Regards sur l`économie italienne

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Regards sur l'économie italienne septembre 2016- @ DGTRESOR
Regards sur
l’économie italienne
Publication mensuelle d’information sur l’économie italienne
SEPTEMBRE 2016
© DGTRESOR
TREMBLEMENT DE TERRE DU 24 AOÛT 2016 DANS LE CENTRE DE L’ITALIE
Le Service économique de Rome exprime toute sa solidarité au peuple italien.
Le séisme a fait près de 300 morts dans une zone du centre de l'Italie et environ 4.600 personnes ont trouvé refuge dans des
tentes. Les rescapés représentent une priorité pour le gouvernement qui doit trouver des solutions acceptables à l'approche
de l'hiver qui arrive rapidement dans cette région montagneuse. Vasco Errani, ancien président de la région EmilieRomagne, dans le nord de l'Italie, a été nommé le 1er septembre 2016 commissaire extraordinaire du gouvernement pour la
reconstruction des territoires. Un plan de modernisation du pays, dit Casa Italia, est actuellement à l’étude du
gouvernement. Il prévoirait notamment une dotation initiale de 12 Md€, ainsi répartie : (1) catastrophes hydrogéologiques
(5 Md€), écoles (5 Md€), culture (1 Md€) et banlieues (700 M€).
CONJONCTURE
La croissance nulle du 2ème trimestre 2016 modifie à la baisse les perspectives de croissance sur l’année
L’institut national statistique italien (Istat) a confirmé le 2 septembre la stagnation de l’activité italienne avec une
croissance de +0,0% au deuxième trimestre 2016, soit un net ralentissement par rapport au trimestre précédent (+0,3%).
Ces chiffres traduisent un fort tassement de l’activité, notamment du fait de la diminution de la production industrielle
(- 0,6%) et de la consommation publique (-0,3%) que les progressions des secteurs de l’agriculture (+0,5%) et des services
(+0,2%) ne compensent pas. Les exportations (+1,9%) restent plus dynamiques que les importations (+1,5%). Sur l’année
2016, la croissance du PIB est estimée à +0,7% par l’Istat. Ce nouveau chiffre reste toutefois inférieur à ceux des
analystes et des organisations internationales et tend à remettre en question les prévisions initiales de croissance sur l’année,
comprises entre +1,0% et +1,2% (+1,2% selon le gouvernement).
Pour le 3ème trimestre, l’impact du Brexit commencerait à se faire sentir et « la croissance ne devrait pas être
beaucoup plus forte » selon la Confindustria (prévision de +0,2% pour Prometeia et +0,1% pour l’UPB-Bureau
parlementaire pour le budget, équivalent italien du Haut Conseil des finances publiques). Dans ce contexte, la Banque
d’Italie prévoit désormais une croissance « un peu inférieure à 1% cette année et autour de 1% l’an prochain », comme la
plupart des prévisions les plus récentes : en juillet, le FMI tablait ainsi sur une croissance de +0,9% en 2016 et +1,0% en
2017 ; la Confindustria de +0,8% en 2016 et +0,6% en 2017 ; Prometeia de +0,8% en 2016 et +0,9% en 2017 ; l’UPB d’un
peu moins de 1% en 2016.
En juillet, le taux de chômage connait une légère baisse selon l’Istat, s’élevant à 11,4% de la population active, après
11,6% en juin.
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FINANCES ET GESTION PUBLIQUES
Le ralentissement de l’activité devrait conduire l’Italie à demander plus de flexibilité budgétaire qu’attendu pour
2017
Le gouvernement a précisé qu’un nouveau cadrage macroéconomique serait publié en septembre lors de la
présentation du nouveau DEF (Document économique et financier).
Selon la presse italienne, les autorités souhaiteraient porter le déficit pour 2017, déjà autorisé par Bruxelles au printemps
à 1,8% du PIB (au lieu de 1,4%), à 2,4% – soit près de 10 milliards d’euros de plus à trouver. Pour mémoire, le déficit
public italien avait été de -2,9% en 2013, de -3% en 2014 et de -2,6% pour l’année 2015. Le gouvernement a prévu un
déficit de 2,3% pour 2016. Une telle démarche supposerait cependant de revenir sur le principe selon lequel la flexibilité
budgétaire ne peut être utilisée que pour une année.
RELANCE DE L’ECONOMIE
Le ministre du Développement économique, Carlo Calenda, a présenté son plan Industria 4.0 le 4 septembre au
Forum Ambrosetti
Le plan Industria 4.0 comprend 3 secteurs d’interventions :
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Les aides. Le suramortissement des investissements dans les équipements industriels de 140% déjà en vigueur sera
prorogé et revu à la hausse à 160%. Cet allègement fiscal sera réservé aux investissements en recherche, hautes
technologies, numérique et investissement innovant des entreprises. Le nouveau fonds central de garantie, qui sera
présenté le 10 septembre, sera renforcé avec une dotation qui passera de 700 M€ à 900 M€, avec un effet de levier
sur l’économie estimé à 5 Md€.
La formation. Le gouvernement choisira 4-5 universités à financer et à transformer en centres d’excellence Ces
« supers universités » auront deux fonctions : préparer les meilleurs techniciens en synergie avec les entreprises et
devenir des points de référence (« competence center ») auxquels les entreprises impliquées dans le plan feront
référence pour des consultations ou des échanges temporaires de chercheurs.
Les standards. Pour bénéficier des aides de l’Etat, les logiciels devront être « open source », pour qu’ils s’intègrent
plus facilement avec les autres entreprises. Sur ce point, C. Calenda a précisé qu’il s’était concerté avec « les
français et les allemands pour qu’un cercle vertueux de l’innovation soit initié ».
Le plan sera soumis aux partenaires sociaux, éventuellement amendé et intégré à la loi de finances 2017.
SECTEUR FINANCIER
Monte dei Paschi di Siena pourrait convertir une partie de sa dette subordonnée en actions afin de limiter l'ampleur
de son augmentation de capital, fixée à un maximum de 5 Md€
Les modalités de conversion volontaire des obligations subordonnées placées auprès des investisseurs institutionnels sont
à l’étude des banques du Consortium de garantie pour l’augmentation de capital de Monte dei Paschi di Siena (MPS).
L’objectif de cette opération serait de réduire l’augmentation de capital de MPS de 5 Md€ à 3,5 Md€, pour la rendre plus
attractive pour les investisseurs. La conversion devrait avoir lieu sur une base volontaire et prévoirait une prime par rapport
aux valeurs de marché. La décision devrait être prise par le prochain conseil d’administration de MPS qui aura lieu le 29
septembre. Celui-ci devra également approuver le nouveau plan industriel et l’augmentation de capital, qui devront être
présentés à la BCE. L’opération pourrait ainsi démarrer à partir de novembre prochain. Le calendrier dépendra également
du référendum constitutionnel, qui pourrait provoquer des turbulences sur les marchés.
Pour mémoire, suite au résultat négatif du stress tests et à la demande de cession de 10 Mds€ de créances irrécouvrables
nettes de la BCE fin juin, MPS a annoncé un plan drastique le 29 juillet, approuvé par la BCE, qui prévoit :
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une augmentation du taux de couverture des créances irrécouvrables de 63,3 à 67 % et à 40 % pour les autres
catégories de prêts de mauvaise qualité (unlikely to pay et prêts en impayés) ;
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la cession des créances irrécouvrables (« sofferenze ») à hauteur de 33 % de leur valeur nominale à un special
purpose vehicule qui se chargera de leur titrisation. La tranche junior (non garantie), qui représente 1,6 Md€, sera
attribuée aux actionnaires de la banque. 1,6 Md€ de titres mezzanine seront pour leur part souscrits par le Fonds
Atlante 2, en cours de constitution par des établissements bancaires, d’assurance, la Caisse des dépôts et des prêts
et la SGA (société de gestion des actifs, « bad bank » de la Banca di Napoli). La tranche senior (6 Mds€) sera cédée
sur le marché, notamment en utilisant la garantie publique (GACS) autorisée par la Commission européenne, à prix
de marché, pour la partie investment grade des obligations. Afin de procéder à une déconsolidation rapide des
créances du bilan de MPS alors que l’exercice de titrisation exige du temps, un prêt-relais pourrait être mis en place.
La banque procèdera ensuite, d’ici la fin de l’année, à une recapitalisation de 5 Mds€ maximum (après 8 Mds€
en 2014-2015), sans qu’il soit à ce stade prévu d’intervention publique, le Gouvernement souhaitant éviter à tout
prix un nouveau bail-in imposé par les règles européennes en cas d’aide d’Etat. Un accord préliminaire de présouscription (mais qui n’est pas un contrat de garantie de l’opération) avec un consortium de banques internationales
a été signé. Mené à son terme, le plan permettrait à MPS de réduire considérablement son profil de risque avec un
rapport créances douteuses brutes/total des crédits de 17,8 %, dans la moyenne italienne, contre 34 % actuellement.
ENTREPRISES
Télécoms – Iliad (Free) est sur le point de devenir le 4ème opérateur de téléphonie mobile en Italie
L’aval par la Commission européenne de la fusion entre H3G et Wind en Italie ouvre le marché italien du mobile au groupe
Iliad, via sa filiale Free. Pour mémoire, Iliad a annoncé le 5 juillet 2016 la signature d'un accord avec le hongkongais
Hutchison et le russe Vimpelcom sur le rachat d'une partie de leurs actifs en Italie, dans le cadre de la fusion H3G – Wind.
Cette opération, qui s’élèverait à environ 1,8 Md€ selon le Corriere della Sera, permettrait à Iliad de « proposer des services
mobiles compétitifs et de devenir le quatrième opérateur de réseau mobile disposant d'une couverture nationale ».
Selon la Tribune du 1er septembre 2016, Xavier Niel, lors de la présentation des résultats semestriels du groupe, a estimé
qu'à terme, une part de marché de 15% en Italie constituait une perspective « raisonnable ».
Télécoms - Regain de tension entre Vivendi et Mediaset dans le cadre de l’achat du bouquet de télévision payante
italienne Premium
Mediaset et Fininvest ont assigné en justice Vivendi pour obtenir l’exécution forcée du contrat de vente du bouquet de
télévision payante Premium et exiger des dommages et intérêts. Fin juillet, le groupe français avait présenté une proposition
alternative remettant en cause l’accord du 8 avril dernier.
Pour mémoire l’accord du 8 avril 2016 encore valide à ce jour prévoit, outre un échange de participations croisées de 3,5%
entre Mediaset et Vivendi, l’acquisition de 100% de Premium par Vivendi et le lancement d’une plateforme de contenus
susceptible de concurrencer l’américain Netflix. Une nouvelle proposition avait ensuite été faite le 25 juillet par Vivendi,
demandant de confirmer l’échange de participations mais proposant de ne plus racheter que 20% de Mediaset Premium et
de monter en 3 ans jusqu’à 15% du capital de Mediaset, via une obligation convertible. Mediaset a refusé cette offre et
demandé l’exécution du contrat signé en avril. Selon la presse économique, les deux groupes seraient en train de négocier
un nouvel accord.
Sport - Vente du Milan AC à un consortium chinois
Le club milanais a été vendu le 5 août au consortium Sino-Europe Investment Management Changxing. L’annonce
est arrivée après plus d’un an de pourparlers et de tergiversations avec divers groupes asiatiques, dont trois chinois. Le
consortium acquéreur comprendrait notamment les hommes d’affaires Han Li et Honghong Li, le Haixha Capital, fonds
d’Etat chinois pour le développement, ainsi que des entreprises publiques et privées de l’industrie et de la finance.
Trente ans exactement après sa prise de contrôle du prestigieux club, Silvio Berlusconi a donc cédé 99,93 % du capital
en actions pour un total de 740 M€ (dettes comprises, soit 220 M). L’accord signé par Danilo Pellegrino, PDG de
Fininvest, prévoit l’engagement pour les nouveaux acquéreurs de procéder à une recapitalisation et à une reconsolidation
patrimoniale et financière de 350 M€ sur trois ans de manière à assurer la viabilité du club. La vente doit encore être validée
par les autorités italiennes et chinoises d’ici à la fin de l’année. Le Milan AC est le deuxième club italien à passer sous
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contrôle chinois après l’Inter de Milan, acquis à 70 % par le groupe Suning en juin dernier, ce qui porte à trois le nombre
de clubs italiens détenus par des investisseurs étrangers, avec l’AS Roma sous contrôle américain.
Adoption d’un plan pour les crises industrielles par les associations patronale et syndicales
La Confindustria et les syndicats Cgil, Cisl et Uil ont adopté un plan pour les crises industrielles et les licenciements qui en
résultent, qui sera présenté au gouvernement le 6 septembre 2016. Le document prévoit une gestion directe par les
partenaires sociaux des replacements des salariés au chômage technique (cassa integrazione) et quelques modifications de
la réglementation sur les amortisseurs sociaux. Des négociations sont encore en cours sur la réforme des conventions
collectives.
EVÈNEMENTS
Rencontre du Président de la République avec Matteo Renzi et Angela Merkel à Ventotene
Le président de la République a participé lundi 22 août à Ventotene, en Italie, à une rencontre avec Matteo Renzi, président
du Conseil italien, et Angela Merkel, chancelière allemande, afin de préparer les prochaines échéances européennes, et
notamment le sommet à 27 sur l’avenir de l’Europe, qui aura lieu le 16 septembre à Bratislava.
Sommet italo-allemand le 31 août 2016 à Modène, sur le site de l’usine Ferrari à Maranello
Le sommet, qui se réunit tous les deux ans, a eu lieu le 31 août 2016 au siège du constructeur automobile Ferrari à Maranello
(Emilie-Romagne). Lors de la conférence de presse, le Président du Conseil, Matteo Renzi, et la chancelière allemande,
Angela Merkel, ont évoqué la nécessité de trouver une solution européenne pour favoriser le rapatriement des migrants qui
n'ont pas droit au statut de réfugié. Interrogée sur la flexibilité budgétaire réclamée par l'Italie, notamment après le séisme,
Mme Merkel s'est dit certaine que les possibilités du pacte de stabilité budgétaire permettront de trouver un accord,
particulièrement au vu des conditions de transparence promises par M. Renzi
Alors que Sergio Marchione, directeur général de FCA, accueillait les délégations sur le site de Ferrari, la presse annonçait
le même jour que l’Allemagne avait envoyé à la Commission européenne une lettre dénonçant l'utilisation par le
constructeur Fiat Chrysler (FCA) d'un dispositif illégal concernant les émissions polluantes de voitures diesel, selon
un document obtenu jeudi par l'AFP. Selon des tests menés par la KBA, agence fédérale de l'automobile, sur quatre
véhicules du groupe FCA, le système de filtration des émissions polluantes se désactiverait après 22 minutes. Ce seraitt
deux minutes de plus que la durée standard d'un contrôle antipollution. Il semblerait que les véhicules concernés soient les
modèle Fiat 500x, Jeep Renegade et Fiat Doblo.
Réunion de travail entre le ministre du Travail et des politiques sociales, Giuliano Poletti, et des représentants de
filiales d’entreprises françaises qui opèrent en Italie
Le 6 juillet 2016, des représentants de filiales d’entreprises françaises qui opèrent en Italie (Altran, Axa, BNL Gruppo BNP
Paribas, Cariparma Crédit Agricole, LivaNova, Carrefour, Kiabi, Lactalis, Lesaffre, Siram) ont participé à une réunion avec
le ministre du travail et des politiques sociales Giuliano Poletti. Au cours de la réunion, organisée avec le Service
économique de l’Ambassade de France, le Ministre a illustré les réformes du marché du travail mises en œuvre par le
gouvernement et les propositions actuellement en discussion au Parlement afin de créer un environnement favorable aux
investissements. Les entreprises participantes ont quant à elles présenté leurs perspectives de développement en Italie.
L’évènement est le premier d’une série de rencontres visant à favoriser un dialogue direct entre le ministre du travail et les
communautés entrepreneuriales étrangères présentes dans la péninsule.
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SPECIAL FORUM AMBROSETTI
Le 42ème Forum Ambrosetti s’est tenu du 2 au 4 septembre dernier autour du thème « scénario et stratégies d’aujourd’hui et
de demain pour les stratégies compétitives », avec notamment les participations du Président du Conseil des ministres
Matteo Renzi et des ministres de l’économie, du développement, du travail, des réformes et de la justice italiens ainsi que
du Président de l’Eurogroupe, Jeroen Dijsselbloem, des vice-présidents de la Commission européenne, Vladis Dombrovskis
et Frans Timmermans, et du commissaire européen pour l’économie et la société numérique, Günther Oettinger.
Le Premier ministre italien confiant sur les perspectives économiques de l’Italie en 2016
Au cours de son intervention, le Président du conseil, Matteo Renzi, a assuré que l’année 2016 se conclurait mieux que les
années précédentes et que les mesures structurelles mises en œuvre par le gouvernement seraient suffisantes pour assurer
la croissance de l’économie italienne au cours des prochaines années. Il a rappelé que le déficit italien était au plus bas
depuis une dizaine d’années, notant au passage que si l’Italie avait un déficit à 5% comme l’Espagne, elle disposerait de 50
à 55 Md€. Le Président du conseil a également évoqué l’impact négatif du séisme sur l’économie. Il a confirmé l’annonce
faite par le ministre de l’économie sur une réduction de la pression fiscale sur les entreprises et le travail dans la prochaine
loi de finances. L’impôt sur le revenu des sociétés de capitaux (IRES), en particulier, passerait de 27,5% à 24% à partir de
2017.
S’agissant des banques, Premier ministre a indiqué que le système bancaire italien était plus fort grâce aux mesures mises
en œuvre mais qu’il devait aller vers plus de concentration.
Mise en garde de l’Italie contre un déficit budgétaire trop important et des marges de manœuvre limitées en matière
de flexibilité
Le président de l’Eurogroupe, Jeroen Dijsselbloem, a mis en garde l’Italie contre un déficit budgétaire trop important. Le
vice-président de la Commission européenne, Vladis Dombrovskis, a notamment estimé que les marges de manœuvre
étaient « très limitées car l’Italie a, dans l’ensemble, épuisé en 2015 et 2016 tout la flexibilité possible ». Frans Timmerman,
vice-président de la Commission, a déclaré, de son côté, que la Commission était prête à faire tout son possible pour soutenir
l’effort de reconstruction post-séisme italien.
Les investissements dans la culture et l’éducation à l’ordre du jour du prochain débat sur l’Union européenne et du
prochain G7
Au cours de son intervention, le premier ministre italien a indiqué que la question des investissements dans la culture et
l’éducation, éléments de la lutte contre le terrorisme, serait à l’ordre du jour du prochain débat sur l’Union européenne qui
se tiendra à Rome le 25 mars 2017 ainsi que du prochain G7 en Sicile.
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