandée
• Chaque produit ou dispositif jetable utilisé pour les
patients
… devra être automatiquement identifié par la même
procédure
• Nécessité d'… intégration des systèmes
• Nécessité de nouvelles stratégies de gestion des
systèmes d'information
M.Weilert et al. ; Clinics in Lab Med 1991; 11(1), 227-238
Amsterdam, Juin 2007
Identification du patient
Amsterdam, Juin 2007
Identification du patient
Amsterdam, Juin 2007
Identification du patient
Amsterdam, Juin 2007
Identification du patient
Amsterdam, Juin 2007
Caractéristiques d'un système
d'identification à sécurité intégrée
• Dépendance vis-à-vis de la bonne volonté
• Lien entre prise de sang et
préparation des tubes
• Source d’identifiant
• Transfert d’identification
• Changements de code
• Quantité d’information disponible
• Confidentialité
NON
STRICT
PATIENT
AUTOMATIQUE
NON
SUFFISANTE
REDONDANTE
FACILE A PROTEGER
Bonini, Alpert, Luzzana, Rubin; “Guidelines for identification and distribution of patient samples in
the medical laboratory”;
ECCLS - European Committee for Clinical Laboratory Standards
IFCC - International Federation of Clinical Chemistry and Laboratory Medicine
Amsterdam, Juin 2007
J Autom Chem; 1994; 16: 25-32
Tube auto-informé
Non!
Système d'information du laboratoire
Système d'information de l'hôpital
Code barres
Dot Matrix
Amsterdam, Juin 2007
Impact attendu des erreurs de laboratoire
sur les résultats du patient
• 87,5% : AUCUN
– Inversion d’échantillons impossible à détecter (par
ex. échange entre des prélèvements normaux)
– Résultats absurdes qui, en tant que tels, sont très
facilement détectés
• 12,5% : ERREURS DANS LE DIAGNOSTIC
ET/OU LES THÉRAPIES
Goldsmith, Lent; Klin Biochem Metab; 1995; 3:131-40
Amsterdam, Juin 2007
La sécurité du patient :
Nous ne pouvons pas nous reposer
uniquement sur la bonne volonté des
opérateurs
Amsterdam, Juin 2007
Méthode d'analyse des processus et des
risques
IDEF
(Langage de définition
de l’intégration)
ANALYSE DES
TÂCHES
COGNITIVES
HAZOP Humain
• modélisation du processus de
laboratoire
• Analyse des tâches
• Identification des dangers
(Revue de la sécurité des
procédés)
ANALYSE DES
RISQUES
R= P x D
• Evaluation de la probabilité
de survenue des risques
Risk= Probabilité x Ddégâts
Analyse des processus et des risques
Courbes Iso-risques
AUGMENTATION DU NIVEAU DE RISQUE
PROTECTION
ZONE DE PLANIFICATION
ZONE D’URGENCE
PREVENTION
ZONE D’URGENCE
ZONE DE CONTROLE
Analyse des processus et des risques
Réseau italien d'excellence (résultats)
Admission administrative des patients ambulatoires
Probabilité
ZONE DE
PLANIFICATION
ZONE
D’URGENCE
ZONE DE
CONTROLE
Atteinte
Signori C, Ceriotti F, Sanna A, Plebani M, Messeri G, Ottomano C, Di Serio F, Bonini PA. Process and risk
analysis to reduce errors in clinical laboratories, Clin Chem Lab Med 2007; 45(7) – in press
Amsterdam, Juin 2007
ERREURS PRE-ANALYTIQUES :
EST-CE IMPORTANT ?
Norbert Blanckaert,
Médecine de laboratoire
Hôpitaux universitaires,
Louvain, Belgique
Amsterdam, Juin 2007
EST-CE IMPORTANT?
• Pour les patients, certaines des erreurs médicales aux
conséquences les plus dramatiques peuvent commencer au
laboratoire, au sein desquels les études montrent que 3 à
5 % des milliards de prélèvements effectués chaque année
sont défectueux,
– que ce soit une biopsie qui n'extrait pas les cellules tumorales,
– une prise de sang mal faite
– ou une confusion entre les échantillons de deux patients différents.
• Le taux d'erreur est nettement plus élevé et plus dangereux
pour les analyses courantes de nombreux cancers où :
– un faux positif peut entraîner une chirurgie non nécessaire
– un faux négatif peut faire passer à côté d'un cancer de la peau
mortel.
Amsterdam, Juin 2007
Amsterdam, Juin 2007
Institut de Médicine
Problèmes de qualité
et de sécurité du
patient
Amsterdam, Juin 2007
La qualité comme
propriété du
système
Traverser l'abîme de la qualité
(IOM)
Six objectifs
•
•
•
•
•
•
afin de mettre en place le système de santé du XXIe siècle
Sûr
Efficace
Centré sur le patient
En temps voulu
Efficient
Équitable
Amsterdam, Juin 2007
ERREURS PRÉANALYTIQUES :
IMPACT SUR LA QUALITÉ DES SOINS DE SANTÉ ?
• QUEL IMPACT :
– sur la sécurité du patient ?
– sur l'efficacité des soins et les résultats cliniques ?
– sur le patient, sur la perception qu'aura le patient du
laboratoire ?
– sur le délai de production d'information fournie par
le laboratoire ?
– sur le rapport coût/efficacité ?
Amsterdam, Juin 2007
ERREURS PRÉ-ANALYTIQUES :
EST-CE IMPORTANT?
• Un grand nombre de données sur les non-conformités
pré-analytiques
• Le chaînon manquant : peu de données sur
– Impact sur la qualité des résultats analytiques
(rapportés) ?
– Impact sur la qualité des résultats cliniques ?
Amsterdam, Juin 2007
I. Impact sur la qualité ANALYTIQUE
Analyte
ACE
(TAE = 3,5 SD)
Insulin
(TAE = 5,5 SD)
Hb
(g/L)
Interférence
Erreur (%)
d’Interférence
Erreur en multiples de l’ET
0.5
15
1.9
1.7
25
3.1
3.2
38
4.8
5.9
93
11.7
0.5
8
1.2
1
15
2.5
2
27
4.5
4
48
8.0
6
67
11.1
Amsterdam, Juin 2007
I. Impact sur la qualité ANALYTIQUE
• Budget d'erreurs totales analytiques
médicalement tolérables :
(voir www.westgard.com)
– Généralement basé sur la variation biologique
– Peu de prise en compte, de contrôle de l'impact
pré-analytique sur le budget d'erreurs totales
analytiques
– par ex. interférence de l'hémolyse ‘tolérée' par
l'industrie des dispositifs de diagnostics in vitro
(10%) définie indépendamment du concept de
variation biologique
Amsterdam, Juin 2007
I. Impact sur la qualité ANALYTIQUE
• L'erreur pré-analytique provoque des erreurs
aléatoires, non décelables par un QC analytique
conventionnel
• • La variation pré-analytique empiète, de façon
majeure, sur le budget d'erreurs médicalement
tolérables
• Prélèvement non étiqueté > aucun résultat rapporté (ou
pire, conjectures !)
• Prélèvement mal étiqueté > deux patients affectés !
Amsterdam, Juin 2007
Impact sur les résultats analytiques RAPPORTÉS
• Gestion des risques basée sur deux stratégies
– Prévenir les non-conformités pré-analytiques
– 'Filtrage' au sein du laboratoire, afin de déceler les
non-conformités pertinentes, limiter l'impact
analytique, et de là l'impact clinique potentiel
• Conséquences
Amsterdam, Juin 2007
Impact sur les résultats analytiques RAPPORTÉS
•
Gestion des risques basée sur deux stratégies
–
–
Prévenir les non-conformités pré-analytiques
'filtrage' au sein du laboratoire afin de déceler les non-conformités pertinentes, limiter
l'impact
analytique et de là l'impact clinique potentiel
•
•
•
Conséquences
– Un 'filtrage' complet interne au labo entraîne des retards, des processus de
'gaspillage', une perception de 'erreur=problème de labo' !
– Rapport de laboratoire en cas d'impact analytique :
Pas de résultat et/ou demande de nouveau prélèvement > retard dans la décision
médicale, processus de 'gaspillage' au sein du labo et en dehors
Résultat annoté > interprétation clinique correcte ?
– Le filtrage interne au labo demeure incomplet > les véritables ‘erreurs de
labo’ sont rapportées
– Prendre en compte le grand nombre de résultats de labo en salle d'urgence!!
Amsterdam, Juin 2007
II. Impact sur LES RÉSULTATS CLINIQUES
• Peu de données concrètes sur la relation entre les
prestations des laboratoires de biologie et les
événements indésirables chez les patients
• ‘conjectures’ par Michael Astion, U de Washington
(webmm.ahrq.gov)
– ~1% des résultats de laboratoire sont erronés
– ~5% de ceux-ci ont un impact négatif sur les patients,
• seule une faible fraction (% = ?) de ces 5% provoquent des
problèmes graves
Amsterdam, Juin 2007
Am J Clin Pathol 2003;120:18-26
71% (92/129) des incidents classifiés comme problèmes PRE-ANALYTIQUES
Impact spécifique sur les patients tel que décrit dans 129 rapports d'incident*
Impact spécifique
Nbre (%) d'incidents
Retard dans la réception des résultats d'analyse
110 (85)
Prélèvement réitéré
51 (40)
Résultats incorrects transmis
40 (31)
Aucun
8 (6)
Préjudice spécifique (événement indésirable)
7 (5)
Impossibilité de réaliser l’analyse
3 (2)
* Les 7 cas (5%) de préjudices spécifiques (événements indésirables) étaient des dommages liés à la ponction
veineuse et comprenaient des hématomes (2 cas), hématome compliqué par un épanchement (1 cas), douleur au
site de phlébotomie (2 cas), prise de sang excessive chez un bébé (1 cas), et évanouissement et chute ayant
provoqué une entaille du front quelques minutes après la ponction veineuse (1 cas).
Amsterdam, Juin 2007
Impact sur LES RÉSULTATS CLINIQUES
• Autres rapports
– Nutting et al., JAMA 1996;275:635
180 (0,3%) problèmes de laboratoire rapportés par les
généralistes, 56% PA, 49 ont un effet sur les soins du
patient, 10 avec un impact 'significatif' sur les soins du
patient, AUCUN problème grave
– Plebani et al., Clin Chem 1997;43:1348
40,5K analyses STAT : 0,47% erreurs, 68% PA; 19% ont
un impact significatif sur les soins du patient (nouvelle
analyse et/ou examens inadéquats), 6 % de traitements
inadéquats, AUCUN problème grave
Amsterdam, Juin 2007
Plebani et al., Clin Chem 1997
• 19% des erreurs de laboratoire provoquent des
examens superflus (nouvelle analyse de laboratoire,
échographie, examens d'imagerie)
• 6% (12/189) des erreurs de laboratoire ont un impact
significatif sur les soins cliniques :
–
–
–
–
Transfusion superflue
Modification inappropriée d'une thérapie à l'héparine
Perfusion inappropriée de solution électrolytique
Modification inappropriée d'une thérapie à la digoxine
Amsterdam, Juin 2007
4
4
2
2
Impact sur LES RÉSULTATS CLINIQUES
Autres rapports
– Nutting et al., JAMA 1996;275:635
180 (0,3%) problèmes de laboratoire rapportés par les généralistes, 56% PA (préanalytique),
49 avec un impact sur les soins du patient, 10 avec un impact 'significatif' sur les soins du
patient, AUCUN problème sérieux
– Plebani et al., Clin Chem 1997;43:1348
40,5K analyses STAT : 0,47 % d'erreurs, 68% PA, 19% avec un impact 'significatif' sur les
soins du patient (analyses répétées et examens inappropriés), 6 % de traitements inadéquats,
AUCUN problème grave
•
Hofgartner & Tait, Am J Clin Pathol 1999;112:14
227K analyses NAT : 0,33% erreurs, 60% PA; 0,008% avec un impact négatif sur le patient
•
Enqêtes qualité, rapports de programme de suivi qualité par la CAP
par ex. taux de contamination médian : 2,5% sang, 18% cultures d'urine
•
Astion et al., Clin. Chem. 2004 (suppl 6): A114
205 problèmes liés au laboratoire (2 hôpitaux, 9 mois), 50% PA, 48 avec un impact
significatif ou potentiel sur les soins du patient, 13 ont un impact ‘significatif’ sur les soins
Amsterdam, Juin 2007
Astion et al., Clin. Chem. 2004
• ‘Impact clinique significatif’ dans 6% des cas (13/205)
nature des problèmes rapportés par les laboratoires :
–
–
–
–
–
–
Multiplication des soins nécessaires
Retard dans l’instauration d’un traitement
Intervention non nécessaire (traitement, examen invasif)
Morbidité, transitoire
Morbidité, > 1 semaine
Décès
Amsterdam, Juin 2007
4
4
7
4
4
1?
Impact sur LES RÉSULTATS CLINIQUES
•
Pourquoi un tel impact clinique limité, malgré la fréquence élevée des
problèmes ?
= 'filtrage médical' (près de 90% efficace ?) :
–
En cas de conditions critiques, ‘bonne pratique médicale’ = utilisation de procédures
redondantes :
•
•
–
–
–
–
–
ex. détermination des groupes sanguins, tests de sécurité du sang ;
ex. tests 'constitutionnels' en général
Particulièrement vrai lorsque les décisions/interventions (thérapeutiques) sont irrévocables et
les dommages potentiels par erreurs sont graves et ne peuvent pas être rectifiés !
résultat ‘faux, ‘absurde’ ignoré parce que facilement reconnu comme discordant par rapport au
contexte clinique > nouvelle analyse
La plupart des résultats d'analyse sont ‘normaux’ (~75%?), l’interversion de 2 échantillons
appartenant à des patient s différents peut souvent passer inaperçue et être sans danger
Beaucoup de redondance dans les analyses requises
Un grand nombre de résultats de laboratoire ne sont jamais consultés, jamais interprétés de
toute façon !
Amsterdam, Juin 2007
Impact sur les RESULTATS CLINIQUES
Fréquence
des erreurs
Mauvaise identification:
-> Mauvais diagnostic
-> Mauvaise transfusion
Impact clinique des erreurs non reconnues
Amsterdam, Juin 2007
Points résumés
• Le risque de transfusion erronée est bien plus élevé que le risque de
transmission du VH ou du virus de l'hépatite C par le sang, et les
erreurs de transfusion sont la deuxième cause la plus fréquente de
mortalité et de morbidité majeure après une lésion pulmonaire aiguë
liée à une transfusion.
• Le seul facteur le plus important dans les incidents/accidents de
transfusion sanguine erronée est la mauvaise identification du patient,
au moment de la collecte de l'échantillon sanguin, de la récupération
du sang dans le réfrigérateur, ou au moment de l'administration.
Amsterdam, Juin 2007
ERREURS PRÉANALYTIQUES :
EST-CE IMPORTANT ?
• Il existe un grand nombre de données sur des nonconformités pré-analytiques
• Le chaînon manquant : peu de données sur
– L'impact sur la qualité des résultats analytiques ?
– Impact sur la qualité des résultats cliniques ?
• Au-delà de la qualité analytique et clinique :
– Impact sur la relation avec le client
– Impact sur le rapport coût efficacité
Amsterdam, Juin 2007
Au-delà de la qualité analytique et clinique
• Le filtrage du laboratoire et le filtrage médical, la gestion
de la limitation de l'impact des erreurs entraînent
beaucoup de frais, de travail répété, de pas perdus, de
retards, de frustration au sein du laboratoire et en dehors
!
– Manque total de rationalisation !!
– Implication de coûts considérables !
– Entrave à l'excellence opérationnelle au sein du laboratoire et en
dehors
• Les « erreurs de labo », qui sont essentiellement liées à
des problèmes pré-analytiques ont un impact négatif
majeur sur la relation avec le 'client'
Amsterdam, Juin 2007
EXCELLENCE
OPERATIONNELLE
SPECIMENCARE
QUALITE ANALYTIQUE
ET CLINIQUE
PERCEPTION DE LA
RELATION AVEC LE
CLIENT
Amsterdam, Juin 2007
University Hospitals
K.U.
Amsterdam,
Juin 2007 Leuven, Belgium
Améliorer les résultats des patients grâce à
l'excellence durant la phase pré-analytique
- Que pouvons-nous faire (Solutions) ?
Giuseppe Lippi
Amsterdam, Juin 2007
L'approche fait
appel à des stratégies marketing et régulatrices, des stratégies
publiques et privées, et des stratégies qui sont mises en place
au sein des organismes de santé ainsi que dans leur
environnement externe.
Amsterdam, Juin 2007
Erreurs de laboratoire et sécurité du patient –
Que pouvons-nous faire ?
→ Développement
d'une stratégie à facettes multiples pour améliorer la qualité
dans la totalité des processus d'analyses
1.
Analyse systématique du déroulement des opérations et des interfaces dans le système et identification de solutions
pour les processus critiques en fonction des circonstances locales.
2.
Ne pas faire de reproche aux personnes.
3.
Poursuivre la surveillance des processus par le biais de développement et mise en place de systèmes convenables de
détection des erreurs.
4.
Formation continue par le biais de recommandations fiables, d'amélioration de la communication grâce à des
réunions pluridisciplinaires ou des séances d'interprétation au sein du laboratoire et en dehors.
5.
Définition et mise en place d'indicateurs de qualité et mesures des résultat s représentatifs.
6.
Élimination ou redéfinition des procédures défectueuses/mal conduites
Quality improvement in laboratory medicine. Focus on extra-analytical issues.
Lippi G. Clin Lab Med (in press)
Amsterdam, Juin 2007
(1) Prédire les événements accidentels
•Analyse exhaustive des processus
•Réévaluer et réorganiser les exigences qualité
•Diffuser les directives de fonctionnement et les recommandations de
meilleure pratique
•Contenir la vulnérabilité (activités complexes où les erreurs arrivent
fréquemment)
•Introduire des systèmes de suivi des erreurs
•Surveillance continue de la performance
What can we do?
(2) Renforcer les défenses
•Systèmes multiples pour
identifier les non-conformités
(4) Diminuer la vulnérabilité
•
Systèmes de détection fiable et
moins vulnérables
•
Tableaux de relation causale
•
Education et formation
Amsterdam, Juin 2007
(3) Diversifier les défenses
•Systèmes hétérogènes pour
identifier les non-conformités
What can we do?
Laboratoire de biologie médicale
Service des blâmes
“Je n’ai pas dit que c’était de votre faute. J’ai
dit que je vous tenais responsable”
Amsterdam, Juin 2007
Systèmes
de comptes-rendus
d'erreurs
Bien que le chapitre précédent traitait de la création et de la diffusion de nouvelles
connaissances pour prévenir les erreurs et éviter leur récurrence, ce chapitre examine ce qui
se produit après une erreur et comment tirer les leçons de ses erreurs et empêcher leur
répétition. L'une des façons de tirer les enseignements de ses erreurs consiste à mettre en
place un système de compte-rendu. Les systèmes de comptes-rendus ont le potentiel de servir
deux fonctions importantes. Il peuvent faire porter la responsabilité de la performance sur les
prestataires ou, sinon, fournir des renseignements qui conduisent à améliorer leur sécurité.
Amsterdam, Juin 2007
Erreurs pré-analytiques dans trois laboratoires italiens
Echantillon hémolysé
Echantillon insuffisant
Echantillon incorrect
Echantillon coagulé
Identification
incorrecte
Tube vide
Absence de signature
(groupe sanguin)
Absence de ou mauvais
module
d'accompagnement
compilé
Prélèvement non placé
dans de la glace
Tube cassé dans la
centrifugeuse
Urine non acidifiée
Volume d'urine non
Clin Chem Lab
Med 2006
indiqué
Laboratoire 1, ppm
Laboratoire 2, ppm
Laboratoire 3, ppm
Patients
hospitalisés
Patients
ambulatoires
Patients
hospitalisés
Patients
ambulatoires
Patients hospitalisés
Patients
ambulatoires
3286
1200
705,9
306,5
111
92
103,0
46,0
29,0
22,0
9,2
1,9
100
50,1
142,2
39,3
0,4
3,9
0
0
2,9
17,7
0
0
4300
1250
823,5
380,7
31,3
80,7
S/O
127,5
148,9
25,8
155,3
187
120
34,5
80,7
40,5
0,65
85,0
0
3,8
27,7
2,9
3,8
1105,5
995,3
490,2
928,9
S/O
4488
S/O
S/O
250,3
S/O
S/O
118
621
149,6
235,9
414,3
S/O
759,6
S/O
S/O
126,6
S/O
S/O
28,0
Amsterdam, Juin 2007
Giuseppe Lippi* Clinical Chemistry 52, n° 7 2006
Compte-rendu d'erreurs pré-analytiques, en fonction de l'acceptabilité du prélèvement, sur une
période d'observation d'1 an dans les 5 sections les plus représentatives d'un service de
médecine de laboratoirea
Prélèvements
Clin Chem Lab Med 2006
Patients hospitalisés
Patients ambulatoires
Total reçu, n
Non valable, n (%)
Identification mauvaise/manquante
n
%
351 153
2891 (0,82)
71 922
263 (0,37)
67 (sur 351 153)
0,02
16 (sur 71 922)
0,02
Récipient inapproprié
n
%
143 (sur 351 153)
0,04
21 (sur 71 922)
0,03
Volume insuffisant
n
%
290 (sur 351 153)
0,08
3 (sur 71 922)
0,01
Hémolyse
n
%
1968 (sur 256 782)
0,77
198 (sur 52 594)
0,38
Coagulation
n
%
369 (sur 145 250)
0,25
25 (sur 29 750)
0,08
Contamination
n
54 (sur 351 153)
0 (sur 71 922)
Amsterdam, Juin 2007
Base de données expérimentale pour l'enregistrement de prélèvements non conformes.
ID de
l'opérateur
(1)
Date et heure
(2)
ID du
prélèvement
(3)
Type de
problème
(4)
Solution pour
le problème
(5)
ID du
destinataire
(6)
G.L.
01/03/2007
10h30
45200899
ED
C-CLOT
REQ-SPEC
M. Paolo Rossi
A.B.
01/03/2007
10h42
53200612
MED INT
C-CONTA
SI-DEP
Dr Giovanni
Rossi
Légende du tableau:
(1) Insérer l'identification de l'opérateur qui a formellement reconnu le prélèvement non conforme
(2) Insérer la date et l'heure d'identification de l’échantillon non conforme
(3) Insérer le code de l’échantillon non valable et le service de provenance
(4) Insérer le type de problème rencontré au moyen d'un format standardisé :
a) échantillon hémolysé : C-HEM
b) échantillon coagulé : C-CLOT
c) échantillon contaminé : C-CONT
d) échantillon insuffisant : C-INS
e) récipient inadéquat : C-INA
f) Identification incorrecte ou manquante : C-NC
(5) Insérer la procédure utilisée pour gérer le problème au moyen d'un formulaire standardisé
a) Service envisagé : SI-DEP
b) Second prélèvement demandé (pour les patients hospitalisés) : REQ-SPEC
c) Patient rappelé (patients ambulatoires) : REQ-PAT
d) Commentaire particulier inclus dans le compte-rendu de labo : INS-COM
(6) Insérer l'identification de la personne à qui le problème et la solution ont été rapportés
Amsterdam, Juin 2007
Selon notre expérience, la mise en place d'un
système de rapports des non-conformités dans la pratique
quotidienne fournit des informations significatives sur les
processus pré-analytiques locaux qui sont les plus
susceptibles d’être à l’origine des erreurs. Ces rapports
constituent d'excellentes bases pour un feedback efficace
et permet l'évaluation des responsabilités spécifiques.
Amsterdam, Juin 2007
Manuels de
qualité
Amsterdam, Juin 2007
Amsterdam, Juin 2007
Suggestion d'indicateurs de qualité pour la phase pré-analytique
a)
Procédures de fonctionnement standard pour l'acceptation/le rejet des
échantillons biologiques
b)
Identification et suivi des raisons du rejet des échantillons
c)
Effet des actions conduites pour faire baisser le taux de rejet des
échantillons
d)
Comparaisons entre les laboratoires de la fréquence et des raisons du
rejet échantillons
Amsterdam, Juin 2007
Mesure de performance potentielle
pour la phase pré-analytique
Indicateurs de l'identification du patient
•Mauvaise identification du patient sur l’échantillon
•Identification du patient manquante sur l’échantillon
•Identification illisible sur du patient
•Demande incompréhensible
•Précision erronée du service hospitalier
•Précision erronée du type de demande (routine/stat)
Indicateurs de collecte des prélèvements
•Prélèvements effectués au mauvais moment (médicaments, rythme circadien)
•Récipient inapproprié ou inadéquat
•Volume inapproprié (supérieur ou inférieur au volume exact requis pour effectuer l'analyse)
•Rapport volume/anticoagulant inadéquat (lorsque exigé)
•Hémolyse in vitro visible suite à la centrifugation
•Coagulation inappropriée ou excessive
•Contamination par la perfusion
Indicateurs de transport des prélèvements
•Condition de stockage (température, exposition à la lumière)
•Livraison des échantillons au laboratoire en dehors des horaires spécifiés
•Prélèvement perdu ou non reçu par le laboratoire suite à la demande du médecin
Indicateurs généraux
•Nombre de plaintes des cliniciens vis-à-vis des résultats
•Nombre d’analyses renouvelées
•Nombre de prélèvements réitérés
•Nombre de corrections de l'analyse demandée
•Fourniture des résultats au prescripteur en dehors des délais spécifiés
Amsterdam, Juin 2007
Recommandations
Cotation
Recommandations
[1] Éducation et responsabilisation du personnel du laboratoire afin de limiter le poids des
erreurs durant la phase pré-analytique
[2] Mise en place de critères objectifs et standardisés pour déceler les échantillons non conformes.
[3] Procédure systématique de détection des échantillons non conformes et suivi.
Cotation
A
A
A
[4] Gestion des échantillons non conformes.
a) Gestion des échantillons non conformes du fait de la présence de
substances interférentes
i) Les analyses qui ne sont pas influencées par une interférence spécifiques peuvent
B
normalement être exécutées et les résultats pertinents communiqués, tandis que celles
qui sont grandement influencées par la substance interférente ne doivent pas être
exécutées, et les résultats ne doivent pas être communiqués en l'absence d'une
technique appropriée d'élimination du problème inhérent
(Echantillons hémolysés envoyés pour analyse hématologique ou
Ade hémostase).
a) Documentation concernant les interférences
i) Documentation du type de échantillons non conformes et des procédures utilisées
pour leur Identification.
A
ii) Documentation des techniques analytiques grandement influencées par la substance A
interférente unique.
iii) Documentation du seuil d'interférence en fonction de la nature et de la
concentration de la substance interférente, basée sur :
l’importance de la discordance liée à d'Interférence
C
la différence critique induisant un changement des valeurs de référence
B
iv) Documentation des procédures spécifiques mises en place pour gérer
les prélèvement non conformes
A
ii) Traitement des échantillons pour toutes les analyses requises, correction dee
résultats de ceux
D
fortement influencés par l'interférence par le biais de formules mathématiques
et insertion de commentaires sur la qualité des échantillons pour accompagner les
résultats des analyses
b) Gestion des échantillons non conformes en raison d'un volume d’échantillons
insuffisant
i) Spécification du volume minimum requis pour exécuter l'analyse et la procédure
A
la plus adéquate pour gérer ce problème particulier.
ii) Les échantillons envoyés pour numération globulaire complète ou test
d’hémostase
A
présentant un volume nominal ±10% du tube d'analyse primaire
ne devraient pas être traités et les résultats d'analyse devraient être remplacés par un
commentaire particulier
c) Gestion des prélèvements non conformes pour hémostase
b) Notification rapide du problème rencontré dans le prélèvement
au personnel de santé ayant la charge du patient
A
i) Les échantillons adressés pour numération globulaire complète ou test ‘hémostase
A
ne devraient pas être traités ; des prélèvement supplémentaires devraient être
requis. Lorsque le deuxième prélèvement est indisponible, les résultats d'analyse
devront être remplacés par un commentaire particulier
d) Gestion des échantillons non conformes du fait d'un mauvaise identification
i) Un prélèvement supplémentaire doit toujours être exigé. Lorsque le deuxième
prélèvement A
est indisponible, les résultats d'analyse seront remplacés par un
commentaire particulier
Amsterdam, Juin 2007
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