L’histoire du LIST - Laurence Beasley (ICPL) s’agite. Informe Guyon - Guyon contacte quelques « anciens » de Lascaux Été 2008: - Guyon, à la recherche de microbiologistes, me contacte. Novembre 2008: - Rencontre avec Cossart et Danchin à Pasteur ==> noyau du futur LIST - Rencontre avec J. Boué (conseiller de Mme Albanel) remise projet de réorganisation du Conseil Scientifique Février 2009: - Guyon, Danchin, Goldberg invités au Symposium Mme Albanel annonce un nouveau Conseil Scientifique Mars 2009: - M. Clément invite Danchin/Goldberg à présider le Conseil; puis à l’aider à créer le nouveau Conseil Avril-Juillet 2009: - négociations sur constitution du conseil: rôle, mode de fonctionnement, relations avec l’administration, composition. ==> accord final avec Michel Clément Points principaux de l’accord: - Grande majorité de Scientifiques « durs » - Présence d’experts étrangers - Indépendance (aucune personnalités ayant participé à la gestion de la crise, que ce soit administration ou ancien Conseil Scientifique) - Initiative des programmes et responsabilité des propositions reviennent au Conseil Scientifique - La prise de décision est de la responsabilité du Ministre. La mise en œuvre est du ressort de l’Administration. - Contribution scientifique et évaluation lors de la mise en œ uvre - Transparence des travaux qui sont rendus publics - Mode de fonctionnement (conseil restreint - groupes thématiques) - Liste des membres - Présidence (pour la 1ère année) Entre temps: - Remise au ministère d’un « rapport post-symposium » qui fait le point sur la situation, propose certaines actions et pose des questions. - Contacts avec l’UNESCO, l’ICPL, l’ICOMOS. A partir de Juillet 2009: - attente de la nomination officielle. 19 octobre 2009: - rencontre chez Mme Durrleman, conseillère du nouveau ministre. ==> confirmation accord, sauf présidence (Y. Coppens) ==> remise en cause de l’accord. Plus aucun contact avec le ministère. RÔLE DU LIST - Observateur scientifique neutre et indépendant - Interlocuteur scientifique pour informer le public, les media, les organisations (UNESCO, ICOMOS, ICPL,…) et répondre à leurs interrogations. - Conseiller mettant l’expertise de ses membres au service de la grotte et de toute instance intéressée par sa sauvegarde. Désireux de s’auto-dissoudre dès qu’il aura la certitude que le Conseil Scientifique aura pris la relève dans les conditions voulues. Mise en œuvre d’une démarche scientifique rigoureuse pour: - identifier les «déclencheurs» des problèmes microbiologiques . Évolution des paramètres climatiques ou environnementaux, que la cause soit naturelle ou accidentelle . Nécessité absolue, pour le LIST comme pour votre Conseil, d’avoir accès aux relevés de température, humidité, gaz carbonique,… en particulier pour la période 1999-2008 . Impossible jusqu’ici. - définir les mesures pratiques de prévention de nouvelles crises . Programmes de recherche prioritaires visant des propositions pratiques à court/moyen terme . Appareillage d’assistance climatique - Définition du « point de consigne » en température ou degré d’humidité ? . Détermination du degré de tolérance à présence humaine (simulations puis expérimentation sûre et facile grâce à capteurs automatisés) . Isolement de la grotte par grand froid (remise en état des glissières) . Contrôle microbiologique régulier et fréquent - définir une stratégie pour réagir au mieux en cas de nouvelle crise . Contrôle visuel régulier et fréquent pour détection précoce des troubles. . Utilisation de biocides ? . Efficacité et moyen d’application: pourquoi ne pas exploiter le programme initié en 2008 ? . Risques associés aux biocides: - étude de la croissance supposée sur l’ammonium quaternaire comme source d’azote ou de carbone. - recherche d’aromatiques et métaux introduits dans la grotte (impliqués dans métabolisme de la mélanine?). . Utilisation de chaux vive en cas d’«explosion» microbiologique ? . Etude de l’impact chimique . Etude de l’impact climatique: relevés de température/humidité en 2001 modélisation par le Simulateur Lascaux . Analyse des microorganismes potentiellement dangereux . Identification . Caractérisation métaboliques . Sensibilité aux biocides -Évaluer les programmes et les mesures mises en œuvre . Questions sur l’identification annoncée « du » champignon responsable des taches noires . Quelle est l’espèce nouvelle ? . Quelles expériences nouvelles ont permis de trancher entre les conclusions du LRMH (Ulocladium) et celles du groupe de Dijon (Scolecobasidium) décrites en février 2009 ? . Questions sur l’utilisation des résultats du «Simulateur Lascaux» . La précision des simulations permet-elle la conception d’un nouveau système de climatisation ? Un exemple d’évaluation ===> Réflexions sur le Simulateur Lascaux d’après la publication: International Journal of Heat and Mass Transfer 52 (2009) 2528–2542 An Eulerian/Lagrangian method for the numerical simulation of incompressible convection flows interacting with complex obstacles: Application to the natural convection in the Lascaux cave Delphine Lacanette a,c,*, Stéphane Vincent a,c, Arthur Sarthou a,c, Philippe Malaurent b, Jean-Paul Caltagirone a,c Deux phases dans la simulation: 1 ère phase: - simulation des « conditions initiales »: Simulation de la température, l’humidité, les courants de convection, en tout point de la grotte. 2ème phase: - simulation de l’évolution des conditions pendant 7 heures: Suite à une perturbation interne, évolution des paramètres climatiques à partir des conditions initiales SIMULÉES. ==> IMPORTANCE CRUCIALE DES CONDITIONS INITIALES HYPOTHÈSES POUR LE CALCUL DES CONDITIONS INITIALES QuickTime™ et un décompresseur sont requis pour visionner cette image. Fig. 1. Definition sketch. The initial conditions in temperature are calculated on a one-dimensional heat conduction model in the floor, based on the temperature measured by Météo France during more than 50 years above the cave, and those taken in the cave since 1963. The characteristics of the rock and air are the following: s = 1800 kg/m3; CPs = 1000 J/kg K; s = 1W/mK ; …. Traduction des hypothèses: Domaine de simulation: - sol au-dessus de la grotte plat, horizontal: pas de relief ? - aucun échange gazeux avec l’extérieur: notoirement très inexact. Modèle unidimensionnel de conduction thermique: - pas de transferts de chaleur horizontaux: invraissemblable sauf si isothermes horizontales - en particulier, ensoleillement de la surface uniforme: pas de végétation ? Valeur unique des densité, chaleur spécifique et conductivité thermique du karst: - karst parfaitement homogène en composition rocheuse: une seule espèce de roche, pas de fissures, pas d’eau infiltrée, … en contradiction totale avec ce que l’on sait de la colline de Lascaux. Conclusion: Les conditions aux limites ne peuvent être qu’une approximation dont on ignore la marge d’erreur. Septembre 1981: Th = 11,725 °C Tb = 11,775 °C Th-b = - 0,05 °C QuickTime™ et un décompresseur sont requis pour visionner cette image. Décembre 1999: Th = 12,0812 °C Tb = 11,9875 °C Th-b = + 0,0937 °C Notez la « précision » au 1/10.000 ème de °C Résultats des simulations Avant la crise: Th-b = - 0,05 °C °C ==> il y a convexion naturelle Au moment de la crise: Th-b = + 0,0937 ==> il n’y a pas de convexion D’où la conclusion qu’il y aurait eu « changement de régime » lié au réchauffement climatique … Calcul d’erreur sur la différence de température entre haut et bas: (Th-b) = Th + Tb sur tempétatures mesurées: Calibrage des thermomètres à: 0,05 °C ==> (Th-b) = Th + Tb = 2 x 0,05°C = 0,1 °C sur températures simulées: Pour que les Th-b obtenus par le simulateur soient significatifs, la précision des simulations doit être supérieure à celle des températures utilisées pour paramétrer le simulateur… Conclusions L’utilité du simulateur pour l’étude de perturbations internes de courte durée n’est pas mise en cause dès lors que les conditions initiales seraient des relevés expérimentaux et non pas le résultat de simulations. En ce qui concerne l’effet du climat extérieur sur l’intérieur : - Le prétendu «changement de régime» lié au réchauffement climatique reste à vérifier. - La validité des simulations des conditions aux limites doit être démontrée expérimentalement et leur précision établie. Aucun aménagement de la grotte fondé sur des modélisations à partir de conditions initiales simulées ne doit être entrepris avant validation des simulations.