Habilitation à Diriger des Recherches

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Soutenance d’habilitation à diriger des recherches
Sources optiques cohérentes pour la spectroscopie.
Développements de la microscopie de photodétachement.
Cyril Drag
Laboratoire Aimé-Cotton
Présentation générale de mon activité de recherche
Thèse 1997-2000 : La photoassociation d’atomes de césium froids.
La formation et la caractérisation d’un nuage froid de molécules diatomiques de césium.
Développements de la microscopie de photodétachement
Chargé de recherche en 2002 au LAC
Sources optiques cohérentes pour la spectroscopie
(Oscillateurs Paramétriques Optiques OPO ou lasers)
Post-doc à l’ONERA
Sources cohérentes pour la spectroscopie 1/2 (coll. ONERA)
A. Berrou et al, Appl. Phys. B 98, 217 (2010)
OPO impulsionnels (ns) à cavités duales
ws wc
wp
Projet en cours (RTRA) :
OPO continu à cavités
duales
PPLN
C. Drag et al, Opt. Lett. 27, 1238 (2002)
2000
ONERA
2002
2004
M. Lefèbvre, E. Rosencher
I. Ribet
A. Godard
A. Desormeaux
ONERA / LAC
2006
2008
M. Raybaut
J.M. Melkonian
B. Hardy
A. Berrou
N. Forget
2010
J.M. Melkonian
C. Laporte
F. Bretenaker
LAC
S. Bahbah
Blocage de modes actifs dans les OPO
Thèse en cours :
OPO picosecondes
agiles par tour de
cavité
N. Forget et al, Opt. Lett. 31, 972 (2006)
J.M. Melkonian et al, Opt. Lett. 32, 1701 (2007)
Sources cohérentes pour la spectroscopie 2/2
OPO continu visible à grande longueur de cohérence (manipulation cohérente d’ions)
Pompe
sn ~ 400 kHz
SHG 585-678 nm
BBO
SHG-OPO
sn ~ 4 kHz
Pompe
532 nm
MgO:PPSLT
Signal 876 - 975 nm
T.H. My et al, Opt. Lett. 33, 1455 (2008)
O. Mhibik et al, Opt. Lett. 35, 2364 (2010)
S. Bahbah et al, Opt. Lett. 31, 1283 (2006)
2000
2002
2004
2006
2008
2010
F. Bretenaker
J.M. Melkonian
S. Bahbah
T.H. My
O. Mhibik
D. Paboeuf
L. Cabaret
Chaîne lasers impulsionnelle monomode accordable (salle blanche)
Développements de la microscopie de photodétachement
Qu’est ce que c’est ? Comment ça fonctionne ?
Réaliser des développements expérimentaux
Source d’ions négatifs
Laser continu  Excitation impulsionnelle (ns) monomode
Détection en position des électrons (arrivées « simultanées »)
Effectuer des mesures
Affinités électroniques (la plus grande précision au monde)
Influence du champ électrique sur les mesures
Répondre à des problématiques
Construction du déphasage
Influence du champ magnétique sur les interférogrammes
Expériences en cours : que voir avec le microscope ?
Mise en évidence d’effets de rediffusion par le cœur ?
Microscopie de photodétachement impulsionnelle
Equipe microscopie de photodétachement
2000
2002
2004
2006
2008
2010
Christophe Blondel (DR2)
Cyril Drag (CR1)
Christian Delsart (PU émérite)
Fabienne Goldfarb
Walid Chaibi
Simon Canlet
Mickael
Vandevraye
Sophie Kröger
Ramon Pelaez
+ soutien des services techniques et administratifs du LAC
Microscopie de photodétachement : principe & intérêt
a
F
e
Principe :
I.I. Fabrikant, JETP 52,1045 (1980)
Y.N. Demkov et al., JETP Lett. 34, 403 (1981)
Microscopie de photodétachement :
C. Blondel et al., Phys. Rev . Lett. 77, 3755 (1996)
z0
Microscopie de photoïonisation
C. Nicole et al., Phys. Rev . Lett. 88, 133001 (2002)
Microscopie de photodétachement en champ magnétique :
W. Chaïbi et al., Eur. Phys . Lett. 82, 20005 (2008)
-Intérêt fondamental : interférences électroniques
sans division matérielle du front d’onde. On observe
un des plus grands interfranges obtenu avec des
ondes de matière.
- Application : mesure de l’énergie d’éjection de
l’électron en comptant le nombre d’anneaux
Le photodétachement : source cohérente d’électrons libres
Règles de sélection :
A-(l’) + hn  A + e- (e,l)
- Moment cinétique : Dl = +/- 1
- e petit : Loi de seuil de Wigner
atome
neutre A
s ~e
e
2 l 1
2
Électron lié sur orbitale p  onde électronique s
hn
ion
négatif A-
photon
ion négatif
électron
Le photodétachement en champ électrique
photon
ion négatif
z
a
F

F
h = const
x = 2a
Recouvrement
des demi-ondes
haute et basse
grandissement  2
zo
a
Interprétation semi-classique
T+,W+
T-,W-
e

ri
M.L. Du and J.B. Delos, Phys. Rev. A 38, 1913 (1988)
C. Blondel, S. Berge et C. Delsart, Am. J. Phys. 69, 810 (2001)
C. Bracher et al., Phys. Lett. A 347,62 (2005)
Formulation Feynman (source stationnaire d’énergie e) :
e
-i ti




 r , t f    K (r , t f ; ri , ti )e  dti
0
e
-i t f

 r , t f   e 

F

r


0
e
i
eT  Scl ( ri ,r ,T ) 

dT
Trajectoires physiques
où T = tf-ti
Approximation semi-classique = condition phase stationnaire
 
Quelles trajectoires classiques
Scl (ri , r , T )
e
0
ont cette propriété ? Celles dont
T
l’énergie totale est E, égale à e
1
S cl r, ri , T   ET   1 Wcl r, ri , E 
Phase associée :




2
nr , E    r , E     e
iW 

 -e
iW 
2
Jet d’ions, colonne de champ électrique et détection
hauteur de “chute” :
z0 = 0,514 m
F entre 150 et 450 V/m
détecteur : largeur à
mi-hauteur 65 µm
1 électron toutes les 0,1
ms à 1 ms
(amplification + codage)
y
x
Filtre de Wien
Laser
Jet d’ions d’environ 1 mm, quelques 100 pA
énergie cinétique du jet : 300 eV  60 à 80 km.s-1
Source d’ions
Acquisition en double passage (effet Doppler)
miroir de renvoi
détecteur
l = 596885.3 pm F=258.6 V/m
de 2 à 2000 s
F
photoélectrons
jet d’ions
Laser à colorant
l = 535 à 710 nm
P = 100 à 400 mW
Stabilité < 10 MHz
sur 30 min
l mesurée ~ 2.10-8
Remarque :
vitesse d’entraînement
-trajectoire parabolique
de l’enveloppe
Rmax = 0,5 - 2,2 mm
e= 0,3 - 1,8 cm-1 (1 cm-1 ~ 120 µeV)
i = 25 - 134 µm N = 1 – 9
Développements de la microscopie de photodétachement
Qu’est ce que c’est ? Comment ça fonctionne ?
Réaliser des développements expérimentaux
Source d’ions négatifs
Laser continu  Excitation impulsionnelle (ns) monomode
Détection en position des électrons (arrivées « simultanées »)
Effectuer des mesures
Affinités électroniques (la plus grande précision au monde)
Influence du champ électrique sur les mesures
Répondre à des problématiques
Construction du déphasage
Influence du champ magnétique sur les interférogrammes
Expériences en cours : que voir avec le microscope ?
Mise en évidence d’effets de rediffusion par le cœur ?
Microscopie de photodétachement impulsionnelle
Source d’ions négatifs (maison)
Décharge à cathode chaude
I ~ 10 A U ~ 60 V
U ~ -1200 V
« Gaz ou sels »
Mélange
gazeux
Attachement dissociatif
e- + AB -> A- + B
Source d’ions négatifs (commerciale NEC)
Source à spallation par ions de césium
R. Middleton, Nucl. Instrum. Meth. Phys. Reas. 214, 139 (1983)
G.D. Alton, Rev. Sci. Instr. 65, 1141 (1994)
Nombreux développements technologiques pour les spectromètres de masse (~Mvolts) :
Laboratoire de Mesure de Carbone 14 (CEA Saclay)
« Negative Ion Cookbook» de Middleton (~ 80 espèces atomiques)
Extracteur (10 kV)
Lentille (-5 kV)
Cathode (5 kV)
Jet d’ions sous 1,2 kV
Ralentisseur
(+13,8 kV)
Développement d’une baie d’alimentation spécifique (SEFELEC)
Adaptations de mécanique et d’optique électrostatique
Jets de S-, Au-, P- et K- d’intensité comprise entre 10 pA et 1 nA
Chaîne pulsée monomode du LAC
(Louis Cabaret)
He-Ne stabilisé
2 polarisations
Pompe QCW
20 Hz, 515 nm
Sigmamètre Q-CW
A. Fix and R. Wallenstein, JOSA B 13, 2484 (1996)
Ti:Sa
QCW, 150 µs
L. Cabaret, Appl. Phys. B 94, 71 (2009)
Pompe Nd:YAG doublé
25 mJ @ 532 nm
Ti:Sa pulsé
~ 10 mJ @ 810 nm
L. Cabaret and C. Drag, Eur. Phys. J. Appl. Phys. 37, 65 (2006)
Lambdamètre WSU
précision +/- 0.74 mK
BBO
~ 1 mJ @ 405 nm
15 ns
Monture piézo-électrique
4 prismes à angle de Brewster
Faisceau
d’injection
cristal
Ti :sapphire
Miroir
coupleur
Faisceau
pompage
(532 nm)
50
Energie totale émise par le Ti:Sa [mJ]
Laser impulsionnel Ti:Sa
10
8
6
4
2
0
10
15
20
25
30
35
Energie de pompage [mJ]
Sortie
Questions pour la spectroscopie :
Variance = 9,5 MHz
40
n - n0 [MHz]
30
La source est monomode. On mesure, avec peu de
résolution temporelle, la fréquence centrale de
l’impulsion.
Qu’en est-il de la largeur spectrale de l’impulsion ?
Est-elle limitée par transformée de Fourier ?
La fréquence évolue-t-elle durant l’impulsion?
20
10
0
-10
-20
-30
l0= 809.769284 nm
-40
-50
0
10
20
30
40
Temps [min]
50
60
L. Cabaret and C. Drag, Eur. Phys. J. App. Phys. 51, 20702 (2010)
Caractérisation de l’impulsion par hétérodynage
M.S. Fee, K. Danzmann and S. Chu, Phys. Rev. A 45, 4911 (1992)
E1  E p (t ) exp[-iw0t   (t )]  c.c.
E0  ECW exp[-i(w0  wm )t ]  c.c.
finst (t )  (2 )-1
d (t )
dt
Acousto-optique
+1
Signal de battement
+ moyennage détecteur
nRF ~ 200 MHz
2
VPD  E0  E1  ECW 2  E p (t ) 2  2ECW  E p (t )  cos[wmt   (t )]
30
20
-10
0
10
20
30
30
20
10
0
-10
-20
-30
0
Temps (ns)
-10
l = 810 nm
-20
-1,0x10
-8
0,0
1,0x10
-8
2,0x10
-8
3,0x10
-8
-30
-8
4,0x10
Temps (s)
Tirage en fréquence durant l’impulsion :
Le pompage change la densité de population (gain)
Variation de l’indice (car c’ et c’’ de la susceptibilité sont liés)
Décalage de la fréquence
Rôle de la cavité + laser d’injection
M.S. Bowers et al., J. Opt. Soc. Am. B 11, 2266 (1994)
N. Melikechi et al., J. Opt. Soc. Am. B 11, 2402 (1994)
Glissement + décalage < 1 mk
Pureté spectrale compatible
avec le photodétachement
Décalage [MHz]
10
Fréquence (MHz)
Pulse reconstitué Signal de battement
Hétérodynage : résultats
Détection des électrons en régime en impulsionnel
CCD 
Zoom optique
Exemple
en CW
(1 e- / ms)

F
I-
Laser UV 15 ns
405 nm, 500 µJ
40 Hz, ~ 30 kW
10-100 e-
100 ms
temps exposition
Paquets d’e- :
10 - 100
barycentrage
écran
phosphore

MCP pulsée
électrons
accumulation
directe
accumulation
+ barycentrage
Développements de la microscopie de photodétachement
Qu’est ce que c’est ? Comment ça fonctionne ?
Réaliser des développements expérimentaux
Source d’ions négatifs
Laser continu  Excitation impulsionnelle (ns) monomode
Détection en position des électrons (arrivées « simultanées »)
Effectuer des mesures
Affinités électroniques (la plus grande précision au monde)
Influence du champ électrique sur les mesures
Répondre à des problématiques
Construction du déphasage
Influence du champ magnétique sur les interférogrammes
Expériences en cours : que voir avec le microscope ?
Mise en évidence d’effets de rediffusion par le cœur ?
Microscopie de photodétachement impulsionnelle
Analyse quantitative et spectrométrie électronique
F = 423 Vm-1
e = 1.2 cm-1
C. Bracher et al., Am. J. Phys. 66, 38 (1998)
Modèle de l’électron libre
 R2
e 


 4 z0 qF 
Nombre d’anneaux  D 0 
courant (u. a.)
 2mqF
j ( R)  Ai 
2


2 3
0,3
4 2m e
3q F
3/ 2
0,1
0,0
0,0
j
Si-
0,2
0,2
0,4
0,6
rayon (mm)
0,8
1,0
1,2
Convolutions :
- énergétique (50 mk)
- spatiale (100 µm)
F = 427 Vm-1
e = 0,926
± 0,002 cm-1
R
Mesure d’affinités électroniques : précision interférométrique
onde s
e
Espèce neutre
hn
onde p
hn est mesurée
eA
e3/2/F est donné par l’ajustement
(l’effet Doppler est pris en compte)
Ion négatif
Elément
Précision
[µeV]
eA
[cm-1]
Technique
onde
Ref.
Soufre
0,6
16 752,9573
Microscopie (CW)
S
LAC (2010)
Silicium
0,7
11 207,246
Microscopie (CW)
S
LAC (2010)
Oxygène
0,9
11 784,676
Microscopie (CW)
S
LAC (2010)
Fluor
2,5
27 432,451
Microscopie (CW)
S
LAC (2001)
3
27 129,17
Seuil (ns)
S
LAC (1989)
3,8
24 672,87
Microscopie (ns)
S
LAC (2009)
Tellure
7
15 896,18
Seuil (ns)
S
Hanstorp (1996)
…
…
…
…
…
…
Hydrogène
18
6 082,99
Seuil (ns)
p
Lineberger (1991)
Brome
Iode
http://en.wikipedia.org/wiki/Electron_affinity_data_page
Un exemple de spectroscopie multi-seuils : les molécules
Intensité relative
Q3 (6) Q3(7)
P.A. Schulz et al., J. Chem. Phys. 77, 1153 (1982)
R3(0)
Q3(5)
Q3(4)
Q3(3)
Q3(2)
Q3(1)
C. Delsart, F. Goldfarb and C. Blondel, Phys. Rev. Lett. 89, 183002 (2002)
OH A(OH) = 14 740,982(7) cm-1 J. Chem. Phys. 122, 014308 (2005)
SH A(SH) = 18 669,543(12) cm-1 J. Mol. Spec. 239,11 (2006)
Une limitation des mesures : la connaissance du champ électrique
Nombre d’anneaux 
e 3/ 2
F
Imprécision sur la distance entre les plaques
Epaisseur des plaques :
inhomogénéités de l’ordre du % entre les plaques
Environnement :
“carcasse” à un potentiel différent
Zone d’interaction
11284,367
Blondel et al., Eur. Phys. J. D33, 335 (2005)
e 2 F

e 3 F
2 F e
e
A(e ) eA 
e  A  Ke
3 F
11284,365
énergie seuil (cm-1)
La solution actuelle
11284,363
11284,361
11284,359
11284,357
Exemple du Si
11284,355
11284,353
énergie cinétique moyenne (cm-1)
Une autre solution : Drag et al., Opt. Comm. 275,190 (2007)
Microscopie de photodétachement à 2 couleurs (vernier)
- permet de déterminer à la fois e et F, mais avec une moins bonne précision sur e
- temps de calculs beaucoup plus longs (facteur 10)
Développements de la microscopie de photodétachement
Qu’est ce que c’est ? Comment ça fonctionne ?
Réaliser des développements expérimentaux
Source d’ions négatifs
Laser continu  Excitation impulsionnelle (ns) monomode
Détection en position des électrons (arrivées « simultanées »)
Effectuer des mesures
Affinités électroniques (la plus grande précision au monde)
Influence du champ électrique sur les mesures
Répondre à des problématiques
Construction du déphasage
Influence du champ magnétique sur les interférogrammes
Expériences en cours : que voir avec le microscope ?
Mise en évidence d’effets de rediffusion par le cœur ?
Microscopie de photodétachement impulsionnelle
Construction du déphasage
Que devient l’interférogramme
dans un champ électrique
non uniforme ?
a
Champ non
uniforme
z0
La différence de phase est robuste car elle se construit dans une zone de l’espace très réduite.
Extremum de différence de phase = phase accumulée le long de l’ orbite fermée (J. Delos)
Il s’agit de la trajectoire qui ramène l’électron à l’origine
L’orbite fermée de l’électron se propageant en champ électrique uniforme,
a une longueur égale à 2 fois la hauteur de remontée (paramètre a)
L’extremum de différence de phase se déduit du temps de parcours de l’orbite fermée :
DW 4 2m e 3/ 2
2mV 2 2me

W
D 

T

T
0

e
 3 q F
qF
qF
Tant que le champ reste à peu près uniforme dans la zone de l’orbite fermée,
l’extrémum de la différence de phase reste sensiblement le même.
Microscopie de photodétachement en
champ magnétique : position du problème
Mouvement des électrons modifiés : blindage de l’expérience avec du µ-métal
0
0
-0.1
F
Hauteur (m)
-0.2
-0.3
B
-0.4
-0.5

-0.6
-0.7
-1
0
0.5
1
-0.3
-0.4
-0.5
-0.6
2
0
-0.5
-0.2
Hauteur (m)
-0.1
F
0.5
-0.7
0.4
0.3
0
0.2
0.1
-2
1.5
0
-0.1
-0.2
-0.3
-0.5
Rayon (mm)
Rayon (mm)
Problème des directions :
F parallèle à B; F perpendiculaire à B; F et B quelconque
Problème du module :
Temps caractéristique :
Tk 
qB
2k
où  cycl .  2 L 
m
cycl .
DT<T<Tk : trajectoires peu perturbées par la force de Lorentz
DT (diff. de temps de chute)
~ 500 ps
Tmoyen ~ 150 ns
DT<Tk~ T : refocalisation
Champ magnétique transverse (champ faible)
z
a
Pas de calcul exact dans le cas général
  a eiW

B
cl
 
Wcl   P.dr  
chemin
chemin
/
 
p.dr - e
Phase
géométrique
F
z0
chemin
  
Ar .dr
Phase
magnétique
e   
e  
 (D)  -  A(r ).dr  -  B.dS

 S
La variation de la phase d’interférence à l’ordre 1 est
(la courbure des trajectoires variant aussi à l’ordre 1 en B) :
 (D)  Détecteur
AN : B  0,05 µT
e
BS B 0

 (D)  2 anneaux!
Le déplacement des franges est extrêmement sensible
Champ magnétique transverse : expériences
Bobines en configuration de Helmholtz
e = 83.5(2) meV, F=291 V/m
B ~ 0 µT
17,7(1) rad
détecteur
B = 1,1 µT
18,1(1) rad
~2m
jet d’ion
négatifs
B = 1,3 µT
17,9(1) rad
laser
Le nombre d’anneaux est le même
23 cm
42 cm
L’enveloppe de la figure d’interférence se déplace
sous l’effet de la force de Lorentz
donc les franges se déplacent aussi !!


 renveloppe   rfranges
W. Chaibi et al., Eur. Lett. 82, 20005 (2008)
Champ magnétique transverse : était-ce évident ?
Point de vue théorique : était-ce démontré ?
Erreur signalée sans démonstration
T.H. Boyer, Am. J. Phys. 40, 56 (1972)
R.G. Chambers, Phys. Rev. Lett. 5, 3 (1960)
Quelques calculs dans des cas particuliers
(bande de champ)
T.H. Boyer, Phys. Rev. D 8, 1679 (1973)
D.H. Kobe, Ann. Phys. 123, 381 (1979)
Feynman, Lectures on Physics, Tome 2
Point de vue expérimental :
déphasage et déplacement par un
gradiant de champ électrique
F. Shimizu, K. Shimizu and H. Takuma,
Jpn. J. Appl. Phys. 31, L436 (1992)
Microscopie de photodétachement en champ magnétique : B//F
Résolution exacte quantique (fonction de Green)
Kramer, Bracher, Kleber, Europhys. Lett. 56, 471 (2001)
détecteur
 13 cm
La phase est
solénoïde
invariante par rapport
au cas d’un champ
magnétique nul
jet d’ion
négatifs
2m
laser
23 cm
W. Chaibi et al., Eur. Phys. J. D 58, 2973(2010)
B = 1.9 µT
F ~ 291 V/m
l = 596.89122 nm
B = 27.8 µT
B = 56.1 µT
42 cm
B = 82 µT
B = 110.4 µT
B = 137.5 µT
Champ magnétique : conclusion
Robustesse des interférogrammes vis à vis du champ magnétique
16752.990
16752.985
Sans B ou Bperp.
eA(cm-1)
16752.980
Lambda cte,
différents B//
16752.975
16752.970
B//(50,7 mA)
F=255V/m
16752.965
B//(50,2 mA)
F=291V/m
16752.960
16752.955
0.42 0.44 0.46 0.48 0.50 0.52 0.54 0.56 0.58 0.60 0.62 0.64 0.66
B//(74.7 ou 0 mA)
F=291V/m
Em(cm-1)
Les mesures d’affinités électroniques sont indépendantes du champ magnétique
Développements de la microscopie de photodétachement
Qu’est ce que c’est ? Comment ça fonctionne ?
Réaliser des développements expérimentaux
Source d’ions négatifs
Laser continu  Excitation impulsionnelle (ns) monomode
Détection en position des électrons (arrivées « simultanées »)
Effectuer des mesures
Affinités électroniques (la plus grande précision au monde)
Influence du champ électrique sur les mesures
Répondre à des problématiques
Construction du déphasage
Influence du champ magnétique sur les interférogrammes
Expériences en cours : que voir avec le microscope ?
Mise en évidence d’effets de rediffusion par le cœur ?
Microscopie de photodétachement impulsionnelle
Que voir avec le microscope ?
Peut-on observer un déphasage qui dépend d’une
propriété de l’atome ?
a
hn
e
Atome excité
Atome
F
hn
Ion négatif
K- + hn (Ti:Sa,triplé)  K(n~30) + ePhotodétachement d’état excité ?
Phosphore : changement de terme spectral
Modèle électron libre?
Rediffusion par le cœur ?
Collisions à basse énergie :
e- / Rydberg (n ~ 30)
Photodétachement avec un laser impulsionnel,
qui permet d’atteindre plus facilement les courtes longueurs d’onde?
Microscopie de photodétachement en régime impulsionnel :
Expériences avec l’iode
Pourquoi l’iode ?
Décharge à cathode chaude : jet d’ion d’iode très efficace (1 nA)
Section efficace de détachement importante
Seuil de détachement accessible au système laser (Ti:Sa doublé : 405 nm)
2P
F2 = 4
3/2
F2 = 3
F2 = 2
DE ~ 0,14 cm-1
F2 = 1
eA(127I)
3,05915
= 24 672,87 (3) cm-1
= 3,059045 (4) eV
3,05905
e
A (eV)
3,05910
3,05900
1980
1985
1990
2005
Année
2010
Interpolation peu précise +
Incertitudes liées à
l’excitation impulsionnelle :
- décalage de l entre les deux lasers
- glissement en fréquence
- durée finie de l’impulsion
R.J. Pelaez, J. Phys. B 42, 125001 (2009)
Conclusion
La microscopie de photodétachement permet une mesure interférométrique
de l’énergie du photo-électron.
Cette méthode est la plus précise pour la détermination d’affinité électronique.
La meilleure précision obtenue, pour le soufre, est de 0,6 µeV soit 5 mk.
A l’ordre 1, la présence d’un champ magnétique longitudinal, même de l’ordre
du champ terrestre, ne change pas le déphasage; le déphasage produit par le
champ magnétique transverse est compensé par la force de Lorentz :
l’interférogramme est inchangé.
Les mesures d’affinités électroniques sont robustes vis-à-vis de la perturbation
par le champ magnétique.
Les photo-électrons peuvent être produits par une excitation pulsée (régime
nanoseconde). Cette technique a permis une nouvelle détermination de l’affinité
électronique de l’iode. Elle ouvre la voie au photodétachement d’états excités.
Perspectives
Microscopie de photodétachement en onde p
onde s
onde p
C. Bracher et al., Phys. Rev. A 67,43601 (2003)
Photodétachement complet de HInjection de neutres pour ITER (CEA + Artemis)
Photodétachement en champ B
Niveau de Landau
En = (n+1/2) hnL
(divergence de s)
C. Greene, Phys. Rev. A 36, 4236 (1987)
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