
beaucoup plus occas
ionnelle. Les pathologies valvulaires doivent néanmoins être citées pour 
les anticoagulants.  
Nous avons vu que l’extrapolation des données pharmacocinétiques des médicaments entre 
les  phases  de  repos  et  d’effort  n’était  pas  pertinente.  Les  effets  de  l’exe
chroniques, sur les médicaments restant largement méconnus. Se pose, de plus, le problème 
de l’interaction entre médicaments et performance.La pharmacocinétique de ces drogues en 
phase d’exercice se caractérise donc par le faible nombre des
quelques  éléments  ayant  trait  à  l’absorption,  à  la  distribution,  à  la  métabolisation  et  à 
l’excrétion sont néanmoins connus. 
Concernant l’absorption orale en aigu, très peu de modifications sont observées tant que le 
sujet 
demeure en dessous du seuil ventilatoire. En injection ou en inhalation en revanche, 
l’absorption est très significativement augmentée en cours d’exercice. En chronique, chez le 
sportif  entraîné,  l’absorption  semble  augmenter  du  fait  des  adaptations  foncti
niveau des différents organes et de différentes modifications corporelles.
Au sujet de la distribution, intervient en aigu le problème de la déshydratation. Le sujet va 
voir  une  diminution  de  son  volume  de  distribution  entraînant  une  augmentati
concentrations  de  médicaments.  La  fixation  aux  protéines  va  être  augmentée  provoquant 
éventuellement  un  effet  retard  du  médicament.  La  récupération  s’avère  néanmoins 
relativement  rapide.  En  chronique,  la  hausse  du  volume  plasmatique,  surtout  en  cas 
d’entraînement  en  endurance,  peut  engendrer  une  diminution  de  la  concentration  de 
médicaments chez les sujets très entraînés.
En  matière  de  métabolisme,  l’organe  essentiel  s’avère  être  le  foie.  Les  médicaments 
présentant  un  métabolisme  hépatique,  des  modif
(diminution  du  flux  sanguin  hépatique  réduisant  l’efficacité  du  foie)  qu’en  chronique  (la 
clairance et la demi-
vie de ces médicaments pouvant être augmentées). 
Pour l’excrétion, celle-
ci s’effectue essentiellement
les urines. Le Professeur Poortmans a mis en évidence que le débit sanguin rénal diminuait 
avec l’intensité de l’exercice mais qu’à l’inverse, la fixation glomérulaire restait stable. Ce qui 
revient à dire que l
e rein ne modifie guère son excrétion jusqu’à 60 ou 70 % du VO
alors qu’au-
delà, intervient un ralentissement du phénomène d’excrétion des médicaments. 
Une  nouvelle  fois,  la  possibilité  d’effets  secondaires  majorés  doit  être  mentionnée,  effets 
seconda
ires qui disparaissent après une phase de récupération d’environ 30 minutes.
 
 
 
 
 
 
ionnelle. Les pathologies valvulaires doivent néanmoins être citées pour 
Nous avons vu que l’extrapolation des données pharmacocinétiques des médicaments entre 
les  phases  de  repos  et  d’effort  n’était  pas  pertinente.  Les  effets  de  l’exe
chroniques, sur les médicaments restant largement méconnus. Se pose, de plus, le problème 
de l’interaction entre médicaments et performance.La pharmacocinétique de ces drogues en 
phase d’exercice se caractérise donc par le faible nombre des
 
données publiées sur le sujet, 
quelques  éléments  ayant  trait  à  l’absorption,  à  la  distribution,  à  la  métabolisation  et  à 
l’excrétion sont néanmoins connus. 
 
Concernant l’absorption orale en aigu, très peu de modifications sont observées tant que le 
demeure en dessous du seuil ventilatoire. En injection ou en inhalation en revanche, 
l’absorption est très significativement augmentée en cours d’exercice. En chronique, chez le 
sportif  entraîné,  l’absorption  semble  augmenter  du  fait  des  adaptations  foncti
niveau des différents organes et de différentes modifications corporelles.
 
Au sujet de la distribution, intervient en aigu le problème de la déshydratation. Le sujet va 
voir  une  diminution  de  son  volume  de  distribution  entraînant  une  augmentati
concentrations  de  médicaments.  La  fixation  aux  protéines  va  être  augmentée  provoquant 
éventuellement  un  effet  retard  du  médicament.  La  récupération  s’avère  néanmoins 
relativement  rapide.  En  chronique,  la  hausse  du  volume  plasmatique,  surtout  en  cas 
d’entraînement  en  endurance,  peut  engendrer  une  diminution  de  la  concentration  de 
médicaments chez les sujets très entraînés.
 
En  matière  de  métabolisme,  l’organe  essentiel  s’avère  être  le  foie.  Les  médicaments 
présentant  un  métabolisme  hépatique,  des  modif
ications  peuvent  apparaître,  tant  en  aigu 
(diminution  du  flux  sanguin  hépatique  réduisant  l’efficacité  du  foie)  qu’en  chronique  (la 
vie de ces médicaments pouvant être augmentées). 
 
ci s’effectue essentiellement
 
dans la sueur, l’air expiré et surtout dans 
les urines. Le Professeur Poortmans a mis en évidence que le débit sanguin rénal diminuait 
avec l’intensité de l’exercice mais qu’à l’inverse, la fixation glomérulaire restait stable. Ce qui 
e rein ne modifie guère son excrétion jusqu’à 60 ou 70 % du VO
delà, intervient un ralentissement du phénomène d’excrétion des médicaments. 
Une  nouvelle  fois,  la  possibilité  d’effets  secondaires  majorés  doit  être  mentionnée,  effets 
ires qui disparaissent après une phase de récupération d’environ 30 minutes.
ionnelle. Les pathologies valvulaires doivent néanmoins être citées pour 
Nous avons vu que l’extrapolation des données pharmacocinétiques des médicaments entre 
les  phases  de  repos  et  d’effort  n’était  pas  pertinente.  Les  effets  de  l’exe
rcice,  aigus  ou 
chroniques, sur les médicaments restant largement méconnus. Se pose, de plus, le problème 
de l’interaction entre médicaments et performance.La pharmacocinétique de ces drogues en 
données publiées sur le sujet, 
quelques  éléments  ayant  trait  à  l’absorption,  à  la  distribution,  à  la  métabolisation  et  à 
Concernant l’absorption orale en aigu, très peu de modifications sont observées tant que le 
demeure en dessous du seuil ventilatoire. En injection ou en inhalation en revanche, 
l’absorption est très significativement augmentée en cours d’exercice. En chronique, chez le 
sportif  entraîné,  l’absorption  semble  augmenter  du  fait  des  adaptations  foncti
onnelles  au 
Au sujet de la distribution, intervient en aigu le problème de la déshydratation. Le sujet va 
voir  une  diminution  de  son  volume  de  distribution  entraînant  une  augmentati
on  des 
concentrations  de  médicaments.  La  fixation  aux  protéines  va  être  augmentée  provoquant 
éventuellement  un  effet  retard  du  médicament.  La  récupération  s’avère  néanmoins 
relativement  rapide.  En  chronique,  la  hausse  du  volume  plasmatique,  surtout  en  cas 
d’entraînement  en  endurance,  peut  engendrer  une  diminution  de  la  concentration  de 
En  matière  de  métabolisme,  l’organe  essentiel  s’avère  être  le  foie.  Les  médicaments 
ications  peuvent  apparaître,  tant  en  aigu 
(diminution  du  flux  sanguin  hépatique  réduisant  l’efficacité  du  foie)  qu’en  chronique  (la 
dans la sueur, l’air expiré et surtout dans 
les urines. Le Professeur Poortmans a mis en évidence que le débit sanguin rénal diminuait 
avec l’intensité de l’exercice mais qu’à l’inverse, la fixation glomérulaire restait stable. Ce qui 
e rein ne modifie guère son excrétion jusqu’à 60 ou 70 % du VO
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delà, intervient un ralentissement du phénomène d’excrétion des médicaments. 
Une  nouvelle  fois,  la  possibilité  d’effets  secondaires  majorés  doit  être  mentionnée,  effets 
ires qui disparaissent après une phase de récupération d’environ 30 minutes.