Prof. Samia Hurst
Institut d’éthique biomédicale
Faculté de médecine-UNIGE
Samia.hurst@unige.ch
Légaliser l’euthanasie
Un pas à (ne pas) franchir?
Une « bonne mort »?
« Un homme
bon à l’heure
de mourir »
18e siècle
J'ai perdu ma sœur aînée. Elle est morte d'un
cancer au sein, après six mois d'horribles
souffrances qui lui arrachaient nuit et jour des cris
déchirants. (…) Et pas un médecin n'a osé avoir
l'humanité de mettre fin à ce martyre en faisant
respirer à ma sœur un flacon de chloroforme ! On
fait cela pour éviter à un patient la douleur d'une
opération chirurgicale qui dure un quart de minute,
et on s'abstient d'y recourir pour le délivrer d'une
torture de six mois.
Hector Berlioz, « Mémoires »
Quelques données plus
récentes
Le degré de contrôle sur les derniers jours de
sa vie est reconnu comme un facteur de
qualité de vie pour les mourants.
Ahmed P: Living and Dying with Cancer. New York 1981
Le contrôle des symptômes est reconnu
comme l’une des dimensions principales des
soins aux mourants
Clarke D: from margins to centre: a review of the
history of palliative care. The Lancet oncology. 2007;8(5):430-8
Quelques données plus
récentes
Quand on demande « où préféreriez-vous mourir? » 53-88%
des patients oncologiques répondent « à la maison ». Malgré
cela, la plupart décéderont dans un hôpital.
Les chances de mourir chez soi sont plus importantes si vous
êtes:
Marié
Plus riche
Mieux éduqué
Entouré par une famille nombreuse et qui vous aide
Moins dépendant de moyens techniques
Visité plus souvent par des soins à domicile
Tang S. et al: Determinants of Place of Death for Terminal Cancer Patients. Cancer
Investigation 2001;19(2):165-180
1 / 37 100%
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