Voir Diaporama

publicité
Le médecin généraliste / médecin de famille
Evolution du concept à travers le monde
et enjeux nationaux
SNMG
Syndicat National de Médecine Générale
Dr R Choukri Président
Agadir le 11 mars 2011
1
Un peu d’histoire 1/1
SNMG
Les premiers spécialistes du début du siècle dernier étaient tous des MG
qui au cours de leur pratique, acquéraient en plus une compétence spécifique .
Après la seconde guerre mondiale + développement des technologies :
naissance d’une médecine « restrictive » qui, si elle a favorisé des progrès
scientifiques considérables a eu également pour effet négatif une dissociation
croissante entre la maladie et L’homme.
Le Maroc n’a pas échappé à la règle, même si l’« éclosion » des spécialités
ne s’est produite que plus tardivement(années 80). Le médecin généraliste qui
régnait jusqu’alors sans partage sur le paysage sanitaire national, a vu son
statut de « dieu en blanc » basculer brutalement, pour se retrouver élément
purement « virtuel » du système de soins, dont personne ne semble connaître ni
la mission ni l’utilité.
2
Un peu d’histoire 2/2
SNMG
 L’explosion des coûts de la santé et le développement d’une médecine
de pointe, perçue comme indifférente aux véritables besoins des gens, ont
imposé une réappréciation de la situation.
Partout les patients exigent des soins médicaux personnalisés, à une échelle
que peu de pays peuvent financièrement envisager.
 Face à ce constat, les pouvoirs publics prennent conscience du rôle
crucial du généraliste de premier niveau, qui peut à la fois satisfaire et
tempérer cette demande
3
Médecine générale en quête d’identité
à travers le monde




SNMG
Cette quête d’identité professionnelle a abouti :
En Grande Bretagne, à la revalorisation institutionnelle de la médecine
générale , avec la création en 1952 du « Royal College of General
Practitioners ».
La première chaire de médecine générale à Edinbourg date de 1963 ; et
en 1966 les médecins généralistes obtinrent du « National Health
Service » une importante revalorisation financière
En France, le circuit des soins démarre avec le MG , qui vient d’obtenir
ses galons de spécialiste.
Le Népal, petit pays adossé aux contreforts de l’Himalaya, a été quant à
lui ,dès 1982 le premier état d’Asie Centrale à développer un
programme universitaire de « spécialité » en médecine générale, et ce
afin de proposer une médecine de proximité et de qualité aux habitants
pauvres des régions rurales du pays .
Au Maroc, la recherche d’identité continue...véritable exercice
existentialiste!
4
Définitions de la médecine générale
SNMG
 La médecine générale est souvent définie par défaut comme une
médecine non spécialisée, ce qui engendre de grandes frustrations
professionnelles pour bon nombre de praticiens généralistes.
 Quelques définitions parmi d’autres :
• Médecins généralistes, cela nous oppose aux spécialistes que nous
sommes pourtant devenus,
• Médecins de famille, dénomination québécoise qui illustre
l'insertion familiale de notre métier, qui est aussi communautaire,
interdisciplinaire,
• Médecins de premier recours, comme premier accès au
système de soins, mais aussi deuxième ou troisième... lorsque le
patient nous revient avec un suivi ,
• Médecins de première ligne, mais beaucoup parmi nous pratiquent
de la deuxième ou troisième ligne et ...même la dernière, avec les
soins palliatifs.
5
Définition de la « Wonca »
(Organisation mondiale des médecins de famille)
SNMG
 La Wonca (World family doctors. Caring For People) a « ressuscité » le
fameux concept de médecin de famille, et a individualisé la médecine
générale - médecine de famille comme une discipline scientifique et
universitaire à part entière, avec son contenu spécifique de formation, de
recherche, de pratique clinique, et ses propres fondements scientifiques.
C’est une spécialité clinique orientée vers les soins primaires .
 La caractéristique fondamentale de la médecine générale-médecine de
famille est «qu’elle est habituellement le premier contact avec le système
de soins, permettant un accès ouvert et non limité aux usagers, prenant en
compte tous les problèmes de santé, indépendamment de l’âge, du sexe, ou
de toutes autres caractéristiques de la personne concernée ».
 Pour la Wonca, Il est vital que le rôle complexe et essentiel du médecin
généraliste - médecin de famille au sein des systèmes de santé soit
parfaitement compris par le corps médical, mais aussi par les professionnels
associés à la médecine, les responsables de la santé, les économistes, les
politiciens et le public.
6
Dr M Jamoulle Belgique : réflexions à propos de la
médecine générale
SNMG
Les temps changent et le métier de médecin généraliste aussi. Acteur central
des soins primaires, le généraliste doit avoir de larges épaules. En plus de
gérer son centre de santé et souvent du personnel, il doit être un bon
somaticien, maîtriser le psychosocial, intégrer la connaissance analytique,
comprendre l'interculturel, gérer les informations de ses patients de façon
dynamique, être un agent de santé communautaire et avoir une action
préventive.
Dr M Jamoulle ,Président du club des utilisateurs
francophones de la Classification Internationale des
Soins de santé Primaires .( CISP: encodage de
l’information médicale dans le cadre du dossier médical
Informatisé)
7
MG - Ingrédients




SNMG
FB
FMC
Obligations du médecin
Obligations des pouvoirs publics
8
Formation médicale de base 1/1
SNMG
A. Le mot « utile » est trop souvent négligé par les enseignants
 Choix des enseignants : qu’est-il utile de transmettre aux étudiants ?
 La plupart des étudiants seront de futurs MG.
C’est vers eux que la formation initiale doit être
prioritairement orientée. Mais, même ceux qui
préparent l’internat doivent aussi avoir une solide formation généraliste
pour bien exercer leur future spécialité
 La formation doit conduire à l’auto-apprentissage,
à " apprendre à apprendre ", et à résoudre des problèmes
 Réduction des cours magistraux au profit des formations
interdisciplinaires autour d’un organe
 Le tutorat devient une nécessité, et l’évaluation indispensable
9
Formation médicale de base 1/2
SNMG
B. Définition des besoins de formation (première étape de toute réflexion
pédagogique)
 Besoins établis par :
• Médecins universitaires et non universitaires
• Généralistes et spécialistes
• Médecins en formation
 Rôle
Classer ces besoins en fonction de la fréquence, de la gravité, et
des problèmes de connaissances, d’aptitudes gestuelles ou de
comportements, rencontrées dans des situations courantes, ou plus
rares mais graves.
C. Définition des objectifs pédagogiques ( deuxième étape)
 Pertinents( adaptés au champ d’activité du groupe professionnel
concerné),
 Précis et quantifiables dans une perspective d’évaluation.
10
FMC
SNMG
 L’éducation (FMC) n’est pas seulement une fin en soi, c’est le plus
puissant instrument de développement et de changement en notre
possession.
 Transfert de savoir de l’enseignant à l’étudiant qui, lorsque mûr, devient
maître de son éducation et de ses apprentissages.
 Apprentissage en toute quiétude, à son rythme, à sa guise et selon ses
besoins.
 La mise en place d’une FMC efficiente requiert:
• Réflexion,
• Organisation
• Indépendance financière
• Rémunération (temps professionnel)
11
Obligations des MG
SNMG
 Les médecins sont appelés à faire preuve de plus d’humanisme et de
professionnalisme, afin de garantir à tous les citoyens un accès
équitable à des soins médicaux de qualité égale optimale :
• Apprendre à travailler différemment.
• Apprendre à travailler en équipe.
• Partager les exigences d’une clientèle lourde
• Offrir disponibilité et service de qualité optimale
au coût le plus bas possible , car
si la santé n’a pas de prix, elle a un coût !
 Ce sont les obligations de la médecine qui lui confèrent ses titres de
noblesse
12
Obligations des pouvoirs publics
SNMG
 Les instances médicales devraient développer des mécanismes pour
aider les acteurs de santé à s’acquitter de leurs nouvelles tâches, face à
une population de plus en plus exigeante et aux moyens de plus en plus
limités.
 Elles doivent se préparer à rendre accessibles, aux médecins, tous les
moyens susceptibles d’améliorer leurs performances ( financement de
la FMC, accès par les supports les plus divers…).
 Les autorité de tutelle et les caisses doivent épauler la communauté
médicale durement sanctionnée par la conjoncture économique d’une
part, et d’autre part écrasée par une fiscalité qui va chercher les fonds
jusque dans la maladie et la misère !
13
En fait,
SNMG
…le problème est beaucoup plus complexe car il affecte le
fonctionnement du système de soins .Et par ce que le malade est un tout et
la maladie une entité multidisciplinaire, plus que jamais nos sociétés en
profondes mutations ont besoin de praticiens capables d’assurer
simultanément :
 des fonctions de médecine de famille/ médecine de proximité qui
considèrent l’individu dans sa globalité,
 des fonctions de gestion pour optimiser les ressources disponibles.
Il apparaît donc logique de réhabiliter le concept sinon de médecin de
famille, du moins celui de l’omnipraticien capable :
 de prendre en charge toute la famille,
 de proposer une médecine de proximité,
à visage humain et à un coût raisonnable
14
Maroc : état des lieux
SNMG
 Inadéquation entre
 Augmentation des besoins & demandes des patients en matière de
soins
 Faiblesse de leur pouvoir d’achat.
 Fort degré de démobilisation voire de désaffiliation chez les MG
 Arrivée tardive sur le marché du travail après de très longues études
qui ne les ont pas préparés à l’exercice sur le terrain
 Modifications considérables de leur mode vie pour faire place aux
dimensions personnelles et familiales
 Exercice isolé pour assurer des soins médicaux de première ligne peu
rémunérateurs, contrairement aux collègues spécialistes
 Ne peuvent pas toujours offrir les meilleurs soins à leurs patients
(confrontés à la raréfaction des ressources et à la composante
«coût » des soins).
15
Soins de Santé de Base et rapport avec la Méd Gle
SNMG
 Définition des Soins de Santé de Base (Déclaration d’Alta Mata,
sept 78):
« Le premier niveau de contact de l’individu, de la famille et de la
communauté avec le système national de santé, rapprochant le plus
possible les soins de santé des lieux où les gens vivent et travaillent, et
ils constituent le premier élément d’un processus ininterrompu de
protection sanitaire »
 Ne préjuge :
• Ni du statut social des usagers
• Ni du mode d’exercice des prestataires.
16
S S Primaires au Maroc : état des lieux (Secteur Public)
SNMG
 Réseau de structures publiques gratuites dites de « base »
(réseau des services de santé) qui :
• Appliquent des programmes de prévention
• Constituent la porte d’entrée de la filière publique obligatoire de
soins.
 Dans la réalité , tout se passe comme si les SSB étaient destinés aux
seuls indigents qui n’ont pas d’autre choix (critique de l’OMS)
17
Médecine Générale Libérale
&
Enjeux de santé nationaux
18
SSP au Maroc: état des lieux (apport du Secteur Libéral)
SNMG
 Déploiement d’une « force de frappe » considérable à travers tout le pays:
4000 MG (la ½ de l’effectif national).
 Implantation à proximité des populations(quartiers populaires, campagnes)
 Disponibilité : souplesse des horaires, mobilité (VD), PDS
 Expérience sur le terrain , FMC , DU
 Equipement : ¾ des MG possèdent un échographe
 Participation aux programmes de SP:
• Education sanitaire, conseil
• Vérification des calendriers de vaccination
• PF , etc.
19
Perspectives de partenariat avec les pouvoirs publics
SNMG
Partenariat stratégique sensé être basé sur :
 Une approche participative,
 Une implication dans la conception et la mise en œuvre des
orientations concernant le secteur et son développement, notamment
en matière de:
• Formation des RH
• Investissement et vigilance
• Instances dédiées à ce partenariat
20
Partenariat Public Privé…. sur le terrain ???
SNMG
 Partenariat de fait : le service libéral remplit une mission de service
public
 Absence de partenariat concerté conceté entre les deux secteurs,
malgré quelques tentatives timides dans le passé ( le réflexe « santé
publique » !)
• Formation à l’insertion des DIU,
• Actions de sensibilisation à certains problèmes
épidémiologiques: LAT, lutte contre le tabac, le SIDA, etc.
 Stratégie 2008 - 2012 du Ministère de la Santé :
• Le projet de la loi cadre de la santé qui prévoyait d’inclure le
secteur libéral dans la carte sanitaire : grosse déception !
• Propositions récentes
o Participation du secteur libéral au CCM (Comité de
Coordination Maroc) du Fonds Mondial pour la Lutte le Sida
la Tuberculose et la Paludisme
o Urgences ????
21
Propositions du SNMG pour concrétiser le PPP (1)
SNMG
1- Carte sanitaire:
• Mesures incitatives à l’installation des jeunes
en zones sous - médicalisées
• Implication des MG , dans les zones
éloignées , dans les programmes de SP
(vaccination, PF, etc.), moyennant formation
et via contrat
2- Stratégie 2008 – 2012 ( diminution de la mortalité maternelle et infantile)
• Surveillance des grossesses et accouchements , via formation et
contrats ( forfaits)
• Suivi de la petite enfance et de
la vaccination (package ou forfait annuel)
22
Fonds Mondial / Lutte contre la Tuberculose, le Sida et
le Paludisme
SNMG
 Le CCM : 25 membres dont le SNMG
 Réunions mensuelles
 Retraite de 03 jours à Marrakech: Statuts
 Participation à la réunion du Caire (oct 2010)
 Présentation de 02 projets :
Formation des médecins généralistes privés pour la prise en charge
des malades tuberculeux et sidéens ( 350 médecins+ 20 formateurs/
projet , sur 05 ans )
23
Projets Tuberculose/ Sida
SNMG
 Formation de médecins généralistes privés formateurs, volontaires, au
niveau des régions cibles(endémiques) qui vont assurer l’encadrement et la
formation d’autres médecins généralistes.
•
Formation théorique de base
•
Formation à l’approche pratique de la Santé respiratoire (APSR)
•
Atteindre les objectifs du plan stratégique national de lutte contre le
SIDA
 Résultats attendus :
•
01 Comité National de Pilotage du projet,
•
01 module de formation,
•
320 médecins + 20 médecins formateurs+ 340 cabinets de médecine
 Durée du projet : maximum 5 ans à partir de juillet 2011
24
Réunion du Caire des CC de 14 pays d’Afrique et du
Moyen Orient




SNMG
Lobbying pour décrocher le Round 10
Le Maroc partait défavorisé
Excellentes prestations marocaines
Le verdict Avril 2011: le Maroc décroche la « timbale »
25
Propositions du SNMG pour concrétiser le PPP (2)
SNMG
3- En soutien à l’AMO
• Prise en charge des faibles revenus/ un système de 1/3 payant selon
un tarif négocié (RAMED)
• Prise en charge globale des malades atteints d’ALD : forfait annuel
comprenant des consultations obligatoires
et une consultation de synthèse
• Réglementation de l’HAD pour les patients
grabataires et/ou en fin de parcours.
4- Rôle du médecin traitant
Tenue du dossier médical des patients et coordination des
soins (projet de loi cadre)
5- Contribution à l’information sanitaire et à la surveillance
épidémiologique
26
Convention de 2006 & médecine générale: Constat 1/1
SNMG
Grande déception des médecins généralistes !
 Convention essentiellement dirigée vers
les actes spécialisés et l’hospitalisation
 Valeur du « C » dégradante, l’écart entre
le « C » et le « CS »ne reposant sur
aucune justification scientifique
 Aucune mesure incitative pour la médecine générale
 L’établissement des dossiers ALD par les médecins généralistes a été
refusé au début sans aucune base légale
 La prévention et la formation continue, pourtant inscrites dans le
préambule de la convention n’ont fait l’objet d’aucune mesure de
concrétisation
27
Convention 2006 &Médecine Générale : Constat 1/2
SNMG
 Les principes généraux énoncés dans l’Article 2 du Titre 1er,
Chapitre 1er, notamment :
• « La maitrise médicalisée des dépenses » et
• « La mise en œuvre d’un dispositif de coordination et de
•
continuité des soins»
Sont restés vagues , et n’ont connu aucune traduction sur le terrain
 L’article 3, Titre 1er, Chapitre 1er promettait des « mesures d’accompagnement :
« Les parties signataires conviennent d’étudier ensemble sous l’égide de l’ANAM, la
réalisation et la mise en œuvre d’outils de régulation et d’accompagnement, et ce
dès la signature de la présente convention. Ces outils concernent en particulier :
• Les formes et les modalités appropriées pour la mise en place du parcours de
soins coordonnés
• Les mesures de lutte contre toute forme de dirigisme et de convention
individuelle
• Les mesures en vue de promouvoir la prescription par le médecin, des
médicaments génériques »
28
Convention 2006 & Médecine Générale : Constat 1/3
SNMG
 L’unique colloque programmé par l’ANAM sur « le parcours coordonné
des soins » en juin 2009,(à la fin de la convention) a été annulé et remplacé
par une journée « de réflexion » qui s’est achevée en queue de poisson
 L’article 44 de la loi 65-00 (établissements
de soins détenus par les gestionnaires) n’a pas
été appliqué, faisant perpétuer la concurrence
déloyale faite aux médecins par certains organismes gestionnaires
 Mise à part l’obligation d’appliquer le Tarif National de Référence, le
médecin généraliste « conventionné » n’a vu aucun avantage à signer cette
convention
 Sur le terrain, cette convention est passée quasiment inaperçue
29
Préalables pour une nouvelle convention
SNMG
1 – Une organisation de l’offre de soins
 Qui requiert :
Une définition du rôle de chaque catégorie de professionnels
(« médecin traitant », « médecin consultant », etc.), pour éliminer le
nomadisme médical, source de comportements préjudiciables à la
santé des individus… et des caisses
 Qui repose sur la triade :
• Médecin traitant obligatoire pour chaque citoyen, qui délivre les
soins de la première ligne, oriente efficacement le patient, et
coordonne les interventions des uns et des autres
• Dossier médical patient centralisé , tenu par ce médecin traitant, et
partagé avec les « médecins consultants », avec obligation pour ces
derniers de retourner l’information au MT
• Suivi médical coordonné avec des règles claires
30
Suivi médical coordonné
SNMG
 Organisation et modalités:
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
Bénéficiaires de l’AMO et du RAMED
Passage obligatoire par le médecin libéral de premier recours, choisi librement de
façon contractuelle
Accès direct restreint: ophtalmologie, stomatologie, accès concerté pour la
gynécologie, la psychiatrie, la dermatologie
S’annule en cas d’urgence et/ou éloignement
Complémentarité Généraliste-Spécialiste (y compris pour le suivi hospitalier et le
suivi conjoint du grand enfant et de l’adolescent)
 Requis:
Formation et élaboration des RBPCM (recommandation des bonnes pratiques
médicales): financées par les OG-gestion paritaire sous la direction de l’ANAM-,
rôle de la SNMG
EPP(évaluation des pratiques professionnelle)s :
Encouragement d’expériences pilotes (groupe de pairs Kenitra)
Médicaments génériques, CIM(classification internationale des maladies),
réseaux expérimentaux
Informatisation
31
Parcours coordonné de soins logique
SNMG
Patient
MT(C)
Courrier
MS (CS)
Retour de l’info
(MC = Médecin Correspondant demande d’avis ponctuel)
Le parcours coordonné des soins tend à rationaliser les différentes
interventions des professionnels de santé pour un même assuré. Le respect
de ce dispositif par l'usager de la santé conditionne la prise en charge
normale de ses dépenses de santé par l’AMO.
32
Préalables pour une nouvelle convention
SNMG
Des « mesures d’accompagnement » indispensables:
 La revalorisation des honoraires (C et V, principale activité du médecin
généraliste)
 La reconnaissance de certains actes pratiqués par le MG ( Echo, petite
chirurgie, etc.)
 Implication des médecins généralistes dans les grands programmes
prioritaires du pays (grossesses et accouchements, petite enfance,
personnes à besoins spécifiques) avec des modes de rémunération
appropriés (ex: forfaits)
 Une offre de FMC « conventionnelle » financée par les OG, dans le but
d’améliorer les performances des médecins et garantir aux patients des
soins de qualité
 Un soutien à la permanence de soins (PDS) : équipement de maisons
médicales, indemnisation des astreintes de MG
 Une participation consistante des OG à la couverture sociale des
médecins (Assurance maladie et retraite) et à leurs autres charges
sociales
33
Conclusion
SNMG
 Les MG libéraux se sentent actuellement marginalisés dans un
système de santé national incohérent
 Il est impératif d’engager un large débat national sur le système de
santé actuel et les réformes à entreprendre, avant la signature d’une
nouvelle convention
 Aucune convention ne sera efficace sans une concertation la plus large
possible entre tous les intervenants
 Le but ultime de toute convention: améliorer la santé de la population
tout en évitant le gaspillage des ressources, et en permettant aux
prestataires de soins de vivre décemment .
34
Débat national :Sefrou les 25 , 26 et 27 mars 2011
SNMG
LE 1er COLLOQUE SUR
LA MEDECINE CITOYENNE DE PROXIMITE
MEDECINE GENERALE- MEDECINE DE FAMILLE
1. MG acteur principal de médecine communautaire/ Pr C.Njjari
2. Médicament générique et prix du médicament : points de vue
(Génériqueurs – MS)
3. AMO état des lieux et perspectives d’avenir/ Mr C.Tazi DG
ANAM
4. Médecine générale- médecine de famille : évolution du concept
à travers le monde et enjeux nationaux/ Dr R Choukri SNMG
35
Bienvenus dans la ville des cerises !
SNMG
 L’invitation est Générale !
 La prise en charge est totale !
 Inscription :
[email protected]
06 61 37 19 47
05 37 71 37 37
36
Téléchargement