Diapositive 1

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La vache qui
rit,sa vie,son
oeuvre
A votre rythme
1965
• Jules Bel quitte le village
familial de Chambéria, au sud
du Jura, et s'installe un peu
plus au nord, à Orgelet, pour
fonder sa propre entreprise
d'affinage et négoce en
gruyère de Comté. Il rachète
un ancien couvent, dont les
caves voûtées sont idéales
pour le vieillissement des
meules. Le fromage fondu
n'existe pas encore et le
Comté n'est pas encore tout à
fait ce qu'il est aujourd'hui,
même si sa fabrication dans le
Jura est attestée depuis le
Moyen Age.
1897
• Après 30 ans d'activité,
Jules Bel passe la main à
ses deux fils, Henri et
Léon, dont l’une des
toutes premières
décisions est de
s'installer à Lons-leSaunier. Ils peuvent ainsi
profiter de la présence du
chemin de fer tout juste
arrivé dans la capitale
jurassienne. Mais
également bénéficier de
la proximité des salines
de Montmorot, le sel étant
un élément essentiel
dans les techniques
d'affinage.
1908
• Léon Bel prend seul les
commandes de l’entreprise.
Il en restera le principal
dirigeant jusqu’en 1941,
année au cours de laquelle
son gendre Robert Fievet
est nommé PDG des
Fromageries Bel. Léon Bel
meurt à Paris le 19 juillet
1957. Depuis 2009, la
société est dirigée par
Antoine Fievet, arrière-petit
fils de Léon Bel.
1919 •
De retour à Lons après
avoir été mobilisé
pendant toute La
Première guerre
mondiale, Léon Bel se
lance dans la fabrication
du fromage fondu,
produit inventé quelques
années auparavant en
Suisse voisine. Pour
cela, il s'associe à Emile
Graf et rachète un atelier
de fabrication situé à
Lons-le-Saunier, rue de
l’Aubépin. Depuis 2009,
cet ancien atelier est
devenu... La Maison de
La vache qui rit.
1921
• Après la mise au point
d'une recette de fondu
remarquée et déjà
primée, Léon Bel
achève son succès en
trouvant un nom génial
à son nouveau
fromage : La vache qui
rit ! Mais pourquoi un
tel nom ? Seule une
visite à La Maison de
La vache qui rit saurait
éclairer un tel mystère,
placé sous le signe de
Benjamin Rabier, de
l'armée allemande et
de la femme de Léon
Bel...
1921
• Mécontent du visuel
représentant La vache
qui rit, Léon Bel fait
appel à Benjamin
Rabier pour lui dessiner
une image plus
conforme à l'idée qu'il
se fait de la marque. La
vache qui rit naît une
seconde fois. Au dessin
original proposé par
l'illustrateur vendéen,
Léon Bel fait rajouter un
ton rouge vif à la vache
et son épouse AnneMarie suggère les
boucles d'oreilles pour
définitivement en faire
un emblème unique.
1926
• Le succès de La vache
qui rit est immédiat. A tel
point que cinq ans après
sa création, Léon Bel
ouvre une nouvelle usine
beaucoup plus grande et
beaucoup plus moderne
à Lons-le-Saunier. Il y
adjoint un bureau de la
publicité et affecte une
partie des équipes à
l'amélioration constante
de la recette et du
conditionnement du
produit. Aujourd'hui,
cette usine est toujours
en activité et fond en
moyenne 50 tonnes de
fromage par jour !
1929
• Les Fromageries
Bel ouvrent un
premier comptoir en
Angleterre.
Quelques années
plus tard,
l'entreprise étend
sa présence en
Belgique. Après
1945, l’expansion
devient mondiale :
République
tchèque, Slovaquie,
Ukraine, Maroc,
Etats-Unis,
Canada, Japon,
Vietnam, Egypte,
Algérie, Syrie,
Iran...
1932
•
La vache qui rit est
certainement l’une des
marques françaises la plus
copiée et imitée. Beaucoup de
ces plagiats ont été jugés et
leurs responsables
condamnés. Mais au-delà de
l’aspect purement juridique, ce
foisonnement de « marques
sœurs » plus ou moins légales
est aussi l’occasion de
découvrir l’étonnante
imagination des admirateurs
de Léon Bel et Benjamin
Rabier… Car finalement, estce que le succès d’une
marque ne se mesure pas
aussi au nombre de ses
« hommages non désirés » ?
Ici, "la vache heureuse",
marque de défense déposée
par Léon Bel lui-même pour
éviter qu'un concurrent
n'utilise ce nom, jugé trop
proche de La vache qui rit.
Peine perdue, puisque quatre
ans après, la société Graf
commercialise une "vache
heureuse".
1941
• Les restrictions
imposées par l’armée
allemande obligent les
Fromageries Bel à
réduire le taux de
matière grasse présent
dans La vache qui rit.
Des produits adaptés à
cette situation difficile
font alors leur
apparition : le
Tendrebon, le Forbon
et… le Santiquet.
Comme son nom
l’indique, ce fromage
peut être acheté sans
ticket de rationnement,
est fabriqué à Lons-leSaunier, mais contient 0
% de MG.
1942
• Cette année-là,
Léon Bel cède son
poste de PDG des
Fromageries Bel à
son gendre Robert
Fievet
(accompagné ici
par sa femme).
Pendant 50 ans, il
va faire de La
vache qui rit une
marque
internationale,
commercialisée
dans plus de 120
pays. Robert Fievet
quitte ses
responsabilités en
1996 et s'éteint à
Paris en juin 2002.
1949
• Après la Seconde
guerre mondiale, La
vache qui rit reprend
des couleurs. Pour
célébrer la victoire,
elle est désormais
représentée à
l'intérieur d'un
triangle représentant
le V de la victoire.
Un clin d'oeil de plus
pour une marque
qui, régulièrement,
s'amuse à
surprendre et faire
rire ses admirateurs
par des visuels
décalés, drôles et
parfois impertinents.
1950
• Buvard 1950
• L'après-guerre constitue un nouveau tournant pour La vache
qui rit qui se positionne désormais comme "l'amie des enfants".
La marque augmente sa popularité en offrant de nombreux
cadeaux à ses jeunes consommateurs : protège-cahiers,
buvards, porte-clés mais également des histoires diffusées
chaque semaine à la radio puis éditées sous forme d'albums. A
cette même époque, La vache qui rit passe sur grand écran,
puis bientôt à la télé. Sa popularité atteint un niveau inégalé.
1955
• Encore un clin d'oeil
à l'histoire : sur la
nouvelle boîte de La
vache qui rit
apparaît, après un
savant découpage,
le profil du général
De Gaulle ! Une
découverte faite par
un consommateur
malin qui accentue
encore un peu plus
la popularité de La
vache qui rit et fait
aujourd'hui encore
le bonheur de
nombreux
collectionneurs.
•
1959
La vache sérieuse apparait
pour la première fois en 1926,
fabriquée par les frères
Grosjean à Lons-le-Saunier.
Au-delà des ressemblances
avec La vache qui rit, ce produit
développe une
commercialisation agressive en
se présentant comme « le
fromage qu’on trouve dans les
maisons sérieuses ». Pendant
des années, la lutte fait rage.
Les Fromageries Bel répliquent
avec une publicité qui annonce
fièrement que « le rire est le
propre de l’homme… et de La
vache qui rit ». Ce à quoi
Grosjean répond : « le rire est
le propre de l’homme, le
sérieux celui de la vache ».
C’est finalement la justice qui
met un terme à cette
concurrence : en 1959, la
société Grosjean est contrainte
d’abandonner La vache
sérieuse. Qui deviendra,
quelques mois plus tard, La
vache Grosjean.
1960
• Cette année-là
apparait un nouveau
produit : La vache
qui rit cocktail. Un
fromage qui se
mange à l'apéritif.
Une vraie révolution !
Et une innovation de
grande qualité pour
le groupe Bel
puisque la portion
prend désormais une
forme carrée et
encore plus réduite
que celle de La
vache qui rit. En
1977, La vache qui
rit cocktail est
rebaptisée
Apéricube.
1969
• Neil Armstrong est
le premier homme
à marcher sur la
lune. Un petit pas
pour l’homme, un
grand pas pour…
La vache qui rit.
1971
• La vache qui rit est
toujours aussi
impertinente : la voici
représentée par
Jacques Parnel en
costume, buvant du
champagne, une
cigarette à la main !
Dans la même série,
on trouve également
La vache qui rit en
Jean's buvant une
célèbre marque de
soda, en bonne mère
de famille autour de la
table familiale ou en
routarde, guitare dans
le dos. Sacrée vache
qui rit !
1985
En 1985, La vache
qui rit reste toujours
l'amie des enfants en
s'associant aux
héros qu'ils
préfèrent. Parmi les
collaborations les
plus fameuses, nous
pouvons citer celle
qui associe La vache
qui rit et Gaston
Lagaffe à travers un
album collector offert
à quelques
consommateurs
privilégiés.
1994
• La vache qui rit
devient verte et perd
ses boucles d'oreilles
! Heureusement, juste
le temps d'une
publicité et pour la
promotion d'un film.
La preuve que La
vache qui rit a de
l'humour au point de
se parodier ellemême. Finalement, le
voilà peut-être le
secret de La vache
qui rit : elle rit d'ellemême parce qu'elle
se trouve drôle !
2005
• La vache qui rit prend
l’eau au côté de Kito de
Pavant. Cette première
collaboration débouche
sur deux victoires dont La
Transat AG2R. L’année
suivante, la décision est
donc prise de construire
un nouveau monocoque
de 18 mètres qui sera
baptisée « Groupe Bel ».
Participant à toutes les
grandes compétitions, le
prochain grand-rendez
vous pour le Groupe Bel
est fixé en 2012 avec Le
Vendée Globe, la course
autour du monde, sans
escale et sans équipage.
• Début d’une célèbre
campagne de
communication qui
rendra populaire une
question encore présente
sur toutes les lèvres
aujourd’hui… Quant à la
réponse, il y en a sans
doute autant que de
consommateurs de La
vache qui rit dans le
monde. Mais l’essentiel,
ce sont les rires et les
discussions que
provoque encore cette
publicité dix ans après.
2002
2009
• Ouverture de La
Maison de La vache
qui rit : pour la
première fois, La
vache qui rit apparait
en 3D. Elle est
animée, elle parle et
elle rit. Et elle séduit
tous les visiteurs qui
franchissent les
portes de La Maison.
Cette orientation est
reprise l'année
suivante pour le
lancement de la
nouvelle campagne
publicitaire de la
marque. Ca nous
plait, ça nous plait, ça
nous plaiiiiiiiiiit !
2011
• La vache qui rit fête ses 90 ans. A Lons-le-Saunier,
là où elle est née, une journée extraordinaire est
organisée qui réunit plus de 1500 admirateurs de la
marque. Une chasse aux boites géante est
organisée dans toute la ville, rebaptisée pour
l’occasion « Lons-qui-rit » !
La vache qui rit,sa vie,son oeuvre
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Créateur serge
Photos du net
Texte du net
Musique la vache qui rit
la plus kif farde
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