Le 19 juillet 1870 La France déclare officiellement la guerre à la Prusse.
L’Alsace se trouve sur le chemin de la réunification allemande,
forgée par Bismarck et Guillaume I « par le fer et le sang »,
et qui, après Sadowa, veulent conclure un grandiose projet dont la province
sera la victime expiatoire face à un Napoléon III trop sûr et totalement dépassé
Guillaume I,
empereur d’Allemagne
(1871-1888) Otto von Bismarck :
«Par le fer et par le sang…
Napoléon III
Le 4 août l’offensive prussienne est lancée sur Wissembourg : Les Allemands
anéantissent la division du général Douay. Le 6 août, c’est la bataille de Frœschwiller
Mac Mahon est défait. Les charges des cuirassiers de Michel à Morsbronn
et de Bonnemains à Elsasshausen (les célèbres « cuirassiers de Reichshoffen »)
ne procurent qu’un répit passager pour favoriser la retraite des Français
Le général Félix Douay
(1816-1879),
frère d’Abel Douai
tué à Wissembourg,
commandant de la 7è armée du Rhin,
vaincu à Froeschwiller
Le général de Bonnemains
Mac-Mahon,
mauvais général
qui sera néanmoins
président de la République
de 1873 à 1879
La forteresse de Strasbourg est, avec celle de Metz, considérée comme une des
places les mieux défendues de France. L'armée de Werder est forte
de 40 000 hommes ; elle se concentre principalement au nord ouest de la ville
ainsi qu’à l’est, à Kehl, toute la zone sud étant inondée grâce au barrage Vauban.
La ville est défendue par 17 000 soldats sous les ordres du général Jean Uhrich,
et dispose de 250 canons.
Le siège de Strasbourg
Le général Uhrich
défenseur de Strasbourg en 1870
Le général Uhrich durant le siège
de Strasbourg
Deux paysans alsaciens
sont accusés
l'un d'avoir fendu le
crâne d'un blessé,
l'autre d'avoir tiré
sur un hussard noir.
Il s'agit de francs-tireurs
qui continuent une guerre
d'embuscade contre
les Prussiens.
Traités comme des brigands
par les autorités militaires,
ces résistants populaires se voient
appliquer la plus grande
rigueur quand ils sont pris
les éxécutions
sont systématiques.
Les visages défaits des
prisonniers indiquent
qu'ils ne se font guère
d'illusion sur le sort qui les attend.
Remarquez la femme à brassard du
premier plan, pointant
un doigt accusateur.
L'illustration de propagande allemande semble vouloir,
à travers elle, impliquer la Croix-Rouge
dans la dénonciation des francs-tireurs.
1 / 54 100%
La catégorie de ce document est-elle correcte?
Merci pour votre participation!

Faire une suggestion

Avez-vous trouvé des erreurs dans linterface ou les textes ? Ou savez-vous comment améliorer linterface utilisateur de StudyLib ? Nhésitez pas à envoyer vos suggestions. Cest très important pour nous !