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René Maltête
Sirène
Quelques
photographies
de René Maltête
La sirène
Dans la mythologie grecque, les sirènes sont des êtres moitié femme et moitié oiseau qui
chantent au-dessus des mers pour attirer les navigateurs et les faire se noyer.
Elles passent pour les filles d'Achéloos et de Terpsichore, Melpomène ou Astérope, ou bien de
Phorcys et de Céto, ou bien d'Œagre et de Calliope selon les versions.
Elles sont généralement au nombre de trois, mais certains auteurs en comptent beaucoup plus.
Les noms les plus cités sont :
Aglaophone la belle voix
Aglaopé le beau visage
Leucosie la blanche
Ligée au cri perçant
Himeropa la douce
Parthénope au visage de jeune fille
Pisinoé la persuasive
Thelxiépie/Thelxinoé l'enchanteresse
Thelxiopé la troublante
Molpé le chant étrange
Raidné le progrès
Télès la parfaite
Traditionnellement, lorsqu'elles sont trois, une joue de la lyre, une autre de la flûte et la
troisième chante.
La première mention des sirènes dans la littérature se trouve chez Homère, au chant XII de
l'Odyssée, dans un des plus fameux passages du récit : Ulysse s'est fait attacher au grand mât de
son navire pour pouvoir écouter le chant des sirènes , pendant que ses compagnons rament, les
oreilles bouchées par la cire.
Cependant, Homère ne fait aucune allusion à des femmes oiseaux. Le texte semble même suggérer
qu'il pense à des femmes normales se tenant au bord de la mer, contrairement à certaines
représentations grecques.
Selon certaines interprétations, les sirènes n’étaient autre chose que des courtisanes qui
demeuraient sur les bords de la mer de Sicile et qui séduisaient les marins.
Les Romains racontent d'ailleurs que les sirènes étaient à l'origine des femmes normales, les
suivantes de Proserpine, et que c'est suite à l'épisode de l'enlèvement de Proserpine que Cérès, la
mère de Proserpine, a transformé les sirènes en femmes oiseaux.
Très fières de leur voix, elles défient les Muses, filles de Zeus et de Mnémosyne. Les Muses
remportent le défi et exigent une couronne faite des plumes des Sirènes. Vaincues, elles se retirent
sur les côtes d'Italie méridionale, tout près des détroits où sévissent Charybde et Scylla. Elles
charment les marins par leur chant harmonieux, assises dans une prairie sur l’île d'Anthémoessa,
autour d'un grand amas d'ossements d'hommes et de peaux en putréfaction.
Aujourd'hui, les légendes disent que ce sont des êtres moitié femme et moitié poisson. Elles sont
tenues par l'appel de l'océan. Elles sont immortelles ; les deux premiers siècles de leur vie elles
s'amusent et découvrent l'océan, mais ensuite elles se sentent seules et veulent aimer et se faire
aimer par un humain.
Elles sont tantôt représentées avec une queue de poisson d'un seul tenant ou divisée en deux.
Art roman de l’église saint-Germain-des-Prés
Chapiteau double aux sirènes affrontées,
provenant du cloître de l'abbatiale de Saint-Denis, vers 1140-1145
Hôtel Lallemant, cour intérieure, Bourges - la sirène au miroir
L’art brut
John William Waterhouse
La Petite Sirène aime la musique - 1900
John William Waterhouse
La Petite Sirène de Copenhague
Françoise Amadieu
Octavio Campo
Jean-Pierre Augier
Jean-Pierre Augier
René Magritte
L'Invention collective - 1935
Philippe Lemaire - 1999
Manuscrit original de "La petite sirène"
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