Astronomie_Dans_Le_Voyage_Du_Jeune_Anacharsis

publicité
Astronomie Dans Le Voyage
Du Jeune Anacharsis
Par Thibaut TEZENAS
Chapitre 31 du Tome 1
Suite de la bibliothèque. L'astronomie
et la géographie.
Début de la seconde partie
Pourriez-vous me donner une
idée générale de l’état actuel
de votre astronomie ?
Euclide prit alors une sphère, et me rappela l’usage des différents
cercles dont elle est composée : il me montra un planisphère céleste,
et nous reconnûmes les principales étoiles distribuées dans les
différentes constellations. Tous les astres, ajouta-t-il, tournent dans
l’espace d’un jour, d’orient en occident, autour des pôles du monde.
Outre ce mouvement, le soleil, la lune et les cinq planètes en ont un
qui les porte d’occident en orient, dans certains intervalles de temps.
Le soleil parcourt les 360 degrés de l’écliptique dans une année qui
contient, suivant les calculs de Méton, 365 jours et 5 sur 19 parties
d’un jour (4). Chaque lunaison dure 29 jours 12 heures 45 minutes
etc. Les 12 lunaisons donnent en conséquence 354 jours, et un peu
plus du tiers d’un jour. Dans notre année civile, la même que la
lunaire, nous négligeons cette fraction ; nous supposons seulement 12
mois, les uns de 30 jours, les autres de 29, en tout 354. Nous
concilions ensuite cette année civile avec la solaire, par 7 mois
intercalaires, que dans l’espace de 19 ans, nous ajoutons aux années
3e 5e 8e 11e 13e 16e et 19e.
Vous ne parlez pas, dis-je alors, d’une espèce d’année, qui n’étant pour
l’ordinaire composée que de 360 jours, est plus courte que celle du
soleil, plus longue que celle de la lune. On la trouve chez les plus
anciens peuples et dans vos meilleurs écrivains : comment fut-elle
établie ? Pourquoi subsiste-t-elle encore parmi vous ? Elle fut réglée
chez les Égyptiens, répondit Euclide, sur la révolution annuelle du
soleil, qu’ils firent d’abord trop courte ; parmi nous, sur la durée de 12
lunaisons, que nous composâmes toutes également de 30 jours. Dans
la suite, les Égyptiens ajoutèrent à leur année solaire 5 jours et 6
heures ; de notre côté, en retranchant 6 jours de notre année lunaire,
nous la réduisîmes à 354, et quelquefois à 355 jours. Je répliquai : il
fallait abandonner cette forme d’année, dès que vous en eûtes reconnu
le vice. Nous ne l’employons jamais, dit-il, dans les affaires qui
concernent l’administration de l’état, ou les intérêts des particuliers.
En des occasions moins importantes, une ancienne habitude nous force
quelquefois à préférer la brièveté à l’exactitude du calcul, et personne
n’y est trompé.
Je supprime les questions que je fis à Euclide sur le calendrier des
Athéniens ; je vais seulement rapporter ce qu’il me dit sur les
divisions du jour. Ce fut des Babyloniens, reprit-il, qui nous
apprîmes à le partager en 12 parties, plus ou moins grandes,
suivant la différence des saisons. Ces parties ou ces heures, car
c’est le nom que l’on commence à leur donner, sont marquées,
pour chaque mois, sur les cadrans, avec les longueurs de l’ombre,
correspondantes à chacune d’elles. Vous savez en effet que pour tel
mois, l’ombre du style prolongée jusqu’à tel nombre de pieds,
donne avant ou après midi, tel moment de la journée (5) ; que
lorsqu’il s’agit d’assigner un rendez-vous pour le matin ou pour le
soir, nous nous contentons de renvoyer, par exemple, au 10e 12e
pied de l’ombre, et que c’est enfin de là qu’est venue cette
expression : quelle ombre est-il ? Vous savez aussi que nos
esclaves vont de temps en temps consulter le cadran exposé aux
yeux du public, et nous rapportent l’heure qu’il est. Quelque facile
que soit cette voie, on cherche à nous en procurer une plus
commode, et déjà l’on commence à fabriquer des cadrans portatifs.
Quoique le cycle de Méton soit plus exact que ceux qui l’avaient
précédé, on s’est apperçu de nos jours qu’il a besoin de correction.
Déja Eudoxe nous a prouvé, d’après les astronomes égyptiens, que
l’année solaire est de 365 jours un quart, et par conséquent plus
courte que celle de Méton, d’une 76e partie de jour. On a remarqué
que dans les jours des solstices, le soleil ne se lève pas précisément
au même point de l’horizon ; on en a conclu qu’il avait une latitude,
ainsi que la lune et les planètes, et que dans sa révolution annuelle, il
s’écartait en deçà et au delà du plan de l’écliptique, incliné à
l’équateur d’environ 24 degrés. Les planètes ont des vitesses qui leur
sont propres, et des années inégales. Eudoxe, à son retour d’Égypte,
nous donna de nouvelles lumières sur le temps de leurs révolutions.
Celles de Mercure et de Vénus s’achèvent en même temps que celle
du Soleil ; celle de Mars en 2 ans, celle de Jupiter en 12, celle de
Saturne en 30.
Les astres qui errent dans le zodiaque, ne se meuvent pas par euxmêmes ; ils sont entraînés par les sphères supérieures, ou par celles
auxquelles ils sont attachés.
On n’admettait autrefois que huit de ces sphères, celle des étoiles fixes,
celles du soleil, de la lune, et des cinq planètes.
On les a multipliées, depuis qu’on a découvert dans les corps célestes,
des mouvements dont on ne s’était pas aperçu. Je ne vous dirai point
qu’on se croit obligé de faire rouler les astres errans dans autant de
cercles, par la seule raison que cette figure est la plus parfaite de toutes :
ce serait vous instruire des opinions des hommes, et non des lois de la
nature. La lune emprunte son éclat du soleil ; elle nous cache la lumière
de cet astre, quand elle est entre lui et nous ; elle perd la sienne, quand
nous sommes entre elle et lui. Les éclipses de lune et de soleil
n’épouvantent plus que le peuple, et nos astronomes les annoncent
d’avance.
On démontre en astronomie que certains astres sont plus grands que la
terre ; mais je ne sais pas si le diamètre du soleil est neuf fois plus grand
que celui de la lune, comme Eudoxe l’a prétendu. Je demandai à
Euclide, pourquoi il ne rangeait pas les comètes au nombre des astres
errants.
Telle est en effet, me dit-il, l’opinion de plusieurs philosophes, entre
autres d’Anaxagore, de Démocrite et de quelques disciples de
Pythagore : mais elle fait plus d’honneur à leur esprit qu’à leur
savoir. Les erreurs grossières dont elle est accompagnée, prouvent
assez qu’elle n’est pas le fruit de l’observation.
Anaxagore et Démocrite supposent que les comètes ne sont autre
chose que deux planètes qui, en se rapprochant, paraissent ne faire
qu’un corps ; et le dernier ajoute pour preuve, qu’en se séparant, elles
continuent à briller dans le ciel, et présentent à nos yeux des astres
inconnus jusqu’alors. À l’égard des pythagoriciens, ils semblent
n’admettre qu’une comète qui paroît par intervalles, après avoir été
pendant quelque temps absorbée dans les rayons du soleil.
Mais que répondrez-vous, lui dis-je, aux Chaldéens et aux Égyptiens,
qui sans contredit sont de très grands observateurs ? N’admettent-ils
pas, de concert, le retour périodique des comètes ?
Parmi les astronomes de Chaldée, me dit-il, les uns se vantent de
connaître leur cours, les autres les regardent comme des tourbillons
qui s’enflamment par la rapidité de leur mouvement. L’opinion des
premiers ne peut être qu’une hypothèse, puisqu’elle laisse subsister
celle des seconds. Si les astronomes d’Égypte ont eu la même idée, ils
en ont fait un mystère à ceux de nos philosophes qui les ont consultés.
Eudoxe n’en a jamais rien dit, ni dans ses conversations, ni dans ses
ouvrages. Est-il à présumer que les prêtres égyptiens se savent réservé
la connaissance exclusive du cours des comètes ? Je fis plusieurs
autres questions à Euclide. Je trouvai presque toujours partage dans les
opinions, et par conséquent incertitude dans les faits. Je l’interrogeai
sur la voie lactée ; il me dit que suivant Anaxagore, c’était un amas
d’étoiles dont la lumière était à demi obscurcie par l’ombre de la terre,
comme si cette ombre pouvait parvenir jusqu’aux étoiles ; que suivant
Démocrite, il existe dans cet endrait du ciel, une multitude d’astres très
petits, très voisins, qui en confondant leurs faibles rayons forment une
lueur blanchâtre.
Après de longues courses dans le ciel, nous revînmes sur la terre. Je
dis à Euclide : nous n’avons pas rapporté de grandes vérités d’un si
long voyage ; nous serons sans doute plus heureux sans sortir de
chez nous ; car le séjour qu’habitent les hommes doit leur être
parfaitement connu.
Euclide me demanda comment une aussi lourde masse que la terre
pouvait se tenir en équilibre au milieu des airs ? Cette difficulté ne
m’a jamais frappé, lui dis-je. Il en est peut-être de la terre comme
des étoiles et des planètes. On a pris des précautions, reprit-il, pour
les empêcher de tomber ; on les a fortement attachées à des sphères
plus solides, aussi transparentes que le cristal ; les sphères tournent,
et les corps célestes avec elles. Mais nous ne voyons autour de nous
aucun point d’appui pour y suspendre la terre ; pourquoi donc ne
s’enfonce-t-elle pas dans le sein du fluide qui l’environne ? C’est,
disent les uns, que l’air ne l’entoure pas de tous côtés. La terre est
comme une montagne dont les fondements ou les racines s’étendent
à l’infini dans le sein de l’espace .
Nous en occupons le sommet, et nous pouvons y dormir en sûreté.
D’autres aplatissent sa partie inférieure, afin qu’elle puisse reposer
sur un plus grand nombre de colonnes d’air, ou surnager au dessus de
l’eau : mais d’abord il est presque démontré qu’elle est de forme
sphérique. D’ailleurs, si l’on choisit l’air pour la porter, il est trop
faible ; si c’est l’eau, on demande sur quoi elle s’appuie. Nos
physiciens ont trouvé, dans ces derniers temps, une voie plus simple
pour dissiper nos craintes. En vertu, disent-ils, d’une loi générale,
tous les corps pesants tendent vers un point unique ; ce point est le
centre de l’univers, le centre de la terre. Il faut donc que les parties de
la terre, au lieu de s’éloigner de ce milieu, se pressent les unes contre
les autres pour s’en rapprocher. De là il est aisé de concevoir que les
hommes qui habitent autour de ce globe, et ceux en particulier qui
sont nommés antipodes, peuvent s’y soutenir sans peine, quelque
position qu’on leur donne. Et croyez-vous, lui dis-je, qu’il en existe
en effet dont les pieds soient opposés aux nôtres ?
Je l’ignore, répondit-il. Quoique plusieurs auteurs nous aient
laissé des descriptions de la terre, il est certain que personne ne
l’a parcourue, et que l’on ne connoît encore qu’une légère
portion de sa surface. On doit rire de leur présomption, quand
on les voit avancer sans la moindre preuve, que la terre est de
toutes parts entourée de l’océan, et que l’Europe est aussi
grande que l’Asie. Je demandai à Euclide quels étaient les pays
connus des Grecs ? Il voulait me renvoyer aux historiens que
j’avais lus ; mais je le pressai tellement, qu’il continua de cette
manière : Pythagore et Thalès divisèrent d’abord le ciel en cinq
zones ; deux glaciales, deux tempérées, et une qui se prolonge
le long de l’équateur. Dans le siècle dernier, Parménide
transporta la même division à la terre ; on l’a tracée sur la
sphère que vous avez sous les yeux.
Les hommes ne peuvent subsister que sur une petite partie de la
surface du globe : l’excès du froid et de la chaleur ne leur a pas permis
de s’établir dans les régions qui avoisinent les pôles et la ligne
équinoxiale : ils ne se sont multipliés que dans les climats tempérés ;
mais c’est à tort que dans plusieurs cartes géographiques on donne à la
portion de terrain qu’ils occupent, une forme circulaire : la terre
habitée s’étend beaucoup moins du midi au nord, que de l’est à
l’ouest.
Nous avons au nord du Pont-Euxin des nations scythiques : les unes
cultivent la terre, les autres errent dans leurs vastes domaines : plus
loin habitent différents peuples, et entre autres des anthropophages...
qui ne sont pas scythes, repris-je aussitôt. Je le sais, me répondit-il, et
nos historiens les en ont distingués. Au dessus de ce peuple barbare,
nous supposons des déserts immenses. À l’est, les conquêtes de Darius
nous ont fait connaître les nations qui s’étendent jusqu’à l’Indus. On
prétend qu’au de là de ce fleuve est une région aussi grande que le
reste de l’Asie.
C’est l’Inde, dont une très petite partie est soumise aux rois de Perse,
qui en retirent tous les ans un tribut considérable en paillettes d’or. Le
reste est inconnu. Vers le nord-est, au dessus de la mer Caspienne,
existent plusieurs peuples dont on nous a transmis les noms, en
ajoutant que les uns dorment six mois de suite, que les autres n’ont
qu’un oeil, que d’autres enfin ont des pieds de chèvre ; vous jugerez,
par ces récits, de nos connaissances en géographie. Du côté de l’ouest,
nous avons pénétré jusqu’aux colonnes d’Hercule, et nous avons une
idée confuse des nations qui habitent les côtes de l’Ibérie (6) ;
l’intérieur du pays nous est absolument inconnu. Au delà des
colonnes, s’ouvre une mer qu’on nomme Atlantique, et qui, suivant
les apparences, s’étend jusqu’aux parties orientales de l’Inde ; elle
n’est fréquentée que par les vaisseaux de Tyr et de Carthage, qui
n’osent pas même s’éloigner de la terre ; car après avoir franchi le
détroit, les uns descendent vers le sud, et longent les côtes de
l’Afrique ; les autres tournent vers le nord, et vont échanger leurs
marchandises avec l’étain des îles Cassitérides (7), dont les Grecs
ignorent la position.
Plusieurs tentatives ont été faites pour étendre la géographie du
côté du midi. On prétend que par les ordres de Nécos, qui régnait
en Égypte, il y a environ 250 ans, des vaisseaux montés
d’équipages phéniciens partirent du golphe d’Arabie, firent le tour
de l’Afrique, et revinrent deux ans après en Égypte par le détroit de
Cadir (8). On ajoute que d’autres navigateurs ont tourné cette partie
du monde ; mais ces entreprises, en les supposant réelles, n’ont pas
eu de suites : le commerce ne pouvait multiplier des voyages si
longs et si dangereux, que sur des espérances difficiles à réaliser.
On se contenta depuis de fréquenter les côtes, tant orientales
qu’occidentales de l’Afrique : c’est sur ces dernières que les
Carthaginois établirent un assez grand nombre de colonies. Quant à
l’intérieur de ce vaste pays, nous avons ouï parler d’une route qui le
traverse en entier depuis la ville de Thèbes en égypte, jusqu’aux
colonnes d’Hercule.
On assure aussi qu’il existe plusieurs grandes nations dans cette partie
de la terre, mais on n’en rapporte que les noms ; et vous pensez bien,
d’après ce que je vous ai dit, qu’elles n’habitent pas la zone torride.
Nos mathématiciens prétendent que la circonférence de la terre est de
quatre cent mille stades (9): j’ignore si le calcul est juste ; mais je sais
bien que nous connaissons à peine le quart de cette circonférence.
FIN
Quitter
MÉTON, grec, vers -430
Astronome à Athènes. Étudiant les phases de la
Lune, il affirma qu'il y avait exactement 235
lunaisons en 19 ans (c’est son cycle). Cette pensée
pythagoricienne -puisqu'en nombres entiers- lui valut
grande audience et 19 fut le premier nombre d'or de
l'histoire des mathématiques car le cycle de Méton,
l'ennéadécaétéride, fut gravé en lettres d'or sur un
temple athénien.
Son cycle fut adopté en -433 et persista jusqu'en -331,
année où l'astronome Callippe de Cyzique, un élève
d'Eudoxe, le porta à 76 ans (quadruple) : la callippique.
(Il a prouvé que toutes les données pouvaient être
multiplier par quatre).
Retour au texte
Euclide, en grec ancien Εὐκλείδης Eukleidês (né vers -325,
mort vers -265 à Alexandrie) était un mathématicien de la
Grèce antique, auteur des Éléments, qui sont considérés comme
l'un des textes fondateurs des mathématiques modernes.
On sait très peu de choses sur d'Euclide, sinon
que c'était un mathématicien grec qui naquit
peut-être à Athènes vers 325 avant J.C, qui
partit en Égypte pour y enseigner les
mathématiques sous le règne de Ptolémée 1er
et qui mourut vers 265 avant J.C. Il travailla
au Musée d'Alexandrie et y fonda l'Ecole des
mathématiques. Entouré de ses disciples, il y
mena de nombreux travaux de recherche. Il a
probablement rencontré Archimède.
Retour au texte
L'écliptique est la courbe sur la sphère céleste
représentant la trajectoire annuelle du soleil vue de la
Terre.
La sphère céleste est une sphère
imaginaire de rayon quelconque et
dont le centre est occupé par la
Terre. Cette façon de concevoir
l’espace, héritée de l'antiquité,
permet de représenter tous les
astres tel qu'on les voit depuis la
Terre. Ainsi, il est possible de
positionner les astres dans le ciel
en leur attribuant des coordonnées
uniques.
dans l'image suivante :
L’écliptique est représenté
en jaune
Retour au texte
Les cinq dix-neuvièmes parties d'un jour font 8 heures
10 minutes 68 secondes, etc. Ainsi l'année solaire était,
suivant Méton, de 365 jours 8 heures 18' 56" 50"' ; elle
est, suivant les astronomes modernes, de 386 jours 8
heures 48' 43" ou 45"'. Différence de l'année de Méton
à la nôtre, 30 minutes et environ 12 secondes.
Grâce a ce comparatif, on peut voir la précision des
astronomes de l’antiquité malgré le manque de moyen
technologique.
Retour au texte
La lunaison est l'intervalle de temps séparant deux
nouvelles Lunes et dont la durée est de 29 jours 12
heures 44 minutes et 2,9 secondes.
Retour au texte
par 7 mois intercalaires, que dans l’espace de 19 ans, nous
ajoutons aux années 3e 5e 8e 11e 13e 16e et 19e :
Comme leur année était imparfaite les grecs
« rajoutaient » des mois dans l’années : 7 mois pour
19ans
Retour au texte
Sur les cadrans, avec les longueurs de l’ombre, correspondantes à
chacune d’elles.
Les grecs ont créés les premiers cadrans IMAGE DE
solaire…
CADRAN
SOLAIRE
Retour au texte
Euclide, en grec ancien Εὐκλείδης Eukleidês (né vers -325,
mort vers -265 à Alexandrie) était un mathématicien de la
Grèce antique, auteur des Éléments, qui sont considérés comme
l'un des textes fondateurs des mathématiques modernes.
On sait très peu de choses relatives à la vie
d'Euclide, sinon que c'était un mathématicien
grec qui naquit peut-être à Athènes vers 325
avant J.C, qui partit en Égypte pour y
enseigner les mathématiques sous le règne de
Ptolémée 1er et qui mourut vers 265 avant
J.C. Il travailla au Musée d'Alexandrie et y
fonda l'Ecole des mathématiques. Entouré de
ses disciples, il y mena de nombreux travaux
de recherche. Il a probablement rencontré
Retour au texte
Archimède.
Euclide, en grec ancien Εὐκλείδης Eukleidês (né vers -325,
mort vers -265 à Alexandrie) était un mathématicien de la
Grèce antique, auteur des Éléments, qui sont considérés comme
l'un des textes fondateurs des mathématiques modernes.
On sait très peu de choses relatives à la vie
d'Euclide, sinon que c'était un mathématicien
grec qui naquit peut-être à Athènes vers 325
avant J.C, qui partit en Égypte pour y
enseigner les mathématiques sous le règne de
Ptolémée 1er et qui mourut vers 265 avant
J.C. Il travailla au Musée d'Alexandrie et y
fonda l'Ecole des mathématiques. Entouré de
ses disciples, il y mena de nombreux travaux
de recherche. Il a probablement rencontré
Retour au texte
Archimède.
Rappel : Les grecs ont créés les premiers cadrans
solaire… et les premières tables
Palladius Rutilius a mis à la fin de chaque mois une table où l'on voit la
correspondance des divisions du jour aux différentes longueurs de
l'ombre du gnomon(partie du cadran en relief. Voici la table de janvier :
Heures.................. I et XI....................Pieds........................ 29.
-
................. II et X
........................... 19.
-
........... III. et IX
................... 16
-
.......... IV. et VIII
................. 15.
-
................... V. et VII.
-
................... VI.
............. 10.
............................. 9.
Retour au texte
MÉTON, grec, vers -430
Astronome à Athènes. Étudiant les phases de
la Lune, il affirma qu'il y avait exactement
235 lunaisons en 19 ans. Cette pensée
pythagoricienne -puisqu'en nombres entierslui valut grande audience et 19 fut le premier
nombre d'or de l'histoire des mathématiques
car le cycle de Méton, l'ennéadécaétéride, fut
gravé en lettres d'or sur un temple athénien.
Son cycle fut adopté en -433 et persista jusqu'en -331,
année où l'astronome Callippe de Cyzique, un élève
d'Eudoxe, le porta à 76 ans (quadruple) : la callippique.
(Il a prouvé que toutes les données pouvaient être
multiplier par quatre).
Retour au texte
Eudoxe de Cnide (409 - 356 AV J.C.)
Eudoxe de Cnide réussit à représenter le mouvement des
planètes à l'aide d'un système très complexe mais basé
exclusivement sur des trajectoires circulaires , et ce
système , dit des sphères homocentriques , fut intégré
immédiatement par Aristote dans sa physique universelle
.
Retour au texte
Le plan de l’écliptique est le plan sur lequel tourne toutes
les planètes.
Il est visible sur cette photo prise lors d'une expédition sur la
lune : c’est la ligne qui relient les trois petits point : ces trois
point sont de droite à gauche Saturne, Mars et Mercure.
Le plan de
l’écliptique est a
peu près orienté
comme la droite
verte.
Retour au texte
Eudoxe de Cnide (409 - 356 AV J.C.)
Eudoxe de Cnide réussit à représenter le mouvement des
planètes à l'aide d'un système très complexe mais basé
exclusivement sur des trajectoires circulaires , et ce
système , dit des sphères homocentriques , fut intégré
immédiatement par Aristote dans sa physique universelle
.
Retour au texte
Euclide, en grec ancien Εὐκλείδης Eukleidês (né vers -325,
mort vers -265 à Alexandrie) était un mathématicien de la
Grèce antique, auteur des Éléments, qui sont considérés comme
l'un des textes fondateurs des mathématiques modernes.
On sait très peu de choses relatives à la vie
d'Euclide, sinon que c'était un mathématicien
grec qui naquit peut-être à Athènes vers 325
avant J.C, qui partit en Égypte pour y
enseigner les mathématiques sous le règne de
Ptolémée 1er et qui mourut vers 265 avant
J.C. Il travailla au Musée d'Alexandrie et y
fonda l'Ecole des mathématiques. Entouré de
ses disciples, il y mena de nombreux travaux
de recherche. Il a probablement rencontré
Retour au texte
Archimède.
Anaxagore (500–428 av. J.-C.), dit de Clazomènes en , était un philosophe. On
suppose qu'il a donné des cours à Athènes pendant près d'une trentaine d'années,
pendant lesquelles Socrate l'aurait peut-être connu. Il fut le premier philosophe à
s’établir à Athènes, où il eut Périclès et Euripide comme élèves (il éleva Périclès).
Il était surnommé l'esprit car il soutenait que l'esprit était la cause de l'univers. À
l'inverse de nombre de penseurs grecs, il méprise la sphère politique et clame que seul
le Cosmos importe. Selon lui, les astres qui s'y trouvent n'étaient non pas des Dieux
comme le peuple le pensait alors, mais des masses incandescentes. Il introduisit le
concept du nous (qui se lit « nousse ») et qui équivaut à l'intelligence organisatrice et
directrice du monde. Ce dernier serait formé de substances diverses qui n'auraient ni
naissance ni fin mais qui s'agenceraient seulement par combinaisons et séparations.
Ses voyages en Égypte lui permirent de perfectionner ses connaissances.
Il fut condamné à mort par ses ennemis qui le voyaient comme un athée par suite de
sa théorie cosmique : là où le regard théologique voyait des dieux dans les astres, lui
ne les considérait que comme des masses incandescentes. Il considérait entre autres
que la lune (formée de terre) reflétait la lumière du soleil (qui est une pierre chaude).
Il se retira alors à Lampsaque, une colonie de Milet en Asie mineure, où il mourut par
la suite.
Il y a deux thèses principales à identifier :
•L'idée du Nous, ou énergie ordonnant le monde, organisant la matière et l'être.
On peut rapprocher cette force de la faculté d'intelligence.
•Le fait qu'être et matière ne se produisent ni ne se créent, mais se
transforment. Il y a donc un refus des concepts du « non-être » et de ses
productions. Il sera à l'origine de la citation : "Rien ne se perd, rien ne se crée,
tout se transforme", reprise plus tard par Lavoisier.
Selon le philosophe, toute la matière se trouve sous forme d’atomes, particules
infiniment petites. L’intelligence éternelle qu’est le nous mit un ordre dans le chaos
éternel. Tous les corps, qu’ils soient en or ou en fer, sont donc composés du même
matériau, bref, sont de simples agrégats d’atomes.
Retour au texte
Démocrite (460 - 370 avant J.C.)
Philosophe grec, qui a développé la théorie atomiste de l'Univers, dont la première
formulation fut émise par son mentor, le philosophe Leucippe.
Démocrite naquit à Abdère, en Thrace. Cicéron rapporta que, "poussé par le désir de
s'instruire", il fit de nombreux voyages, et parvint à formuler une explication rationnelle de
la nature qui fut reprise par Épicure et ses successeurs. Il passe pour avoir écrit
cinquante-deux ouvrages, traitant de l'éthique, de la physique, des mathématiques, de la
musique et des techniques. Il est difficile d'évaluer son œuvre, car seuls quelques
fragments nous sont parvenus, cités le plus souvent par des auteurs qui ne partageaient
pas sa philosophie. Faute de témoignages fiables sur la vie de Démocrite, la littérature
antique fournit de nombreuses anecdotes qui traduisent, au moins en partie, la manière
dont il était perçu en Grèce et à Rome. Certains affirmaient qu'il avait délaissé son
patrimoine pour se consacrer à la pensée, d'autres, notamment Plutarque, racontaient
qu'il s'était ôté la vue pour n'être plus distrait par les objets extérieurs, notamment par les
femmes qu'il aurait, au dire de Tertullien, voulu aimer toutes. La plupart s'accordent à en
faire un modèle de bonne humeur. Juvénal, dans ses Satires, en a fait l'épigramme: "Un
rire perpétuel secouait Démocrite".
Selon Simplicius, un commentateur d'Aristote, Démocrite admettait deux principes de
formation de l'Univers. Le plein, qu'il nomma, à la suite de son maître Leucippe, atomos,
c'est-à-dire "indivisible" ; le vide dans lequel se déplacent les particules de matière pure,
minuscules, invisibles, indestructibles et infinies en nombre. La diversité de tout ce qui
est découle de la multiplicité des formes qui peuvent naître de la combinaison des atomes.
Démocrite concevait la création des mondes comme la conséquence naturelle de
l'incessant tournoiement des atomes dans l'espace. Les atomes se déplacent au hasard
dans le vide, se heurtent mutuellement, puis se rassemblent, formant des figures, qui se
distinguent par leur taille, leur poids et leur rythme. Ces figures peuvent elles-mêmes
entrer dans la composition d'objets plus complexes. Les différences qualitatives perçues
par les sens entre les choses tout comme l'apparition, le déclin et la disparition de cellesci ne résultent pas de qualités inhérentes aux atomes mais de leur disposition
quantitative. Pour la première fois, un système du monde fut élaboré sans présupposer
qu'un esprit eut l'intention de le fabriquer ou de le créer. La théorie atomiste préfigure la
pensée moderne, non parce qu'elle utilise le terme "atome", mais parce qu'elle s'efforce de
construire la complexité du réel à partir de principes réels. Cause et effet doivent être
définis sur le même plan. Par cette détermination d'une causalité homogène, Démocrite et
Leucippe ont jeté les fondements de la recherche objective et de l'esprit scientifique.
Retour
au texte
Pythagore (en grec Πυθαγόρας / Pythagóras, annoncé par la « Pythie »), né vers 580 et mort vers 490 av.
J.-C., était un mathématicien, philosophe et astronome de la Grèce antique.
Avant de devenir célèbre pour son enseignement philosophique, Pythagore participa
aux Jeux Olympiques à l'âge de 18 ans. Il remporta toutes les compétitions de pugilat
(sport de l'antiquité comparable à la boxe).
Pythagore voyagea en Égypte, où il fut disciple des prêtres, à Babylone. Il s'installa à
Crotone, en Italie du sud, où il resta une vingtaine d'années. Son influence sur
Crotone s'étendit de l'assemblée aux enfants en passant par les adolescents et les
femmes qui venaient tous l'écouter. Mais son enseignement était soumis à une règle
de silence. Il fonda son école à Crotone.
Il semble que Pythagore ait également introduit de nombreux rituels importés
d'Égypte, et qu'il acquit ainsi une grande renommée : les habitants de Crotone
l'appelèrent Apollon Hyperboréen.
Outre la fondation de l'école pythagoricienne, il serait à l'origine de la gamme
musicale fondée sur le « cycle des quintes », et lui a donné son nom. Selon Isocrate
(Busiris, 28–29), c'est lui qui introduisit la philosophie en Grèce, et qui inventa ce
mot. Il aurait également introduit les mesures et les poids. Pythagore étudia les
sciences mathématiques qu'il a appris des Égyptiens, des Chaldéens (astronomie) et
des Phéniciens (nombres et calculs arithmétiques).
Vers la fin de sa vie, Pythagore s'enfuit pour Métaponte à la suite d'un complot
fomenté en son absence contre lui et tous les pythagoriciens dont certains furent
brûlés vifs dans une maison par les hommes d'un noble de Crotone. Ce dernier voulait
ainsi se venger du vieux Pythagore qui l'avait jugé inapte à suivre les enseignements
de l'école. Ces persécutions conduisirent à la dispersion des membres de l'école
pythagoricienne, et marquent le commencement du déclin de l'influence
pythagoricienne en Italie, dont le dernier bastion fut Tarente.
Pythagore serait mort à Métaponte, où il fut enterré, à l'âge de 90 ans.
Son influence a été très grande : Démocrite admirait sa pensée.
Les Compagnons identifiaient Pythagore comme l'une de leurs références, notamment
en raison de la rigueur de l'enseignement, du caractère scientifique, mathématique,
communautariste.
Retour au texte
Les Chaldéens habitaient au sud-ouest de Babylone. C'est un
ancien peuple nomade du nord de l'Assyrie et de l'Arménie. Ce
peuple a été exterminé , à 73%, par les autorités turques
islamistes, pendant le génocide de 1915, avec le peuple Arménien,
les forçant à se convertir à l'Islam.
Voici une carte de la Chaldée:
c’était a peu près la zone en verte.
La Chaldée est le pays qu'arrosent
l'Euphrate et le Tigre dans leur cours
inférieur.( c’est a partir du moment
ou les deux fleuves sont près).
Retour au texte
Eudoxe de Cnide (409 - 356 AV J.C.)
Eudoxe de Cnide réussit à représenter le mouvement des
planètes à l'aide d'un système très complexe mais basé
exclusivement sur des trajectoires circulaires , et ce
système , dit des sphères homocentriques , fut intégré
immédiatement par Aristote dans sa physique universelle
.
Retour au texte
Euclide, en grec ancien Εὐκλείδης Eukleidês (né vers -325,
mort vers -265 à Alexandrie) était un mathématicien de la
Grèce antique, auteur des Éléments, qui sont considérés comme
l'un des textes fondateurs des mathématiques modernes.
On sait très peu de choses relatives à la vie
d'Euclide, sinon que c'était un mathématicien
grec qui naquit peut-être à Athènes vers 325
avant J.C, qui partit en Égypte pour y
enseigner les mathématiques sous le règne de
Ptolémée 1er et qui mourut vers 265 avant
J.C. Il travailla au Musée d'Alexandrie et y
fonda l'Ecole des mathématiques. Entouré de
ses disciples, il y mena de nombreux travaux
de recherche. Il a probablement rencontré
Retour au texte
Archimède.
Anaxagore (500–428 av. J.-C.), dit de Clazomènes en , était un philosophe. On
suppose qu'il a donné des cours à Athènes pendant près d'une trentaine d'années,
pendant lesquelles Socrate l'aurait peut-être connu. Il fut le premier philosophe à
s’établir à Athènes, où il eut Périclès et Euripide comme élèves (il éleva Périclès).
Il était surnommé l'esprit car il soutenait que l'esprit était la cause de l'univers. À
l'inverse de nombre de penseurs grecs, il méprise la sphère politique et clame que seul
le Cosmos importe. Selon lui, les astres qui s'y trouvent n'étaient non pas des Dieux
comme le peuple le pensait alors, mais des masses incandescentes. Il introduisit le
concept du nous (qui se lit « nousse ») et qui équivaut à l'intelligence organisatrice et
directrice du monde. Ce dernier serait formé de substances diverses qui n'auraient ni
naissance ni fin mais qui s'agenceraient seulement par combinaisons et séparations.
Ses voyages en Égypte lui permirent de perfectionner ses connaissances.
Il fut condamné à mort par ses ennemis qui le voyaient comme un athée par suite de
sa théorie cosmique : là où le regard théologique voyait des dieux dans les astres, lui
ne les considérait que comme des masses incandescentes. Il considérait entre autres
que la lune (formée de terre) reflétait la lumière du soleil (qui est une pierre chaude).
Il se retira alors à Lampsaque, une colonie de Milet en Asie mineure, où il mourut par
la suite.
Il y a deux thèses principales à identifier :
•L'idée du Nous, ou énergie ordonnant le monde, organisant la matière et l'être.
On peut rapprocher cette force de la faculté d'intelligence.
•Le fait qu'être et matière ne se produisent ni ne se créent, mais se
transforment. Il y a donc un refus des concepts du « non-être » et de ses
productions. Il sera à l'origine de la citation : "Rien ne se perd, rien ne se crée,
tout se transforme", reprise plus tard par Lavoisier.
Selon le philosophe, toute la matière se trouve sous forme d’atomes, particules
infiniment petites. L’intelligence éternelle qu’est le nous mit un ordre dans le chaos
éternel. Tous les corps, qu’ils soient en or ou en fer, sont donc composés du même
matériau, bref, sont de simples agrégats d’atomes.
Retour au texte
Démocrite (460 - 370 avant J.C.)
Philosophe grec, qui a développé la théorie atomiste de l'Univers, dont la première
formulation fut émise par son mentor, le philosophe Leucippe.
Démocrite naquit à Abdère, en Thrace. Cicéron rapporta que, "poussé par le désir de
s'instruire", il fit de nombreux voyages, et parvint à formuler une explication rationnelle de
la nature qui fut reprise par Épicure et ses successeurs. Il passe pour avoir écrit
cinquante-deux ouvrages, traitant de l'éthique, de la physique, des mathématiques, de la
musique et des techniques. Il est difficile d'évaluer son œuvre, car seuls quelques
fragments nous sont parvenus, cités le plus souvent par des auteurs qui ne partageaient
pas sa philosophie. Faute de témoignages fiables sur la vie de Démocrite, la littérature
antique fournit de nombreuses anecdotes qui traduisent, au moins en partie, la manière
dont il était perçu en Grèce et à Rome. Certains affirmaient qu'il avait délaissé son
patrimoine pour se consacrer à la pensée, d'autres, notamment Plutarque, racontaient
qu'il s'était ôté la vue pour n'être plus distrait par les objets extérieurs, notamment par les
femmes qu'il aurait, au dire de Tertullien, voulu aimer toutes. La plupart s'accordent à en
faire un modèle de bonne humeur. Juvénal, dans ses Satires, en a fait l'épigramme: "Un
rire perpétuel secouait Démocrite".
Selon Simplicius, un commentateur d'Aristote, Démocrite admettait deux principes de
formation de l'Univers. Le plein, qu'il nomma, à la suite de son maître Leucippe, atomos,
c'est-à-dire "indivisible" ; le vide dans lequel se déplacent les particules de matière pure,
minuscules, invisibles, indestructibles et infinies en nombre. La diversité de tout ce qui
est découle de la multiplicité des formes qui peuvent naître de la combinaison des atomes.
Démocrite concevait la création des mondes comme la conséquence naturelle de
l'incessant tournoiement des atomes dans l'espace. Les atomes se déplacent au hasard
dans le vide, se heurtent mutuellement, puis se rassemblent, formant des figures, qui se
distinguent par leur taille, leur poids et leur rythme. Ces figures peuvent elles-mêmes
entrer dans la composition d'objets plus complexes. Les différences qualitatives perçues
par les sens entre les choses tout comme l'apparition, le déclin et la disparition de cellesci ne résultent pas de qualités inhérentes aux atomes mais de leur disposition
quantitative. Pour la première fois, un système du monde fut élaboré sans présupposer
qu'un esprit eut l'intention de le fabriquer ou de le créer. La théorie atomiste préfigure la
pensée moderne, non parce qu'elle utilise le terme "atome", mais parce qu'elle s'efforce de
construire la complexité du réel à partir de principes réels. Cause et effet doivent être
définis sur le même plan. Par cette détermination d'une causalité homogène, Démocrite et
Leucippe ont jeté les fondements de la recherche objective et de l'esprit scientifique.
Retour
au texte
Euclide, en grec ancien Εὐκλείδης Eukleidês (né vers -325,
mort vers -265 à Alexandrie) était un mathématicien de la
Grèce antique, auteur des Éléments, qui sont considérés comme
l'un des textes fondateurs des mathématiques modernes.
On sait très peu de choses relatives à la vie
d'Euclide, sinon que c'était un mathématicien
grec qui naquit peut-être à Athènes vers 325
avant J.C, qui partit en Égypte pour y
enseigner les mathématiques sous le règne de
Ptolémée 1er et qui mourut vers 265 avant
J.C. Il travailla au Musée d'Alexandrie et y
fonda l'Ecole des mathématiques. Entouré de
ses disciples, il y mena de nombreux travaux
de recherche. Il a probablement rencontré
Retour au texte
Archimède.
Euclide, en grec ancien Εὐκλείδης Eukleidês (né vers -325,
mort vers -265 à Alexandrie) était un mathématicien de la
Grèce antique, auteur des Éléments, qui sont considérés comme
l'un des textes fondateurs des mathématiques modernes.
On sait très peu de choses relatives à la vie
d'Euclide, sinon que c'était un mathématicien
grec qui naquit peut-être à Athènes vers 325
avant J.C, qui partit en Égypte pour y
enseigner les mathématiques sous le règne de
Ptolémée 1er et qui mourut vers 265 avant
J.C. Il travailla au Musée d'Alexandrie et y
fonda l'Ecole des mathématiques. Entouré de
ses disciples, il y mena de nombreux travaux
de recherche. Il a probablement rencontré
Retour au texte
Archimède.
Pythagore (en grec Πυθαγόρας / Pythagóras, annoncé par la « Pythie »), né vers 580 et mort vers 490 av.
J.-C., était un mathématicien, philosophe et astronome de la Grèce antique.
Avant de devenir célèbre pour son enseignement philosophique, Pythagore participa
aux Jeux Olympiques à l'âge de 18 ans. Il remporta toutes les compétitions de pugilat
(sport de l'antiquité comparable à la boxe).
Pythagore voyagea en Égypte, où il fut disciple des prêtres, à Babylone. Il s'installa à
Crotone, en Italie du sud, où il resta une vingtaine d'années. Son influence sur
Crotone s'étendit de l'assemblée aux enfants en passant par les adolescents et les
femmes qui venaient tous l'écouter. Mais son enseignement était soumis à une règle
de silence. Il fonda son école à Crotone.
Il semble que Pythagore ait également introduit de nombreux rituels importés
d'Égypte, et qu'il acquit ainsi une grande renommée : les habitants de Crotone
l'appelèrent Apollon Hyperboréen.
Outre la fondation de l'école pythagoricienne, il serait à l'origine de la gamme
musicale fondée sur le « cycle des quintes », et lui a donné son nom. Selon Isocrate
(Busiris, 28–29), c'est lui qui introduisit la philosophie en Grèce, et qui inventa ce
mot. Il aurait également introduit les mesures et les poids. Pythagore étudia les
sciences mathématiques qu'il a appris des Égyptiens, des Chaldéens (astronomie) et
des Phéniciens (nombres et calculs arithmétiques).
Vers la fin de sa vie, Pythagore s'enfuit pour Métaponte à la suite d'un complot
fomenté en son absence contre lui et tous les pythagoriciens dont certains furent
brûlés vifs dans une maison par les hommes d'un noble de Crotone. Ce dernier voulait
ainsi se venger du vieux Pythagore qui l'avait jugé inapte à suivre les enseignements
de l'école. Ces persécutions conduisirent à la dispersion des membres de l'école
pythagoricienne, et marquent le commencement du déclin de l'influence
pythagoricienne en Italie, dont le dernier bastion fut Tarente.
Pythagore serait mort à Métaponte, où il fut enterré, à l'âge de 90 ans.
Son influence a été très grande : Démocrite admirait sa pensée.
Les Compagnons identifiaient Pythagore comme l'une de leurs références, notamment
en raison de la rigueur de l'enseignement, du caractère scientifique, mathématique,
communautariste.
Retour au texte
Thalès de Milet appelé communément Thalès (en grec ancien Θαλής / Thalês), était
un philosophe né à Milet vers l'an 625et mort vers l'an 547 av. J.-C. Il fut l'un des Sept
sages de la Grèce et le fondateur présumé de l'école milésienne. Il est souvent considéré
comme le premier philosophe de l'Occident.
Il commença pourtant sa vie comme simple commerçant puis s'orienta vers une carrière
politique et économique.
En ce qui concerne sa carrière politique, il paraît aussi avoir été un
éminent conseiller politique. Ainsi marqua-t-il son opposition,
quand Crésus envoya une ambassade proposer aux Milésiens de
s'engager à ses côtés; étant donné ensuite la victoire de Cyrus, ce
refus assura la survie de la Cité.
Thalès le scientifique ne doit donc pas occulter un autre Thalès,
habile en affaires et prompt à dénigrer ses propres découvertes et
sa fortune acquise. Il connut d'abord sa renommée comme
conseiller militaire et comme ingénieur. Durant la guerre entre les
Perses et les Lydiens, il aurait détourné le cours du fleuve Halys
pour faire passer l'armée de Crésus.
Il s'embarqua un jour vers Naucratis (Égypte actuelle), ville
Retour
reconnue pour sa culture scientifique. Il y étudia les
au texte
mathématiques, particulièrement la géométrie où il fit déjà
quelques découvertes dont son théorème appris cette année par les
élèves de troisième;
Parménide d'Élée (en grec Παρμενίδης Parmenídês) est un
philosophe grec.
Parménide était le fils de Pyrès ou Pyrrhès. Il est
issu d'une famille riche et puissante.
Selon Diogène Laërce, il fut le premier à affirmer
que la Terre est ronde (IX, 21). Il divisait les
choses en deux éléments, le feu et la terre.
sa manière de vivre était considérée comme
pythagoricienne. Il se lia d'abord en effet avec les
pythagoriciens
quant aux influences philosophiques de
Parménide, il semble possible d'affirmer qu’il
Retour
suivit la vie pythagoricienne sans en adopter les
au texte
idées.Il aurait fondé une école comparable aux
écoles pythagoriciennes.
Équinoxiale est un synonyme d’équateur
Le pont-Euxin est le nom grec de la mer noire : ce
nom signifie mer acceuillante
Les nations scythiques sont les peuples de langue
iranienne.
Retour au texte
Darius Ier († -486; en vieux-persan Dārayawuš, en grec
ancien Δαρεῖος / Dareios), dit Darius le Grand, est un grand
roi de l'Empire perse ; il appartient à la dynastie des
Achéménides.
Les conquêtes de Darius vont se porter vers l'ouest
de l'empire; elles apparaissent comme un effort de
consolidation et de sécurisation des frontières
héritées de Cyrus et Cambyse, plutôt que comme une
volonté d'expansion.
Le premier territoire conquis, vers -519, est Samos,
qui n'intègre cependant pas l'empire mais est confiée
au tyran Syloson, obligé de Darius. C'est la première
incursion des Perses dans la mer Égée.
En -513, suite à une guerre civile à Cyrène, la plus
grande partie de la Libye est soumise.
Retour au texte
Les colonnes d'Hercule est le nom que l'on donnait dans
l'Antiquité romaine aux falaises qui bordent le détroit de
Gibraltar de part et d'autre. Il s'agit de Gibraltar (Calpe en
latin) au nord sur la côte européenne et du mont Abyle (Mons
Abyla), aujourd'hui Djebel Musa du côté de Ceuta au sud sur
la côte africaine.
Les colonnes ont reçu leur nom d'un des douze travaux
d'Héraclès, et plus particulièrement celui des pommes d'or du
jardin des Hespérides.
La dénomination de ces colonnes a été inventé par les
grecs puis elle été reprise par les romains comme
l’ensemble des dieux.
Retour au texte
L’Ibérie correspond a l’Espagne
actuelle.
Les îles Cassitérides correspondent aux
îles britanniques.
Cadir s’appelle
aujourd’hui Cadix. Le
détroit est le détroit de
gibraltar.
Retour au texte
Retour au texte
Retour au texte
L’ancienne Tyr se situe dans la Phénicie
méridionale à un peu plus de 70 km au sud de
Beyrouth.
L’histoire de Tyr est très longue et remonte loin
dans l’histoire environ depuis 2700 av J.-C.
Tyr est avant tout une puissance commercial: sa
localisation lui permet de commercer a travers toutes
le méditerranée.
Retour au texte
Carthage est fondée par des colons phéniciens de Tyr en 814 av. J.-C.
D'après la légende, ce serait la reine Didon, sœur du roi de Tyr,
Pygmalion, qui fonde la cité. La reine aurait demandé au souverain
voisin, Syfax, un roi berbère, l'autorisation de fonder un royaume sur ses
terres. Celui-ci lui offrit alors un terrain aussi grand qu'une peau de
vache. La reine plus maligne fait couper une peau de vache en lanières
très fines et trace les contours de Carthage.
La ville devient une puissance dominante en Méditerranée occidentale au
IVe siècle av. J.-C..
Ce sont les Carthaginois qui introduisent le glaive court en fer dans le
bassin méditerranéen, car jusqu'alors, les guerriers s'affrontent à l'aide de
lances et de frondes. Carthage conquit l'Espagne ainsi que la Sicile où
elle se heurte aux Romains.
Une série de trois conflits entre les deux puissances, les guerres puniques
(les Romains nomment les Carthaginois Poeni), débutent au IIIe siècle
av. J.-C. et se terminent avec la victoire de Rome et la destruction de
Carthage en 146 av. J.-C. après un siège de quatre ans.
Retour au texte
Les carthaginois sont les habitants de Carthage.
Carthage est fondée par des colons phéniciens de Tyr en 814 av. J.-C.
D'après la légende, ce serait la reine Didon, sœur du roi de Tyr, Pygmalion, qui fonde la
cité. La reine aurait demandé au souverain voisin, Syfax, un roi berbère, l'autorisation
de fonder un royaume sur ses terres. Celui-ci lui offrit alors un terrain aussi grand
qu'une peau de vache. La reine plus maligne fait couper une peau de vache en lanières
très fines et trace les contours de Carthage.
La ville devient une puissance dominante en Méditerranée occidentale au IVe siècle av.
J.-C..
Ce sont les Carthaginois qui introduisent le glaive court en fer dans le bassin
méditerranéen, car jusqu'alors, les guerriers s'affrontent à l'aide de lances et de frondes.
Carthage conquit l'Espagne ainsi que la Sicile où elle se heurte aux Romains.
Une série de trois conflits entre les deux puissances, les guerres puniques (les Romains
nomment les Carthaginois Poeni), débutent au IIIe siècle av. J.-C. et se terminent avec la
victoire de Rome et la destruction de Carthage en 146 av. J.-C., après un siège de quatre
ans.
Retour au texte
Thèbes est le nom grec (Thebai) de la ville d'Égypte antique
Ouaset (« Le sceptre » ou « La Puissante.
D'abord obscure capitale de province, elle prit une importance
nationale à partir de la XIe dynastie. Elle était en effet la ville
d'origine de de la famille des Antef.
Thèbes prit un essor extraordinaire au Nouvel
Empire, en tant que résidence du dieu
dynastique Amon-Rê. La ville fut alors
l'« Héliopolis(la ville du soleil au mot à mot)
du Sud », toute consacrée au culte du dieu
dynastique, étroitement associé à l'idéologie
royale. Son territoire devint également le
siège de la nécropole royale, avec le
creusement dans la montagne thébaine de
Retour au texte
dizaines d'hypogées ( tombes ) royaux.
Les colonnes d'Hercule est le nom que l'on donnait dans
l'Antiquité romaine aux falaises qui bordent le détroit de
Gibraltar de part et d'autre. Il s'agit de Gibraltar (Calpe en
latin) au nord sur la côte européenne et du mont Abyle (Mons
Abyla), aujourd'hui Djebel Musa du côté de Ceuta au sud sur
la côte africaine.
Les colonnes ont reçu leur nom d'un des douze travaux
d'Héraclès, et plus particulièrement celui des pommes d'or du
jardin des Hespérides.
La dénomination de ces colonnes a été inventé par les
grecs puis elle été reprise par les romains comme
l’ensemble des dieux.
Retour au texte
Un stade mesurant 180 mètres, on peut en déduire
que 400 000 stade est égale à 72 000 000 mètre soit
72 000 km. Aujourd’hui on sait que le diamètre de la
terre a l’équateur et d’environ 40 000 km les grec ont
donc fait une énorme erreur.
Retour au texte
Téléchargement