Aucun titre de diapositive

publicité
Dans le phénomène ‘couleur’ il y a 3 partenaires
la lumière, l’objet et l’oeil
Source lumineuse
cerveau
oeil
lumière
objet
L’œil, organe de la perception lumineuse
La lumière forme une image sur la rétine et stimule le système nerveux optique
lumière
œil
cerveau
La rétine
épithélium
pigmentaire
membrane qui tapisse le fond de l’œil
≈ 250 mm
reçoit la lumière et
transmet l’information au cerveau
photorécepteurs
couche granuleuse
3 couches
épithélium pigmentaire
couche granuleuse
cellules ganglionnaires
cellules ganglionnaires
corps vitré
lumière
Les cellules photoréceptrices ne recoivent qu’une lumière indirecte,
rétrodiffusée par l’épithélium pigmentaire
Épithélium pigmentaire
photo-réceptrices
(cônes et bâtonnets)
signal
Couche granuleuse
cellules bipolaires
Cellules ganglionnaires
le prolongement
forme le nerf optique
lumière
Cellules réceptrices : cônes et bâtonnets
Cônes et bâtonnets
Bâtonnets
sensibles aux basses luminances
bâtonnets
mauvais pouvoir séparateur (≈3/10ièmes)
cônes
vision nocturne
Cônes
sensibles aux fortes luminances
(≈100 fois moins sensible que les bâtonnets)
bon pouvoir séparateur (10/10ièmes)
vision diurne - couleur
Macula (tâche jaune)
centre de la vision
bâtonnets
bâtonnets
cônes
fovéa
tâche jaune
Bâtonnets
répartis sur l’ensemble de la rétine
Extrémité
synaptique
(120 millions)
cônes
tâche jaune
Segment interne
Cônes
localisés autour de la ‘ fovéa ’
(≈ 6 millions)
pigments photosensibles
dans le segment externe
segment externe
fovéa
Cil
connecteur
Segment externe
bâtonnets
bâtonnets
CONE
cône
segment interne
BATONNET
bâtonnet
Vision trichromatique
3 types de cônes sensibles à 3 couleurs différentes
426
530 560
nm
S
1
L
40
M
20
Sensibilité de l’œil
maximum ≈ 560 nm
1 cône bleu - 20 cônes verts - 40 cônes rouges
vision normale
déficience
cônes M - vert
déficience
cônes L - rouge
déficience
cônes S - bleu
homme 3
Les cônes animaux 2
oiseaux 5
hibou
singe
homme
Cellules photoréceptrices
segment interne
synthèse des molécules
mises en jeu dans la vision
segment externe
≈ 2000 disques
dans la membrane desquels
se trouve la rhodopsine
cône
bâtonnet
membrane
pigments
pigments
membrane
Les cellules photo-réceptrices sont situés dans le segment externe
formés de disques empilés contenant la rhodopsine
rétinal
membrane
Rhodopsine = protéine (opsine) + chromophore (rétinal)
Récepteurs photoniques
opsine
rétinal
Rhodopsine
opsine + chromophore 11-cis-rétinal
La rhodopsine
protéine qui transforme
l’énergie lumineuse en signal électrique
hn
Vertébrés = vision
stimulation de la protéine G
‘transducine’
Bactéries = production d’énergie
hn
bactériorhodopsine
gradient de H+
synthèse de l’ATP
Rhodopsine : récepteur visuel des bâtonnets
Opsine
chaîne de 348 acides aminés
formant 7 hélices a trans- membranaires
a
extrémité
extra cellulaire
a
Protéine
trans-membranaire
extrémité intra-cellulaire
Récepteurs photoniques
Bâtonnets = rhodopsine
opsine
rétinal
Rhodopsine
opsine + chromophore 11-cis-rétinal
Le chromophore est le rétinal
Aldéhyde de la vitamine A
opsine
rétinal
lié par une base de Schiff
à un groupement lysine de l’opsine
H+
RCHO + H2N-(CH2)4cis-rétinal
opsine
RCH=NH-(CH2)4rhodopsine
L’activation de la rhodopsine est due à la photo isomérisation du rétinal
forme repliée
rotation de 180° entre les carbones C11 et C12
temps de commutation ≈ picoseconde (10-12 s)
La vision
Comment le signal optique se transmet au cerveau ?
La photoisomérisation
entraîne un écartement des
7 chaînes a
Transmission du signal (≈ 10-9 s)
l’absorption d’un photon par le rétinal active la rhodopsine (Rh - Rh*)
qui active une protéine G, la transducine (T)
qui se coupe en deux
et active une enzyme, la phosphodiestérase (PDE)
abaisse la concentration du nucléotide GMPc dans le segment externe
GMPc = ouverture des canaux ioniques Na+
fermeture des canaux ioniques ouverts dans l’obscurité
le courant de dépolarisation diminue
et induit une hyperpolarisation du potentiel de membrane
signal électrique d’hyperpolarisation = potentiel récepteur
(-40 mV
-80 mV)
Le signal optique reçu par le récepteur (Rh) est transmis
aux protéines G intracellulaires (T) qui activent les effecteurs
GMPc
Rh
Rh*
rhodopsine
PDE = phosphodiestérase
GTP = guanosine triphosphate
T
transducine
PDE
canal ionique
GMPc = guanosine monophosphate cyclique
GDP = guanosine diphosphate
Réactions de phosphorylation - déphosphorylation
GTP = guanosine monophosphate
GTP = guanosine triphosphate
GMPc = guanosine monophosphate cyclique
Signal photonique
Photo-isomérisation
Modification de
la concentration en GMPc
dans le segment externe
Fermeture
des canaux ioniques
Signal électrique
Transformation du signal photonique en signal électrique
à l’obscurité
à la lumière
GMPc
rhodopsine
inactive
canaux ioniques
ouverts (GMPc)
-40 mV
photo-isomérisation
du rétinal
hydrolyse du GMPc
fermeture des canaux ioniques
-80 mV
blocage des cations
passage des cations
= dépolarisation
hyperpolarisation
fermeture des canaux ioniques Na+
potentiel récepteur
Transmission du signal au nerf optique
photorécepteurs
synapse
cellules
horizontales
cellules bipolaires
cellules
amacrines
cellules ganglionaires
nerf optique
Transmission du signal à travers les synapses
1. Stockage du glutamate
2. Potentiel récepteur
3. Fusion des vésicules
4. Libération du glutamate
5. Fixation du glutamate
sur les récepteurs
6. Nouveau potentiel récepteur
7. Inactivation enzymatique du glutamate
8. Recapture du glutamate
Glutamate
neurotransmetteur
couplé aux canaux Na+
Les mécanismes de la vision
1. Photoréception
photo isomérisation du rétinal
Transformation du signal
optique
électrique
2. Transduction
signal chimique - signal électrique
3. Message nerveux
via les synapses (glutamate)
1 photon active 1 molécule de rétinal
Amplification du signal
plusieurs centaines de molécules de transducine
1 molécule de GMPc ferme 106 canaux Na+
Dans le phénomène ‘couleur’ il y a 3 partenaires
la lumière, l’objet et l’oeil
Source lumineuse
cerveau
oeil
lumière
objet
Couleur = lumière + matière
pour qu’un objet soit coloré, il faut qu’il soit éclairé
mais là où il n’y a pas de matière, il n’y a pas de couleur
En lumière blanche, la tomate paraît rouge car sa peau
absorbe toutes les autres couleurs et ne réfléchit que le rouge
éclairage magenta
(rouge + bleu)
tomate rouge
queue noire
Éclairage vert
tomate noire
queue verte
éclairage jaune
(rouge + vert)
tomate rouge
queue verte
Éclairage bleu
tomate noire
queue noire
Métamérisme
Deux objets qui ont la même couleur à la lumière naturelle
peuvent avoir de couleurs différentes en lumière artificielle
La composition des lumières incidente est différente
La lumière, onde ou corpuscule ?
La longue histoire de la lumière
E = hn
n = c/l
Nature de la lumière
Isaac Newton - 1666
Introduit la notion de corpuscules de lumière
‘ la lumière est composée de petites particules ’
photons
Christian Huygens - 1678
Onde remplissant l’éther
Les lois de l’optique géométrique peuvent être démontrée
en considérant que le verre ralentit la progression de l’onde
Huygens
Nature de la lumière
Thomas Young (1773 - 1829)
Met en évidence la nature ondulatoire de la lumière
via les phénomènes d’interférence ‘franges d’Young ’
James Maxwell (1831 - 1879)
rayonnement électromagnétique
Max Planck
Albert Einstein
Rayonnement du corps noir
Effet photoélectrique
E = hn
Dualité ‘onde-corpuscule’
Lumière = rayonnement électromagnétique
champ
électrique
longueur d’onde l
champ
magnétique
Onde
fréquence n
deux mesures
longueur d’onde l (longueur)
fréquence n (énergie)
Corpuscule
= photon
E = hn
n = c/l
Le spectre électromagnétique
l
m
EeV 10-7
cm-mm
m
0,8-0,4m
102Å
Å
10-2Å
10-3
0,1
1
10
103
104
La lumière visible
L’œil humain n’est sensible qu’à un tout petit domaine allant de 0,4 à 0,8 m
violet
UV
rouge
IR
Production de lumière
Source chaude
Filament
métallique
chaud
Spectre Continu
corps noir
ampoule halogène
Rayonnement du corps noir
température de couleur
6.500 K
Production de lumière
Source froide
Atomes
Molécules
Spectre de raies
Lampes à décharge dans un gaz
lampe à vapeurs de mercure (UV)
Production de lumière
Spectre combiné
Sources mixtes
Tubes au néon
décharge + fluorescence
tube fluorescent type ‘warm white’
Importance de l’illuminant dans la définition de la couleur
Lumière blanche
Sodium basse pression
Sodium haute pression
Mercure haute pression
Interaction rayonnement - matière
Source lumineuse
cerveau
oeil
lumière
matière
chocs élastiques
DE = 0
chocs inélastiques
DE ≠ 0
Chocs élastiques : DE = 0
Modification de la vitesse : v < c
indice optique
optique géométrique
dispersion de la lumière
Modification de la direction
opalescence
diffusion incohérente
diffusion cohérente
iridescence
Chocs inélastiques DE ≠ 0
1. Absorption
hn
DE
Règle de Bohr hn = DE
pigments
peinture
réflexion
vitrail
transmission
Chocs inélastiques DE ≠ 0
2. émission spontanée
luminescence
DE
hn
Règle de Bohr hn = DE
Chocs inélastiques DE ≠ 0
3. émission stimulée
laser
Règle de Bohr hn = DE
Les chocs élastiques DE = 0
iridescence
Optique géométrique
dispersion
Couleurs physiques
Téléchargement