Lettre à }'rancis Fer Lettre à Francis Fer . Cher A m i , Boris RYBAK - La correspondance abstraite nombre/espace procède selon la G é o m é t r i e standard fondée sur le point sans dimension, Principe de la Physique mathématique d'Euclide et a b o u t i t à. la théorie du C o n t i n u . De cette G é o m é t r i e axiomatique ressort un global constitué de l'ensemble des transcendants admettant des h é t é r o g é n é i t é s locales -algébriques, rationnels, entiers naturels. A i n s i les points d'Euclide -sorte d'Ether- se valuent par r a p p o r t à. l'abscisse d'intervalle numérique de l'ordre topo-géométrique considéré. I l faut remarquer que l'idée d'insécable limite, d'indivisible absolu, est quasi contemporaine par Démocrite et par Euclide ; cependant de cet atome à, la Physique des particules et du vide quantifîable à la théorie des ensembles, les notions de divisibilité, d'élémentaire et de "plus simple" se sont modifiées ; mais ies choses sont allées autrement encore en ce sens que la représentation euclidienne ne s'applique pas à l'espace chimique où la texture est faite de molécules et donc de particules nucléaires, c'est-à-dire de spécificités structurelles intransgressables puisque, privées d'une seule de leurs propriétés selon ces spécihcités, les molécules ou les structures nucléaires sont dénaturées -perdant, par là-même, leurs spécificités fonctionnelles. En conséquence, dans l'espace chimique le Principe ontologique inter- vient de fapon fondamentale. De sorte que si la Physique s'accomode, dans certaines hinites, de points sans dimension, il n'en v a pas de même pour la BioPhysico-Chimie notamment parce que l'espace biocliimique est plus encore une singularité de l'Univers que l'espace chimique inerte de par son apparition et sa complexification évolutive qui v a jusqu'à la psychogénèse soit, l'être possédant la capacité d'intégrations conscientes. La structure cellulaire fondamentale comporte des molécules soîvatées et des ultra-structures constitutives et adaptatives organisées en granules polydispersés, lesquels sont irréductibles comme substance et procès à des A n a a l e s de l a F o n d a t i o n L o u i s de B r o K l i C i V o l . 12 n o . 1, 1987 ^•.s...fi'-.^r; 10 B . Rybak •solides ou à. des fluides de la matière incite, d'où, d é j à , la difficulté; de la modélisation de la Biophysique par ta Physique. Q u a l i t a t i v e m e n t et quantitativement spécifiés comme h é t é r o g é n é i t é s dans chaque type v i v a n t , ces gianules forment un contiguum et non un continuum -mais un cantinuum peut y p é n é t r e r puisque t o u t est supposé baigner dans l ' E t h c r . Composite, t o u t bio-espace est de surcroît orienté , hiérarchique, ce qui implique des interactions par champs. Ainsi, géom'etriquetnent l'espace bio-moléculaire particulièrement i n t r o d u i t une géométrie non-euclidienne pour des raisons contexturelles (ontospécificité topochimique) le faisant espace de groupes de contact, physiquement cet espace est lié à l'espace de la Physique par la Mécanique guantique. I^a Physico-Gliimie trouve ainsi ses a t t r i b u t s axiomatiques. Bien à. vous. Annalci - . . la Fondation Louis de Broflie.vol, 12 no. 1, 1 0 8 7