Amicale 16Nov2010 - Réseau Mémoire Aloïs

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Les maladies responsables de
troubles cognitifs
Présentation du reseau Aloïs
-Diagnostic et prise en charge
« originale et innovante»Dr Bénédicte DEFONTAINES
Neurologue
Directrice du Réseau Mémoire Aloïs
www.reseau-memoire-alois.fr
Paris
16 novembre 2010
La maladie d’Alzheimer :
une pathologie en progression
850 000 personnes atteintes en 2005
220 000 nouveaux cas par an(1)
Incidence des démences en fonction de l’âge
(données Paquid 1988-2001)(1)
Au-delà de 85 ans : 1/4 des femmes et 1/5 des hommes sont touchés(3)
(1) Helmer C et al. Épidémiologie de la maladie d’Alzheimer et des syndromes apparentés. Med Sci.2006;3(22):288-96.
(2) Abin-Jaunet C et al. Maladie d’Alzheimer et odontologie gériatrique. Rev Odont Stomat.2004;33(4):243-72.
(3) Qu’est ce que le plan Alzheimer 2008-12. Pour plus d’information : www.plan-alzheimer.gouv.fr/ Dernière visite le : 16/09/2009.
2
La maladie d’Alzheimer : une urgence sociale,
médicale et scientifique
> 1 million de
personnes atteintes
Description du
Dr ALZHEIMER
La maladie d’Alzheimer,
Environ 850 000
personnes atteintes déclarée “Grande cause
nationale”
> 2 millions de
personnes atteintes
Lancement du
“Plan Alzheimer”
2008-2012” (7,9)
Si la tendance ne s’inverse pas, près de 1 300 000 personnes
devraient être atteintes de la maladie d’Alzheimer en 2020
et 2 100 000 en 2040
Face à ce triple défi scientifique, médical et social, a été lancé,
le 1er février 2008, le plan Alzheimer 2008-2012 afin de :
- Encourager un diagnostic plus précoce,
- Mieux prendre en charge les malades et leurs aidants,
- Favoriser la recherche.
3
En France : délai entre la plainte et la pose du dg = 24
mois (trop long) et le MMS moyen au moment de la
pose du dg = 19 (stade modéré, trop tard)
La prévalence des MA à un stade léger après 75 ans : 7,2% soit
315.000 malades (étude PAQUID) (Or 100.000 malades
seulement sont diagnostiqués)
5% des personnes>65 ans, croissance exponentielle : 25% si >
85 ans; 40% non diagnostiqués;
Le nombre de patients double tous les 5 ans de 65 à 85 ans
*retarder la maladie de 5 ans => diminution de 50%
du nombre de patients
*retarder la maladie de 10 ans => diminution de 75%
du nombre de patients
Le diagnostic précoce
• Recommandé par l’ANAES, l’AAN, la HAS,
l’INSERM, l’OPEPS
• État actuel : => en France : temps moyen nécessaire
pour faire le diagnostic 24 mois (score moyen du MMS 18/30)
=> en Europe : 20 mois (Allemagne : 10 mois)
• Intérêts : => initiation thérapeutique (medts spécifiques et non
spécifiques..)
=> mise en place d’une médicalisation
=> anticipation des complications (conduite automobile, gestion du
budget…)
=> évaluation des pb posés par la maladie et les capacités de l’entourage
à y faire face, évaluation psychologique, sociale, financière…
=> déterminant pour les progrès de la recherche
Le continuum des différents
troubles cognitifs
Vieillissement normal
MCI
Démence
-Vieillissement normal : la plainte mnésique est le
seul signe
-MCI (mild cognitif impairment ou déclin cognitif
lié à l’age!!!): déficit objectivable par des tests.
L’entourage peut noter des troubles du
comportement (apathie, irritabilité…)
-Démence : retentissement sur l’autonomie du
patient
Le MCI
(Mild cognitive impairment)
Sur 100 sujets MCI: 12 à 15% par an évoluent vers
une MA
Au bout de 4 ans : 50% des MCI évoluent vers une
démence
Repérer et suivre les MCI =
Moyen de faire un diagnostic précoce
La plainte mnésique
Le malade
« j’ai un trouble de la mémoire »
Le médecin
-prendre en considération la plainte de mémoire
-A quel niveau se situe le trouble (encodage,
stockage ou restitution)?
-Troubles fonctionnel ou trouble lésionnel?
Prendre en considération la plainte de mémoire
Questionnaire de plainte cognitive (QPC)1
A - Avez-vous ressenti un changement de votre mémoire dans les 6 derniers mois
écoulés
B - Avez-vous l’impression que votre mémoire fonctionne moins bien que celle des sujets
de votre âge
Avez-vous ces 6 derniers mois (et ce, de façon plus importante qu’avant ;
question que l’on repose avant chaque item)
1- RESSENTI l’impression d’enregistrer moins bien les évènements et/ou entendu plus souvent vos proches
dire « je te l’ai dèjà dit »…
2- OUBLIE un rendez-vous important
3- PERDU vos affaires plus souvent et/ou plus longtemps que d’habitude
4- RESSENTI des difficultés plus grandes à vous orienter et/ou le sentiment de ne pas connaître un endroit où
vos proches vous ont dit que vous étiez déjà venu
5- Oublié complètement un événement y compris lorsque vos proches vous l’ont raconté et/ou lorsque vous
avez pu revoir des photos de celui-ci
6- RESSENTI l’impression de chercher les mots en parlant (sauf les noms propres) et d’être obligés d’utiliser
d’autres mots, de vous arrêtez de parler ou de dire plus souvent que d’ordinaire « truc » ou « machin »
7- REDUIT certaines activités (ou demander de l’aide à un proche) de peur de vous tromper : activités
personnelles (papiers administratifs, factures, déclaration d’impôt, etc…) ou associatives
8- OBSERVE une modification de votre caractère avec un repli sur soi, une réduction des contacts avec autrui
voire le sentiment d’avoir moins d’intérêt pour les choses ou moins d’initiative
Bilan ou surveillance à instituer : score ≥ 3 et/ou réponse « oui » à la question 5 et/ou 2
réponses « oui » aux questions : A, 4, 5, 7, 8.
1 - Thomas Antérion C et al; L'année Gérontologique 2003; 17(1) : 56-65
Les processus physiologiques de la
mémoire à long terme
Trois étapes
-encodage
-mise en mémoire (stockage)
-restitution
Etape 1 : Encodage
Entrée où l’enregistrement des information
repose sur les processus attentionnels.
Analyse et organisation à partir des perceptions
sensorielles
Etape perturbée en cas de :
– Dépression/anxiété/insomnie
– Confusion
– Médicaments (Bzd..)
–…
– Vieillissement normal
Trouble fonctionnel
Etape 2 : Mise en mémoire
Intervention du circuit hippocampo-mammillothalamique (HMT)
(hippocampe = entonnoir vers lequel converge les
infos; si son fonctionnement est normal =>
Traces mnésiques puis stockage au niveau du
cortex cérébral)
Etape perturbée en cas de :
-Maladie d’Alzheimer
-Korsakoff
-Encéphalites (herpétiques, limbiques…)
Trouble lésionnel
Véritable syndrome amnésique
Etape 3 : Restitution
Activation de stratégies de recherche sous le contrôle du lobe
frontal (cortex associatif): l’information est stockée doit être
restituée (Le rappel libre)
2 mécanismes principaux de restitution :
-l’évocation
-la reconnaissance
Perturbée en cas de dysfonctionnement frontal
-DFT
-Démence sous cortico-frontales
-Dépression
-Vieillissement normal
-….
Trouble fonctionnel
Trouble lésionnel
Quels tests en cabinet?
-Le MMS
-L’épreuve des 5 mots de Dubois
-Le test de L’horloge
-La fluence verbale
-Les empans
-Le Codex : http://testcodex.org (Les performances
de CODEX pour détecter les démences sont excellentes : sensibilité 92%,
spécificité 85%. Sa rapidité et sa fiabilité en font une alternative au
classique test MMS qui demande 15 mn environ et dont l'interprétation est
plus difficile.)
Le CODEX comporte :
Une tâche de mémoire mémoriser 3 mots, puis les
rappeler : « répéter -Citron, Clé, Ballon- puis gardez les
en mémoire parce que je vous les re demanderai »
Une tache visuo constructive : Vous dessinez un rond
puis dites au patient « écrivez les heures sur le cadran
puis mettez y les aiguilles pour que l’heure indique 4h
moins vingt »
Rappel des 3 mots
_______________________________________
En fonction des résultats de ces 2 premières
tâches : 5 questions d'orientation dans l'espace
(les questions du MMS)
Cotation du test CODEX
1. Cotation du test de l’horloge :
Les nombres sont-ils tous présents ?
Oui-Non
Sont-ils correctement placés ?
Oui-Non
4 OUI =
Y a t-il une petite et une grande aiguille ?
Oui-Non
horloge normale
Leurs directions sont elles convenables ?
Oui-Non
sinon anormale
2. Cotation du rappel des 3 mots
Les 3 mots sont bien rappelés = Rappel des 3 mots normal
3. Utilisez l’arbre de décision pour savoir si la seconde étape est nécessaire
Horloge et 3 mots normaux = CODEX normal (Catégorie diagnostique A)
Horloge et 3 mots anormaux = CODEX anormal (Catégorie diagnostique D)
Autres cas = faire la seconde étape
4. Cotation de la seconde étape :
- Quel est le nom de l'hôpital où nous sommes (ou quel est le nom de la rue du cabinet où nous nous trouvons ?)
- Quel est le nom de la ville où nous sommes ?
- Quel est le nom du département où nous nous trouvons ?
- Quel est le nom de la région où nous nous trouvons ?
- A quel étage sommes nous ?
Chaque bonne réponse vaut un point.
Si le total = 4 ou 5, le CODEX est normal
Si le total<3, le CODEX est anormal.
Comptez 1 point par bonne réponse
Somme = 4 ou 5 : = CODEX normal (Catégorie diagnostique B)
Somme = 0, 1, 2 ou 3 = CODEX anormal (Catégorie diagnostique C)
Le test CODEX a été mis au point par le Pr Belmin et son équipe à l’hôpital Charles Foix, Ivry-sur-Seine
Information sur le test sur le site www.testcodex.org
Références : Presse Med 2007; 36:1183-90; Revue de Gériatrie 2007; 32:627-31.
Le MMS Version GRECO
(groupe de réflexion sur les évaluations cognitives)
Orientation temporospatiale/10
item 6 : si l’examen est réalisé en cabinet : demander le nom du cabinet ou de la rue ou du médecin.
Item 8 : Le n° du département n’est pas admis.
Item 9 : Si le nom du département est celui de la région (ex : Nord): demander dans quel payes est situé
ce département
Apprentissage des 3 mots
Si le sujet ne répète pas les 3 mots au premier essai, les redonner jusqu’à ce qu’ils soient répétés
correctement. En effet l’épreuve des 3 mots en peut être analysée que si les 3 mots ont bien été
enregistrés (max 6 essais)
Attention
« Comptez à partir de 100 en retirant 7 à chaque fois, jusqu’à ce que je vous arrête ». Possibilité d’aider le
sujet en lui présentant la 1° soustraction « 100-7, combien cela fait-il? »
L’épreuve s’arrête après 5 soustractions. Si le sujet demande au cours de épreuve « combien faut-il
retirer? » il ne faut pas lui répéter la consigne mais dire seulement « continuez comme avant »
Compter un point par réponse correcte (cad dès que le pas de 7 est respecté)
Epeler le Mot MONDE à l’envers : noter le nombre de lettres dans l’ordre correct. Ce chiffre ne doit pas
figurer dans le score global
MMS version GRECO
Rappel
aucune tolérance n’est admise
Langage
Désignation
Répétition
Compréhension orale
Compréhension écrite
Ecriture : la phrase comprend au minimum un sujet et un verbe, sans tenir compte des fautes
d’orthographe ou de syntaxe;
Praxies constructives
Tous les angles sont présents et les deux figures se coupent sur 2 cotés différents
Si MMS > 18 => Orientation vers une consultation
mémoire pour bilan neuropsychologique….
Si MMS <18 => avis spécialisé auprès d’un médecin
Quels examens complémentaires
pour faire un diagnostic précoce?
• -la neuropsychologie à l’hôpital, difficile d’accès, délais
longs, problème du coût si effectués en libéral…=> intérêt des réseaux de santé villehôpital
• -la biologie
• -la radiologie morphologique et
fonctionnelle
Conditions requises pour
l’évaluation neuropsychologique
 Détérioration pas trop
sévère (MMS> 18)
 Langue maternelle
française
 Déficits sensoriels pas
trop importants
 Acceptation par le
patient
Quels examens complémentaires
pour faire un diagnostic précoce?
• -la neuropsychologie à l’hôpital, difficile d’accès, délais
longs, problème du coût si effectués en libéral…=> intérêt des réseaux de santé villehôpital
• -la biologie
• -la radiologie morphologique et
fonctionnelle
Progression de l’atrophie hippocampique
Nous savons mesurer le volume de l’hippocampe
2
postérieur
1
3
4
5
antérieur
8
10
MA stade léger
6
Hippocampe
25%
7
Amygdale 36%
9
Partie post =>récupération. Partie ant =>encodage
La scintigraphie cérébrale de perfusion
réalisée avec des
traceurs marqués au technétium
-Intérêt dans le dépistage précoce des patients à risque de développer
une MA. Ainsi, l’existence d’une hypoperfusion du cortex pariétal
associatif chez les sujets MCI est considérée comme prédictive de
sa conversion rapide vers la maladie d’Alzheimer.
-Détection et de localisation précoce des dysfonctions neuronales
associées à la survenue de démences dégénératives.
La maladie d’Alzheimer : hypoperfusion des structures temporales internes,
du cortex associatif postérieur, et souvent frontal.
La démence à corps de Lewy : une hypoperfusion occipitale peut s’associer
à ces anomalies
La démence fronto-temporale : hypoperfusion plutôt antérieure
Les différences observées en fonction des étiologies constituent une aide au
diagnostic différentiel de ces affections.
Traceur amyloïde en TEP (Pittsburgh Compound-B : PIB)
Quels examens complémentaires
pour faire un diagnostic précoce?
• -la neuropsychologie à l’hôpital, difficile d’accès, délais
longs, problème du coût si effectués en libéral…=> intérêt des réseaux de santé villehôpital
• -la biologie
• -la radiologie morphologique et
fonctionnelle
La ponction lombaire
Depuis Mars 2008, l’HAS a introduit les bio marqueurs du liquide
céphalorachidien (LCR) dans les recommandations professionnelles du
diagnostic précoce de la MA.
Il s’agit d’une analyse quantitative (en ng/l) par technique immuno-enzymatique
des protéines beta-amyloïde et des protéines tau totales et phosphorylées.
• Ce dosage a un intérêt :
• -chez les patients à forme pré démentielle ayant des plaintes cognitives
subjectives, des troubles modérés aux tests neuropsychologiques sans
retentissement sur la vie quotidienne. Le dosage de bio marqueurs
permettra de distinguer les patients à risque d’évoluer vers une démence et
apportera un diagnostic le cas échéant ;
• -chez les patients atteints de démence atypique ou mixte
• -chez les patients où l’évaluation neuropsychologique ne peut être effectuée
correctement
L’analyse génétique
La Ponction Lombaire
Depuis Mars 2008, l’HAS a introduit les bio marqueurs du liquide céphalorachidien (LCR)
dans les recommandations professionnelles du diagnostic précoce de la MA
Les consultations mémoire en France
= traditionnellement hospitalières
Consultation initiale :
généraliste puis éventuellement spécialiste (neurologue, gériatre ou psychiatre)
libéral
Consultation mémoire hospitalière
-Consultation médicale spécialiste (neurologue ou gériatre)
=> environ 3 mois d’attente
-Evaluation psychologique-neuropsychologique
=> environ 6 mois d’attente
-Examens radiologiques ou biologiques
=> attente supplémentaire
Consultation de synthèse et pose du diagnostic :
- Spécialiste hospitalier
=> environ 3 mois d’attente
- Puis selon les cas : retour au spécialiste libéral
- Puis retour au généraliste
Le cas particulier des CMRR
Les quatre missions
du réseau Mémoire Aloïs
(Né en 2004; financement ARS)
1- Consultation mémoire en ville avec bilan
neuropsychologique en ville
2- Prise en charge du patient et de l’aidant, en amont de la
dépendance, en partenariat avec les réseaux
gérontologiques
de proximité
3- Formation des professionnels partenaires
4- Participation de la recherche médicale (partenariat
avec les CM2R Nord et Sud)
Réseau Mémoire Aloïs
Des moyens
• 14 salariés
• 900 partenaires professionnels
• Un dossier patient informatisé médical et médico-social
(Calliope) à utilisation nationale (300 000 patients)
Des résultats
• 3500 patients diagnostiqués et suivis
- dont : 70% de maladie d’Alzheimer au stade débutant
-Moyenne d’âge : 71 ans
-1500 aidants répertoriés et « aidés »
Le logiciel Calliope
Implantation des centres utilisateurs
2004 : Création
(Kappa Santé/CMRR Nice)
2007 : Addendum Aloïs
(données médico-sociales)
2010 : la BNA
CMRR
- retenu comme la base de
dnnées nationale Alzheimer
CM
RESEAU
PLAN
ALZHEIMER
Mesure 34
-230 centres utilisateurs
- plus de 300 000 patients
Zone d’intervention du réseau Aloïs à
partir de septembre 2011
La consultation mémoire de ville :
un concept précurseur et innovant
d’Aloïs
PLAN
ALZHEIMER
Mesures 1113
Consultation initiale
médecins libéraux (généraliste puis spécialiste : neurologue, gériatre ou
psychiatre)
Evaluation par 1 neuropsychologue salarié du réseau, sous la
direction d’un neurologue
Examens radiologiques morphologiques et/ou fonctionnels en
ville
si besoin : examens biologiques spécialisés en hôpital de
jour
Consultation de synthèse et pose du diagnostic
médecins libéraux (spécialiste puis retour au généraliste)
Staffs mensuels de discussion pour les cas complexes avec l’équipe
neurologue-neuropsychologues et tout médecin de ville intéressé
Le bilan neuropsychologique
- en pratique au réseau Aloïs • 4 neuropsychologues
• 6 lieux de consultations dans Paris et 4 dans les Hauts-de-Seine
- Paris : VII° arrdt (34, avenue de la Motte-Picquet), IX° arrdt (IFIC - 14, bd Montmartre), X° arrdt
(Hôpital F. Widal), XII° arrdt (96, rue de Picpus), XIV° arrdt (87 bis, rue Didot), XV° arrdt (83, rue
de la Convention)
- 92 : Rueil-Malmaison (6, avenue Alsace Lorraine), La Garenne-Colombes (Villa Marie-Louise - 15, rue
Jean Bonal), Boulogne (82, rue Thiers) et Châtillon (20, avenue Marcelin Berthelot).
• Conditions d’accès : pour les patients de Paris et du 92, avec MMS>18
• Qui prescrit ?
-
Le spécialiste, partenaire du réseau
Le médecin généraliste, partenaire du réseau et ayant suivi une formation
• Délai d’attente : 2 semaine environ pour le rdv
Compte-rendu adressé au médecin prescripteur dans les 6 jours
• Durée du bilan : environ 2 heures
• Participation demandée : 25€ non remboursés par la Sécurité Sociale
Gratuité si le patient ne peut pas payer – certaines mutuelles le prennent en charge
Possibilité également de verser un don, avec remise d’un reçu fiscal
• Comment prendre rdv : auprès du secrétariat d’Aloïs au 01 40 29 90 41
Etude comparative entre les patients de
la ville (Aloïs), ceux de l’hôpital et ceux
du CMRR en IdF
Objectif : « Comparaison des populations consultant dans
les centres mémoire spécialisés d’Ile-de-France utilisant le
dossier informatisé Calliope »
S. Schück ; B. Défontaines, B. Dubois, N. Texier, S. Denolle, M.
Kalafat ;
Présentation orale lors de la 10ème Réunion Francophone
sur la maladie d’Alzheimer et apparentées, 20-22 octobre
2009, Nantes
(article sous presse : Revue Neurologique).
Diagnostiquer plus tôt pour vivre mieux
: un pari réussi
AVEC ALOÏS :
DG PRÉCOCE
Patients Alzheimer Aloïs
Répartition des MMS parmi les patients atteints de la maladie
d'Alzheimer
100.00%
Pourcentage de patients
90.00%
24.80%
80.00%
70.00%
> 26
60.00%
46.80%
50.00%
de 20 à 15
40.00%
de 15 à 11
30.00%
20.00%
10.00%
de 26 à 21
< 10
21.10%
5.50%
1.80%
0.00%
MALADIE D'ALZHEIMER
=> Aloïs contribue à augmenter le nombre de
patients diagnostiqués précocement
Les traitements
Traitements non-médicamenteux
•S’occuper de la personne malade et de son entourage
•2ième mission du réseau Aloïs assurée par Rôle
de l’équipe médico-sociale (une infirmière, une
assistante sociale, 2 médecins coordinateurs)
•Les professionnels s’organisent au sein d’un réseau sanitaire et social
comprenant :
•- Médecins généralistes et spécialistes
- Intervenants paramédicaux (neuropsychologues, orthophonistes,
kinésithérapeutes, infirmières, aides soignantes, psychologues, ergothérapeutes…)
- Institutions, hôpitaux, hospitalisation à domicile
- Accueil de jour
- Structures d’hébergement temporaire ou permanent
- Secteur social
- Secteur juridique
- Association de familles
Qui joint l’équipe médico-sociale ?
Pour quel motif ?
Les médicaments anti-Alzheimer
-3 inhibiteurs de l’acétyl-cholinestérase
L’Aricept
Le Reminyl
L’Exelon
-un inhibiteur des récepteurs du glutamate
L’Ebixa
Acétylcholinestérase
et récepteurs nicotiniques
Acétylcholine
(Ach)
Choline
+ acétate
récepteurs
nicotiniques
ACh
récepteurs
muscariniques
Etude Rogers à long terme :
Bénéfice cognitif maintenu à plus de 4 ans pour le donepezil
Etude ouverte (n=133),
extension de l’étude
201 (randomisée en
double aveugle).
Le donepezil a été
administré à un
maximum de 10 mg/j en
prise unique.
Les scores ont été
relevés pendant plus de
4 ans.
Rogers SL et al.. Long-term efficacy and safety of donepezil in the treatment of Alzheimer’s disease : final analysis of a US
multicentre open-label study. Eur Neuropsychopharmacol 10 (2000) 195-203
Berg et al. Mild senile dementia of the Alzheimer type 4. Evaluation of intervention. Ann Neurol 1992; 31: 242-249
Sano et al. :
galantamine et fardeau des aidants
Dans le groupe des aidants de patients traités par GALANTAMINE
– Réduction significative du temps d’assistance de l’aidant
– Stabilisation du temps sans nécessité de surveillance
– Résultats plus marqués dans le sous-groupe de formes
modérées de MA
Au total, possibilité de
retarder
l’institutionnalisation des
patients
Déclin clinique dans les 3 domaines-clés
Score MMSE <20; ITT-OC
Critères analysés : déclin à l’ADAS-Cog ou la SIB ET déclin à
la CIBIC-Plus ET déclin à l’ADCS-ADL
Semaine 24/28
* p<0,0001
Ebixa®
*
18%
Placebo
Score MMSE < 20
28%
Pourcentage de patients
0
5
10
15
20
25
30
Significativement moins de patients présentent un déclin clinique sous
® comparativement au placebo
Ebixa
Wilkinson D. et al. Analysis of the effect of memantine in reducing the worsening of clinical symptoms in patients with moderate to severe Alzheimer’s disease Dement Geriatr Cogn Disord 2007; 24:
138-145
Avis de la Commission de Transparence Extension d’indication Ebixa® 20/06/2007
Mission n°4 : participation à la recherche
Participation aux protocoles
Constat général : trop peu de patients en France inclus dans
protocoles thérapeutiques
(Pr Patrice JAILLON - www.notre-recherche-clinique.fr)
PLAN
ALZHEIMER
Mesure 41
« Information des malades et leurs proches
sur les protocoles thérapeutiques en cours »
Juin 2008 : ouverture d’une consultation Aloïs destinée aux
patients de ville en partenariat avec le CMRR-Sud
Aloïs : informe + recrute
De nombreux médicaments sont
actuellement en développement
- Vaccination Aβ (immunisation
active) - Anticorps Aβ
(immunisation passive)
APP
Tau
C99
X
Aβ
X
Aβ
(Aβ) n
oligomères fibrilles
X
X
inhibiteurγInhibiteursβ- sécrétasedégradation
sécrétase
Aβ
-Inhibiteurs
d’aggrégation
- chélateurs de métaux
- GAG mimétiques
- Kinases I(-)
- tau
aggréga° stabilisa°
MT
X
?
…
X dégénérescence
neuronale
dysfonct. synaptique
mort neuronale
plaques, DNF
Neuroprotection :
- anti-oxydants
- anti-apoptotiques
- modulateurs de NT
CONCERNANT l’ ETAPE DIAGNOSTIQUE : ARTICULATION ALOÏS / HÔPITAL/
CMRR
• Evaluation neuropsychologique
• Accompagnement médico-psycho-juridico-social
• Alimentation des protocoles cliniques et
thérapeutiques
• Formation des médecins généralistes
CONSULTATION
MÉMOIRE DE VILLE
(ALOÏS)
PATIENT
CONSULTATION
MÉMOIRE
HOSPITALIÈRE
• Cas complexes et sujets
dépendants
• Services :
Hdj gériatrique, PL, scintigraphie
• Demande d’expertise (démences rares,
sujets jeunes, staffs diagnostiques etc
• Intégration des patients dans les
protocoles cliniques et thérapeutiques
• Formation des médecins spécialistes
ETAPE PRISE EN CHARGE : ARTICULATION ALOÏS / CLICs, Réseaux géronto et
MAIAs
Expertise médicale
RÉSEAU MÉMOIRE
ALOÏS
Prise en charge médicosociale spécifique
Prise en charge en
amont de la
complexité
Réseau de partenaires
spécialisés
Porte d’entrée de la
prise en charge
MAIA
PATIENT
Porte d’entrée
Mise en réseau
Information/ orientation
•Consultation
mémoire
•Expertise médicosociale
Proximité
•Formation des
médecins
Réseau de partenaires
•Recherche
Aide aux aidants
RÉSEAUX DE SANTÉ
GERONTOLOGIQUES
Proximité
Situation complexe
Equipe pluridisciplinaire
Aide aux aidants
Le réseau Aloïs en pratique
• pour adhérer : une convention de partenariat à signer / 01 30 21 70 84
Coordination administrative (Séverine DENOLLE) - [email protected]
• pour accéder à la consultation mémoire de ville / 01 40 29 90 41
-
Être partenaire du réseau Aloïs
MMS du patient > 18
Prendre rdv auprès du secrétariat (délai d’attente : environ 10 jours) puis 8 jours pour l’envoi du cr
• les services de l’équipe médico-sociale (IDE + AS) / 01 49 12 51 07
Les médecins généralistes peuvent se décharger d’une grande partie de leur tâche d’information et
d’orientation des familles (Paris et 92) en confiant au réseau la recherche :
- de médecins spécialistes,
- d’orthophonistes, de kiné(à domicile ou en cabinet), d’infirmières, d’aide-soignantes à domicile
- de laboratoires d’analyse médicale, de centres d’imagerie
- d’assistante sociales, de psychologues, depsychothérapeutes pour le patient et pour les aidants,
- d’organismes de soins, d’aides et de maintien à domicile,
- d’hôpitaux de jour, d’accueils de jour, d’ateliers mémoire,
- d’associations de famille,
- de possibilités d’hospitalisation, d’institutions pour des courts ou des longs séjours
- de tout autre besoin lié à la plainte cognitive du patient.
Importance
du rôle du
MG
« J’ai tellement confiance en Vous que, la plupart
du temps, je Vous appelle Docteur » Sempé
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