Evolution de l`Homme

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Evolution de l’Homme
Théories et débats autour
de la naissance de l’humanité
Cours Ifsi 1ere année 2008-2009
1
1) Comment reconstituer l’histoire de
l’homme ?



L'histoire de l'homme avant l'apparition de l'écriture ne peut se faire
qu’à partir de traces, ou de restes d'activités humaines
C’est le cas des pierres taillées, des parois gravées ou peintes, des
statues, des objets mobiliers.
Ou des traces retrouvées dans l'environnement :
empreintes de pieds dans de la boue fossile, des foyers
d'habitation, des amas de détritus, restes de cuisine avec des os
rongés ou cassés.

Mais l'information la plus utile s’obtient par l'analyse scientifique des
restes de corps : os, dents et même cheveux.
2
1-1) Outils et méthodes de la
paléontologie humaine

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
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




La fouille par strates successives (outils adaptés : tamis)
Les pièces seront traitées avec un fixateur et sécurisées par un moulage
(plâtre)
En paléontologie humaine :
L’anatomie comparée permet de différencier homme/primate (os du bassin,
colonne vertébrale, bipédie, dentition)
De faire des études comparatives pour établir le classement d’après des
pièces déjà classées.
De reconstruire le paléo-environnement : à partir de traces de la faune
(pollen, insectes) ; du climat ; des éruptions volcaniques antérieures
L’analyse de la dentition est importante : Pour connaître le type de
mastication, le mode alimentaire.
Utilisation de l’analyse moléculaire pour le séquençage de l’ADN
Datation au carbone 14 (isotope)
3
Exemple de fouille: site de Ménez-Drégan,
Plouhinec dans le Finistère (cnrs éds.)
4
1-2) La bipédie
un signe d’humanisation du singe

Méthode de reconnaissance de la bipédie
La bipédie est l’un des premiers traits à repérer pour
différencier l’homme du singe et/ou qualifier un squelette
comme étant humain






On cherche à déterminer :
L’existence d’un trou occipital avancé à la base du crâne présent en
cas de bipédie
un bassin large et évasé qui permet une meilleure stabilité durant la
marche
des fémurs obliques par rapport à la verticale, ce qui permet aux
pieds d'être à l'aplomb du centre de gravité
un pouce parallèle aux autres orteils avec l'existence d'une voûte
plantaire
des membres antérieurs raccourcis.
5
2) La Préhistoire de l’Homme






Qu’est-ce que la préhistoire ?
Définition : période où l'homme n'a pas laissé de traces écrites, ou
de signes.
Par opposition, l'histoire nous a laissé de nombreux documents
écrits (ou gravés). Si l'idée est simple, son application est plus
complexe.
En effet toutes les civilisations n'ont pas maîtrisé l'écriture au même
moment.
Quand les Égyptiens anciens gravaient la pierre ou écrivaient sur
des papyrus, les Européens étaient loin d’utiliser ce mode de
communication.
La préhistoire peut également être définie par l'apparition
de l'humanité et des premiers représentants de l'espèce
Homo (hominidés)
6
2-1) Les grandes étapes de la préhistoire
En 7 millions d'années les hominidés ont accompli des pas de géant :





En parcourant des milliers de kilomètres pour conquérir de
nouveaux territoires.
Du berceau africain l'Homo habilis a commencé son périple, il y a 3
millions d'années,
puis c'est au tour d'Homo erectus et enfin d'Homo sapiens de
conquérir la terre.
3 théories expliquent ces migrations :
Les théories du Monocentrisme, du Pluricentrisme, et la théorie
intermédiaire
7
2-2) Les trois théories
La théorie monocentriste



Autrement appelée l’« Out of Africa » ou en français la théorie de « L’Arche
de Noé » (Rien à voir avec la religion)
Situe l’ Afrique comme berceau de l’humanité.
Elle considère 3 grandes migrations humaines connues (Homo habilis,
Homo erectus, Homo sapiens). Respectivement, il y a 2M, 1M années et
entre 200000 et 150000 ans av J.-C. pour l’homme moderne.
La théorie Pluricentriste ou du candélabre

Une grande migration humaine, celle d’Homo erectus 2M, qui se décline en
Homo sapiens localement.
La théorie réticulée ou intermédiaire


Des migrations constantes à partir de 2M d’années ; accompagnées d’un
mixage des populations.
NB: Depuis le 15 juillet 2007, c’est la théorie de l’« Out of Africa » qui été
confirmée. Homo sapiens a quitté l’Afrique et s’est répandu en supplantant
les autres hominidés.
8
2-2) Les trois théories
9
3) Les grandes étapes de l’évolution
La domestication du feu
 estimée à - 500000 ans av J-C., permet aux hominidés de passer
un cap.
 Méthode : par percussion (silex) ; par friction (deux végétaux secs
frottés)
 Usage du feu : protection pendant les périodes de grand froid ;
chauffage dans la grotte ; défense face aux animaux ; cuisson de la
viande ; avantage sur les autres populations
Les transformations physiques
 Différenciation avec les autres primates : bifurcation homme/singe
 Augmentation de la taille du cerveau,
 Acquisition de la bipédie
 Corps de plus en plus gracile/harmonieux
 Acquisition du langage, de la communication
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La fabrication d'outils
 du plus simple (un galet tranchant à une ou deux faces)
 au plus complexe (un propulseur) pour la chasse
 Usage : racler, trancher, dépecer, lancer...
L’Art préhistorique (30000 à 12000 av J.-C.).
 Début de conscience du Monde ; peut être de soi ?
 Il se composait de :



l’art paléolithique, avec l’art pariétal au fond des grottes
l’art rupestre ou néolithique sur roche sous abris (8000-3000 av J-C)
Art du totémisme ou empreinte de chamanisme ?
Deux explications possibles :
 Si totems d’animaux, ils garantissaient une bonne chasse
 Si chamanisme, la grotte serait un lieu de passage entre 2 mondes
11
4) La marche de l’évolution
12
Une image très représentative de l’évolution de
l’homme mais qui est fausse.
L’apparition de l’homme n’est pas linéaire !

L’évolution n’est pas une succession logique d’espèces, aboutissant à un
être final : Homo sapiens.

Au contraire, notre arbre généalogique possède de nombreuses branches
qui se développent et parfois se brisent.

L’espèce humaine a vu le jour pour plusieurs raisons, liées au hasard et à
ses capacités d’adaptation en fonction des incidents climatiques et à
l’évolution écobiologique de la planète, de plus en plus favorable à la vie.

L’évolution se fait par deux bifurcation Homme-singe vers 10MA et préhumain genre Homo vers 3MA

Rappel : l'orang-outan présente 3,46% de divergence moléculaire
avec l'homme, le gorille 1,84%, le chimpanzé seulement 1,61%
13
4-1) L’enchaînement des espèces
Aegyptopithèque 35 M d’années (Egypte)
 Petit singe arboricole de 4 kg (proche du Lémurien)
 Il évoluait à quatre pattes, avait une queue préhensile pour
s’accrocher,
 premier animal placentaire à avoir une dentition
 Habitat : forêt luxuriante, climat équatorial ; faune variée
Proconsul africanus : 23 - 18 M d’années
 Espèce Dryopithèques (le plus ancien représentant)
 Ancêtre des chimpanzés
 Morphologiquement, c'est un singe sans queue, arboricole et
quadrupède
 Taille variable 90 cm, poids entre 5 à 70 kg (dimorphisme sexuel ou
variétés ?)
 Habitat variable: niches arborées/clairières/forêts denses
 Arboricole et/ou terrestre
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4-1-1) Toumaï : un préhumain de 7 millions
d'années
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
Toumaï, qui signifie « espoir de vie » en langue Goran.
Il a été découvert au nord du Tchad
Le squelette de Toumaï est très incomplet.
Il est constitué d'un crâne complet mais déformé
Toumaï est l'ancêtre le plus vieux de l'humanité connu à ce jour.
Il appartient à une nouvelle espèce, Sahelanthropus Tchadensis.
Taille : entre 1,10m et 1,30m
Poids oscillant entre 25 et 35 kg
Il présente un front fuyant. Individu mâle de 30 ans
Crâne avec bourrelets sus-orbitaires et des attaches musculaires
importantes.
La capacité de sa boîte crânienne est de 360 à 370 cm3, équivalente
à celle des chimpanzés actuels.
15
4-1-2) Les Australopithèques
Ardipithecus ramidus : 4.4 millions d'années
 Il est à la racine de ce qui débouche sur le genre Homo
 Il est considéré comme le plus ancien fossile d’Australopithecus
afarensis.
 Il vivait 500000 ans avant Lucy
Lucy : 3.9 millions d'années
 Espèce d'Australopithecus afarensis assurant la transition vers les
hominidés.
 Elle fut découverte en 1974 à l'Est du Rift africain par Yves Coppens
et donna naissance à sa théorie de l'East Side Story pour
expliquer la divergence hominidés-paninés:


A l'est du rift, les Hominidés se seraient développés en préaustralopithèques puis en Australopithèques « tailleurs de pierre » et enfin
en Homo, sous la pression sélective de crises climatiques
Il l’a décrit comme une pré-femme de 1.10m, disposant d’un petit
cerveau, pesant environ 30 kg
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4-1-2) Les Australopithèques
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Dimorphisme marqué avec le mâle de 1.50m, pesant plus de 60 kg
La position centrale de l'os crânien témoigne que son crâne était en
équilibre sur son corps : Lucy se tenait droite
La structure de sa colonne vertébrale et de son bassin confirment
que Lucy pouvait se déplacer sur ses deux pieds.
Avait une marche déhanchée, elle était donc assez handicapée et ne
pouvait parcourir que de courtes distances.
Abel (entre 3 et 3.5 millions) de l'espèce Australopithecus
bahrelgazali,
est le premier Australopithèque découvert à l'Ouest du Rift, au
Tchad (Koro Toro).
Abel avait un régime végétarien et frugivore
Abel fut capable d'émettre des sons.
Il assure la transition avec le genre Homo car sa mâchoire est
presque humaine.
17
Les Australopithèques, traces fossilisées
18
4-2) La conquête du monde
A l'époque de Lucy, il y a 3.9 millions d'années, les conditions
climatiques ont sérieusement changé. Avec des conséquences
importantes sur le règne animal et végétal, particulièrement
en Afrique orientale :
 La Terre connut un « coup de chaleur » :


les régions tropicales se sont asséchées,
la grande forêt devint herbeuse, pour évoluer graduellement en savane
puis en prairie.
Selon Yves Coppens
Ce changement climatique entraîne une sélection des
hominidés :
 développement de leur corps et de leur cerveau,
 il perd ses canines et devint omnivore,
 il perd son prognathisme et son visage s'ouvre.
 L'angle facial acquis lui permet d'articuler
19
Les migrations hominidés
(Le Monde)
20
4-2-1) L'Homo habilis (habile des mains)
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Homo habilis est le premier hominien (genre homo)
Son nom d’ homme habile vient du fait que ses fossiles sont
associés à des pierres taillées
Il consommait de la viande (charognard).
Apport en protéine qui consolida la musculature de l'Homo
habilis et développa son cerveau
la morphologie de la main présente des phalanges longues et
recourbées pour grimper aux arbres et un pouce opposable
comme l’homme moderne.
Son volume crânien variait entre 600 et 750 cm3 (celui de
l’homme moderne est de 1350 cm3 en moyenne).
il mesurait de 1,10 m à 1,40 m
pesait 30 à 40kg
21
Homo habilis, le début de la dextérité humaine.
La main d’homo habilis (3° en partant de la gauche) est
intermédiaire entre la main du singe et celle de l’homme
22
4-2-1) Homo habilis
23
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Il a de longs bras qui descendent jusqu’aux genoux ; il est très poilu
Bipède, il marche mais ne peut pas courir
Il crée des outils essentiels à sa survie :
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outils en silex avec un ou deux côtés tranchants
Ses ossements crâniens sont relativement minces.
Sa mâchoire arrondie présente un bourrelet externe,
ses molaires réduites lui donnaient un faciès plus humain que
simiesque.
Il ressemble aux Australopithèques mais également aux membres
du genre Homo.
Il est probable qu’il assura la transition entre les deux genres.
L'Homo habilis représentait une population d'environ 100000
individus
Homo rudolfensis est un vague cousin (2,4 à 1,5 M années)
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4-2-2) L'Homo erectus (l’homme dressé)
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1er véritable bipède (il marche et peu courir)
Il vivait dans le nord du Kenya entre 1.7MA et 500000 ans
Taille : 1,50 à 1,65m (dimorphisme moins marqué)
poids : 45 à 55 kg
Fossiles connus : Homme de Pékin et Homme de Tautavel
Sa capacité crânienne varie entre 750 et 1000 cm3
Son crâne présente deux bourrelets :
un au-dessus des yeux, formant une longue arcade
sourcilière,
l’autre au-dessus de la nuque
25
4-2-2) Homo erectus
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Homo erectus est aussi appelé homo ergaster
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Il consommait de la viande et était un prédateur organisé en
groupe
Il rivalisait avec les grands félins (tigres à dents de sabre,
lions, hyènes) de l’époque pour les mêmes proies
Homo erectus fut le premier à parcourir l’Afrique du Sud et
l’Afrique de l’Est
Entre 1M d’années et 700000 ans, on le retrouve des
Tropiques au grand Nord, à l’Eurasie, de l’Indonésie à la
Chine.
Population évaluée à plusieurs millions d’individus
En plus des outils, Homo erectus maîtrisait la technique du
feu
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La présence de Homo erectus a duré 1M d’années.
Il a lui même évolué, la taille de son cerveau en témoigne :
Celle des premiers représentants fossiles n’était pas
supérieure à celle des anciens hominidés (volume entre 750
et 800 cm3).
1M d’années plus tard, sa capacité crânienne atteignait 1100
à 1300 cm3
Polémique entre homo erectus et homo ergaster (l’artisan)
Ergaster désigne de + en + l’homo erectus d’Afrique,
Erectus est une terminologie de + en + consacrée à l’espèce
asiatique.
Son descendant Homo heidelbergensis à occupé l’Europe, est
considéré comme un pré-néandertalien
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4-2-2) La lignée d’homo erectus d’après Lionel Coutot
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4-3) L’homme de Néandertal,
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L’homme de Néandertal se sépare de son ancêtre homo
erectus il y a + 100000 ans
Il fut découvert dans la vallée de Néander (Allemagne).
Sa disparition n’est toujours pas expliquée
Il cohabita avec l’homme de Cro-magnon durant 5000 ans
(Europe) à 60000 ans (Proche Orient)
Taille : 1,65m ; poids : 70 à 90kg
Sa capacité crânienne était en moyenne 10% supérieure à
l’homme moderne
Bourrelets sus-orbitaires saillants
Os du nez fortement relevés
Mandibule massive, menton fuyant
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4-3) Mode de vie
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Mode de vie
Très robuste, il vécut 60000 ans (3 x longtemps que nous !)
Adapté au climat rude de la période glacière, il se couvrait de peaux
d’animaux.
Il parcourait de longues distances en établissant des campements
temporaires.
Il chassait le gros gibier (les cerfs et les rennes) et attaquait les fauves et
les ours.
Il enterrait ses morts
Il vivait dans des grottes ou sous des abris rocheux, ou dans des huttes
armées de baliveaux = os et de défenses de mammouths, couvertes de
peaux.
Remarque : On a longtemps cru que l’Homme de Néandertal était
l’ancêtre direct de l’homme actuel.
On sait aujourd’hui que l’homme moderne est apparu en Europe il y a
environ 40000 ans
La transition directe entre les deux espèces est impossible.
Pas d’interfécondité vérifié.
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Cohabitation entre l’homme de Néandertal
(à gauche) et Homo sapiens
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4-4) Homo sapiens et
l’homme de Cro-Magnon
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Homo sapiens :
160000 ans pour les plus vieux spécimens comme Homo sapiens
Idaltu (Afrique, 2003).
Homo sapiens descend d’Homo erectus par une seconde branche =
évolution spécifique de l’espèce ?
Il arrive en Amérique à la fin de la période glacière grâce aux
calottes glacières
Taille :1,55m à 1,70m
Poids : 50 à 70kg ; crâne : 1350 cm3
Il occupa toutes les régions du monde.
Il maîtrisait le feu et faisait des outils
Homo sapiens est la preuve de l’origine africaine de l’homme
moderne né de l’« Out of Africa »
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4-4) L’Homme de Cro-magnon (35000 ans)
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Taille : 1,70m à 2m ; Poids : 65 à 70kg
Il vivait en Europe et au Moyen-orient dans la plaine et la
forêt, possédait des outils et maîtrisait le feu
Il s’agit d’un Homo sapiens repéré sur une période précise.
Vie artistique et spirituelle très développées (peintures
rupestres, pierres taillées)
Cette évolution culturelle est la conséquence d’une nourriture
suffisante, laissant le temps pour la réflexion et la création de
liens sociaux.
Il s’interrogeait sur le sens de la vie, de la mort et invoque les
puissances surnaturelles lors de cérémonies consacrées au
culte des esprits.
Leur langage se rapprochait de celui des aborigènes ou des
chants indiens.
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Homo sapiens va migrer dans toutes les contrées accessibles
La population atteint plusieurs dizaines de millions d’individus
Apparition de groupes distincts dans l’espèce homo sapiens.
Des évolutions morphologiques iront de pair avec cette
« spéciation » de l’espèce
Évolutions qui proviennent de la pression écobiologique
(climat, faune, environnement)
On estime à 20000 ans l’apparition de la morphologie
définitive de l’homme moderne
Apparition des traits distinctifs entre groupes vers 5000 ans
avant J-C, notamment celui de la couleur
35
5) La question de la Race
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En anthropologie la race est une notion subjective.
C’est une catégorie construite autant historiquement que
socialement :
Historiquement, à travers les tentatives de classification par
phénotypes (ensemble des caractères montrant l’interaction
des gènes et du milieu)
Socialement, de par les stéréotypes culturels affectées à
chaque populations
La perception de la race s’appuie sur les traits distinctifs pour
construire le déterminisme (la reconnaissance) et/ou
l’enfermement dans une catégorie.
Elle suppose que la différence d’un individu renvoie au
partage de gènes communs marquant l’appartenance à un
groupe précis.
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On l’a expliqué, Homo sapiens constitue une seule et unique « espèce
humaine »
En effet, le terme espèce recouvre les populations interfécondes pouvant se
reproduire entre elles !
Les populations humaines ont donc toutes le même patrimoine
génétique
La confusion entre la race et l’espèce se joue en fait par la reproduction des
groupes culturels
La forte probabilité de choisir un partenaire dans un groupe avec lequel on
partage les mêmes traits de culture renforçant cette perception.
Le phénomène culturel rejoint la race comme catégorie de classement et se
substitue à elle.
Les variations de teintes sont liées à une adaptation au milieu
Elles varient en fonction de la concentration de mélanine présente dans les
mélanocytes (cellules de la peau)
La différence de teinte est une réponse à une exposition solaire durable
(sur plusieurs générations) et s’avère être une adaptation physiologique
37
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