Débat d`orientation budgétaire 2015 - Mairie Saint

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Débat
d’orientation
budgétaire 2015
Conseil municipal
du 18 février 2015
Le débat d’orientations budgétaires : une obligation légale

Le budget est un acte essentiel dans la vie de toute collectivité territoriale, car il
traduit en terme financier le choix politique des élus. Le cycle budgétaire est
rythmé par de nombreuses décisions dont le débat d'orientation budgétaire
constitue la première étape. Ce débat est une obligation légale pour toutes les
communes de plus de 3 500 habitants et doit se dérouler dans les deux mois
précédant l’examen du budget primitif.

La loi du 6 février 1992 relative à l’administration territoriale de la République a
instauré ce débat pour répondre à deux objectifs principaux : le premier est de
permettre à l’assemblée délibérante de discuter des orientations budgétaires qui
préfigurent des priorités qui seront inscrites au budget primitif ; le second objectif
est de donner lieu à une information sur l’évolution de la situation financière de la
collectivité. Ainsi les membres du conseil municipal ont la possibilité de
s’exprimer sur la stratégie financière de leur commune.

Ce débat n’a aucun caractère décisionnel. Sa teneur doit cependant faire l’objet
d’une délibération afin que le représentant de l’Etat dans le département puisse
s’assurer du respect des obligations légales.

Le vote du budget primitif est fixé au jeudi 26 mars 2015
Débat d’orientation budgétaire



1- Un contexte économique de plus en plus tendu

Indicateurs économiques

la participation des collectivités locales a la réduction du déficit
2- Le contexte local

Les contraintes structurelles du bloc communal

Estimation de la baisse de dotation forfaitaire par rapport à 2013
3- Les orientations budgétaires de Saint Memmie
Un contexte économique de plus en plus tendu

La situation financière des collectivités locales est en partie dépendante du
contexte économique à travers certaines de leurs recettes qui peuvent être
sensibles à la conjoncture (impositions économiques corrélées à la croissance
par exemple ou recettes découlant des transactions immobilières) et en
raison de la typologie de certaines de leurs dépenses (action sociale,
formation, développement économique...). Le niveau des prix et des taux
d'intérêt sont également importants parce qu'ils influent sur l'évolution de
leurs charges de fonctionnement et d'investissement.

Malgré la faiblesse de leur poids dans la dette et les déficits publics, les
collectivités locales sont associées à la contrainte de redressement des
comptes publics via Leur participation aux efforts d'économie que l'ensemble
des acteurs de la dépense publique doit réaliser (21 milliards d'euros
d'économie au total en 2015). Leur contribution a pris la forme d'une
première baisse, en 2014, des dotations qu'elles perçoivent de L'État, à
hauteur de 1,5 milliard d'euros. En 2015, la nouvelle baisse opérée de 3,67
milliards d'euros (répétée en 2016 et 2017) représente une diminution de
plus de 9 % de leur principal concours financier, la dotation globale de
fonctionnement, et de plus de 27 % d'ici 2017
Indicateurs économiques

Le Gouvernement avait retenu, dans son dernier programme de stabilité
2014-2017, comme hypothèses de croissance + 1 % pour 2014 et + 1,7 % pour
2015.

Le PLF indique que l’objectif de solde fixé à -3,6 % du PIB n’a donc pas été
atteint en 2014 en raison d’une très faible croissance économique (+0,4 % en
volume) et d’une inflation très faible (0,5% hors tabac).

Pour 2015, le PLF prévoit une croissance du PIB de +1%.
Le taux de chômage

En moyenne sur le troisième trimestre 2014, le taux de chômage au sens du
BIT s’élève à 10,4 % de la population active en France, après 10,1 % au
deuxième trimestre. En France métropolitaine, avec 2,8 millions de
personnes au chômage, le taux de chômage atteint 9,9 %

Pour 2015, le déficit budgétaire passerait ainsi de 87 Md€ à 75,7 Md€ (4,3% du
PIB), soit une amélioration de 11,3 Md€.
Cette amélioration du déficit budgétaire
augmentation des recettes suivantes :
proviendrait
d’une
- une baisse de la dépense hors dette, pensions et transferts aux
collectivités territoriales de 1 Md€ à champ constant par rapport à la LFI
pour 2014,
- la baisse des dotations aux collectivités territoriales de 3,7 Md€ par
rapport à 2014 conformément au plan de 50 Md€ d’économies annoncé
par le Gouvernement ;
- le rebond des recettes fiscales nettes : + 5,6 Md€
- l’impact global des mesures nouvelles pour 0,9 Md€.
Pour atteindre cet objectif de limitation de la progression des
dépenses, le programme d’économies annoncé est réaffirmé et
s’élève à 50 Md€ à l’horizon 2017 :
Un premier effort de 21 Md€ sera effectué en 2015. Les économies seront
poursuivies en 2016, atteignant un total de l’ordre de 36 Md€, et les 50
Md€ seront atteints d’ici 2017.
LA PARTICIPATION DES COLLECTIVITES LOCALES A LA REDUCTION DU DEFICIT

Pour 2015, sur 3,67 milliards d’euros, la baisse des dotations pour le seul bloc
local s’élèvera à 2,071Md€, soit 56,4% de l’effort total.

Le bloc communal se voit imposer l’effort cumulé le plus lourd : 15,8 Md€
sur 28 Md€

Montant de la baisse pour le bloc communal : 15,8 milliards d’euros

Sur la période 2014-2017, la baisse cumulée de la dotation globale de
fonctionnement (DGF) du bloc communal constitue au total un prélèvement
sur recettes de 15,8 milliards d’euros, soit 56,4% des 28 milliards.

Le bloc communal subit ainsi l’essentiel du prélèvement alors qu’il réalise
plus de 63% des investissements publics locaux avec seulement 4,1% de la
dette nationale.
Protection sociale 11 Md€, soit 22%
Etat 18 Md€, soit 36%
Collectivités locales 11 Md€, soit 22%
Les contraintes structurelles du bloc communal

La rigidité des dépenses du bloc communal
a. L’inflation des normes imposées par l’Etat fait enfler la dépense
Plusieurs facteurs extérieurs aux collectivités - facteurs sur lesquels elles n’ont
pas la maîtrise - jouent à la hausse sur les dépenses locales :

l’impulsion de politiques publiques par l’Etat impliquant une participation
des collectivités locales (rénovation thermique des bâtiments publics, mise en
accessibilité des équipements, les mesures normatives …. Quelle que soit leur
légitimité, ces réformes ont un coût qui soulève un réel défi de financement
pour les collectivités).

le coût de la réforme des rythmes scolaires,

le coût de la revalorisation de la rémunération des fonctionnaires de cie C,

le coût de la hausse de la TVA

b. Taux d’inflation des dépenses du bloc local
Cependant, les budgets locaux continuent d’être soumis à un effet de ciseaux sur
leurs dépenses de fonctionnement. En effet, outre les charges transférées les
éléments constituant la dépenses des collectivités locales (énergie, contrats de
services, matériels, GVT, etc.) subissent une inflation plus importante que
l’inflation hors tabac calculée par l’INSEE.
ANNEE
Indice des prix des
dépenses
communales
Revalorisation des
bases fiscales
Inflation hors tabac
2006
3,50 %
1,80 %
1,6 %
2007
3,70 %
1,80 %
1,5 %
2008
3,70 %
1,60 %
2,8 %
2009
2,60 %
2,50 %
0,1 %
2010
0,60 %
1,20 %
1,5 %
2011
1,80 %
2,00 %
2,1 %
2012
1,40 %
1,80 %
1,9 %
2013
0,50 %
1,80 %
0,7 %
2014
1,40 %
0,90 %
0,3 %
Impact des réformes nationales sur le plan local
Refondation de l’école – nouveaux rythmes scolaires :
- 2015 première année pleine - Impact financier estimé: 50 000 €
Suppression des concours aux collectivités territoriales de 1,5 milliards :
- Incertitude sur la Dotation de Solidarité Urbaine à Saint Memmie: Suppression en
2013 (78 000 €); attribution en 2014 (156 000 €); 2015 ?
Hausse des cotisations retraite sur la part salariale (9,14% en 2014; 9,54% en
2015
Relèvement du Taux de remboursement du FCTVA de 15,761 % à 16,404 %, soit
une augmentation d’environ 4 %.
Estimation de la baisse de dotation forfaitaire par rapport à 2013
Source

2014 : la contribution au redressement des finances publiques s'est élevée à 39 185€,

2015: la contribution 2015 est estimée à -96 630€. Il s'agit d'une contribution
supplémentaire venant s'ajouter à celle déjà supportée en 2014. Dans la
mesure où la dotation attribuée en 2015 supportera à la fois la contribution
appliquée en 2014 et la contribution supplémentaire appliquée pour 2015, la
perte totale de dotation supportée par votre collectivité en 2015, par rapport
au niveau de dotation perçu en 2013, est estimée à 135 815 €.

2016 : la contribution supplémentaire pour 2016 est estimée, en l'état actuel
des éléments connus, à -96 630 €. Celle-ci s'ajoutant aux contributions
supportées au titre des années précédentes, la perte de dotation par rapport
à 2013 est estimée au total à -232 444 € .

2017 : la contribution supplémentaire pour 2017 peut être estimée de la
même manière qu'en 2016, à -96 630 € . Celle-ci s'ajoutant aux contributions
supportées au titre des années précédentes, la perle de dotation par rapporté
2013 est estimée au total é-3290746.
Contribution au
redressement des
finances publiques
au titre de 2014
2014
2015
2016
2017
-39 185 €
-39 185 €
-39 185€
-39 185 €
-96 630 €
-96 630 €
-96 630 €
-96 630 €
-96 630 €
Montant estimé des
contributions
supplémentaires
annuelles sur la
période 2015-2017
Perte annuelle par
rapport à 2013
-96 630 €
-39 185 €
-135 815 €
-232 444 €
-329 074 €
En l’état, cette baisse implique une accentuation de l’effet de ciseaux qui a d’ores et déjà des
impacts sur le financement de l’investissement public et sur les services de proximité. Elle risque
de contraindre les collectivités territoriales à faire des arbitrages douloureux quant à leurs
investissements futurs et les services publics offerts à leurs administrés ainsi qu’à user de leurs
dernières marges de manœuvre pour amortir cette baisse historique de DGF
Dette: Echéancier de remboursement
Annuités
2015
2016
2017
2020
307 000 €
1 045 000 €
237 000 €
213 000 €
0K
20
0K
40
0K
60
0K
80
0K
10
00
K
Diagramme de remboursement
2015
2016
Capital réel
2017
2018
2019
Intérêts réels
2020
2021
2022
Capital simulé
2023
2024
2025
Intérêts simulés
2. Les orientations budgétaires
proposées

En l’état, cette baisse des dotations implique une accentuation de
l’effet de ciseaux qui a d’ores et déjà des impacts sur le
financement de l’investissement public et sur les services de
proximité. Elle risque de contraindre les collectivités territoriales
à faire des arbitrages douloureux quant à leurs investissements
futurs et les services publics offerts à leurs administrés ainsi qu’à
user de leurs dernières marges de manœuvre pour amortir cette
baisse historique de DGF.
Fonctionnement 2014
Le budget de l’exercice 2014 a été exécuté avec une grande rigueur:
•Charges à caractère général: - 206 291 € (-17,80%)
•Charges de personnel: - 10 953 € (- 0,43 %)
•Autres charges: + 7 095 € (+ 2,83 %); - 12 605 € hors reversement budget salle (-5,40 %)
Investissements 2014
Montant record d’investissements réalisés de 5 292 500 € dont :
•La
construction de l’école maternelle Le Petit Prince qui représente 2 585 000 € et de la
restauration scolaire pour 700 000 €
•Le
raccordement des chaufferies des écoles et de la cantine au réseau biomasse de la RIC
•La
Rénovation de l’école primaire St Exupéry toiture, plafonds, isolation phonique des
classes suite à l’effondrement des plafonds pour un montant global de 814 000 €
•La
3ème et dernière trance d’aménagement du bd Vauban avec ces déplacements doux
pour 290 000 €
•L’aménagement
•L’équipement
•Le
des rues des maquisards et Pont Alips pour 260 000 €
numérique des 2 écoles pour
renouvellement des derniers branchements plomb
Une politique de gestion rigoureuse permettant de préserver les grands
équilibres financiers –
Eviter une diminution du taux d’épargne trop importante
Objectifs d’équilibres financiers – Budget principal 2015


Contenir la hausse des dépenses de fonctionnement en intégrant les effets des
baisses de dotation, de la réforme des rythmes scolaires et la hausse de la TVA.

Inscription de 1 150 000 € en charges à caractère générales (011) avec
pour objectif une baisse de 10% des dépenses des services

Baisse de 10 % des subventions et dotations.

Non augmentation des dépenses de personnel – Non remplacement des
départs de personnels (retraite ou autres) à l’exception de postes
indispensables dans une commune (électricien/plombier…)

Une augmentation des tarifs municipaux de 1 %.
Continuer à dégager des marges de manœuvres financières pour assurer les
investissements nécessaires

Une baisse de la dotation globale de fonctionnement de 96 630 €
supplémentaire.

Une hausses des recettes fiscales liées aux bases de 0,9 %
Investissements 2015

La construction de 3 courts de tennis couverts avec club house (vestiaires,
sanitaires, accueil…)

L’aménagement d’une maison des associations dans les locaux de l’ancienne
maternelle Le Corbusier

Des travaux d’entretien ou de réfection de la voirie communale

Des travaux d’entretien des bâtiments communaux (toiture centre de loisirs)

Les études liées à l’agrandissement du cimetière

La transformation définitive de la crèche/halte-garderie en structure multi
accueil
avec :

- des recettes fiscales de FCTVA liées aux opérations réalisées antérieurement à
hauteur de 670 000 €
Budget de l’eau 2015

L’étude sur le bassin d’alimentation de captage est toujours en cours. Il est
rappelé que celle-ci a été imposée par le Grenelle national de l’environnement
et que son financement est pris en charge à 80 % par l’Agence de l’Eau SeineNormandie (AESN).

Un diagnostic du réseau doit être engagé. Son coût est estimé à 87 500 €
Budget salles 2015
Depuis quelques années, ce budget ne s’équilibre plus sans la
participation du budget ville.
Pour 2015, il conviendra de poursuivre les études réaménagement du
parvis, de réfection du plafond du hall du centre de loisirs,
BUDGET ZAC DU MONT MICHAUD
La commercialisation des parcelles, assurée par la CCI, est au point mort.
Aucune nouvelle parcelle n’a été vendue.
.
Un nouvel emprunt de 700 000 € a été souscrit auprès du Crédit agricole fin 2012.
Rappel des parcelles vendues :
•Société ARBOR
99 a 98 ca
•VPSB
20 a 70 ca
•SCI MACH
25 a 00 ca
•Sté ADER
54 a 50 ca
•Fédération départementale de la pêche et des milieux aquatiques
30 a 34 ca
•SC D3S
46 a 71 ca
•Société EJFD
25 a 00 ca
•SCI CHERRAD
15 a 14 ca
•Robert VOTO
(promesse de vente signée non réalisée)
30 a 20 ca
PROJET EQUILIBRE GENERAL BP 2015
DEPENSES
RECETTES
Charges à caractère général
1 150 000 €
Atténuation de charges
30 000 €
Produits des services et ventes
diverses
370 000 €
SECTION D'INVESTISSEMENT
TOTAL
TOTAL
215 000 €
Charges de personnel
2 650 000 €
Contributions directes
3 100 000 €
Autres charges de gestion
courante
310 000 €
Charges financières (intérêts)
95 000 €
Dotations
1 625 000 €
15 000 €
Autres produits gestion
courante
115 000 €
Dotations aux amortissements
322 000 €
Autres produits
5 000 €
Virement section investissement
2 588 000 €
Excédent reporté
2 100 000 €
charges exceptionnelles
7 345 000 €
Remboursement du capital
Autofinancement
SECTION DE FONCTIONNEMENT
Attribution de compensation
7 345 000 €
Virement de la section de
fonctionnement
215 000 €
800 000 €
Equipement
2 187 000 €
Tennis 1 500 000 €
Restes à réaliser: 286 000 €
Autres et provisions
1 990 000 €
5 192 000 €
2 588 000 €
Dotation aux amortissements
322 000 €
Autres ressources dont FCTVA
672 000 €
Prêt relais
RAR
Subventions
250 000 €
1 360 000 €
5 192 000 €
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